J'ai tenté, sur plusieurs PC différents, (y compris des pc portables)
d'installer le SP1 beta de Vista.
Toutes les install ont échouées, et ils me disent de consulter :
http://support.microsoft.com/kb/947366
j'ai bien sur suivi avec attention les différentes solutions, aucune n'a
resolu le probleme.
c'est quand meme incroyable que personne n'ai posé le probleme, j'ai tenté
sur plusieurs PC différents, meme avec des machines virtuelles, j'ai
TOUJOURS EXACTEMENT le meme probleme.
sur des vista home, ultimate, business !!! invraisemblable non !
Ce cher mammifère du nom de pher nous susurrait, le samedi 23/02/2008, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales quand même, et dans le message , les doux mélismes suivants :
manière fort polie de dire que le SP1 c'est de la m... ?!?!
<Copie Grand Bob>
merde [mDYd] n. f. et interj. ÉTYM. Fin xiie, masc. au déb. xiiie, R. de Clari; lat. merda. v
¨ Familier. (Senti comme plus ou moins vulg., mais très courant).
I N. f. 1 Matière fécale (de l'homme et de certains animaux). è Excrément; fam. 1. bran (vx), caca, crotte; mouscaille (argot). | De la merde. | Marcher dans la merde du pied gauche. — Une merde de chien. è Étron (cit. 1). 0.1 En avant dans la merde ! crie le premier de la bande. On s'y lance, étreints par le dégoût (…) Comme le boyau est peu profond, on est obligé de se courber la tête très bas pour n'être pas tué et d'aller, en se pliant, vers le fouillis d'excréments taché de papiers épars qu'on piétine. H. Barbusse, le Feu, t. II, p. 56. ¨ Loc. métaphoriques. — (Par allus. au châtiment infligé à un malpropre). a On lui a mis le nez dans sa merde. è Caca. — a Traîner qqn dans la merde (→ Dans la boue*). a Couvrir qqn de merde : l'injurier. | Il s'est fait couvrir de merde par la critique. — a Être dans la merde (jusqu'au cou, jusqu'aux yeux) : se trouver dans une situation fâcheuse, inextricable (→ Entrer, cit. 31), et aussi, dans la mélasse, la mouscaille. — a Avoir de la merde dans les yeux : ne pas y voir clair (au propre et au figuré). ¨ a Prov. Plus on remue la merde, plus elle pue : plus on approfondit une vilaine affaire, plus on y découvre de saleté, d'ordure, d'ignominie… ¨ a Allusion historique : 1 (…) l'Empereur marcha droit au prince de Bénévent et le prit à partie (…) « Ah ! tenez, vous êtes de la m… dans un bas de soie ! » Louis Madelin, Talleyrand, III, xxiii. REM. Jusqu'à une époque récente, le mot était considéré comme très trivial et souvent écrit allusivement m…
2 Adj. | Merde d'oie : qui a la couleur jaune verdâtre des excréments de l'oie. è Merdoie (→ Caca* d'oie). 2 M. Chabert était un bourgeois assez bien mis mais qui avait toujours l'air endimanché et dans les transes de gâter son habit ou son gilet ou sa jolie culotte de casimir « merde d'oie » (…) Stendhal, Vie de Henry Brulard, p. 26. 3 (1376). Fig. Être ou chose désagréable, pénible ou méprisable, sans valeur. — De la merde : des choses mauvaises (collectif) ou de mauvaise qualité. | On bouffe de la merde, dans ce resto. — C'est de la merde, ce bouquin, ce film. — a Loc. Il ne se croit pas de la merde : il est content de lui. 2.1 — De toute façon, cher monsieur, paternaliste ou pas, c'est quand même mieux que de rester tout seul dans son coin à bouffer de la merde. É. Ajar (R. Gary), l'Angoisse du roi Salomon, p. 251. ¨ a De merde : méprisable, nul; désagréable. | Quel temps de merde ! | J'en ai marre, de ce boulot de merde. è Merdique. — a Loc. Un plat de merde : un ensemble de choses désagréables, mauvaises. ¨ a Argot. Avoir qqn, qqch. à la merde : mépriser (cf. argot À la caille). ¨ (Une, des merdes). | Ce type est une vraie merde. | Sale petite merde ! | Ce film est une merde. 2.2 Les rayons de teck encastrés dans le mur et soutenant plusieurs centaines de volumes, c'est-à-dire presque tous les meilleurs écrits produits par l'humanité et aussi des merdes. J.-P. Manchette, Trois hommes à abattre, p. 28. ¨ Par antiphrase : 2.3 Merci, bon vieux solide, des deux pièces grecques. Il y avait longtemps que je n'avais reçu quelque chose d'aussi crâne de ta seigneurie (…) — La fin de la pièce, excellente. En résumé, voilà deux bonnes merdes, la première surtout. Flaubert, Correspondance, 10 févr. 1851, t. I, Pl., p. 749. ¨ a Loc. Il ne se prend pas pour une merde (même sens que la loc. ci-dessus). — a Laisser choir, laisser tomber qqn comme une merde. ¨ Objet, affaire sans importance; gain dérisoire (in Cellard et Rey). 4 (1917). Spécialt. Temps bouché, sans visibilité (d'abord argot aviat.). Syn. : pot au noir, purée de pois. 5 Situation désagréable (è Embarras; chierie, emmerdement, merdouille…). | C'est la merde; on est dans la merde. | Quelle merde ! — Spécialt. État psychique pénible. 2.4 (…) à l'idée qu'il va falloir laisser mourir tous mes parasites (…) la merde m'envahit toute et je flanche pour de bon. A. Sarrazin, la Cavale, p. 32. ¨ Spécialt. Désordre (concret ou abstrait) [surtout dans la loc. suivante]. a Foutre la merde : mettre le désordre (è Bordel). | C'est une vraie fouteuse de merde. — Range ta merde, on ne sait plus où mettre les pieds. è Merdier.
II Interj. 1 (xiiie). Exclamation d'impatience, de colère ou de mépris. è 1. Bran (vieilli), crotte, zut; par euphémisme mercredi. | Crier, dire « merde » en butant sur un objet, en se brûlant le doigt… (→ Par euphémisme Les cinq lettres*, le mot de Cambronne). | Les voisins, on leur dit merde ! (è Emmerder). | Merde pour un tel ! | Ah ! merde alors, qu'est-ce qu'il te faut ! | Merde ! J'ai oublié mes lunettes. è Mince. REM. Merde entre dans de nombreux jurons.
3 Pareillement : merde pour l'imprimeur, Lequel nous vient cy (ici) rompre les cervelles (…) Clément Marot, Épître, lxxv. 4 (…) un général anglais (…) leur cria : Braves Français, rendez-vous ! Cambronne répondit : Merde ! Le lecteur français voulant être respecté, le plus beau mot peut-être qu'un Français ait jamais dit ne peut lui être répété. Défense de déposer du sublime dans l'histoire. À nos risques et périls, nous enfreignons cette défense. Donc, parmi tous ces géants, il y eut un titan, Cambronne. Dire ce mot et mourir ensuite quoi de plus grand !… Foudroyer d'un tel mot le tonnerre qui vous tue, c'est vaincre. Hugo, les Misérables, II, i, xiv-xv. 5 Après tout, merde ! Voilà, avec ce grand mot on se console de toutes les misères humaines; aussi je me plais à le répéter : merde, merde ! Flaubert, Correspondance, 97, 15 juin 1845. ¨ a (Interrog.). Oui ou merde ? : oui ou non ? 6 Veux-tu me la garder ? Oui ou merde ? Céline, Guignol's band, p. 58. 2 (V. 1951). Exclamation d'étonnement, de surprise, d'admiration. | Merde ! Ce qu'elle est belle ! | Merde alors ! C'est rudement bien. 7 Je restais là, la gueule ouverte. Merde alors. C'est tout ce que j'arrivais à penser. Un mec de quatre-vingt-quatre piges qui va consulter une voyante pour qu'elle lui dise ce qui l'attend ! É. Ajar (R. Gary), l'Angoisse du roi Salomon, p. 104. ð tableau Principales interjections.
III (Trad. angl. shit). Héroïne. — Drogue « dure » (→ Came). — Abrév. : de la M. 8 Les mecs, pour l'héroïne, disent tous « la merde ». É. Ajar (R. Gary), l'Angoisse du roi Salomon, p. 216. v
-- Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui accroît sa science, accroît sa douleur. [Ecclésiaste, 1-18] MELMOTH - souffrant
Ce cher mammifère du nom de pher nous susurrait, le samedi 23/02/2008,
dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales quand même, et
dans le message <u2ZKUrmdIHA.3940@TK2MSFTNGP05.phx.gbl>, les doux
mélismes suivants :
manière fort polie de dire que le SP1 c'est de la m... ?!?!
<Copie Grand Bob>
merde [mDYd] n. f. et interj.
ÉTYM. Fin xiie, masc. au déb. xiiie, R. de Clari; lat. merda.
v
¨ Familier. (Senti comme plus ou moins vulg., mais très courant).
I N. f.
1 Matière fécale (de l'homme et de certains animaux). è Excrément;
fam. 1. bran (vx), caca, crotte; mouscaille (argot). | De la merde. |
Marcher dans la merde du pied gauche. — Une merde de chien. è Étron
(cit. 1).
0.1 En avant dans la merde ! crie le premier de la bande. On s'y
lance, étreints par le dégoût (…) Comme le boyau est peu profond, on
est obligé de se courber la tête très bas pour n'être pas tué et
d'aller, en se pliant, vers le fouillis d'excréments taché de papiers
épars qu'on piétine.
H. Barbusse, le Feu, t. II, p. 56.
¨ Loc. métaphoriques. — (Par allus. au châtiment infligé à un
malpropre). a On lui a mis le nez dans sa merde. è Caca. — a Traîner
qqn dans la merde (→ Dans la boue*). a Couvrir qqn de merde :
l'injurier. | Il s'est fait couvrir de merde par la critique. — a Être
dans la merde (jusqu'au cou, jusqu'aux yeux) : se trouver dans une
situation fâcheuse, inextricable (→ Entrer, cit. 31), et aussi, dans la
mélasse, la mouscaille. — a Avoir de la merde dans les yeux : ne pas y
voir clair (au propre et au figuré).
¨ a Prov. Plus on remue la merde, plus elle pue : plus on approfondit
une vilaine affaire, plus on y découvre de saleté, d'ordure,
d'ignominie…
¨ a Allusion historique :
1 (…) l'Empereur marcha droit au prince de Bénévent et le prit à
partie (…) « Ah ! tenez, vous êtes de la m… dans un bas de soie ! »
Louis Madelin, Talleyrand, III, xxiii.
REM. Jusqu'à une époque récente, le mot était considéré comme très
trivial et souvent écrit allusivement m…
2 Adj. | Merde d'oie : qui a la couleur jaune verdâtre des excréments
de l'oie. è Merdoie (→ Caca* d'oie).
2 M. Chabert était un bourgeois assez bien mis mais qui avait
toujours l'air endimanché et dans les transes de gâter son habit ou son
gilet ou sa jolie culotte de casimir « merde d'oie » (…)
Stendhal, Vie de Henry Brulard, p. 26.
3 (1376). Fig. Être ou chose désagréable, pénible ou méprisable, sans
valeur. — De la merde : des choses mauvaises (collectif) ou de mauvaise
qualité. | On bouffe de la merde, dans ce resto. — C'est de la merde,
ce bouquin, ce film. — a Loc. Il ne se croit pas de la merde : il est
content de lui.
2.1 — De toute façon, cher monsieur, paternaliste ou pas, c'est quand
même mieux que de rester tout seul dans son coin à bouffer de la merde.
É. Ajar (R. Gary), l'Angoisse du roi Salomon, p. 251.
¨ a De merde : méprisable, nul; désagréable. | Quel temps de merde ! |
J'en ai marre, de ce boulot de merde. è Merdique. — a Loc. Un plat de
merde : un ensemble de choses désagréables, mauvaises.
¨ a Argot. Avoir qqn, qqch. à la merde : mépriser (cf. argot À la
caille).
¨ (Une, des merdes). | Ce type est une vraie merde. | Sale petite merde
! | Ce film est une merde.
2.2 Les rayons de teck encastrés dans le mur et soutenant plusieurs
centaines de volumes, c'est-à-dire presque tous les meilleurs écrits
produits par l'humanité et aussi des merdes.
J.-P. Manchette, Trois hommes à abattre, p. 28.
¨ Par antiphrase :
2.3 Merci, bon vieux solide, des deux pièces grecques. Il y avait
longtemps que je n'avais reçu quelque chose d'aussi crâne de ta
seigneurie (…) — La fin de la pièce, excellente. En résumé, voilà deux
bonnes merdes, la première surtout.
Flaubert, Correspondance, 10 févr. 1851, t. I, Pl., p. 749.
¨ a Loc. Il ne se prend pas pour une merde (même sens que la loc.
ci-dessus). — a Laisser choir, laisser tomber qqn comme une merde.
¨ Objet, affaire sans importance; gain dérisoire (in Cellard et Rey).
4 (1917). Spécialt. Temps bouché, sans visibilité (d'abord argot
aviat.). Syn. : pot au noir, purée de pois.
5 Situation désagréable (è Embarras; chierie, emmerdement,
merdouille…). | C'est la merde; on est dans la merde. | Quelle merde !
— Spécialt. État psychique pénible.
2.4 (…) à l'idée qu'il va falloir laisser mourir tous mes parasites
(…) la merde m'envahit toute et je flanche pour de bon.
A. Sarrazin, la Cavale, p. 32.
¨ Spécialt. Désordre (concret ou abstrait) [surtout dans la loc.
suivante]. a Foutre la merde : mettre le désordre (è Bordel). | C'est
une vraie fouteuse de merde. — Range ta merde, on ne sait plus où
mettre les pieds. è Merdier.
II Interj.
1 (xiiie). Exclamation d'impatience, de colère ou de mépris. è 1.
Bran (vieilli), crotte, zut; par euphémisme mercredi. | Crier, dire «
merde » en butant sur un objet, en se brûlant le doigt… (→ Par
euphémisme Les cinq lettres*, le mot de Cambronne). | Les voisins, on
leur dit merde ! (è Emmerder). | Merde pour un tel ! | Ah ! merde
alors, qu'est-ce qu'il te faut ! | Merde ! J'ai oublié mes lunettes. è
Mince.
REM. Merde entre dans de nombreux jurons.
3 Pareillement : merde pour l'imprimeur,
Lequel nous vient cy (ici) rompre les cervelles (…)
Clément Marot, Épître, lxxv.
4 (…) un général anglais (…) leur cria : Braves Français, rendez-vous
! Cambronne répondit : Merde ! Le lecteur français voulant être
respecté, le plus beau mot peut-être qu'un Français ait jamais dit ne
peut lui être répété. Défense de déposer du sublime dans l'histoire. À
nos risques et périls, nous enfreignons cette défense. Donc, parmi tous
ces géants, il y eut un titan, Cambronne. Dire ce mot et mourir ensuite
quoi de plus grand !… Foudroyer d'un tel mot le tonnerre qui vous tue,
c'est vaincre.
Hugo, les Misérables, II, i, xiv-xv.
5 Après tout, merde ! Voilà, avec ce grand mot on se console de
toutes les misères humaines; aussi je me plais à le répéter : merde,
merde !
Flaubert, Correspondance, 97, 15 juin 1845.
¨ a (Interrog.). Oui ou merde ? : oui ou non ?
6 Veux-tu me la garder ? Oui ou merde ?
Céline, Guignol's band, p. 58.
2 (V. 1951). Exclamation d'étonnement, de surprise, d'admiration. |
Merde ! Ce qu'elle est belle ! | Merde alors ! C'est rudement bien.
7 Je restais là, la gueule ouverte. Merde alors. C'est tout ce que
j'arrivais à penser. Un mec de quatre-vingt-quatre piges qui va
consulter une voyante pour qu'elle lui dise ce qui l'attend !
É. Ajar (R. Gary), l'Angoisse du roi Salomon, p. 104.
ð tableau Principales interjections.
III (Trad. angl. shit). Héroïne. — Drogue « dure » (→ Came). —
Abrév. : de la M.
8 Les mecs, pour l'héroïne, disent tous « la merde ».
É. Ajar (R. Gary), l'Angoisse du roi Salomon, p. 216.
v
--
Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui
accroît sa science, accroît sa douleur.
[Ecclésiaste, 1-18]
MELMOTH - souffrant
Ce cher mammifère du nom de pher nous susurrait, le samedi 23/02/2008, dans nos oreilles grandes ouvertes mais un peu sales quand même, et dans le message , les doux mélismes suivants :
manière fort polie de dire que le SP1 c'est de la m... ?!?!
<Copie Grand Bob>
merde [mDYd] n. f. et interj. ÉTYM. Fin xiie, masc. au déb. xiiie, R. de Clari; lat. merda. v
¨ Familier. (Senti comme plus ou moins vulg., mais très courant).
I N. f. 1 Matière fécale (de l'homme et de certains animaux). è Excrément; fam. 1. bran (vx), caca, crotte; mouscaille (argot). | De la merde. | Marcher dans la merde du pied gauche. — Une merde de chien. è Étron (cit. 1). 0.1 En avant dans la merde ! crie le premier de la bande. On s'y lance, étreints par le dégoût (…) Comme le boyau est peu profond, on est obligé de se courber la tête très bas pour n'être pas tué et d'aller, en se pliant, vers le fouillis d'excréments taché de papiers épars qu'on piétine. H. Barbusse, le Feu, t. II, p. 56. ¨ Loc. métaphoriques. — (Par allus. au châtiment infligé à un malpropre). a On lui a mis le nez dans sa merde. è Caca. — a Traîner qqn dans la merde (→ Dans la boue*). a Couvrir qqn de merde : l'injurier. | Il s'est fait couvrir de merde par la critique. — a Être dans la merde (jusqu'au cou, jusqu'aux yeux) : se trouver dans une situation fâcheuse, inextricable (→ Entrer, cit. 31), et aussi, dans la mélasse, la mouscaille. — a Avoir de la merde dans les yeux : ne pas y voir clair (au propre et au figuré). ¨ a Prov. Plus on remue la merde, plus elle pue : plus on approfondit une vilaine affaire, plus on y découvre de saleté, d'ordure, d'ignominie… ¨ a Allusion historique : 1 (…) l'Empereur marcha droit au prince de Bénévent et le prit à partie (…) « Ah ! tenez, vous êtes de la m… dans un bas de soie ! » Louis Madelin, Talleyrand, III, xxiii. REM. Jusqu'à une époque récente, le mot était considéré comme très trivial et souvent écrit allusivement m…
2 Adj. | Merde d'oie : qui a la couleur jaune verdâtre des excréments de l'oie. è Merdoie (→ Caca* d'oie). 2 M. Chabert était un bourgeois assez bien mis mais qui avait toujours l'air endimanché et dans les transes de gâter son habit ou son gilet ou sa jolie culotte de casimir « merde d'oie » (…) Stendhal, Vie de Henry Brulard, p. 26. 3 (1376). Fig. Être ou chose désagréable, pénible ou méprisable, sans valeur. — De la merde : des choses mauvaises (collectif) ou de mauvaise qualité. | On bouffe de la merde, dans ce resto. — C'est de la merde, ce bouquin, ce film. — a Loc. Il ne se croit pas de la merde : il est content de lui. 2.1 — De toute façon, cher monsieur, paternaliste ou pas, c'est quand même mieux que de rester tout seul dans son coin à bouffer de la merde. É. Ajar (R. Gary), l'Angoisse du roi Salomon, p. 251. ¨ a De merde : méprisable, nul; désagréable. | Quel temps de merde ! | J'en ai marre, de ce boulot de merde. è Merdique. — a Loc. Un plat de merde : un ensemble de choses désagréables, mauvaises. ¨ a Argot. Avoir qqn, qqch. à la merde : mépriser (cf. argot À la caille). ¨ (Une, des merdes). | Ce type est une vraie merde. | Sale petite merde ! | Ce film est une merde. 2.2 Les rayons de teck encastrés dans le mur et soutenant plusieurs centaines de volumes, c'est-à-dire presque tous les meilleurs écrits produits par l'humanité et aussi des merdes. J.-P. Manchette, Trois hommes à abattre, p. 28. ¨ Par antiphrase : 2.3 Merci, bon vieux solide, des deux pièces grecques. Il y avait longtemps que je n'avais reçu quelque chose d'aussi crâne de ta seigneurie (…) — La fin de la pièce, excellente. En résumé, voilà deux bonnes merdes, la première surtout. Flaubert, Correspondance, 10 févr. 1851, t. I, Pl., p. 749. ¨ a Loc. Il ne se prend pas pour une merde (même sens que la loc. ci-dessus). — a Laisser choir, laisser tomber qqn comme une merde. ¨ Objet, affaire sans importance; gain dérisoire (in Cellard et Rey). 4 (1917). Spécialt. Temps bouché, sans visibilité (d'abord argot aviat.). Syn. : pot au noir, purée de pois. 5 Situation désagréable (è Embarras; chierie, emmerdement, merdouille…). | C'est la merde; on est dans la merde. | Quelle merde ! — Spécialt. État psychique pénible. 2.4 (…) à l'idée qu'il va falloir laisser mourir tous mes parasites (…) la merde m'envahit toute et je flanche pour de bon. A. Sarrazin, la Cavale, p. 32. ¨ Spécialt. Désordre (concret ou abstrait) [surtout dans la loc. suivante]. a Foutre la merde : mettre le désordre (è Bordel). | C'est une vraie fouteuse de merde. — Range ta merde, on ne sait plus où mettre les pieds. è Merdier.
II Interj. 1 (xiiie). Exclamation d'impatience, de colère ou de mépris. è 1. Bran (vieilli), crotte, zut; par euphémisme mercredi. | Crier, dire « merde » en butant sur un objet, en se brûlant le doigt… (→ Par euphémisme Les cinq lettres*, le mot de Cambronne). | Les voisins, on leur dit merde ! (è Emmerder). | Merde pour un tel ! | Ah ! merde alors, qu'est-ce qu'il te faut ! | Merde ! J'ai oublié mes lunettes. è Mince. REM. Merde entre dans de nombreux jurons.
3 Pareillement : merde pour l'imprimeur, Lequel nous vient cy (ici) rompre les cervelles (…) Clément Marot, Épître, lxxv. 4 (…) un général anglais (…) leur cria : Braves Français, rendez-vous ! Cambronne répondit : Merde ! Le lecteur français voulant être respecté, le plus beau mot peut-être qu'un Français ait jamais dit ne peut lui être répété. Défense de déposer du sublime dans l'histoire. À nos risques et périls, nous enfreignons cette défense. Donc, parmi tous ces géants, il y eut un titan, Cambronne. Dire ce mot et mourir ensuite quoi de plus grand !… Foudroyer d'un tel mot le tonnerre qui vous tue, c'est vaincre. Hugo, les Misérables, II, i, xiv-xv. 5 Après tout, merde ! Voilà, avec ce grand mot on se console de toutes les misères humaines; aussi je me plais à le répéter : merde, merde ! Flaubert, Correspondance, 97, 15 juin 1845. ¨ a (Interrog.). Oui ou merde ? : oui ou non ? 6 Veux-tu me la garder ? Oui ou merde ? Céline, Guignol's band, p. 58. 2 (V. 1951). Exclamation d'étonnement, de surprise, d'admiration. | Merde ! Ce qu'elle est belle ! | Merde alors ! C'est rudement bien. 7 Je restais là, la gueule ouverte. Merde alors. C'est tout ce que j'arrivais à penser. Un mec de quatre-vingt-quatre piges qui va consulter une voyante pour qu'elle lui dise ce qui l'attend ! É. Ajar (R. Gary), l'Angoisse du roi Salomon, p. 104. ð tableau Principales interjections.
III (Trad. angl. shit). Héroïne. — Drogue « dure » (→ Came). — Abrév. : de la M. 8 Les mecs, pour l'héroïne, disent tous « la merde ». É. Ajar (R. Gary), l'Angoisse du roi Salomon, p. 216. v
-- Car avec beaucoup de science, il y a beaucoup de chagrin ; et celui qui accroît sa science, accroît sa douleur. [Ecclésiaste, 1-18] MELMOTH - souffrant