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Les insulae du Vieux-Poitiers

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Jacques DASSIÉ
Pour prolonger la visibilité parfois un peu fantomatique de certaines
images d'archéologie aérienne, voici une images des "insulae"
(quartiers d'habitation d'une ville gallo-romaine) du Vieux-Poitiers, à
Naintré, dans la Vienne.

Construite sous Auguste, la ville des "Vetus Pictavis" s'étendait sur
70 hectares. Depuis la prise de cette photographie en 1976 (sécheresse
exceptionnelle) beaucoup de chercheurs locaux ont tenté sans succés de
la refaire.

Mais ce n'est pas de leur faute. Avec mes méthodes (enregistrement
journalier du niveau de la nappe phréatique) et l'extrapolation des
courbes, j'avais réussi à anticiper l'apparition de cette période
fastueuse de visibilité. On pourra consulter la page "Climat" de mon
site" :

http://archaero.com/archeo08.htm

http://archaero.com/Tampon/Vienne-Naintre-Le_Vieux_Poitiers.jpg

--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/

10 réponses

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Jacques DASSIÉ
Thierry Houx a écrit :
Le 30/11/2018 06:22, Jacques DASSIÉ a écrit :
Le gars qui n'est absolument pas dans le coup...
Mon pauvre ami, tu crois que l'on part en prospections comme ça, d'un
claquement de doigts, en lisant Sud-Ouest...

vu l'inertie de la hauteur d'une nappe phréatique, oui lire sud-ouest
suffit... sauf preuve du contraire, tu ne montres pas l'utilité
de ce déluge de chiffres et de mesures quotidiennes.

Toujours ton incompétence crasse sur ce sujet ! Saches qu'ici, elle
peut varier de plusieurs centimètresd par jour. Et qu'elle présente des
micro- variations de quelques dixièmes de mm, synchrones avec les
marées locales. Il a bien sûr fallu affiner les moyens de mesure pour
être en capacité de détecter cela.
si j'étais dans le public de la présentation de cette thèse, je lèverais la
main pour poser cette question et tu devrais y répondre...

Oui, être dans le public, c'est tout ce que tu sais faire.
Saches également que l'IGN et l'Institut du pétrole m'ont demandé de
leur faire un topo sur ce sujet.
De même, j'ai donné une conférence, avenue Rapp, à la Météorologie
Nationale. Après, on a fait du labo et ils ont fait jouer ma formule à
l'envers sur un ordi. En remontant le temps de trois mois, j'indiquais
encore des valeurs comparables avec les leurs. Ils ont aussitôt admis
la validité de l'indice que je proposais.
question subsidiaire, cette photo n'a pas pu être refaite, est-ce du fait de
cette methodologie ou simplement le fait qu'il n'y a jamais eu
plus sec en charente que 1976 ?

A ma connaissance, on n'a jamais retrouvé un niveau de nappe phréatique
aussi bas qu'en 1976, tout au moins dans les mois critiques qui
précèdent la maturation des céréales. Mes relevés bi-journaliers du
niveau de la nappe phréatique ont cessé dans les années 2000.
--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/
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benoit
Jacques DASSIÉ wrote:
Benoit vient de nous annoncer :
Jacques DASSIÉ wrote:
Hélas non ! Un prospecteur aérien utilise un avion et décolle
généralement de son terrain coutumier. Un avion se paie à l'heure de
vol (on décompte en minutes). Actuellement, c'est de l'ordre de 2 à 2,5
¤ /minute pour un coucou qui déboule à 50 m/S.

Ok, dans mon budget, mais là il n'y a pas de pilote. C'est combien de
l'heure un pilote ?
Je pose la question parce que j'aimerai photographier le litoral à côté
d'ici un jour de très grande marée (coefficient supérieur à 110). J'ai
envie de bien voir les zones de sables, rochers, algues... pour la pêche
et les casiers. En plus il y a à ce moment-là des endroits atteignables
à pied pour ramasser les homards et les ormeaux. Mais ceux qui savent ne
partagent pas l'info, mais alors pas du tout. Ils rentrent avec des
sceaux couverts de chiffons. ;)
Donc plus tu t'éloignes de ta base de départ et plus ça te coûte. Ce
qui, en pratique, limite tes pérégrinations prospectives à un rayon
d'une centaine de kilomètres. Donc, la Bretagne, hors de portée !

La base est à Lannion donc 10km du litotal.

Je suis persuadé qu'à l'aéroclub de Lannion il y aura toujours un
pilote pour t'emmener gracieusement, trop heureux de profiter de
l'aubaine.
Respecte quand même les principes de base. Tu peux en trouver un résumé
sur mon site, là :
http://archaero.com/archeo04.htm

Excellents conseils et je vais m'assurer de mettre le filtre UV pour
protéger la lentille frontale. Le seul « défaut » est qu'on ne peut
faire des prises de vues verticales. On ne peut pas tout avoir :)
--
Vie : n.f. maladie mortelle sexuellement transmissible
Benoit chez lui à leraillez.com
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Jacques DASSIÉ
Stephane Legras-Decussy a formulé la demande :
Le 30/11/2018 06:22, Jacques DASSIÉ a écrit :
Le gars qui n'est absolument pas dans le coup...
Mon pauvre ami, tu crois que l'on part en prospections comme ça, d'un
claquement de doigts, en lisant Sud-Ouest...

vu l'inertie de la hauteur d'une nappe phréatique, oui lire sud-ouest
suffit... sauf preuve du contraire, tu ne montres pas l'utilité
de ce déluge de chiffres et de mesures quotidiennes.

Mais je n'ai rien à te le montrer, vu ton incompétence crasse sur ce
sujet !
Quand à l'inertie de la nappe phréatique, saches qu'ici, elle peut
varier de plusieurs centimètres par jour. Cela se lit directement sur
les courbes proposées (quand on sait). Et qu'elle présente des micro-
variations de quelques dixièmes de mm, synchrones avec les marées
locales. Il a bien sûr fallu affiner les moyens de mesure pour être en
capacité de détecter cela.
si j'étais dans le public de la présentation de cette thèse, je lèverais la
main pour poser cette question et tu devrais y répondre...

Oui, être dans le public, c'est tout ce que tu sais faire.
Saches également que l'IGN et l'Institut du pétrole m'ont demandé de
leur faire un topo sur ce sujet. C'est un autre public que toi...
De même, j'ai donné une conférence, avenue Rapp, à la Météorologie
Nationale. Après, on a fait du labo et ils ont fait jouer ma formule à
l'envers sur un ordi. En remontant le temps de trois mois, j'indiquais
encore des valeurs comparables avec les leurs. Ils ont aussitôt admis
la validité du BHI, l'indice que je proposais.
question subsidiaire, cette photo n'a pas pu être refaite, est-ce du
fait de cette methodologie ou simplement le fait qu'il n'y a jamais eu
plus sec en charente que 1976 ?

A ma connaissance, on n'a jamais retrouvé un niveau de nappe phréatique
aussi bas qu'en 1976, tout au moins dans les mois critiques qui
précèdent la maturation des céréales. Mes relevés bi-journaliers du
niveau de la nappe phréatique ont cessé dans les années 2000.
--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/
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Stephane Legras-Decussy
Le 30/11/2018 14:25, Benoit a écrit :
Jacques DASSIÉ wrote:
Benoit vient de nous annoncer :
Jacques DASSIÉ wrote:
Hélas non ! Un prospecteur aérien utilise un avion et décolle
généralement de son terrain coutumier. Un avion se paie à l'heure de
vol (on décompte en minutes). Actuellement, c'est de l'ordre de 2 à 2,5
¤ /minute pour un coucou qui déboule à 50 m/S.

Ok, dans mon budget, mais là il n'y a pas de pilote. C'est combien de
l'heure un pilote ?
Je pose la question parce que j'aimerai photographier le litoral à côté
d'ici un jour de très grande marée (coefficient supérieur à 110). J'ai
envie de bien voir les zones de sables, rochers, algues... pour la pêche
et les casiers. En plus il y a à ce moment-là des endroits atteignables
à pied pour ramasser les homards et les ormeaux. Mais ceux qui savent ne
partagent pas l'info, mais alors pas du tout. Ils rentrent avec des
sceaux couverts de chiffons. ;)
Donc plus tu t'éloignes de ta base de départ et plus ça te coûte. Ce
qui, en pratique, limite tes pérégrinations prospectives à un rayon
d'une centaine de kilomètres. Donc, la Bretagne, hors de portée !

La base est à Lannion donc 10km du litotal.

Je suis persuadé qu'à l'aéroclub de Lannion il y aura toujours un
pilote pour t'emmener gracieusement, trop heureux de profiter de
l'aubaine.
Respecte quand même les principes de base. Tu peux en trouver un résumé
sur mon site, là :
http://archaero.com/archeo04.htm

Excellents conseils et je vais m'assurer de mettre le filtre UV pour
protéger la lentille frontale. Le seul « défaut » est qu'on ne peut
faire des prises de vues verticales. On ne peut pas tout avoir :)

ceci dit aujourd'hui avec un drone tu fais 10x mieux pour un coût dérisoire.
sauf si tu veux faire un tour en avion :-)
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Stephane Legras-Decussy
Le 30/11/2018 14:44, Jacques DASSIÉ a écrit :
Mais je n'ai rien à te le montrer, vu ton incompétence crasse sur ce
sujet !

ah ? tu dis ça aux gens qui posent des questions à la fin de tes
conférences ?
Quand à l'inertie de la nappe phréatique, saches qu'ici, elle peut
varier de plusieurs centimètres par jour. Cela se lit directement sur
les courbes proposées (quand on sait). Et qu'elle présente des micro-
variations de quelques dixièmes de mm, synchrones avec les marées
locales. Il a bien sûr fallu affiner les moyens de mesure pour être en
capacité de détecter cela.

très bien... il manque juste la corrélation entre la finesse de ses
variations et la visibilité des vestiges.
1cm de variation ça rend un vestige soudainement invisible ? ça apparait
où dans ton étude ?
si j'étais dans le public de la présentation de cette thèse, je
lèverais la main pour poser cette question et tu devrais y répondre...

Oui, être dans le public, c'est tout ce que tu sais faire.
Saches également que l'IGN et l'Institut du pétrole m'ont demandé de
leur faire un topo sur ce sujet. C'est un autre public que toi...
De même, j'ai donné une conférence, avenue Rapp, à la Météorologie
Nationale. Après, on a fait du labo et ils ont fait jouer ma formule à
l'envers sur un ordi. En remontant le temps de trois mois, j'indiquais
encore des valeurs comparables avec les leurs. Ils ont aussitôt admis la
validité du BHI, l'indice que je proposais.

argument d'autorité sans valeur.
désolé mais si tu maitrises ton sujet, tu devrais être capable
de répondre techniquement à ma question très simple, en 2mn.
A ma connaissance, on n'a jamais retrouvé un niveau de nappe phréatique
aussi bas qu'en 1976, tout au moins dans les mois critiques qui
précèdent la maturation des céréales. Mes relevés bi-journaliers du
niveau de la nappe phréatique ont cessé dans les années 2000.

aïe... c'est donc pas une question d'analyse fine de courbe...
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Jacques DASSIÉ
Benoit a utilisé son clavier pour écrire :
Jacques DASSIÉ wrote:
Benoit vient de nous annoncer :
Jacques DASSIÉ wrote:
Hélas non ! Un prospecteur aérien utilise un avion et décolle
généralement de son terrain coutumier. Un avion se paie à l'heure de
vol (on décompte en minutes). Actuellement, c'est de l'ordre de 2 à 2,5
¤ /minute pour un coucou qui déboule à 50 m/S.

Ok, dans mon budget, mais là il n'y a pas de pilote. C'est combien de
l'heure un pilote ?
Je pose la question parce que j'aimerai photographier le litoral à côté
d'ici un jour de très grande marée (coefficient supérieur à 110). J'ai
envie de bien voir les zones de sables, rochers, algues... pour la pêche
et les casiers. En plus il y a à ce moment-là des endroits atteignables
à pied pour ramasser les homards et les ormeaux. Mais ceux qui savent ne
partagent pas l'info, mais alors pas du tout. Ils rentrent avec des
sceaux couverts de chiffons. ;)
Donc plus tu t'éloignes de ta base de départ et plus ça te coûte. Ce
qui, en pratique, limite tes pérégrinations prospectives à un rayon
d'une centaine de kilomètres. Donc, la Bretagne, hors de portée !

La base est à Lannion donc 10km du litotal.

Je suis persuadé qu'à l'aéroclub de Lannion il y aura toujours un
pilote pour t'emmener gracieusement, trop heureux de profiter de
l'aubaine.
Respecte quand même les principes de base. Tu peux en trouver un résumé
sur mon site, là :
http://archaero.com/archeo04.htm

Excellents conseils et je vais m'assurer de mettre le filtre UV pour
protéger la lentille frontale. Le seul « défaut » est qu'on ne peut
faire des prises de vues verticales. On ne peut pas tout avoir :)

D'où sors-tu cela ? C'est un simple problème de pilotage et de
résistance de ton estomac.
Mais pour l'observation, l'oblique à 45° me paraît la mieux adaptée :
elle ne déroute pas l'observateur, comme le fait une verticale.
--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/
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benoit
Jacques DASSIÉ wrote:
Benoit a utilisé son clavier pour écrire :
Jacques DASSIÉ wrote:
Benoit vient de nous annoncer :
Jacques DASSIÉ wrote:
Hélas non ! Un prospecteur aérien utilise un avion et décolle
généralement de son terrain coutumier. Un avion se paie à l'heure de
vol (on décompte en minutes). Actuellement, c'est de l'ordre de 2 à 2,5
¤ /minute pour un coucou qui déboule à 50 m/S.

Ok, dans mon budget, mais là il n'y a pas de pilote. C'est combien de
l'heure un pilote ?
Je pose la question parce que j'aimerai photographier le litoral à côté
d'ici un jour de très grande marée (coefficient supérieur à 110). J'ai
envie de bien voir les zones de sables, rochers, algues... pour la pêche
et les casiers. En plus il y a à ce moment-là des endroits atteignables
à pied pour ramasser les homards et les ormeaux. Mais ceux qui savent ne
partagent pas l'info, mais alors pas du tout. Ils rentrent avec des
sceaux couverts de chiffons. ;)
Donc plus tu t'éloignes de ta base de départ et plus ça te coûte. Ce
qui, en pratique, limite tes pérégrinations prospectives à un rayon
d'une centaine de kilomètres. Donc, la Bretagne, hors de portée !

La base est à Lannion donc 10km du litotal.

Je suis persuadé qu'à l'aéroclub de Lannion il y aura toujours un
pilote pour t'emmener gracieusement, trop heureux de profiter de
l'aubaine.
Respecte quand même les principes de base. Tu peux en trouver un résumé
sur mon site, là :
http://archaero.com/archeo04.htm

Excellents conseils et je vais m'assurer de mettre le filtre UV pour
protéger la lentille frontale. Le seul « défaut » est qu'on ne peut
faire des prises de vues verticales. On ne peut pas tout avoir :)

D'où sors-tu cela ? C'est un simple problème de pilotage et de
résistance de ton estomac.

Oui, enfin faire la côte la tête en bas ;)
Mais pour l'observation, l'oblique à 45° me paraît la mieux adaptée :
elle ne déroute pas l'observateur, comme le fait une verticale.

Ce qu'il y a c'est que l'idéal serait de faire une carte graphique. Je
suis sûr que les données existent quelque part avec ce que savent faire
les satelittes, mais je n'ai pas les clefs de leurs bureaux.
--
Vie : n.f. maladie mortelle sexuellement transmissible
Benoit chez lui à leraillez.com
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Pierre Maurette
Benoit :
[...]
Ce qu'il y a c'est que l'idéal serait de faire une carte graphique. Je
suis sûr que les données existent quelque part avec ce que savent faire
les satelittes, mais je n'ai pas les clefs de leurs bureaux.

https://www.google.fr/maps/@43.3939123,3.6685151,593m/data=!3m1!1e3?hl=fr
--
Pierre Maurette
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jdd
Le 30/11/2018 à 15:27, Benoit a écrit :
Ce qu'il y a c'est que l'idéal serait de faire une carte graphique. Je
suis sûr que les données existent quelque part avec ce que savent faire
les satelittes, mais je n'ai pas les clefs de leurs bureaux.

IGN et Google earth, mais l'heure et la date sont aléatoires :-)
jdd
--
http://dodin.org
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Alf92
GhostRaider :
Le 29/11/2018 à 20:36, Jacques DASSIÉ a écrit :
http://archaero.com/archeo08.htm
http://archaero.com/Tampon/Vienne-Naintre-Le_Vieux_Poitiers.jpg

Très intéressant.

bof
des courbes pour impressionner le Michu de passage
j'appelle ça l'effet blouse blanche
http://olipin.fr/wp-content/uploads/Biorepair.jpg
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