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Jurés d'assises

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Gonzo
Bonjour à vous.

Je suis journaliste "freelance" - ça veut dire "pigiste à la dèche" en plus
chic; ça veut aussi dire que je ne dépends d'aucune rédaction - et je
commence à rassembler un maximum d'info pour écrire un article au sujet des
jurés d'assises, la façon dont ils sont sélectionnés, la procédure à
laquelle ils sont soumis, leur état d'esprit, leurs questionnements, leurs
sensations au moment du procès...
Ma question est : comment les retrouver ?
Y a t il des archives dans les tribunaux susceptibles de de fournir des noms
ou bien tout celà est il gardé secret, en toute logique (sécurité oblige) ?
Si les noms sont gardés secrets, certains d'entre vous ont ils été, ou
connaissent-ils des membres de jurés d'assises ?

Précisons que je n'ai aucune formation en droit et que toute eau pour mon
moulin est la bienvenue.

Cordialement.

Gonzo les bons tuyaux.

10 réponses

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JustMe
Il se trouve que Jeffbie a formulé :
Jourbon, les bouffons ! Wo, j'te cause, *Gabbagabbahey* ! Si t'écoutes pas
oam, t'es relou ! J'vais faire ta teuf sans attendre la fin de la Saint
Florentin ! :

Tu es pour la liberté de la presse, toi ...





Celle de faire une montagne d'une souris, ou de nous dire qu'il n'y à rien
à
dire...



C'est peut-être justement *CA*, la liberté de la presse. Celle de dire des
choses intéressantes ou pas, libre ensuite au lecteur de se forger sa propre
opinion. C'est franchement mieux que de se la faire imposer par certains
autres medias. Ou pire : par "les instances officielles". Ce qui est conforme
au début des dictatures totalitaires.



libres de raconter n'importe quoi ? Tsk... Quand on voit les con....
que racontent certains sous l'influence d'avocats de mauvaise fois :-(

Le minimum, dans un affaire judiciaire, pour rester dans le cadre de la
question, serait de contacter l'ensemble des différents acteurs *avant*
de raconter n'importe quoi !
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JustMe
Jeffbie avait soumis l'idée :
Sans oublier de dire bonjour, merci, vive Saint Florentin et au revoir, je
réponds ceci à *JustMe* :

Tu es pour la liberté de la presse, toi ...









Celle de faire une montagne d'une souris, ou de nous dire qu'il n'y à
rien à
dire...







C'est peut-être justement *CA*, la liberté de la presse. Celle de dire des
choses intéressantes ou pas, libre ensuite au lecteur de se forger sa
propre opinion. C'est franchement mieux que de se la faire imposer par
certains autres medias. Ou pire : par "les instances officielles". Ce qui
est conforme au début des dictatures totalitaires.





libres de raconter n'importe quoi ?



C'est un droit, oui ...



Comment peux tu laisser le lecteur "libre de se forger sa propre
opinion" si tu ne lui donnes, consciement ou non, qu'une vision
partielle/partiale de la vérité ?


Tsk... Quand on voit les con.... que racontent certains sous l'influence
d'avocats de mauvaise fois :-(



Les avocats sont payés pour ça ! :D



Je ne suis pas d'accord. Avocat peut etre un métier noble lorsqu'on se
bat intelligement. Déformer la vérité est contraire à la justice dont
le but est justement d'établir la vérité. Jouer sur les mots, déformer
les propos, sortir des phrases de leur contexte pour leur donner un
sens completement différent à ce que leur auteur a dit n'est *pas
digne* et est même insultant/blessant pour la partie adverse.

Lorsque ces procédés sont utilisés en dehors de la cours d'assises,
devant des journalistes qui n'ont pas la formation nécessaire pour
comprendre l'ensemble des faits et qui n'on *aucun* moyen (legal)
d'avoir acces à l'intégralité du dossier, ce n'est pas non seulement
*non digne", mais carrément *malhonnete*


Le minimum, dans un affaire judiciaire, pour rester dans le cadre de la
question, serait de contacter l'ensemble des différents acteurs *avant* de
raconter n'importe quoi !



Ne confonds pas la presse d'opinion, la presse populaire ...



Je ne confond pas. Je dis simplement que tout journaliste devrait avoir
l'obligation ethique de faire correctement son travail, c'est tout !
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JustMe
Gonzo a utilisé son clavier pour écrire :
"JustMe" a écrit :

je vous signale que les deliberations des jures sont couverts par le
secret de l'instruction et qu'ils n'ont absolument pas le droit d'en
parler.



Oui, bien sûr ! Hors de question de faire un sujet en illustrant une
instruction précise et en reliant les impression de jurés aux minutes du
procès...
Mon idée est de faire parler des jurés non pas sur le procès auquel ils ont
assisté, mais sur ce qu'ils ont ressenti au cours de cette expérience, sur
un plan personnel, philosophique, voire même éthique. Je veux m'intéresser à
l'humanité du juré. Tout celà sous couvert d'anonymat, il va de soi...




meme ca, a mon sens c'est deja trop. Revenir sur une audience d'assises
et sur le jugement qui a été prononcé, c'est implicitement, meme si la
question n'est pas posé, remettre en cause la conviction intime du
juré. Si il a besoin d'en parler, le meilleur interlocuteur est un psy,
pas un journaliste.

et cela meme pour une "petite" affaire, car au dela de la decision de
"culpabilité" ou "d'innocence" (la culpabilité peut etre une evidence),
il y a aussi le probleme de la peine prononcée. Trop forte ? Trop
clemente ? etc... C'est vraiment un sujet hyper-delicat. N'oubliez pas
que les jurés sont des hommes et des femmes et qu'une audience de cours
d'assise est une expérience extremement forte a manipuler avec
précautions.
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Gonzo
"JustMe" a écrit :

je vous signale que les deliberations des jures sont couverts par le
secret de l'instruction et qu'ils n'ont absolument pas le droit d'en
parler.



Oui, bien sûr ! Hors de question de faire un sujet en illustrant une
instruction précise et en reliant les impression de jurés aux minutes du
procès...
Mon idée est de faire parler des jurés non pas sur le procès auquel ils ont
assisté, mais sur ce qu'ils ont ressenti au cours de cette expérience, sur
un plan personnel, philosophique, voire même éthique. Je veux m'intéresser à
l'humanité du juré. Tout celà sous couvert d'anonymat, il va de soi...

Gonzo.
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Gonzo
"JustMe" a écrit:

meme ca, a mon sens c'est deja trop. Revenir sur une audience d'assises
et sur le jugement qui a été prononcé, c'est implicitement, meme si la
question n'est pas posé, remettre en cause la conviction intime du
juré.



Rassurez vous, je n'ai pas spécialement l'intention d'axer sur la décision
finale. Peu importe en fait. Je préfère pour le moment ne pas trop exposer
mes idées d'axes - parce qu'elles ne sont pas définitive - mais le procès en
lui même ne serait là qu'en toile de fond.

Si il a besoin d'en parler, le meilleur interlocuteur est un psy,
pas un journaliste.



Vous avez raison : un journaliste correspond au besoin de lire et de
connaitre (je n'irai pas jusqu'à dire "savoir"). Il est un lien (un média)
entre une minorité qui parle (émission) et une majorité qui écoute
(réception).


et cela meme pour une "petite" affaire, car au dela de la decision de
"culpabilité" ou "d'innocence" (la culpabilité peut etre une evidence),
il y a aussi le probleme de la peine prononcée. Trop forte ? Trop
clemente ? etc... C'est vraiment un sujet hyper-delicat. N'oubliez pas
que les jurés sont des hommes et des femmes et qu'une audience de cours
d'assise est une expérience extremement forte a manipuler avec
précautions.



Oui, je ne veux pas tapper dans le voyeurisme outrancier ! D'abord parce que
ça ne m'intéresse pas sur un plan personnel (et donc éthique !) et ensuite
parce que je compte bien proposer celà à un journal un peu sérieux.
Privilège de la qualité...

Bien à vous.

Gonzo.

Ps : Pour tout mail en privé : - celui rattaché à mes posts
ne me sers plus qu'à envoyer quelques mails de temps à autres : TOO MUCH
SPAMS IN MY MAIL BOX !
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Jeffbie
Bonjour. Afin que nous le sachiassions tous, le dimanche 24/10/2004,
qui fête Saint Florentin, *JustMe* nous expectora ceci :

Comment peux tu laisser le lecteur "libre de se forger sa propre opinion" si
tu ne lui donnes, consciement ou non, qu'une vision partielle/partiale de la
vérité ?



Par la multiplication des informations. C'est hélas bien connu, trop
d'infos tue l'info, mais comment faire autrement en laissant chacun
s'exprimer, base de l'objectivité ?

Je ne suis pas d'accord. Avocat peut etre un métier noble lorsqu'on se bat
intelligement. Déformer la vérité est contraire à la justice dont le but est
justement d'établir la vérité. Jouer sur les mots, déformer les propos,
sortir des phrases de leur contexte pour leur donner un sens completement
différent à ce que leur auteur a dit n'est *pas digne* et est même
insultant/blessant pour la partie adverse.



La vérité n'a pas qu'une facette.
Et la partie adverse en fait autant.

Lorsque ces procédés sont utilisés en dehors de la cours d'assises, devant
des journalistes qui n'ont pas la formation nécessaire pour comprendre
l'ensemble des faits et qui n'on *aucun* moyen (legal) d'avoir acces à
l'intégralité du dossier, ce n'est pas non seulement *non digne", mais
carrément *malhonnete*



C'est un autre problème, celui des avocats, surtout les médiatisés.
Ceci dit, les journalistes ne sont pas sans formation !

Le minimum, dans un affaire judiciaire, pour rester dans le cadre de la
question, serait de contacter l'ensemble des différents acteurs *avant* de
raconter n'importe quoi !







Ne confonds pas la presse d'opinion, la presse populaire ...





Je ne confond pas. Je dis simplement que tout journaliste devrait avoir
l'obligation ethique de faire correctement son travail, c'est tout !



Faut pas rêver. Comme pour tout le monde, il y a des bons et des
mauvais !

--
La figue ne tombe jamais en plein dans la bouche.
[Proverbe kabyle]
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JustMe
Gonzo a écrit :
"JustMe" a écrit:

meme ca, a mon sens c'est deja trop. Revenir sur une audience d'assises
et sur le jugement qui a été prononcé, c'est implicitement, meme si la
question n'est pas posé, remettre en cause la conviction intime du
juré.



Rassurez vous, je n'ai pas spécialement l'intention d'axer sur la décision
finale. Peu importe en fait. Je préfère pour le moment ne pas trop exposer
mes idées d'axes - parce qu'elles ne sont pas définitive - mais le procès en
lui même ne serait là qu'en toile de fond.




justement je m'inquiete. Imaginez un homme qui a perdu sa femme dans un
accident de voiture. Comment pensez vous qu'il va réagir si vous allez
le voir en lui demandant la marque de ses pneus ce jour là ou si il
était fatigué, etc, etc, etc...

Ne croyez vous pas qu'il y a des sentiments qu'il vaut mieux laisser
enfouis et du ressort *privé* de chacun plutot que de raviver des
douleurs en voulant les exposer sur la place publique ?

Effectivement ce serait "interessant" de savoir tout cela. Mais désolé
je ne pense pas que cela soit le role d'un journaliste de "courir apres
les jurés". Si ceux ci veulent parler de leur expérience, ce sont à eux
de faire la démarche, pas à vous de la provoquer.
Avatar
Gonzo
En même temps, je n'use d'aucune arme pouvant provoquer la mort, ni même le
soudoiement (le soudoyage ? la soudoyure ? la soudoition ?) de témoins...
Je proposerai l'idée aux concernés, s'ils me disent "non", c'est non. Point.
Vous avez une idée étrange du journalisme et des journalistes. Tous ne font
pas de poursuites en motos ou du harcèlement téléphonique...
La presse est libre de poser des questions, ceux à qui on les pose sont
libres de ne pas y répondre.
Est ce que véritablement ceux qui ont un jour été jurés en assises sont tous
candidats permanent au suicide ? Et quand bien même une telle expérience les
perturberait à ce point, n'est ce pas un argument de plus ? Puisque la loi
oblige (on peut dire ça je crois) ces gens à faire ce qu'ils font en
assises, la loi n'est elle pas coupable des traumatismes moraux ou
psychologique qui semblent - selon vous - être systématiques ? Peut être
que certains anciens jurés aimeraient dénoncer leur malêtre lié à cette
expérience obligée ? etc... etc...

Je crois que ce questionnement ne tient pas, c'est juste pour démontrer que
l'on peut (et que l'on doit, parfois) parler de certaines choses pour que
tout le monde sache, tant qu'on ne remet pas en cause les droits
fondamentaux des "acteurs" du sujets : à savoir leur vie privée, leur
liberté de penser et de parler - ou de ne pas...

Et je ne sais pas si la comparaison que vous évoquez est une parfaite
illustration du popos...

Gonzo.

"JustMe" a écrit dans le message de news:

Gonzo a écrit :
> "JustMe" a écrit:
>
>> meme ca, a mon sens c'est deja trop. Revenir sur une audience d'assises
>> et sur le jugement qui a été prononcé, c'est implicitement, meme si la
>> question n'est pas posé, remettre en cause la conviction intime du
>> juré.
>
> Rassurez vous, je n'ai pas spécialement l'intention d'axer sur la


décision
> finale. Peu importe en fait. Je préfère pour le moment ne pas trop


exposer
> mes idées d'axes - parce qu'elles ne sont pas définitive - mais le


procès en
> lui même ne serait là qu'en toile de fond.
>

justement je m'inquiete. Imaginez un homme qui a perdu sa femme dans un
accident de voiture. Comment pensez vous qu'il va réagir si vous allez
le voir en lui demandant la marque de ses pneus ce jour là ou si il
était fatigué, etc, etc, etc...

Ne croyez vous pas qu'il y a des sentiments qu'il vaut mieux laisser
enfouis et du ressort *privé* de chacun plutot que de raviver des
douleurs en voulant les exposer sur la place publique ?

Effectivement ce serait "interessant" de savoir tout cela. Mais désolé
je ne pense pas que cela soit le role d'un journaliste de "courir apres
les jurés". Si ceux ci veulent parler de leur expérience, ce sont à eux
de faire la démarche, pas à vous de la provoquer.




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JustMe
Après mure réflexion, Gonzo a écrit :
En même temps, je n'use d'aucune arme pouvant provoquer la mort, ni même le
soudoiement (le soudoyage ? la soudoyure ? la soudoition ?) de témoins...
Je proposerai l'idée aux concernés, s'ils me disent "non", c'est non. Point.
Vous avez une idée étrange du journalisme et des journalistes. Tous ne font
pas de poursuites en motos ou du harcèlement téléphonique...
La presse est libre de poser des questions, ceux à qui on les pose sont
libres de ne pas y répondre.
Est ce que véritablement ceux qui ont un jour été jurés en assises sont tous
candidats permanent au suicide ? Et quand bien même une telle expérience les
perturberait à ce point, n'est ce pas un argument de plus ? Puisque la loi
oblige (on peut dire ça je crois) ces gens à faire ce qu'ils font en
assises, la loi n'est elle pas coupable des traumatismes moraux ou
psychologique qui semblent - selon vous - être systématiques ? Peut être
que certains anciens jurés aimeraient dénoncer leur malêtre lié à cette
expérience obligée ? etc... etc...

Je crois que ce questionnement ne tient pas, c'est juste pour démontrer que
l'on peut (et que l'on doit, parfois) parler de certaines choses pour que
tout le monde sache, tant qu'on ne remet pas en cause les droits
fondamentaux des "acteurs" du sujets : à savoir leur vie privée, leur
liberté de penser et de parler - ou de ne pas...

Et je ne sais pas si la comparaison que vous évoquez est une parfaite
illustration du popos...






je comprend que vous tentiez de vous garder une conscience propres.
Devant votre attitude, je ne peux que stopper la la discussion.
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Gonzo
Vous pensiez me convaincre ?
Un coup dans l'eau...

Gonzo.

"JustMe" a écrit dans le message de news:

Après mure réflexion, Gonzo a écrit :
> En même temps, je n'use d'aucune arme pouvant provoquer la mort, ni même


le
> soudoiement (le soudoyage ? la soudoyure ? la soudoition ?) de


témoins...
> Je proposerai l'idée aux concernés, s'ils me disent "non", c'est non.


Point.
> Vous avez une idée étrange du journalisme et des journalistes. Tous ne


font
> pas de poursuites en motos ou du harcèlement téléphonique...
> La presse est libre de poser des questions, ceux à qui on les pose sont
> libres de ne pas y répondre.
> Est ce que véritablement ceux qui ont un jour été jurés en assises sont


tous
> candidats permanent au suicide ? Et quand bien même une telle expérience


les
> perturberait à ce point, n'est ce pas un argument de plus ? Puisque la


loi
> oblige (on peut dire ça je crois) ces gens à faire ce qu'ils font en
> assises, la loi n'est elle pas coupable des traumatismes moraux ou
> psychologique qui semblent - selon vous - être systématiques ? Peut


être
> que certains anciens jurés aimeraient dénoncer leur malêtre lié à cette
> expérience obligée ? etc... etc...
>
> Je crois que ce questionnement ne tient pas, c'est juste pour démontrer


que
> l'on peut (et que l'on doit, parfois) parler de certaines choses pour


que
> tout le monde sache, tant qu'on ne remet pas en cause les droits
> fondamentaux des "acteurs" du sujets : à savoir leur vie privée, leur
> liberté de penser et de parler - ou de ne pas...
>
> Et je ne sais pas si la comparaison que vous évoquez est une parfaite
> illustration du popos...
>



je comprend que vous tentiez de vous garder une conscience propres.
Devant votre attitude, je ne peux que stopper la la discussion.




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