[KLV] En attendant la finale en direct...

... voici l'itw de Ludovic dans l'Est Républicain de ce jour:

Ludovic en finale de Koh-Lanta
--
Le Montbéliardais a tenu « 47 jours d'une formidable aventure ». Il sera
en direct, ce soir, sur TF1, pour affronter l'ultime épreuve.

Maigre (63 kg), le muscle affûté, les joues creusées, les traits tirés,
le bandana vissé sur la tête. Ça, c'est le Ludovic de la télé. Celui,
qui, en janvier, était largué avec seize autres candidats sur l'archipel
de Vanuatu, dans le Pacifique sud, pour vivre l'enfer de Koh-Lanta. Les
joues replètes, la barbe définitivement rasée, le cheveux impeccable et
le corps solide (74 kilos aujourd'hui), voilà le Ludovic d'aujourd'hui.
Laresche de son nom. 29 ans, domicilié à Montbéliard et fromager au
Franc-Comtois de l'étang des Forges à Belfort. Celui qui a rendez-vous,
ce soir à Paris, pour participer avec trois autres candidats à l'ultime
épreuve de l'émission de télé-réalité. Charmant, bien dans sa tête, dans
sa ville, dans son boulot, dans sa vie. Et pourtant « J'en connais des
candidats qui ont pété les boulons à leur retour ». Lui, qui, du 21
janvier au 10 mars derniers a vécu 47 jours « d'une formidable aventure
», qui a vu, un à un, ses coéquipiers le quitter, savait, dès le départ,
qu'il y aurait une fin, terminant son parcours aussi sereinement qu'il
s'y était lancé, « car ma vraie vie elle est ici ! »

La force de Ludovic est, et aura sans doute été, son mental. Loué
également pour son fair-play et sa franchise, ce sportif passionné de
ski et de course à pied, « ce gars du terroir », comme il le dit
lui-même, savait où il mettait les pieds. « Je ne m'étais pas beaucoup
préparé mentalement. J'ai visité plein de site internet sur la vie dans
des conditions extrèmes, sur d'anciens candidats, même sur la
déportation... Arrivé sur l'archipel, j'ai pensé « les choses sérieuses
commencent ». J'ai vu dans le regard d'autres candidats qu'ils
réalisaient seulement ce qui les attendait. »

Même intransigeance côté préparation du sac : « Il y a eu des «
touristes » venus en jean... alors que tu sais que ça met trois jours à
sécher ! Moi, je connais bien la montagne et j'ai choisi des vêtements
adaptés ».

Comtois et fier de l'être

« Je voulais pas passer pour un rigolo et aujourd'hui, quand je me
regarde dans la glace, je n'ai pas à rougir », affirme ce Franc-Comtois
pure souche et fier de l'être. « Je n'ai jamais agi en terme de
stratégie, même lorsque j'ai dû m'imposer ». Se heurtant avec
François-David, se transformant, au fil des jours, en chef d'équipe
capable de motiver ses troupes. « Dans mon boulot, à Belfort, j'encadre
une équipe de quinze personnes pour la fabrication de la cancoillotte,
de la crème et du fromage fondu. J'ai toujours essayé de privilégier le
rapport humain à la pression ».

Non, qu'on ne se méprenne pas : Ludovic n'a pas la grosse tête. Loin
s'en faut ! « D'ailleurs, plein de gens dans mon immeuble ne savent même
pas que j'ai participé à l'émission. » et ça le ravit ce candidat qu'on
a cru, au départ, trop discret. « Récemment, je suis allé à Porquerolles
avec Sébastien. Tout le monde le reconnaissait, pas moi ».

Lui qui avoue ne même pas enregistrer les émissions du mardi, ne court
pas plus après les 100.000 € remis au vainqueur. « Je vis très bien
sans, alors... Mon but n'était pas de passer à la télé ; si tu joues
pour ça ou pour l'argent, c'est pas la peine. Mon but, c'était de me
surpasser, d'arriver aux poteaux. J'ai beaucoup appris et il m'arrive de
me dire que j'aurai dû en profiter encore plus. Aujourd'hui, je
n'attends rien de cette émission pour la suite. Sauf, peut-être, si des
artisans locaux avaient besoin de mes services pour promouvoir des
produits du terroir. Pourquoi pas ? »