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Knoppix: trois mois sans nouvelle version

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GP
Je me demande ce que fabrique ce bon monsieur Knopper. Pour Knoppix,
trois mois sans nouvelle version, c'est une mèche. Depuis la fin
juillet, même le forum ne fonctionne plus!

C'est vrai que c'est l'été, mais mon professeur d'allemand disait
pourtant que les Allemands vivent pour travailler, et non l'inverse.
Il me semble que les vacances sont un peu longues.

À moins qu'il ne proteste contre les brevets sur le logiciel? J'aurais
pourtant bien besoin d'une version de Knoppix avec le problème de
touches composées résolu pour les clavier ca et cf...

Je pense que ma députée-ministre du patrimoine pourrait être
impressionnée. Il serait temps qu'elle apprenne ce qui se passe dans
ce vaste monde :)

GP

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Irvin Probst
On 2004-08-18, GP wrote:

C'est vrai que c'est l'été, mais mon professeur d'allemand disait
pourtant que les Allemands vivent pour travailler, et non l'inverse.
Il me semble que les vacances sont un peu longues.


Et les québécois passent leur temps à boire du sirop d'érable, les
français ne se lavent pas, les anglais boivent du thé à 17 heures, les
espagnols mangent des tapas, etc.

--
Irvin Probst
There are 10 types of people in the world... those who understand binary
and those who don't.

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XiX
GP wrote:

Je me demande ce que fabrique ce bon monsieur Knopper. Pour Knoppix,
trois mois sans nouvelle version, c'est une mèche. Depuis la fin
juillet, même le forum ne fonctionne plus!






Tu lui as posé la question?
Qu'est-ce qu'il dit?

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Raphaël \SurcouF\ Bordet
On 2004-08-18, GP wrote:

C'est vrai que c'est l'été, mais mon professeur d'allemand disait
pourtant que les Allemands vivent pour travailler, et non l'inverse.
Il me semble que les vacances sont un peu longues.


Et les québécois passent leur temps à boire du sirop d'érable, le s
français ne se lavent pas, les anglais boivent du thé à 17 heures, les
espagnols mangent des tapas, etc.


Et les marmottes emballent le chocolat dans le papier d'alu !
Si, si: ils le disent à la télé !

--
Raphaël 'SurcouF' Bordet

# | http://www.debianfr.net


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Benjamin FRANCOIS
GP s'est exprimé en ces termes:
Je me demande ce que fabrique ce bon monsieur Knopper. Pour Knoppix,
trois mois sans nouvelle version, c'est une mèche. Depuis la fin
juillet, même le forum ne fonctionne plus!


Et au lieu de rien branler, si tu lui filais un coup de main ?

Ah merde, c'est GP, j'avais pas vu. Bon, continue à rien foutre et à te
plaindre que ça vient pas assez vite, comme d'hab.


--
*** Topic for #redhat: ReDHaT is the answer to all your problems. It
could be the start too!

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GP
Irvin Probst wrote:

On 2004-08-18, GP wrote:

C'est vrai que c'est l'été, mais mon professeur d'allemand disait
pourtant que les Allemands vivent pour travailler, et non l'inverse.
Il me semble que les vacances sont un peu longues.



Et les québécois passent leur temps à boire du sirop d'érable


Effectivement! Quand je travaillais pour l'Office franco-québécois
pour la Jeunesse, j'avais pensé offrir un petit verre de sirop
d'érable au digestif.

Auparavant, le repas que j'avais concocté était plutôt lourd pour
l'été. C'est que nos visiteurs avaient insisté pour goûter à la
cuisine québécoise /traditionnelle/.

Remarque, on peut certainement trouver des chefs qui vont composer un
repas du terroir absolument exquis... à des prix évidemment
inabordables pour l'OFQJ, mais ce n'est pas de la cuisine traditionnelle.

La cuisine traditionnelle, c'est la tourtière, la soupe au pois, les
fèves au lard, le ragoût de boulette et la patte de cochon. Il y avait
bien le pâté chinois -- non, ce n'est pas chinois ;) -- , mais on
approche plus du mets quotidien que du traditionnel. Le traditionnel,
on fait ça surtout dans le temps des Fêtes. En hiver, donc.

Alors, j'essayais d'alléger tant bien que mal, mais le repas demeurait
lourd. Je me prenais à espérer qu'il ne fasse pas 35° ce jour-là...

À cette époque, évidemment, les Français connaissaient moins bien le
Québec que nous la France. Hé! In illo tempore, on achetait jusqu'à 7
FF pour un dollar et les repas à Paris n'étaient pas à 60 FF.

De sorte que les Françaos nous visitaient moins que nous. Bien que la
population française ait été dix fois plus nombreuse que celle du
Québec, j'ai l'impression que les groupes de visiteurs devraient être
partagés moitié-moitié.

Alors, le sirop d'érable, c'était moins connu.

J'imagine d'ici la gueule de ces pôvres newbies Français, la digestion
déjà surchargée par la nourriture peu digeste, riche en graisses, qui
se seraient dit: «En fin de compte, tout est possible!»


Je me demande si les jeunes Québécois et les jeunes Français se
fréquentent autant aujourd'hui qu'alors. L'OFQJ a perdu bien des
plumes, je crois. Au Québec, le réseau des auberges de jeunesse a,
soit disparu, soit s'est embourgeoisé au point de ressembler à un
réseau hôtelier.

Grâce aux auberges et, encore plus à mes voyages, j'ai garni mon
carnet de souvenir français. Je viens de faire le compte de ceux et
celles qui sont passés chez moi. À ma grande surprise, au fil des
années, il y en a eu sept, un peu plus si je compte les invités d'un
ami avec qui j'ai demeuré.

Une de ces rencontres avec un prénommé Pierre qui m'a changé. Il est
arrivé chez nous, par l'intermédiaire de l'ami avec lequel je vivais.

Il y avait peu de temps que le Cégep qui m'employait avait /oublié de
réembaucher/ son chargé de cours. À l'époque, je lisais beaucoup et
j'étais souvent à la maison. Du roman historique, mais aussi, à cette
époque encore, de la sociopsychanalyse.

Occupé que j'étais à tenter de comprendre l'Essence de l'Être,
l'irruption de cet étranger dans mon quotidien m'a dérangé. Surtout
que, s'occupant à préparer un festival des minorités ethniques en
Bretagne, il passait toutes ses journées à la maison à téléphoner
partout au Canada, à New-York et en Bretagne.

Le compte de téléphone, normalement aux alentours de 12$, grimpait aux
alentours de 400 - 500$, ça n'avait pas l'air de l'inquiéter
autrement. Il ne proposait pas d'avance. Je le trouvais un peu bohème
avec son bidi au coin du bec.

Mais le compte était au nom de mon ami, c'était son invité et je
n'avais donc rien à dire. Le copain avait toujours son poste
d'enseignant à temps plein, il pouvait payer les pots cassés, si
jamais il y en avait.

En se cotoyant au quotidien, on a fini par se parler, par se
comprendre mieux. Mais c'est une activité commune qui a fait que nous
nous sommes mieux compris.

Un ami avait décidé de faire un gros party. Pierre devait faire les
crêpes. Moi, je serais le marmiton et son contact avec les produits
dans la grande ville.

Car, première extravagance que j'avais eu peine à encaisser, Pierre
avait fait venir son billic(?) à crêpes de Bretagne. Presque rien,
juste un petit saut au-dessus de l'océan pour de la fonte de fer! Il
semblait qu'il prépare le repas.

Au moment du party, il y avait déjà quelque semaines que nous nous
/fréquentions/ et j'étais plus attentif à sa façon de penser.

Seulement, lorsqu'il s'est enquis de la fraîcheur des oeufs, au point
presque, à ce qu'il me semblait, de demander l'itinéraire de l'oeuf du
cul de la poule au frigo, j'ai pensé qu'il exagérait un tantinet.

Puis, il me fallut accepter sa moue sur la farine lorsqu'il la tâtait
entre le pouce et l'index, sur le beurre, le sucre, qui n'étaient
jamais tout à fait ça. Pas assez frais, pas assez naturel, trop
transformé, etc.

Il fut donc décidé que ce ne serait pas moi, mais Le Grand Chef Druide
qui irait faire les empelettes. J'allais lui indiquer où il pourrait
obtenir, sinon des aliments biologiques, du moins des aliments frais.
Il allait tâter, goûter, discuter... et rapporter ce qu'il fallait.

Il revint. Et, en ce jour de fête, nous avons cuisiné les différentes
garnitures et préparé la pâte. Il goûtait et me demandait de faire de
même. Mais quand les derniers ajustements furent faits pour la pâte,
le temps pressait, il fut le seul à goûter.

(Peut-être faut-il laisser leurs derniers secrets aux Druides :)

Des crêpes bretonnes, j'en ai mangé partout, dont en Bretagne, autant
chez des amis que dans des commerces, mais comme les siennes, jamais.

Bien sûr, la garniture était absolument exquise. Pour le repas et le
dessert mes favorites étaient asperges, béchamelle et fromage blanc,
pruneaux. Mais je pouvais imaginer qu'un bon chef puisse rivaliser
avec lui. Pour la crêpe, c'était autre chose...

Elle était d'une telle finesse qu'elle fondait sous le palais. On
fermait la bouche tranquillement et on sentait se désintégrer une fine
architecture cristalline. De la dentelle. J'ai su ce que ça voulait dire.


Au moment d'écrire ces lignes, j'ai devant moi un poster que Pierre
m'a donné. C'était de l'édition précédente du festival sur les DOM TOM
et la Bretagne. On y voit un jeune noir, pensif devant une caisse de
bois où gisent les marionnettes de la dernière représentation: un CRS
et une fillette noire avec deux boucles blanches dans les tresses.

Non seulement ce poster m'a-t-il suivi d'un déménagement à l'autre,
c'est la seule représentation dans la maison. Je l'ai toujours eu près
de moi, dans ma chambre ou, plus souvent, près de mon endroit de travail.

Ce Pierre, j'en ai déjà parlé ici-même, je pense. C'est avec lui que
je me trouvais lorsque l'éclair est tombé à proximité.

Ça, c'est une toute petite partie de mes souvenirs sur /un/ Français.
Parmi ceux que j'ai reçu, il y a Jacques, l'accompagnateur du groupe
lors de mon premier voyage en France avec l'OFQJ. Le dernier en date,
c'est Patrick, un jeune boucher qui m'a hébergé dans le Massif Central.

Il y a eu aussi Gisèle, une fille pleine de convictions, une
miterrandiste... de la première vague, en tout cas. Une enseignante,
demeurant près de Bordeaux. Françoise... peut-être.

Mais, pour les filles, les souvenirs sont surtout en France. je me
rappelle d'une toute jeune, 13 ou 14 ans. Nous avions eu une assez
sérieuse discussion dans la cage d'escalier d'une auberge
hyper-moderne en Bretagne.

Tout d'un coup, la porte s'est ouverte et une de ses compagnes lui a
lancé «Mais qu'est-ce que tu fais là! On te cherche toutes avec les
professeures.» Hé! Nous parlions là depuis une bonne heure sans avoir
bougé! Ça presque fait un scandale. Dèjà à cette époque, en France!

Elle m'a ensuite envoyé un dessin que je crains d'avoir eu la
stupidité de finalement jeter. Mais je m'en souviens bien.

Il y a aussi une rousselette, le coude rond et toute en énergie. Elle
chevauchait elle aussi une meule et on s'était souri. Elle m'avait
invité à coucher chez elle.

Petit détail, elle habitait avec son copain et l'atmosphère ne
semblait pas au beau fixe. J'ai appris par la suite que nous nous
étions manqués à l'aéroport.

Il y a eu Catherine, des Côtes de Beaune. Comme on dit, nous avons
fait bien des bêtises. Les Côtes avaient encore quelques endroits
accueillants. Des moments dont je ne pourrais avoir le regret. Ce qui
ne m,empêche pas d'être toujours envahi par d'autres.

La blonde déesse ne parlait pas beaucoup. Entre ses mots doux et ses
sourires divins, j'ai peut-être fait trop peu de cas des silences
qu'elle opposait parfois à mes tergiversations.

Une jeune étudiante qui donnait des cours de musique m'a accueilli
lors de mon retour de Grèce. Je n'avais pas un franc en poche et la
banque ouverte la plus près n'était pas devant la porte.

Après ce séjour de trois semaines dans les îles grecques et un 40
heures d'autobus, je ne devais pas payer d'allure. Elle-même était
proprement mais simplement vêtue. Son logis était petit mais propret.
Comme Catherine, elle conduisait une 2 CV. L'argent ne devait tout de
pas couler à flots.

Elle n'en voulait pas moins absolument me donner le 100 F qu'elle
venait de récolter d'une leçon. Pourtant, elle gardait ses distances,
et se gardait de toute familiarité. On aurait dit une jeune fille bien
qui vient de franchir le dernier interdit: accueillir un homne chez
elle et, qui plus est, un homme *ramassé sur la route*, une espèce de
/Survenant/.

Rencontre furtive, mais pas moins inoubliable.

Puis, il y a eu Danielle... Oh là, là! Il paraît que certains hommes
prétendent que les femmes ne savent pas conduire?

Dernière reconnection en date, il y a quelques mois, j'ai retracé le
numéro d'André, médecin, en Bretagne. On s'est dit bien des choses.
Mais je ne vais pas conter ça ici. On finirait par me dire que je suis
hors-sujet.


Oui, je sais bien que je déborde et que les linuxiens n'ont pas besoin
d'entre les divagations amoureuses de quelqu'un qui ne code pas, et
qui, de plus, est incapable de couper les liens émotifs avec sa
jeunesse. But, that's my curse, young man. I never forget.

Il faudra me dire sur quel forum Jacques peut parler librement de ses
amours sans qu'on vienne sans cesse l'interrompre pour lui demander
les détails de l'histoire.

Actuellement, une station "light rock" que j'ai syntonisée par
inadvertance en mettant mon walkman dans ma poche, joue «You can't
hurry love» des Supremes. repris par Phil Collins. C'est con cette
toune-là! Faut vraiment avoir vraiment rien à faire pour écrire des
âneries pareilles:


You can’t hurry love
No, you'll just have to wait
She said love don’t come easy
It’s a game of give and take

You can’t hurry love
No, you just have to wait
You got to trust, give it time
No matter how long it takes

Parfois, de loin en loin, lorsque cette toune-là me revient dans les
oreilles, je ne peux réprimer mes pleurs. Ça doit bien faire trois ou
quatre fois qu'elle me joue le tour, la garce!

C'est con, hein? Oui, c'est comme ça, mon vieux. Le monde est con. And
you'll just have to wait.


GP


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Vincent Bernat
OoO En cette nuit nuageuse du jeudi 19 août 2004, vers 01:47, Benjamin
FRANCOIS disait:

Je me demande ce que fabrique ce bon monsieur Knopper. Pour Knoppix,
trois mois sans nouvelle version, c'est une mèche. Depuis la fin
juillet, même le forum ne fonctionne plus!


Et au lieu de rien branler, si tu lui filais un coup de main ?

Ah merde, c'est GP, j'avais pas vu. Bon, continue à rien foutre et à te
plaindre que ça vient pas assez vite, comme d'hab.


Tu remarqueras qu'il fait quand même des efforts. La thèse du complot
n'est plus mise en avant.
--
I WILL NOT USE ABBREV.
I WILL NOT USE ABBREV.
I WILL NOT USE ABBREV.
-+- Bart Simpson on chalkboard in episode 2F33


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Arnaud
GP a cliqueté :

Faut vraiment avoir vraiment rien à faire pour écrire des
âneries pareilles:


Exact.

--
MZ: Ouverture du marché de l'électricité à la concurrence, l'an prochain.
DG: Je pourrai choisir mon fournisseur en électricité ????
MZ: Oui: quand tu mettras thermostat 7, la Générale des Eaux chauffera le
four.
-+- in: Guide du Cabaliste Usenet - Bien configurer son four -+-

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mykey
Le Thu, 19 Aug 2004 09:26:36 +0200, Arnaud a écrit :

GP a cliqueté :

Faut vraiment avoir vraiment rien à faire pour écrire des
âneries pareilles:


Exact.


Ouais, une nouvelle version de knoppix et c'est reparti. lol

--
==== http://mykey57.free.fr/ =========================fortune linuxfr==== <murky> en fait, cyrion, ca fire dans les modules de drivers de la
compilation !!

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