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laisser courir un peril

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Jesus Hans Hubert FORM
Bonjour,

Laisser sciemment un bien courir un péril : est ce légal ? puni ?

Merci d'avance

8 réponses

1 2
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.
Le 27/05/2015 23:32, Jesus Hans Hubert FORM a écrit :


la question était de savoir si on a le droit d'écrire
délibérement qu'on laisse laisse courir un péril sans intervenir,
y a-t-il une obligation de bon pere de famille ?



Comme il n'est pas propriétaire, qu'il n'y a qu'un accord *verbal*
initial il vous a prévenu * par écrit * qu'il ne ferait pas
l'acquisition d'une ancre
Quand vous louez un bien ( vacances etc... ) si ca déconne dans le
logement vous prévenez le propriétaire , vous n'allez pas sortir votre
caisse à outils " voiture " pour réparer la plomberie


Donc conscient du besoin, il esquive toute réponse !!






les factures de remise en état ne sont pas des preuves ?



Ben comme tout entretien de matériel...si vous n'avez pas fait
enregistrer l'état du bien au moment de la cession
ces factures peuvent correspondre en % à votre usage antérieur
et à la mise en état correspondante ...et différée
à cause de l'historique du prêt

Si ce sont des dégats par défaut d'amarrage son assurance ne peut -elle
jouer ?
...avez vous la preuve qu'il a bien souscrit une assurance ...?






V
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.
Le 28/05/2015 02:27, Jesus Hans Hubert FORM a écrit :
Le 28/05/2015 01:56, a écrit :
"Jesus Hans Hubert FORM" a écrit dans le message de groupe de
discussion :
5565e5f9$0$3014$

Bonjour,

Laisser sciemment un bien courir un péril : est ce légal ? puni ?



Si c'est le sien, oui, on est puni par sa perte. D'autres questions?



je precise :

On prete un bien à une personne qui déclare, sans vergogne, laisser,
si l’occasion se présente, le bien en péril.

Si il a connaissance d'un danger, il assure ne surtout rien faire !!




oui et ...?
Ne pas risquer sa peau pour un tas de ferraille/plastoc quoi de plus
naturel



Ne rien dire aurait été plus intelligent mais au dessus de ses forces.


On assume son statut de connard ou on l'assume pas ..
mais il vous a mis au pied de vos responsabilités de préteur
...Je pense qu'il aurait préféré avoir un écrit encadrant ce prêt...
et que vous auriez eu plus d'intelligence à lui proposer
même en" doublon apparent" de l'assurance


V







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Christian Navis
Il se trouve que Jesus Hans Hubert FORM a formulé :

la question était de savoir si on a le droit d'écrire
délibérement qu'on laisse laisse courir un péril sans intervenir,
y a-t-il une obligation de bon pere de famille ?



Le "bon père de famille" vestige des droits maritaux a été liquidé
par la loi n° 2014-873 du 4 août 2014
225 ans pile poil après celle abolissant les droits seigneuriaux,
tout un symbole !
Le législateur qui a le sens de la formule a désormais rédigé ainsi
l'art 627 du code civil : « L'usager doit jouir raisonnablement. »

Dans votre cas, s'il a écrit qu'il n'avait pas l'intention d'acheter
une autre ancre, c'est un peu comme si un locataire écrivait au proprio
qu'il refuse de changer la chaudière ou de faire réparer la toiture.
En outre, s'il avait acheté un mouillage dans l'urgence, il pourrait
en exiger le remboursement en vertu de l'art 1890 :
« Si, pendant la durée du prêt, l'emprunteur a été obligé, pour la
conservation de la chose, à quelque dépense nécessaire et tellement
urgente qu'il n'ait pas pu en prévenir le prêteur, celui-ci sera tenu
de la lui rembourser.»
Reste la question de fond : pourquoi une ancre s'il y a un corps mort ?
On pourrait évoquer éventuellement la négligence coupable s'il savait
que le corps mort était en mauvais état et n'a rien fait pour y
remédier
Encore faudrait-il le prouver.

le pret suppose l'entretien, non ?



Votre prêt pourrait être qualifié de commodat régi par les art 1875
et suiv. du code civil.
Un contrat écrit n'est pas obligatoire, mais en l'absence de celui-ci,
le juge applique les dispositions d'ordre général.

Celles de l'art 1880 : « L'emprunteur est tenu de veiller
raisonnablement à la garde et à la conservation de la chose prêtée. »
Amarrer un bateau à un corps mort et l'assurer par exemple devraient
suffire en l'absence de stipulations conventionnelles plus précises.

Et celles du 1884 : « Si la chose se détériore par le seul effet
de l'usage pour lequel elle a été empruntée, et sans aucune faute
de la part de l'emprunteur, il n'est pas tenu de la détérioration. »
En d'autres termes, pour revendiquer une perte de valeur de la chose
prêtée et obtenir compensation, il faudrait prouver que le temps
qui passe et les intempéries n'ont pas suffi, compte tenu de la qualité
initiale de la chose prêtée.
Et on retourne à la case départ : preuve de l'état de la chose au
moment
du transfert de la garde ?

> je crains qu'un juge de proximité
ne fasse pas droit à ce genre de demande par manque de preuves.



les factures de remise en état ne sont pas des preuves ?



Si elles sont antérieures de peu au prêt, certainement.
Mais si elles sont postérieures, elles établissent l'existence
du dommage, pas de la faute engageant la responsabilité de l'emprunteur
qui peut toujours plaider en l'absence d'inventaires initial et final,
l'état médiocre au départ, la vétusté, le cas fortuit, la force
majeure.
Si vous lui demandez d'actionner son assurance, ou si en cas de refus
de sa part vous assignez directement la compagnie (avez-vous son nom
et le N° de police ?) il est probable que les juristes de l'assureur
souléveront les points que j'ai exposés, et d'autres encore relevant
des clauses d'exclusion.

--
Il y a des jours où on aimerait bien être Malgache !
Ils viennent de révoquer leur président après 3 ans de mandat.
En raison de son incapacité à tenir ses promesses.
http://christian.navis.over-blog.com/



---
L'absence de virus dans ce courrier électronique a été vérifiée par le logiciel antivirus Avast.
http://www.avast.com
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Cl.Massé
"Jesus Hans Hubert FORM" a écrit dans le message de groupe de discussion :
556660fd$0$3318$

je precise :

On prete un bien à une personne qui déclare, sans vergogne, laisser, si l’occasion
se présente, le bien en péril.



Dans ce cas, le prêteur a connaissance du péril, donc c'est lui qui le laisse
courir.

-- ~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Sale assisté.
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Jesus Hans Hubert FORM
Le 28/05/2015 10:33, Christian Navis a écrit :
Il se trouve que Jesus Hans Hubert FORM a formulé :

la question était de savoir si on a le droit d'écrire
délibérement qu'on laisse laisse courir un péril sans intervenir,
y a-t-il une obligation de bon pere de famille ?



Le "bon père de famille" vestige des droits maritaux a été liquidé
par la loi n° 2014-873 du 4 août 2014
225 ans pile poil après celle abolissant les droits seigneuriaux,
tout un symbole !



bien vu ! merci pour l'info

haro sur les priviléges du pere de famille couillu divinement investi
depuis la nuit des temps de son devoir de famille
de toute facon le pere est cocu, il n'est rien, manquerait
plus que ca !

Le législateur qui a le sens de la formule a désormais rédigé ainsi
l'art 627 du code civil : « L'usager doit jouir raisonnablement. »


la masturbation, c'est raisonnable ?


Dans votre cas, s'il a écrit qu'il n'avait pas l'intention d'acheter
une autre ancre, c'est un peu comme si un locataire écrivait au proprio
qu'il refuse de changer la chaudière ou de faire réparer la toiture.
En outre, s'il avait acheté un mouillage dans l'urgence, il pourrait
en exiger le remboursement en vertu de l'art 1890 :
« Si, pendant la durée du prêt, l'emprunteur a été obligé, pour la
conservation de la chose, à quelque dépense nécessaire et tellement
urgente qu'il n'ait pas pu en prévenir le prêteur, celui-ci sera tenu
de la lui rembourser.»



1/ l'obligation de cosnervation est donc avérée, c'était MA question !
et
2/ l'obligation de prévenir aussi


j'adooooooore Napoléon, mon dieu, quel code !!


Reste la question de fond : pourquoi une ancre s'il y a un corps mort ?



car dans ses conceptions embrumées, il pense mettre le boat à l'ancre
dans une zone ventée de 6 à 8 BF

On pourrait évoquer éventuellement la négligence coupable s'il savait
que le corps mort était en mauvais état et n'a rien fait pour y remédier
Encore faudrait-il le prouver.

le pret suppose l'entretien, non ?



Votre prêt pourrait être qualifié de commodat régi par les art 1875
et suiv. du code civil.
Un contrat écrit n'est pas obligatoire, mais en l'absence de celui-ci,
le juge applique les dispositions d'ordre général.

Celles de l'art 1880 : « L'emprunteur est tenu de veiller
raisonnablement à la garde et à la conservation de la chose prêtée. »
Amarrer un bateau à un corps mort et l'assurer par exemple devraient
suffire en l'absence de stipulations conventionnelles plus précises.



on est dac


Et celles du 1884 : « Si la chose se détériore par le seul effet
de l'usage pour lequel elle a été empruntée, et sans aucune faute
de la part de l'emprunteur, il n'est pas tenu de la détérioration. »
En d'autres termes, pour revendiquer une perte de valeur de la chose
prêtée et obtenir compensation, il faudrait prouver que le temps
qui passe et les intempéries n'ont pas suffi, compte tenu de la qualité
initiale de la chose prêtée.
Et on retourne à la case départ : preuve de l'état de la chose au moment
du transfert de la garde ?

> je crains qu'un juge de proximité
ne fasse pas droit à ce genre de demande par manque de preuves.





les factures de remise en état ne sont pas des preuves ?



Si elles sont antérieures de peu au prêt, certainement.
Mais si elles sont postérieures, elles établissent l'existence
du dommage, pas de la faute engageant la responsabilité de l'emprunteur
qui peut toujours plaider en l'absence d'inventaires initial et final,
l'état médiocre au départ, la vétusté, le cas fortuit, la force majeure.
Si vous lui demandez d'actionner son assurance, ou si en cas de refus
de sa part vous assignez directement la compagnie (avez-vous son nom
et le N° de police ?)



le boat est assuré par l emprunteur et nous avons la meme mutuelle

il est probable que les juristes de l'assureur
souléveront les points que j'ai exposés, et d'autres encore relevant
des clauses d'exclusion.

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Christian Navis
Jesus Hans Hubert FORM a pensé très fort :

le boat est assuré par l emprunteur et nous avons la meme mutuelle



Dans ce cas, il y a peut-être une solution amiable.
En commençant par éviter de le traiter de connard :-)
Pour parvenir à le convaincre de reconnaître sa négligence, surtout
avec des photos, factures, témoignages à l'appui prouvant que le bateau
a subi des dommages quand il était sous sa responsabilité.
Pour 350 euros, un assureur pourrait accepter... Avec ou sans
franchise.

--
Il y a des jours où on aimerait bien être Malgache !
Ils viennent de révoquer leur président après 3 ans de mandat.
En raison de son incapacité à tenir ses promesses.
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http://www.avast.com
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Jesus Hans Hubert FORM
Le 28/05/2015 09:06, . a écrit :
Le 28/05/2015 02:27, Jesus Hans Hubert FORM a écrit :
Le 28/05/2015 01:56, a écrit :
"Jesus Hans Hubert FORM" a écrit dans le message de groupe de
discussion :
5565e5f9$0$3014$

Bonjour,

Laisser sciemment un bien courir un péril : est ce légal ? puni ?



Si c'est le sien, oui, on est puni par sa perte. D'autres questions?



je precise :

On prete un bien à une personne qui déclare, sans vergogne, laisser,
si l’occasion se présente, le bien en péril.

Si il a connaissance d'un danger, il assure ne surtout rien faire !!




oui et ...?
Ne pas risquer sa peau pour un tas de ferraille/plastoc quoi de plus
naturel



?!?
il n'est pas question de risquer sa vie pour un bato ou pour autrui
ni de se couper 2 ou 3 jambes

Ne rien dire aurait été plus intelligent mais au dessus de ses forces.


On assume son statut de connard ou on l'assume pas ..
mais il vous a mis au pied de vos responsabilités de préteur
...Je pense qu'il aurait préféré avoir un écrit encadrant ce prêt...
et que vous auriez eu plus d'intelligence à lui proposer



1/ cela a été fait mais jamais répondu
2/ l'accord cadre proposé ne reprenait que le principe du code civil
3/ on reste donc dans "le prêt" qui est visiblement cadré par défaut

même en" doublon apparent" de l'assurance



l'assurance a été prise par eux à mon insu et pour mon bonheur



V










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Jesus Hans Hubert FORM
Le 28/05/2015 11:54, a écrit :
"Jesus Hans Hubert FORM" a écrit dans le message de groupe de discussion :
556660fd$0$3318$

je precise :

On prete un bien à une personne qui déclare, sans vergogne, laisser, si l’occasion
se présente, le bien en péril.



Dans ce cas, le prêteur a connaissance du péril,



non, l'emprunteur

donc c'est lui qui le laisse courir.


-- ~~~~ clmasse chez libre Hexagone
Liberté, Egalité, Sale assisté.
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