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Laurence Rossignol veut transformer l'appel à la réflexion en délit

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Sâ Tour Ning Khâ Nar
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/11/30/31001-20161130ARTFIG00129-ivg-laurence-rossignol-veut-transformer-l-appel-a-la-reflexion-en-delit.php

« IVG : Laurence Rossignol veut transformer l'appel à la réflexion en délit

Par Dominique Reynie

Favorable au droit à l'IVG, j'estime que la décision d'y recourir est
d'une extrême gravité. Mon opinion est en passe de devenir un délit.
C'est ce que vient d'annoncer la ministre des Familles, de l'Enfance et
des Droits des femmes, Laurence Rossignol, au micro de France Info, le
17 septembre. L'interview commence par une entrée en matière surprenante
de la part du journaliste qui interroge la ministre. Il déclare: «La loi
Veil qui a dépénalisé l'avortement en France, une loi qui continue
d'être combattue, de manière détournée. Sur Internet, il y a des sites,
ivg.net, sosgrossesse.net, sosbebe.org, qui en fait sont des leurres et
emmènent sur de la propagande anti-IVG. Ce n'est plus devant les
cliniques qu'on s'enchaîne aujourd'hui, c'est sur Internet que la lutte
se poursuit.» Le journaliste ne fournit pas les raisons pour lesquelles
ces sites seraient des «leurres» - soit ici une action visant à tromper
quelqu'un - et leur contenu, de la «propagande». Il ne donne pas la
parole à leurs animateurs, il ne rapporte pas leur point de vue. Le
journaliste conclut par une équivalence entre l'action illégale des
commandos antiavortement et le contenu des sites dénoncés.

C'est dans cet esprit que la question se précise: «Avez-vous, comme
ministre, des moyens d'agir?» À cela, Laurence Rossignol répond: «Les
opposants n'ont jamais désarmé. Pas une fois, pas une heure, pendant ces
quarante ans, ils n'ont cessé de chercher à dissuader des femmes, à
affaiblir leur droit à l'IVG. Et aujourd'hui, effectivement, leur
nouveau terrain de jeu, ce sont les sites Internet, très pervers.»
Laurence Rossignol révèle l'existence de ce qu'il faut bien appeler une
police privée lui permettant de déclasser les opinions réprouvées par le
gouvernement: «Nous avons déjà (réorganisé), avec Google en particulier,
le référencement, de façon à ce que le site officiel qui est celui du
gouvernement, ivg.fr, soit le premier accessible.» On comprend que cette
action de censure, confirmée par la ministre, existe en dehors de la
volonté du législateur. Échappe-t-elle aussi au contrôle du premier
ministre, responsable devant le Parlement? La question ne lui est pas posée.

La ministre prévient qu'une nouvelle étape commence: «Maintenant, il
faut aussi aller dénoncer la duplicité et la pointer. Il existe des
outils juridiques qui ont été créés pour, justement, dissuader et
limiter l'impact de ces opposants à l'IVG.» Et la ministre annonce la
création prochaine d'un délit d'opinion. Mais quelle opinion s'agit-il
de combattre? Il suffit de se rendre sur les sites pointés par le
journaliste et la ministre pour voir qu'ils ne constituent pas un
«leurre» ni ne cherchent à prendre les apparences d'un site officiel.
Ils ne dissimulent pas que l'IVG est un droit. Ils alertent, parce
qu'ils pensent devoir le faire, à tort ou à raison, contre les décisions
précipitées, contre les pressions qu'exerceraient dans certains cas les
hommes sur les femmes (sosgrossesse.org) ; ils abordent aussi la
souffrance et la détresse que peuvent éprouver les femmes après un
avortement (sosbebe.org). Fournir des raisons de ne pas avorter est donc
en train de devenir un délit.

Laurence Rossignol poursuit: «Alors, de mon point de vue, c'est un délit
d'entrave numérique. Je veux dire une chose: le fait d'être hostile à
l'IVG est une opinion. Donc c'est protégé par la liberté d'opinion. On
peut dire: “Je suis hostile à l'IVG”, mais tromper des jeunes filles,
tromper des femmes en leur disant: “Venez sur mon site et je vais vous
donner des informations sur l'IVG”, et en réalité: “Je vais vous donner
des fausses informations et je vais vous dissuader”, ça, c'est d'une
autre nature.» Ce nouveau délit, précise le journaliste, exposera à une
peine de deux ans de prison et à 30 000 euros d'amende.

Les questions soulevées par ces sites alternatifs sont pourtant
recevables. Évidemment, ils ne sont pas favorables à la manière dont se
pratique aujourd'hui l'IVG, mais cette appréciation relève de leur
liberté. En revanche, le site gouvernemental ivg.gouv.fr, créé en 2013,
ne permet aucune hésitation: il décourage la recherche d'informations
alternatives. «Pour toute information sur l'avortement, privilégiez les
sites d'information officiels édités par le ministère de la Santé ou ses
partenaires», peut-on y lire. S'il dénonce l'absence de neutralité des
sites dénoncés, il s'en exonère lui-même totalement: «Certains sites
Internet que vous trouverez via/par les moteurs de recherche vous
indiqueront qu'ils proposent une information neutre et médicale mais
sont en réalité édités par des militants contre l'avortement.» On est
abasourdi de lire qu'il accuse les sites alternatifs de militer contre
l'IVG «en consacrant par exemple une grande part de leur contenu à la
maternité et aux soi-disant complications et traumatismes liés à une
IVG.» Sont-ce là des opinions à réduire au silence?

Sur le site du gouvernement, la possibilité de conséquences négatives de
l'IVG est expédiée par un gynécologue avec une légèreté choquante: «La
majorité des études scientifiques sérieuses qui ont été publiées sur le
sujet montrent qu'il n'y a pas de séquelle à long terme psychologique de
l'avortement. Il n'y a pas de syndrome post-traumatique qui persisterait
à distance, plusieurs années après un avortement. Au moment de l'IVG,
c'est sûr que ce n'est pas un moment très agréable à passer. Mais là,
c'est comme pour la douleur physique, il y a des femmes qui le vivent on
va dire plutôt bien (c'est un homme qui parle ici!) et puis il y a des
femmes qui le vivent plutôt mal: donc qui sont tristes, qui pleurent. Et
à ce moment-là, il ne faut pas hésiter à demander à des professionnels
formés à l'accompagnement psychologique de vous aider.»

La ministre ne voit pas que c'est précisément un tel dogmatisme qui
justifie les sites alternatifs. Sauf procès d'intention, on ne trouve
pas sur les sites pointés une hostilité au droit à l'IVG ; aucune
apologie de l'entrave à l'IVG, laquelle serait inacceptable - même si
vient en mémoire la complaisance des socialistes avec ces militants qui
foulent au pied le droit de propriété, la liberté de travailler et la
liberté du chercheur en détruisant les plants expérimentaux d'OGM. En ce
qui concerne l'IVG, l'appel à la réflexion constitue désormais une
opinion que ce gouvernement juge urgent de réduire au silence. Loin des
précieux enjeux de santé, loin du légitime droit des femmes, le projet
de créer un délit d'entrave numérique n'est que l'expression d'une
radicalisation idéologique. C'est une nouvelle menace pour la liberté de
penser. »

********************

La radicalisation du parti maçonnique de la mort et du grand
remplacement est un danger pour la liberté.

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popol
Le 30/11/2016 à 16:22, Sâ Tour Ning Khâ Nar a écrit :
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/11/30/31001-20161130ARTFIG00129-ivg-laurence-rossignol-veut-transformer-l-appel-a-la-reflexion-en-delit.php
« IVG : Laurence Rossignol veut transformer l'appel à la réflexion en délit
Par Dominique Reynie
Favorable au droit à l'IVG, j'estime que la décision d'y recourir est
d'une extrême gravité. Mon opinion est en passe de devenir un délit.
C'est ce que vient d'annoncer la ministre des Familles, de l'Enfance et
des Droits des femmes, Laurence Rossignol, au micro de France Info, le
17 septembre. L'interview commence par une entrée en matière surprenante
de la part du journaliste qui interroge la ministre. Il déclare: «La loi
Veil qui a dépénalisé l'avortement en France, une loi qui continue
d'être combattue, de manière détournée. Sur Internet, il y a des sites,
ivg.net, sosgrossesse.net, sosbebe.org, qui en fait sont des leurres et
emmènent sur de la propagande anti-IVG. Ce n'est plus devant les
cliniques qu'on s'enchaîne aujourd'hui, c'est sur Internet que la lutte
se poursuit.» Le journaliste ne fournit pas les raisons pour lesquelles
ces sites seraient des «leurres» - soit ici une action visant à tromper
quelqu'un - et leur contenu, de la «propagande». Il ne donne pas la
parole à leurs animateurs, il ne rapporte pas leur point de vue. Le
journaliste conclut par une équivalence entre l'action illégale des
commandos antiavortement et le contenu des sites dénoncés.
C'est dans cet esprit que la question se précise: «Avez-vous, comme
ministre, des moyens d'agir?» À cela, Laurence Rossignol répond: «Les
opposants n'ont jamais désarmé. Pas une fois, pas une heure, pendant ces
quarante ans, ils n'ont cessé de chercher à dissuader des femmes, à
affaiblir leur droit à l'IVG. Et aujourd'hui, effectivement, leur
nouveau terrain de jeu, ce sont les sites Internet, très pervers.»
Laurence Rossignol révèle l'existence de ce qu'il faut bien appeler une
police privée lui permettant de déclasser les opinions réprouvées par le
gouvernement: «Nous avons déjà (réorganisé), avec Google en particulier,
le référencement, de façon à ce que le site officiel qui est celui du
gouvernement, ivg.fr, soit le premier accessible.» On comprend que cette
action de censure, confirmée par la ministre, existe en dehors de la
volonté du législateur. Échappe-t-elle aussi au contrôle du premier
ministre, responsable devant le Parlement? La question ne lui est pas
posée.
La ministre prévient qu'une nouvelle étape commence: «Maintenant, il
faut aussi aller dénoncer la duplicité et la pointer. Il existe des
outils juridiques qui ont été créés pour, justement, dissuader et
limiter l'impact de ces opposants à l'IVG.» Et la ministre annonce la
création prochaine d'un délit d'opinion. Mais quelle opinion s'agit-il
de combattre? Il suffit de se rendre sur les sites pointés par le
journaliste et la ministre pour voir qu'ils ne constituent pas un
«leurre» ni ne cherchent à prendre les apparences d'un site officiel.
Ils ne dissimulent pas que l'IVG est un droit. Ils alertent, parce
qu'ils pensent devoir le faire, à tort ou à raison, contre les décisions
précipitées, contre les pressions qu'exerceraient dans certains cas les
hommes sur les femmes (sosgrossesse.org) ; ils abordent aussi la
souffrance et la détresse que peuvent éprouver les femmes après un
avortement (sosbebe.org). Fournir des raisons de ne pas avorter est donc
en train de devenir un délit.
Laurence Rossignol poursuit: «Alors, de mon point de vue, c'est un délit
d'entrave numérique. Je veux dire une chose: le fait d'être hostile à
l'IVG est une opinion. Donc c'est protégé par la liberté d'opinion. On
peut dire: “Je suis hostile à l'IVG”, mais tromper des jeunes filles,
tromper des femmes en leur disant: “Venez sur mon site et je vais vous
donner des informations sur l'IVG”, et en réalité: “Je vais vous donner
des fausses informations et je vais vous dissuader”, ça, c'est d'une
autre nature.» Ce nouveau délit, précise le journaliste, exposera à une
peine de deux ans de prison et à 30 000 euros d'amende.
Les questions soulevées par ces sites alternatifs sont pourtant
recevables. Évidemment, ils ne sont pas favorables à la manière dont se
pratique aujourd'hui l'IVG, mais cette appréciation relève de leur
liberté. En revanche, le site gouvernemental ivg.gouv.fr, créé en 2013,
ne permet aucune hésitation: il décourage la recherche d'informations
alternatives. «Pour toute information sur l'avortement, privilégiez les
sites d'information officiels édités par le ministère de la Santé ou ses
partenaires», peut-on y lire. S'il dénonce l'absence de neutralité des
sites dénoncés, il s'en exonère lui-même totalement: «Certains sites
Internet que vous trouverez via/par les moteurs de recherche vous
indiqueront qu'ils proposent une information neutre et médicale mais
sont en réalité édités par des militants contre l'avortement.» On est
abasourdi de lire qu'il accuse les sites alternatifs de militer contre
l'IVG «en consacrant par exemple une grande part de leur contenu à la
maternité et aux soi-disant complications et traumatismes liés à une
IVG.» Sont-ce là des opinions à réduire au silence?
Sur le site du gouvernement, la possibilité de conséquences négatives de
l'IVG est expédiée par un gynécologue avec une légèreté choquante: «La
majorité des études scientifiques sérieuses qui ont été publiées sur le
sujet montrent qu'il n'y a pas de séquelle à long terme psychologique de
l'avortement. Il n'y a pas de syndrome post-traumatique qui persisterait
à distance, plusieurs années après un avortement. Au moment de l'IVG,
c'est sûr que ce n'est pas un moment très agréable à passer. Mais là,
c'est comme pour la douleur physique, il y a des femmes qui le vivent on
va dire plutôt bien (c'est un homme qui parle ici!) et puis il y a des
femmes qui le vivent plutôt mal: donc qui sont tristes, qui pleurent. Et
à ce moment-là, il ne faut pas hésiter à demander à des professionnels
formés à l'accompagnement psychologique de vous aider.»
La ministre ne voit pas que c'est précisément un tel dogmatisme qui
justifie les sites alternatifs. Sauf procès d'intention, on ne trouve
pas sur les sites pointés une hostilité au droit à l'IVG ; aucune
apologie de l'entrave à l'IVG, laquelle serait inacceptable - même si
vient en mémoire la complaisance des socialistes avec ces militants qui
foulent au pied le droit de propriété, la liberté de travailler et la
liberté du chercheur en détruisant les plants expérimentaux d'OGM. En ce
qui concerne l'IVG, l'appel à la réflexion constitue désormais une
opinion que ce gouvernement juge urgent de réduire au silence. Loin des
précieux enjeux de santé, loin du légitime droit des femmes, le projet
de créer un délit d'entrave numérique n'est que l'expression d'une
radicalisation idéologique. C'est une nouvelle menace pour la liberté de
penser. »
********************
La radicalisation du parti maçonnique de la mort et du grand
remplacement est un danger pour la liberté.

Depuis plus de quatre ans le gouvernement n'a pas été capable de mettre
en place les structures qui, en terme de délais, de proximité, d'accueil
et de confort, permettraient aux femmes désireuses d'avoir recours à
l'IVG d'y accéder dans de bonnes conditions.
Comme d'habitude avec ces gens dits de gauche on est dans le domaine du
discours, du baratin, des promesses et des indignations gratuites. Ce
genre de lois, par ailleurs inapplicables concrètement, ne sert qu'a
donner bonne conscience à ces guignols et à rassurer les bœufs qui les
ont élus.
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luciole135
Le 30/11/2016 à 16:22, Sâ Tour Ning Khâ Nar a écrit :
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/11/30/31001-20161130ARTFIG00129-ivg-laurence-rossignol-veut-transformer-l-appel-a-la-reflexion-en-delit.php
« IVG : Laurence Rossignol veut transformer l'appel à la réflexion en délit
Par Dominique Reynie
Favorable au droit à l'IVG, j'estime que la décision d'y recourir est
d'une extrême gravité. Mon opinion est en passe de devenir un délit.
C'est ce que vient d'annoncer la ministre des Familles, de l'Enfance et
des Droits des femmes, Laurence Rossignol, au micro de France Info, le
17 septembre. L'interview commence par une entrée en matière surprenante
de la part du journaliste qui interroge la ministre. Il déclare: «La loi
Veil qui a dépénalisé l'avortement en France, une loi qui continue
d'être combattue, de manière détournée. Sur Internet, il y a des sites,
ivg.net, sosgrossesse.net, sosbebe.org, qui en fait sont des leurres et
emmènent sur de la propagande anti-IVG. Ce n'est plus devant les
cliniques qu'on s'enchaîne aujourd'hui, c'est sur Internet que la lutte
se poursuit.» Le journaliste ne fournit pas les raisons pour lesquelles
ces sites seraient des «leurres» - soit ici une action visant à tromper
quelqu'un - et leur contenu, de la «propagande». Il ne donne pas la
parole à leurs animateurs, il ne rapporte pas leur point de vue. Le
journaliste conclut par une équivalence entre l'action illégale des
commandos antiavortement et le contenu des sites dénoncés.
C'est dans cet esprit que la question se précise: «Avez-vous, comme
ministre, des moyens d'agir?» À cela, Laurence Rossignol répond: «Les
opposants n'ont jamais désarmé. Pas une fois, pas une heure, pendant ces
quarante ans, ils n'ont cessé de chercher à dissuader des femmes, à
affaiblir leur droit à l'IVG. Et aujourd'hui, effectivement, leur
nouveau terrain de jeu, ce sont les sites Internet, très pervers.»
Laurence Rossignol révèle l'existence de ce qu'il faut bien appeler une
police privée lui permettant de déclasser les opinions réprouvées par le
gouvernement: «Nous avons déjà (réorganisé), avec Google en particulier,
le référencement, de façon à ce que le site officiel qui est celui du
gouvernement, ivg.fr, soit le premier accessible.» On comprend que cette
action de censure, confirmée par la ministre, existe en dehors de la
volonté du législateur. Échappe-t-elle aussi au contrôle du premier
ministre, responsable devant le Parlement? La question ne lui est pas
posée.
La ministre prévient qu'une nouvelle étape commence: «Maintenant, il
faut aussi aller dénoncer la duplicité et la pointer. Il existe des
outils juridiques qui ont été créés pour, justement, dissuader et
limiter l'impact de ces opposants à l'IVG.» Et la ministre annonce la
création prochaine d'un délit d'opinion. Mais quelle opinion s'agit-il
de combattre? Il suffit de se rendre sur les sites pointés par le
journaliste et la ministre pour voir qu'ils ne constituent pas un
«leurre» ni ne cherchent à prendre les apparences d'un site officiel.
Ils ne dissimulent pas que l'IVG est un droit. Ils alertent, parce
qu'ils pensent devoir le faire, à tort ou à raison, contre les décisions
précipitées, contre les pressions qu'exerceraient dans certains cas les
hommes sur les femmes (sosgrossesse.org) ; ils abordent aussi la
souffrance et la détresse que peuvent éprouver les femmes après un
avortement (sosbebe.org). Fournir des raisons de ne pas avorter est donc
en train de devenir un délit.
Laurence Rossignol poursuit: «Alors, de mon point de vue, c'est un délit
d'entrave numérique. Je veux dire une chose: le fait d'être hostile à
l'IVG est une opinion. Donc c'est protégé par la liberté d'opinion. On
peut dire: “Je suis hostile à l'IVG”, mais tromper des jeunes filles,
tromper des femmes en leur disant: “Venez sur mon site et je vais vous
donner des informations sur l'IVG”, et en réalité: “Je vais vous donner
des fausses informations et je vais vous dissuader”, ça, c'est d'une
autre nature.» Ce nouveau délit, précise le journaliste, exposera à une
peine de deux ans de prison et à 30 000 euros d'amende.
Les questions soulevées par ces sites alternatifs sont pourtant
recevables. Évidemment, ils ne sont pas favorables à la manière dont se
pratique aujourd'hui l'IVG, mais cette appréciation relève de leur
liberté. En revanche, le site gouvernemental ivg.gouv.fr, créé en 2013,
ne permet aucune hésitation: il décourage la recherche d'informations
alternatives. «Pour toute information sur l'avortement, privilégiez les
sites d'information officiels édités par le ministère de la Santé ou ses
partenaires», peut-on y lire. S'il dénonce l'absence de neutralité des
sites dénoncés, il s'en exonère lui-même totalement: «Certains sites
Internet que vous trouverez via/par les moteurs de recherche vous
indiqueront qu'ils proposent une information neutre et médicale mais
sont en réalité édités par des militants contre l'avortement.» On est
abasourdi de lire qu'il accuse les sites alternatifs de militer contre
l'IVG «en consacrant par exemple une grande part de leur contenu à la
maternité et aux soi-disant complications et traumatismes liés à une
IVG.» Sont-ce là des opinions à réduire au silence?
Sur le site du gouvernement, la possibilité de conséquences négatives de
l'IVG est expédiée par un gynécologue avec une légèreté choquante: «La
majorité des études scientifiques sérieuses qui ont été publiées sur le
sujet montrent qu'il n'y a pas de séquelle à long terme psychologique de
l'avortement. Il n'y a pas de syndrome post-traumatique qui persisterait
à distance, plusieurs années après un avortement. Au moment de l'IVG,
c'est sûr que ce n'est pas un moment très agréable à passer. Mais là,
c'est comme pour la douleur physique, il y a des femmes qui le vivent on
va dire plutôt bien (c'est un homme qui parle ici!) et puis il y a des
femmes qui le vivent plutôt mal: donc qui sont tristes, qui pleurent. Et
à ce moment-là, il ne faut pas hésiter à demander à des professionnels
formés à l'accompagnement psychologique de vous aider.»
La ministre ne voit pas que c'est précisément un tel dogmatisme qui
justifie les sites alternatifs. Sauf procès d'intention, on ne trouve
pas sur les sites pointés une hostilité au droit à l'IVG ; aucune
apologie de l'entrave à l'IVG, laquelle serait inacceptable - même si
vient en mémoire la complaisance des socialistes avec ces militants qui
foulent au pied le droit de propriété, la liberté de travailler et la
liberté du chercheur en détruisant les plants expérimentaux d'OGM. En ce
qui concerne l'IVG, l'appel à la réflexion constitue désormais une
opinion que ce gouvernement juge urgent de réduire au silence. Loin des
précieux enjeux de santé, loin du légitime droit des femmes, le projet
de créer un délit d'entrave numérique n'est que l'expression d'une
radicalisation idéologique. C'est une nouvelle menace pour la liberté de
penser. »
********************
La radicalisation du parti maçonnique de la mort et du grand
remplacement est un danger pour la liberté.

Qu'en dit votre poulain 2F ?
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Sâ Tour Ning Khâ Nar
Le 30/11/2016 à 17:39, luciole135 a écrit :
Qu'en dit votre poulain 2F ?

Il dit comme Favre, et comme Duvernois d'ailleurs.
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Sâ Tour Ning Khâ Nar a écrit :
tp://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/11/30/31001-20161130ARTFIG00129-*IVG*-laurence-rossignol-veut-transformer-l-appel-a-la-reflexion-en-delit.php
« *IVG* : Laurence Rossignol veut transformer l'appel à la réflexion en délit

Délit d'entrave numérique: une élue LR proche d'Alain Juppé piège un
site anti-IVG
Aurore Bergé, une élue LR des Yvelines, a piégé le site IVG.net qui,
sous couvert de donner des informations sur l'avortement, désinforme et
dissuade les femmes -qui le souhaitent pourtant- d'interrompre leur
grossesse.
http://www.bfmtv.com/societe/delit-d-entrave-numerique-une-elue-lr-proche-d-alain-juppe-piege-un-site-anti-ivg-1065733.html
--
"Le vote n'est pas une faculté laissée au peuple de prendre son destin
en main, il est la légitimation démocratique du pouvoir autoritaire de
la classe dominante. "
/Philippe Bartherotte /