Twitter iPhone pliant OnePlus 11 PS5 Disney+ Orange Livebox Windows 11

Leica: la Direction fait dans l'humour noir

3 réponses
Avatar
WEILL
Leica se plaint d’être en difficulté parce qu’ils ne vendent pas assez
d’appareils neufs…

Il semble bien que la direction de la célèbre marque allemande, à défaut
de savoir gérer une entreprise, ait une reconversion toute trouvée dans
les scénarios d’humour noir (ou les quêtes humanitaires, ce qui parfois
est – hélas – peu différent…).

Car enfin, comment peut-on à la fois produire les meilleures optiques
pour le petit format au monde et être dans l’incapacité de vendre les
boîtiers qui vont avec ?

Et bien la réponse est simple, il faut s’appeler Leica !...

Il y a pourtant au moins deux raisons évidentes : ou bien les boîtiers
neufs n’apportent rien… de neuf, ou bien ce qu’ils apportent n’est pas
suffisant pour justifier la dépense et donc ces boîtiers sont beaucoup
trop chers.

Ne cherchez pas, le MP répond au premier critère et le M7 au second…
quant aux boîtiers R, ils sont depuis longtemps considérés comme
parfaitement superflus par rapport à la concurrence dans le monde
professionnel.

C’est ainsi qu’une grande marque disparaît…

Nul n’est besoin de se torturer l’esprit à rechercher de puissantes
raisons socio psychologiques ou de faire référence à la poussée de la
photographie numérique.

Depuis le retrait de la vente du M5, dans les années 70, Leica n’a pas
cessé de se fourvoyer. Un temps masqué par l’absence de concurrence sur
le marché des boîtiers à télémètre couplé et objectifs interchangeables,
cette réalité ne peut plus être dissimulée. Les nouveaux concurrents
font soit beaucoup moins cher soit simplement moins cher et aussi bien,
même sur le plan des optiques, s’ils n’atteignent pas le niveau d’une
optique Leica, en pratique, la différence devient de moins en moins
visible (il faut quelquefois la combinaison d’une très grande ouverture,
d’un film lent et de l’utilisation d’un trépied pour la voir…) alors que
la différence de prix ne s’atténue nullement.

Leica a toujours été synonyme de très haute qualité mais, dans ses
grandes heures, cette qualité s’accompagnait d’une technologie à
l’unisson des progrès de l’époque. Refuser le gadget est, certes louable
lorsqu’on veut apparaître comme dépositaire d’une image professionnelle,
mais refuser ce qui est un réel progrès, parfaitement au point et
conforme au concept que l’on défend, c’est non seulement ridicule mais
suicidaire. Nous en avons l’exemple actuellement.

Non, la solution n’est certainement pas à rechercher dans un compromis
sur la qualité ou on ne sait quel modèle bas de gamme (que la
concurrence produit déjà avec un rapport qualité/prix plus
qu’honorable). Elle est certainement dans la concentration sur ce qui
fait la spécificité de Leica : ses boîtiers télémétriques mais aussi, et
surtout, dans la reconquête technologique. C'est-à-dire l’offre d’un
boîtier haut de gamme, pourvu des perfectionnements les plus récents,
pourvu qu’il relève de la plus parfaite fidélité au concept d’origine.

Nous disons bien au concept, pas aux fadaises des hyper-traditionalistes
qui, depuis l’abandon du M5, on construit la ruine de Leica. Si Barnak a
conçu le Leica de manière entièrement mécanique, c’est que c’était la
seule technologie disponible. Aujourd’hui, que cela déplaise ou non aux
fossoyeurs obtus de Leica, l’électronique fait aussi solide, moins cher
et plus précis. L’argument de la dépendance prétendument créée par les
piles une argutie risible, car tout appareil argentique est d’abord
dépendant de la réserve de films que le photographe peut transporter.
Or, singulièrement avec la capacité et l’endurance des piles Lithium
actuelles, il est bien plus facile de transporter les quelques piles
assurant des centaines de rouleaux dans de bonnes conditions de
conservation que les films eux-mêmes… Quiconque a eu la tristesse de
voir un obturateur mécanique le lâcher en pleine séance de prise de vue
sait que cela n’a pas plus de remède immédiat que la mort d’un circuit
intégré. Et, aujourd’hui, la mort d’un circuit intégré n’est pas plus
fréquente (et peut-être même moins) que la mort d’un obturateur
mécanique, fût-il celui d’un Leica.

Si c’est encore possible, Leica ne peut s’en sortir que de deux manières
: l’une est sans doute difficile car exigeant immédiatement un énorme
investissement en matière d’outil de production, elle consiste à baisser
les prix des boîtiers existants en les rendant acceptables avec leurs
limites technologiques. L’autre, plus prometteuse, consiste à justifier
le prix très élevé par la fourniture de prestations en rapport…

Aucun des concurrents actuels des boîtiers M n’est vraiment un « Leica
killer » sur le plan technologique. L’un des plus avancé, le Hexar RF
est pratiquement l’équivalent du M7 (les avantages et les inconvénients
de l’un et de l’autre se compensent presque exactement). La gamme des
Bessa de Cosina-Voigtländer est une entrée de gamme sympathique, même si
les derniers modèles ont encore progressé, du fait d’une base
télémétrique insuffisante pour mettre au point certains des plus ouverts
des objectifs de la gamme Leica. Et, encore à venir, le nouveau Zeiss
semble bien lui aussi avoir ses limites : s’il a en plus de ce que
l’Hexar RF avait une avance manuelle, gage de silence, il n’admet pas le
montage d’une optique de 135mm et, comme l’Hexar RF, le M7 ou les
nouveaux Bessa, c’est à une mesure AE(L) de type classique que se résume
son automatisme d’exposition.

Il y a donc largement la place pour un télémétrique vraiment haut de
gamme, accueillant enfin les perfectionnements issus des progrès
réalisés sur les reflex qui sont en accord avec le concept du
télémétrique de petit format : obturateur électronique moderne (30s au
1/8000ème avec pleine synchronisation au 1/250ème) , mesure TTL au flash
dédié, et – surtout – une interprétation intelligente des modes de
mesure en lumière continue (c'est-à-dire sans modes croisés inutiles),
un mode manuel supporté par une mesure spot très étroite, un mode AE de
type matriciel évolué assurant dans au moins 95% des cas une mesure
techniquement correcte du sujet. Photo réfléchie ou photo instinctive au
choix du photographe donc. Inutile de vouloir rajouter un autofocus,
contraire au concept même de l’appareil. Quant à la précision du
télémètre, il suffirait de mettre au point un viseur à grossissement
variable que le photographe pourrait à sa guise adapté à l’optique
utilisée et aux conditions de travail.

Spécifiquement sur la base du M, il faudrait aussi prévoir une
modernisation de certains archaïsmes, tel que le mode de chargement (en
dotant l’appareil d’un dos à charnières classique et dégondable, ne
pourrait-on d’ailleurs en prévoir l’adaptation ultérieure à la
photographie numérique ??), une griffe supplémentaire non « hot » pour
les viseurs accessoires pour grands angles d’une focale inférieure à
28mm serait aussi un bon choix. Quant aux accessoires de boîtier, on
pourrait d’ailleurs pousser très loin… En dehors bien sûr d’un moteur
permettant une cadence très élevée.

Par exemple, en reprenant l’idée de la Visoflex mais traitée de manière
moderne avec des contacts électriques, pourvoir transformer l’appareil
en un véritable reflex moderne et – pourquoi pas – autofocus pour les
grands téléobjectifs. Ce serait techniquement possible. On réunirait
ainsi les avantages des deux systèmes avec une modularité totale
(concept sain, hélas abandonné aujourd’hui par les grands fabricants de
reflex).

Oui, avec un tel boîtier, argentique ou numérique haute définition,
selon les besoins de l’utilisateur, Leica reviendrait sans aucun doute
au premier plan de la photographie professionnelle. Un Leica du 21ème
siècle et non un objet pour collectionneurs snobinards et fortunés…

La seule question à se poser est de savoir s’il est encore temps…


François P. WEILL

3 réponses

Avatar
Laurent Martin
Je ne répondrai pas point pour point à ton message, je n'en ai pas le temps,
juste quelques remarques.

Car enfin, comment peut-on à la fois produire les meilleures optiques...
bla bla


En contradiction avec ce que tu dis plus bas...Ca commence bien

C’est ainsi qu’une grande marque disparaît…


Il ne s'agit pas leur premieres difficultés financières et certainement pas
leur dernière, pas besoin de les enterrer avant l'heure. Les oiseaux de
mauvaises augures volent bas en ce moment. Il leur manque 10 millions
d'euros pour 2004, une paille pour les gros constructeurs japonais.

Depuis le retrait de la vente du M5, dans les années 70, Leica n’a pas
cessé de se fourvoyer. Un temps masqué par l’absence de concurrence sur


C'est le contraire, c'est le M5 qui a failli entrainer Leica dans sa chute.
En faisant plus simple et plus classique, le M6 a été un vrai succès. Ceci
dit, si le M5 est le mal-aimé de la gamme, c'est dommage parce qu'il ne le
méritait pas.

cette réalité ne peut plus être dissimulée. Les nouveaux concurrents
font soit beaucoup moins cher soit simplement moins cher et aussi bien,
même sur le plan des optiques, s’ils n’atteignent pas le niveau d’une
optique Leica, en pratique, la différence devient de moins en moins
visible (il faut quelquefois la combinaison d’une très grande ouverture,


Donne moi un exemple de concurrent qui fait moins cher et aussi bien...
j'attends.
Leica fait malheureusement payer trop cher l'excellence de sa qualité, mais
elle est indiscutable et inégalée. 12 heures de travail de montage en
atelier, par des ouvriers spécialisés très expériementés, pour monter et
régler un M avant la mise en vente : personne d'autre n'oserait le faire.
On peut juger que cette qualité est excessive et inutile,

Leica a continué à faire du télémétrique alors qu'il y a 30 ans tout le
monde pensait que cette architecture était obsolète et allait mourir. C'est
le succès de Leica depuis la sortie du M6 qui a incité les autres à revenir
sur ce marché. Pour le coup, ce sont ceux qui enterraient le M qui avaient
tord.

Les boîtiers Leica ne sont pas très innovants en apparence, parce qu'ils
sont dépourvus de gadgets, plus ou moins utiles, ils ont l'essentiel de ce
qui est nécessaire et surtout, ils sont compatibles avec les meilleures
optiques du monde. Ils sont magnifiquement adaptés à l'usage pour lequel ils
ont été conçus et sont d'une fiabilité unique. Les seuls problèmes de
fiabilité ces dernières années concernent les problèmes d'électronique
justement ! C'est contradictoire avec ce que tu avances. Je ne te donne
cependant pas tord à 100%, l'ergonomie pourrait être améliorée. Quand je
pense que pour le MP, ils ont remis à l'envers le sens de rotation de la
molette de vitesse, alors qu'ils avaient mis 20 ans pour trouver le bon sens
!!!!!
Par contre, as-tu remarqué, comment les optiques Leica ont progressé
technologiquement, combien elles ont fait l'objet d'innovations ? Des verres
très technologiques, une taille asphérique unique au monde. Une technologie
pas très ostentatoire, mais réelle, utile et efficace.

Tu reclame à corps et à cri des innovations, mais est-ce que les achèterais
si elles sortaient ? A quel prix ? Si non, c'est juste une discussion yaka
fokon de café du commerce.

au premier plan de la photographie professionnelle. Un Leica du 21ème
siècle et non un objet pour collectionneurs snobinards et fortunés…


Pour avoir cette opinion, tu ne dois pas connaitre autant d'utilisateurs de
Leica que moi ;-) J'en connais beaucoup de très pauvres et de pas snobinards
du tout.

La seule question à se poser est de savoir s’il est encore temps…


Commence par te demander s'il n'est pas temps de revoir ton opinion bercé de
trop d'à priori.

--
Laurent

Avatar
soave gerard
plusieurs questions à ces affirmations:

as-tu déjà pris une photo avec un M6?

comment expliquer que des boîtiers qui ont 30 ans et plus fonctionnent
toujours aussi bien?.

une autre philosophie par rapport au "tout jetable tous les 6 mois" qui est
peut être discutable, mais pas critiquable.

sg


"WEILL" a écrit dans le message de
news:422d9565$0$19358$
Leica se plaint d’être en difficulté parce qu’ils ne vendent pas assez
d’appareils neufs…

Il semble bien que la direction de la célèbre marque allemande, à défaut
de savoir gérer une entreprise, ait une reconversion toute trouvée dans
les scénarios d’humour noir (ou les quêtes humanitaires, ce qui parfois
est – hélas – peu différent…).

Car enfin, comment peut-on à la fois produire les meilleures optiques
pour le petit format au monde et être dans l’incapacité de vendre les
boîtiers qui vont avec ?

Et bien la réponse est simple, il faut s’appeler Leica !...

Il y a pourtant au moins deux raisons évidentes : ou bien les boîtiers
neufs n’apportent rien… de neuf, ou bien ce qu’ils apportent n’est pas
suffisant pour justifier la dépense et donc ces boîtiers sont beaucoup
trop chers.

Ne cherchez pas, le MP répond au premier critère et le M7 au second…
quant aux boîtiers R, ils sont depuis longtemps considérés comme
parfaitement superflus par rapport à la concurrence dans le monde
professionnel.

C’est ainsi qu’une grande marque disparaît…

Nul n’est besoin de se torturer l’esprit à rechercher de puissantes
raisons socio psychologiques ou de faire référence à la poussée de la
photographie numérique.

Depuis le retrait de la vente du M5, dans les années 70, Leica n’a pas
cessé de se fourvoyer. Un temps masqué par l’absence de concurrence sur
le marché des boîtiers à télémètre couplé et objectifs interchangeables,
cette réalité ne peut plus être dissimulée. Les nouveaux concurrents
font soit beaucoup moins cher soit simplement moins cher et aussi bien,
même sur le plan des optiques, s’ils n’atteignent pas le niveau d’une
optique Leica, en pratique, la différence devient de moins en moins
visible (il faut quelquefois la combinaison d’une très grande ouverture,
d’un film lent et de l’utilisation d’un trépied pour la voir…) alors que
la différence de prix ne s’atténue nullement.

Leica a toujours été synonyme de très haute qualité mais, dans ses
grandes heures, cette qualité s’accompagnait d’une technologie à
l’unisson des progrès de l’époque. Refuser le gadget est, certes louable
lorsqu’on veut apparaître comme dépositaire d’une image professionnelle,
mais refuser ce qui est un réel progrès, parfaitement au point et
conforme au concept que l’on défend, c’est non seulement ridicule mais
suicidaire. Nous en avons l’exemple actuellement.

Non, la solution n’est certainement pas à rechercher dans un compromis
sur la qualité ou on ne sait quel modèle bas de gamme (que la
concurrence produit déjà avec un rapport qualité/prix plus
qu’honorable). Elle est certainement dans la concentration sur ce qui
fait la spécificité de Leica : ses boîtiers télémétriques mais aussi, et
surtout, dans la reconquête technologique. C'est-à-dire l’offre d’un
boîtier haut de gamme, pourvu des perfectionnements les plus récents,
pourvu qu’il relève de la plus parfaite fidélité au concept d’origine.

Nous disons bien au concept, pas aux fadaises des hyper-traditionalistes
qui, depuis l’abandon du M5, on construit la ruine de Leica. Si Barnak a
conçu le Leica de manière entièrement mécanique, c’est que c’était la
seule technologie disponible. Aujourd’hui, que cela déplaise ou non aux
fossoyeurs obtus de Leica, l’électronique fait aussi solide, moins cher
et plus précis. L’argument de la dépendance prétendument créée par les
piles une argutie risible, car tout appareil argentique est d’abord
dépendant de la réserve de films que le photographe peut transporter.
Or, singulièrement avec la capacité et l’endurance des piles Lithium
actuelles, il est bien plus facile de transporter les quelques piles
assurant des centaines de rouleaux dans de bonnes conditions de
conservation que les films eux-mêmes… Quiconque a eu la tristesse de
voir un obturateur mécanique le lâcher en pleine séance de prise de vue
sait que cela n’a pas plus de remède immédiat que la mort d’un circuit
intégré. Et, aujourd’hui, la mort d’un circuit intégré n’est pas plus
fréquente (et peut-être même moins) que la mort d’un obturateur
mécanique, fût-il celui d’un Leica.

Si c’est encore possible, Leica ne peut s’en sortir que de deux manières
: l’une est sans doute difficile car exigeant immédiatement un énorme
investissement en matière d’outil de production, elle consiste à baisser
les prix des boîtiers existants en les rendant acceptables avec leurs
limites technologiques. L’autre, plus prometteuse, consiste à justifier
le prix très élevé par la fourniture de prestations en rapport…

Aucun des concurrents actuels des boîtiers M n’est vraiment un « Leica
killer » sur le plan technologique. L’un des plus avancé, le Hexar RF
est pratiquement l’équivalent du M7 (les avantages et les inconvénients
de l’un et de l’autre se compensent presque exactement). La gamme des
Bessa de Cosina-Voigtländer est une entrée de gamme sympathique, même si
les derniers modèles ont encore progressé, du fait d’une base
télémétrique insuffisante pour mettre au point certains des plus ouverts
des objectifs de la gamme Leica. Et, encore à venir, le nouveau Zeiss
semble bien lui aussi avoir ses limites : s’il a en plus de ce que
l’Hexar RF avait une avance manuelle, gage de silence, il n’admet pas le
montage d’une optique de 135mm et, comme l’Hexar RF, le M7 ou les
nouveaux Bessa, c’est à une mesure AE(L) de type classique que se résume
son automatisme d’exposition.

Il y a donc largement la place pour un télémétrique vraiment haut de
gamme, accueillant enfin les perfectionnements issus des progrès
réalisés sur les reflex qui sont en accord avec le concept du
télémétrique de petit format : obturateur électronique moderne (30s au
1/8000ème avec pleine synchronisation au 1/250ème) , mesure TTL au flash
dédié, et – surtout – une interprétation intelligente des modes de
mesure en lumière continue (c'est-à-dire sans modes croisés inutiles),
un mode manuel supporté par une mesure spot très étroite, un mode AE de
type matriciel évolué assurant dans au moins 95% des cas une mesure
techniquement correcte du sujet. Photo réfléchie ou photo instinctive au
choix du photographe donc. Inutile de vouloir rajouter un autofocus,
contraire au concept même de l’appareil. Quant à la précision du
télémètre, il suffirait de mettre au point un viseur à grossissement
variable que le photographe pourrait à sa guise adapté à l’optique
utilisée et aux conditions de travail.

Spécifiquement sur la base du M, il faudrait aussi prévoir une
modernisation de certains archaïsmes, tel que le mode de chargement (en
dotant l’appareil d’un dos à charnières classique et dégondable, ne
pourrait-on d’ailleurs en prévoir l’adaptation ultérieure à la
photographie numérique ??), une griffe supplémentaire non « hot » pour
les viseurs accessoires pour grands angles d’une focale inférieure à
28mm serait aussi un bon choix. Quant aux accessoires de boîtier, on
pourrait d’ailleurs pousser très loin… En dehors bien sûr d’un moteur
permettant une cadence très élevée.

Par exemple, en reprenant l’idée de la Visoflex mais traitée de manière
moderne avec des contacts électriques, pourvoir transformer l’appareil
en un véritable reflex moderne et – pourquoi pas – autofocus pour les
grands téléobjectifs. Ce serait techniquement possible. On réunirait
ainsi les avantages des deux systèmes avec une modularité totale
(concept sain, hélas abandonné aujourd’hui par les grands fabricants de
reflex).

Oui, avec un tel boîtier, argentique ou numérique haute définition,
selon les besoins de l’utilisateur, Leica reviendrait sans aucun doute
au premier plan de la photographie professionnelle. Un Leica du 21ème
siècle et non un objet pour collectionneurs snobinards et fortunés…

La seule question à se poser est de savoir s’il est encore temps…


François P. WEILL


Avatar
Daniel ROCHA
WEILL wrote:
Leica se plaint d’être en difficulté parce qu’ils ne vendent pas assez
d’appareils neufs…


Blaaaaaaaa blaaa bla blaa blaaaaaaaaa

A coté de la plaque...

--
<> Daniel Rocha - Photographie <>
http://www.monochromatique.com