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Les Alpes - l'avant dernière : le Beaufortain par 3 cols

29 réponses
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tom
Bonjour à tous,

Après la publication ces derniers temps de quelques randonnées dans les
Alpes, je vous invite à parcourir maintenant l'avant dernière publication
pour cette saison.

Le Beaufortain par 3 cols - c'est là :

http://www.tomcuss.fr/webphoto/Alpes/Vallee_Isere/Beaufortain_et_les_3_cols/index.htm


J'en ai bien d'autres en stock. Mais je m'arrêterai à la prochaine. Non pas
que la montagne me lasse, loin de là ! Mais une envie de traiter un peu un
autre sujet me gagne peu à peu. Sans compter la lassitude que je peux
générer chez certains ici (voir tous ?) - lol !
Et puis, ce que je préfère dans la montagne, c'est encore m'y promener :-)

Merci à vous de vos visites et commentaires.

A bientôt,
Tom
http://www.tomcuss.fr
(enlever nopub pour m'écrire)

PS : Publié sur frpn et frp. Suivi sur frp

10 réponses

1 2 3
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tom
"Ghost-Rider" a écrit dans le message de news:
46f29269$0$5086$


Mais une petite précision s'impose, c'est du 1er ou 2ème degré (voire
plus
:-) ) ?
Car elles sont quand même un petit peu "manipulées"


Sans cinquième degré, une photo me semble sincère à partir du moment
où elle fait revivre au spectateur ce que tu as "vu et ressenti" selon
le mot de Stieglitz ("what you saw and felt").
Je suis d'accord pour dire que les tiennes y arrivent très bien comme
ça, et sans doute mieux justement avec un petit peu de
"manipulation" (c'était d'ailleurs le sens de mon intervention dans le
fil des chaussures ;o).



Pour Tom: nikojorj a parfaitement répondu, mieux que moi même. Les petites
corrections que tu appliques sont indiscernables, sauf si on les cherche.
Tu rends ainsi parfaitement compte de tes émotions du moment qui font
alors écho à celle de ton public avec lequel tu parviens à établir la
communication au delà des mots, comme en musique par exemple.

Ghost Rider


Merci à toi d'être revenu pour préciser à pensée.

Si je parviens à ça, j'en suis ravi. C'est l'objectif que je me fixe au
travers de ces quelques séries de clichés de montagne : retrouver les
émotions provoquées par ces lieux. Le thème semble classique. Pourtant,
c'est un exercice bien difficile. Et je ne suis pas sûr d'y parvenir. Je
trouve encore mon approche beaucoup trop classique !

Enfin, je n'oserai affirmer que le public arrive à avoir une émotion à la
vue de ces photos. Mais je reste dans l'espoir d'y parvenir un jour. C'est
d'ailleurs pour cette raison que je persévère année après année ;)

A bientôt,
Tom
http://www.tomcuss.fr



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Papy Bernard
Bonjour

De Ghost-Rider

Pour Tom: nikojorj a parfaitement répondu, mieux que moi même. Les
petites corrections que tu appliques sont indiscernables, sauf si on
les cherche. Tu rends ainsi parfaitement compte de tes émotions du
moment qui font alors écho à celle de ton public avec lequel tu
parviens à établir la communication au delà des mots, comme en
musique par exemple.

Ghost Rider


Mon approche sera différente.

Une photo, prise -shootée pour faire jeune- n'est porteuse d'émotions que
pour celui qui l'a prise. Qu'elle suscite l'envie de celui qui la
voit/regarde -même distinguo qu'entre entendre/écouter- de vivre l'évènement
affiché, OUI. Mais de là à être le reflet des émotions/souvenirs du
"photographe",
NON.

Et lycée de Versailles. J'ai produit ici une image, mauvaise, de galop côte
à côte avec des girafes. C'était au Kénya. Que cela ait donné envie, je le
conçois volontiers. Cependant, RIEN ne remplacera l'émotion du moment.

La qualité intrinsèque de l'image n'a RIEN à voir avec l'EMOTION du vécu.

Tout comme cette pause casse-croûte sur le chemin de l'aiguille du Tour :

http://cjoint.com/?jvlMtuvChH

Qui peut rendre compte du ressenti de chacun, à ce moment-là ? Et de tout ce
qui a précédé au refuge Albert Premier ?

En hommage à Monique , Eric, Stéphane, Nadège et ses beaux yeux et ses
petits seins !!!!!

--
A+
Papy Bernard

Avatar
Tom
"Papy Bernard" a écrit dans le message de news:
46f393c7$0$27400$

...
Cependant, RIEN ne remplacera l'émotion du moment.


Je suis complètement d'accord. Une photo ne peut que difficilement voire pas
du tout, remplacer, ou créer à l'identique, l'émotion vécue. Les randonnées
en montagne (comme d'autres instants) sont souvent des sources d'émotion
(entre la difficulté, les vues, les éventuelles accidents et j'en passe),
instants forts en partage alors que, paradoxalement, nous nous sentons si
seuls face à elle, la montagne. J'aime m'y promener car, accompagné ou non,
je me sens seul lors des ascensions, face à moi-même. Etrange, non ? Une
photo ne sauraient à elle seule recréer tout cela.

Mais une image peut en provoquer une autre, d'émotion. C'est d'ailleurs pour
cette raison qu'entre randonnée et publication, je laisse souvent un bon
moment passer. Car mon regard a besoin lui aussi de s'éloigner un peu du
vécu pour se concentrer uniquement sur l'image et un certain point de vue
que je peux (que je cherche, serait plus judicieux) y véhiculer.
...

La qualité intrinsèque de l'image n'a RIEN à voir avec l'EMOTION du vécu.

Tout comme cette pause casse-croûte sur le chemin de l'aiguille du Tour :

http://cjoint.com/?jvlMtuvChH

Qui peut rendre compte du ressenti de chacun, à ce moment-là ? Et de tout
ce
qui a précédé au refuge Albert Premier ?


Quelqu'un qui en a vécu de semblables ? de moments, peut à peine les deviner
mais quand même un peu.


En hommage à Monique , Eric, Stéphane, Nadège et ses beaux yeux et ses
petits seins !!!!!


A chacun ses montagnes ;-)

--
A+
Papy Bernard



A bientôt,
Tom
http://www.tomcuss.fr
(enlever nopub pour m'écrire)

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nicolas vigier
On 2007-09-21, Papy Bernard wrote:

Tout comme cette pause casse-croûte sur le chemin de l'aiguille du Tour :

http://cjoint.com/?jvlMtuvChH


Belle photo. Ca donne envie :)

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Ghost-Rider

De Ghost-Rider

Pour Tom: nikojorj a parfaitement répondu, mieux que moi même. Les
petites corrections que tu appliques sont indiscernables, sauf si on
les cherche. Tu rends ainsi parfaitement compte de tes émotions du
moment qui font alors écho à celle de ton public avec lequel tu
parviens à établir la communication au delà des mots, comme en
musique par exemple.



Mon approche sera différente.

Une photo, prise -shootée pour faire jeune- n'est porteuse d'émotions que
pour celui qui l'a prise. Qu'elle suscite l'envie de celui qui la
voit/regarde -même distinguo qu'entre entendre/écouter- de vivre l'évènement
affiché, OUI. Mais de là à être le reflet des émotions/souvenirs du
"photographe",
NON.


SI ! Je persiste et signe, pas de l'envie, des émotions, et entre nous,
je les connais mieux que toi, mes émotions et l'idée que je peux me
faire de celles du photographe...

Et lycée de Versailles. J'ai produit ici une image, mauvaise, de galop côte
à côte avec des girafes. C'était au Kénya. Que cela ait donné envie, je le
conçois volontiers. Cependant, RIEN ne remplacera l'émotion du moment.


Rien ne la remplace, évidemment, c'est une autre personne qui la
ressent, mais une émotion similaire, chez celui qui voit la photo et se
remémore des instants identiques, oui. Tiens, ce matin, j'ai monté une
jument Andalouse pur sang, au galop elle a une patate pas possible, et
bien, j'ai ressenti sur cette jument des émotions qui se rapprochaient
sans doute des tiennes à côté de tes girafes.


La qualité intrinsèque de l'image n'a RIEN à voir avec l'EMOTION du vécu.


Ça, je suis d'accord, que ce soit techniquement, c'est pour ça que je
souris quand je vois les gars compter les pixels de leurs photos, ou
artistiquement, quoique, là on peut en discuter quand même, car la
qualité artistique de la photo est un bon vecteur d'émotions et des
souvenirs du vécu.


Tout comme cette pause casse-croûte sur le chemin de l'aiguille du Tour :

http://cjoint.com/?jvlMtuvChH

Qui peut rendre compte du ressenti de chacun, à ce moment-là ? Et de tout ce
qui a précédé au refuge Albert Premier ?


Tom, par exemple, qui fait des balades similaires et en ressent des
émotions voisines, ou moi, je me souviens très bien de cette balade,
comme si je l'avais faite, même si c'était une autre.


En hommage à Monique , Eric, Stéphane, Nadège et ses beaux yeux et ses
petits seins !!!!!



Ah, les petits seins des filles ! Ah, là, là, que d'émotions (partagées...).

Ghost Rider


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nikojorj_jaimepaslapub
On Sep 21, 11:49 am, "Papy Bernard" wrote:
Une photo, prise -shootée pour faire jeune- n'est porteuse d'émotions que
pour celui qui l'a prise. Qu'elle suscite l'envie de celui qui la
voit/regarde -même distinguo qu'entre entendre/écouter- de vivre l' évènement
affiché, OUI. Mais de là à être le reflet des émotions/souvenir s du
"photographe",
NON.


Pour ça, ça peut être intéressant de distinguer entre des souvenirs et
des émotions...
Plus exactement, une photo pourra difficilement parler d'autre chose
que de ce qu'il y a dans le cadre - à la rigueur on peut y évoquer par
omission des choses qui n'y sont pas alors qu'elles devraient. Quand
je dis que la photo recrée une émotion, c'est l'émotion que je ressens
quand je vois ce que je vais photographier, en gros. On peut y inclure
quelques à-côtés, mais plus difficilement la jolie poitrine de la nuit
précédente sans la montrer ou la suggérer par quelque artifice
graphique! ;o)

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filh
Tom wrote:

"Papy Bernard" a écrit dans le message de news:
46f393c7$0$27400$

...
Cependant, RIEN ne remplacera l'émotion du moment.


Je suis complètement d'accord. Une photo ne peut que difficilement voire pas
du tout, remplacer, ou créer à l'identique, l'émotion vécue. Les randonnées
en montagne (comme d'autres instants) sont souvent des sources d'émotion
(entre la difficulté, les vues, les éventuelles accidents et j'en passe),
instants forts en partage alors que, paradoxalement, nous nous sentons si
seuls face à elle, la montagne. J'aime m'y promener car, accompagné ou non,
je me sens seul lors des ascensions, face à moi-même. Etrange, non ? Une
photo ne sauraient à elle seule recréer tout cela.


Et pourquoi pas, justement. Et si une photo qui ne transmet pas ça ne
serait pas simplement une photo qui sur ce point là est un échec ?

On attend bien d'un tableau, d'un livre, d'une pièce de théatre, qu'il
fasse naître des émotions un peu précises.

Pourquoi pas d'une photo ?

Mais peut-ête effectivement qu'un simple paysage de montagne, peut certe
montrer de façon tout à fait admirable ce paysage sans évoquer celà.

FiLH


--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org


Avatar
Jean-Claude Ghislain

Pourquoi pas d'une photo ?

Mais peut-ête effectivement qu'un simple paysage de montagne, peut
certe montrer de façon tout à fait admirable ce paysage sans évoquer
celà.


Farpaîtement.

J'ai retrouvé ce texte que j'avais recopié à la main il y a environ 25
ans, malheureusement je ne sais plus d'où il vient (préface d'un
bouquin ?). Rien n'empêche de remplacer "peinture" par "photo" tout
dépend du peintre et/ou du photographe :

La peinture fantastique est aussi vraie que celle qui nous propose des
scènes de rues, des bouquets de fleurs ou des fruits dans un compotier,
seulement elle s'intéresse à autre chose. Elle s'intéresse à ce qui se
passe à l'intérieur de nous, à ce qui nous ravit et nous angoisse, à ce
qui fait notre félicité et notre damnation.

Nous voulons à la fois la douceur et la cruauté, la haine et l'amour, la
vie et la mort, Dieu et Satan. Donner image et forme à ce qui ne possède
ni apparence ni couleur et, par les ressources du visible, de suggérer
l'invisible.

L'artiste fantastique veut nous faire perdre l'équilibre : si nous
achoppons sur son tableau et tombons les bras en avant, il a gagné :
nous sommes devenus sa proie, nous entrons dans l'espace imaginaire
du tableau.

Fin de citation.

Pour illustrer cette prose, je propose mes "Gardiens de la Nuit" :
http://users.skynet.be/grimart/divers/Gardiens.htm

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com

Avatar
libre
Bonjour à tous,

Après la publication ces derniers temps de quelques randonnées dans les
Alpes, je vous invite à parcourir maintenant l'avant dernière publication
pour cette saison.

Le Beaufortain par 3 cols - c'est là :

http://www.tomcuss.fr/webphoto/Alpes/Vallee_Isere/Beaufortain_et_les_3_cols/index.htm


J'en ai bien d'autres en stock. Mais je m'arrêterai à la prochaine. Non pas
que la montagne me lasse, loin de là ! Mais une envie de traiter un peu un
autre sujet me gagne peu à peu. Sans compter la lassitude que je peux
générer chez certains ici (voir tous ?) - lol !
Et puis, ce que je préfère dans la montagne, c'est encore m'y promener :-)

Merci à vous de vos visites et commentaires.

A bientôt,
Tom
http://www.tomcuss.fr
(enlever nopub pour m'écrire)

PS : Publié sur frpn et frp. Suivi sur frp





moi, je suis ravi de voir 'mes alpes" en photo , vu de puis Paris, j'ai

aussi trainé mes crampons et autre dans ses massifs , comme toi, en
civil et comme bidasse chez les chasseurs alpins , mais le temps passe ,
je n'y retourne que pour le ski
jc c

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Tom
"Jean-Claude Ghislain" a écrit dans le message de
news: fd300k$l5c$

Pourquoi pas d'une photo ?

Mais peut-ête effectivement qu'un simple paysage de montagne, peut
certe montrer de façon tout à fait admirable ce paysage sans évoquer
celà.


Farpaîtement.
Je pense qu'une photo (une peinture aussi bien sûr) peut effectivement

réveiller en nous des émotions vécues, lors d'une randonnée par exemple.
Mais ne s'agit-il pas d'émotions qui sommeillent en nous par celles que nous
avons ressenti ou aurions aimé ressentir lors d'évènements similaires ? Où
s'arrête le rêve ? Ou commence la réalité ?
Elles seraient alors réveillées par la photo ? Oui, ça, je veux bien y
croire.

J'ai retrouvé ce texte que j'avais recopié à la main il y a environ 25
ans, malheureusement je ne sais plus d'où il vient (préface d'un
bouquin ?). Rien n'empêche de remplacer "peinture" par "photo" tout
dépend du peintre et/ou du photographe :

La peinture fantastique est aussi vraie que celle qui nous propose des
scènes de rues, des bouquets de fleurs ou des fruits dans un compotier,
seulement elle s'intéresse à autre chose. Elle s'intéresse à ce qui se
passe à l'intérieur de nous, à ce qui nous ravit et nous angoisse, à ce
qui fait notre félicité et notre damnation.

Nous voulons à la fois la douceur et la cruauté, la haine et l'amour, la
vie et la mort, Dieu et Satan. Donner image et forme à ce qui ne possède
ni apparence ni couleur et, par les ressources du visible, de suggérer
l'invisible.

L'artiste fantastique veut nous faire perdre l'équilibre : si nous
achoppons sur son tableau et tombons les bras en avant, il a gagné :
nous sommes devenus sa proie, nous entrons dans l'espace imaginaire
du tableau.

Fin de citation.


C'est pour cela que je parlais de rêves, par extension ... de cauchemars. Ne
sommes-nous pas plus ou moins des terrains propices à l'expression de ce que
nous regardons ?

Pour illustrer cette prose, je propose mes "Gardiens de la Nuit" :
http://users.skynet.be/grimart/divers/Gardiens.htm


Ils l'illustrent fort bien. Et mon imaginaire travaille. J'y retournerai !

--
Jean-Claude Ghislain
www.grimart.com





Merci Jean-Claude.

Ca fait du bien de te revoir.

A bientôt et bonne soirée,
Tom


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