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Les ambassadeurs

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albert
Bonjour,

"Les ambassadeurs", ou crânement ils fixèrent leurs ombres :
http://photo.imaginaire.free.fr/panoramique/ambassadeurs/ambassadeurs.html

Amitiés,
albert
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Photographies imaginaires
http://photo.imaginaire.free.fr
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3 réponses

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Octave
Le 08/03/2012 10:32, albert a écrit :
"Octave" a écrit :

Tu me sembles coincé, là. Alors, s'il y vraiment quelque chose à
montrer, montre-le, et s'il n'y a rien, fais autre chose.
Je sais que tu as des moyens entre les mains.




Bonjour Octave,

C'est étrange le regard porté sur les autres. Quand on ne s'est jamais
senti aussi bien qu'aujourd'hui, on vous dit que vous êtes coincé. Cela
me laisse songeur. Une photographie pour correspondre doit-elle
transmettre absolument les angoisses de son créateur ?




C'est, bien sûr, personnel. Je ne trouve pas d'intérêt à passer du temps
à ces montages. J'ai pensé que ça pouvait venir du format écran, ça ne
semble pas le cas. Autre chose, les ombres, trop sophistiqué ou
discrètes. Et je ne trouve pas spécialement intéressant de voir une
partie d'image avec une ombre, et une autre avec une ombre différente.
Ça me paraît un truc vite lassant.
S'il y a un intérêt à ces images, ne pourrais-tu l'indiquer
(visuellement), faire que ce soit plus visible, ou carrément en parler ici.

Enfin, tu l'as compris, ça m'énerve. J'ai l'impression que tu te
prélasses dans ces paysages, content du travail accompli, sans trop
t'intéresser à ceux qui regardent.


--
www.octav.fr
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filh
albert wrote:

"FiLH" a écrit :

> On transforme le temps en espace.

Très beau raccourci. C'est exactement le résultat. Dans l'éprouvette du
photographe imaginaire se produit une précipitation du temps. J'admire les
couleurs du bleu de méthylène au rouge arc-en-ciel que donne le temps dans
l'espace ainsi résolu. Sans rire, c'est une définition parfaite que tu me
donnes là.



Je n'ai fait que résumer ce que tu écrivais, je n'ai rien inventé...

FiLH

--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
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albert
www.octav.fr :

C'est, bien sûr, personnel. Je ne trouve pas d'intérêt à passer du temps à
ces montages. J'ai pensé que ça pouvait venir du format écran, ça ne
semble pas le cas. Autre chose, les ombres, trop sophistiqué ou discrètes.
Et je ne trouve pas spécialement intéressant de voir une partie d'image
avec une ombre, et une autre avec une ombre différente. Ça me paraît un
truc vite lassant.
S'il y a un intérêt à ces images, ne pourrais-tu l'indiquer
(visuellement), faire que ce soit plus visible, ou carrément en parler
ici.

Enfin, tu l'as compris, ça m'énerve. J'ai l'impression que tu te prélasses
dans ces paysages, content du travail accompli, sans trop t'intéresser à
ceux qui regardent.



J'aime beaucoup cette critique, c'est encourageant et plus sérieux que
n'importe quel compliment, merci. Bon, maintenant que dire, il faut le dire
?

J'ai transcrit à ma façon la fascination éprouvée devant un objet
extraordinaire. Il semblait à la fois remplir et découper l'espace avec une
énergie si formidable que j'ai voulu le réunir en ces deux expressions.
L'espace de la représentation étant mon seul et unique centre d'intérêt, il
en fut aussi le parfait prétexte. Que les ombres dans cette image puissent
s'opposer n'a pour moi aucune importance. Associer deux photographies
panoramiques pour en faire une très grande image, c'est cela qui fut
vraiment le pied. Avec Open Zoom j'arrive à donner une faible impression de
l'ampleur d'une dimension qui échappe. C'est comme englober dans la
représentation du macrocosme la possibilité d'une aventure à l'intérieur du
microcosme. Quand on ne ferait qu'une photographie, j'en fais cent, c'est
une autre façon de voir, un autre objectif. Dans le cas précis de cette
image, en dehors de la vision d'ensemble des deux panoramiques, il y avait
aussi le souci de faire coïncider deux points de vue afin de pouvoir les
réunir en un seul. Et surtout ce qui importe dans cette expérience est de
photographier en ayant toujours à l'esprit l'au delà de ce qu'il se passe.
Capitaine Nemo, j'ai enfilé mon scaphandre, allons nous promener...

Là où tu vois des ombres trafiquées, des coups de flash, il n'y a rien
d'autre que la réalité. Les ombres sont en fait les traces sombres des
divers sédiments accumulés sur cette souche qui a subit sur un terrain
marécageux de nombreuses inondations. Les coups de flash ne sont que les
moments accumulés de lumière pendant la prise de vue d'une centaine de
photographies. Le temps de la photographie s'étire ici et comme pour les
inondations c'est encore une autre dimension à l'intérieur de laquelle les
choses ne paraissent pas ce quelles sont. Tu me suis Capitaine Nemo ?

A l'intérieur de la mer Jules Verne a montré des volcans dont les
éruptions projetaient de petits nuages. Difficile de se représenter un nuage
dans la mer. C'est comme montrer le temps qui s'étire sans fin et l'espace
qui se prolonge indéfiniment. Ici je ne pourrais rien affirmer. On est
tellement habitué à notre espace orthonormé qu'on réduit tout à sa mesure.
Impossible de voir au delà. Et oh ! Matelot, que vois-tu de si haut ?

Amitiés,
albert
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