Bonjour,
Je suis un ancien de l'argentique : environ 30 ans de reflex, un Minolta XG1
et un Canon EOS 500.
J'ai fait beaucoup de photos couleur. Je soignais la prise de vue,
j'utilisais autant que possible des filtres... Enfin, j'essayais d'éliminer
les défauts en amont du développement.
Et toutes mes photos couleurs me revenaient du labo plates, sans vie, sans
émotion, des couleurs moyennes, des contrastes moyens, des ombres moyennes,
des blancs moyens... Les filtres colorés étaient peu ou prou neutralisés.
Décevant !
Et je suis passé au numérique (EOS 300D). Je gère teinte, couleur,
contraste... J'utilise dcraw pour travailler en amont du décompactage de la
photo la luminosité, la couleur... Et, curieusement, certaines de mes
photos couleur commencent à me plaire. Elles ont des couleurs, du
contraste, de la vie même dans les natures mortes. Oh ! je suis loin
d'exposer mes photos mais... je suis parfois content du résultat.
Quelle différence entre mes photos argentiques et numériques ? Je ne vois
qu'un labo moyen qui fait du développement moyen... car je ne suis pas
devenu bon grâce à l'APN.
Finalement, plus que la pub, ce sont les labos qui m'ont poussé vers
l'argentique quand j'ai vu ce qu'on peut faire avec un APN.
Bonne journée,
Dominique
PS : je ne parle pas du N&B argentique qui reste bien supérieur au N&B
numérique. Je garde mon boitier argentique pour le N&B.
Cette action est irreversible, confirmez la suppression du commentaire ?
Signaler le commentaire
Veuillez sélectionner un problème
Nudité
Violence
Harcèlement
Fraude
Vente illégale
Discours haineux
Terrorisme
Autre
NikonF2
"Dominique" a écrit dans le message de news:41960030$0$7549$
Bonjour,
Salut,
Je suis un ancien de l'argentique : environ 30 ans de reflex, un Minolta XG1
et un Canon EOS 500.
Pareil... Sauf les boitiers...
...
PS : je ne parle pas du N&B argentique qui reste bien supérieur au N&B numérique. Je garde mon boitier argentique pour le N&B.
Perso j'avais abandonné les labo argentique de M... et c'est pour cela que je faisait de la Kodachrome Pro (traitement rapide et de qualité) et le N&B a la maison. C'est vrai qu'avec le numérique et les labo du net on peut maintenant obtenir des titages de qualité sans récuperer ces dia détruite par un gougnafié.
-- @+ Eric http://nikonf2.free.fr/ Attention c'est pas optimisé pour le rtc ;-)
"Dominique" <zzz@aol.com> a écrit dans le message de
news:41960030$0$7549$8fcfb975@news.wanadoo.fr...
Bonjour,
Salut,
Je suis un ancien de l'argentique : environ 30 ans de reflex, un Minolta
XG1
et un Canon EOS 500.
Pareil... Sauf les boitiers...
...
PS : je ne parle pas du N&B argentique qui reste bien supérieur au N&B
numérique. Je garde mon boitier argentique pour le N&B.
Perso j'avais abandonné les labo argentique de M... et c'est pour cela que
je faisait de la Kodachrome Pro (traitement rapide et de qualité) et le N&B
a la maison.
C'est vrai qu'avec le numérique et les labo du net on peut maintenant
obtenir des titages de qualité sans récuperer ces dia détruite par un
gougnafié.
--
@+
Eric
http://nikonf2.free.fr/
Attention c'est pas optimisé pour le rtc ;-)
"Dominique" a écrit dans le message de news:41960030$0$7549$
Bonjour,
Salut,
Je suis un ancien de l'argentique : environ 30 ans de reflex, un Minolta XG1
et un Canon EOS 500.
Pareil... Sauf les boitiers...
...
PS : je ne parle pas du N&B argentique qui reste bien supérieur au N&B numérique. Je garde mon boitier argentique pour le N&B.
Perso j'avais abandonné les labo argentique de M... et c'est pour cela que je faisait de la Kodachrome Pro (traitement rapide et de qualité) et le N&B a la maison. C'est vrai qu'avec le numérique et les labo du net on peut maintenant obtenir des titages de qualité sans récuperer ces dia détruite par un gougnafié.
-- @+ Eric http://nikonf2.free.fr/ Attention c'est pas optimisé pour le rtc ;-)
Antony
NikonF2 wrote:
"Dominique" a écrit dans le message de news:41960030$0$7549$
Bonjour,
Salut,
Je suis un ancien de l'argentique : environ 30 ans de reflex, un Minolta
XG1
et un Canon EOS 500.
Pareil... Sauf les boitiers...
...
PS : je ne parle pas du N&B argentique qui reste bien supérieur au N&B numérique. Je garde mon boitier argentique pour le N&B.
Perso j'avais abandonné les labo argentique de M... et c'est pour cela que je faisait de la Kodachrome Pro (traitement rapide et de qualité) et le N&B a la maison. C'est vrai qu'avec le numérique et les labo du net on peut maintenant obtenir des titages de qualité sans récuperer ces dia détruite par un gougnafié.
Bonjour,
je suis entièrement d'accord avec dominique, c'est quand même dommage qu'il faille s'équiper d'un couteux laboratoire argentique à domicile pour arriver à un résultat correct, pas formaté. Après, c'est sûr, le développement argentique au pinceau, ca doit être un vrai régal pour un spécialiste...
-- @+
http://antony64.free.fr/Galerie/ -- photographie et dessin
NikonF2 wrote:
"Dominique" <zzz@aol.com> a écrit dans le message de
news:41960030$0$7549$8fcfb975@news.wanadoo.fr...
Bonjour,
Salut,
Je suis un ancien de l'argentique : environ 30 ans de reflex, un Minolta
XG1
et un Canon EOS 500.
Pareil... Sauf les boitiers...
...
PS : je ne parle pas du N&B argentique qui reste bien supérieur au N&B
numérique. Je garde mon boitier argentique pour le N&B.
Perso j'avais abandonné les labo argentique de M... et c'est pour cela que
je faisait de la Kodachrome Pro (traitement rapide et de qualité) et le N&B
a la maison.
C'est vrai qu'avec le numérique et les labo du net on peut maintenant
obtenir des titages de qualité sans récuperer ces dia détruite par un
gougnafié.
Bonjour,
je suis entièrement d'accord avec dominique, c'est quand même dommage
qu'il faille s'équiper d'un couteux laboratoire argentique à domicile
pour arriver à un résultat correct, pas formaté. Après, c'est sûr, le
développement argentique au pinceau, ca doit être un vrai régal pour un
spécialiste...
--
@+
http://antony64.free.fr/Galerie/ -- photographie et dessin
"Dominique" a écrit dans le message de news:41960030$0$7549$
Bonjour,
Salut,
Je suis un ancien de l'argentique : environ 30 ans de reflex, un Minolta
XG1
et un Canon EOS 500.
Pareil... Sauf les boitiers...
...
PS : je ne parle pas du N&B argentique qui reste bien supérieur au N&B numérique. Je garde mon boitier argentique pour le N&B.
Perso j'avais abandonné les labo argentique de M... et c'est pour cela que je faisait de la Kodachrome Pro (traitement rapide et de qualité) et le N&B a la maison. C'est vrai qu'avec le numérique et les labo du net on peut maintenant obtenir des titages de qualité sans récuperer ces dia détruite par un gougnafié.
Bonjour,
je suis entièrement d'accord avec dominique, c'est quand même dommage qu'il faille s'équiper d'un couteux laboratoire argentique à domicile pour arriver à un résultat correct, pas formaté. Après, c'est sûr, le développement argentique au pinceau, ca doit être un vrai régal pour un spécialiste...
-- @+
http://antony64.free.fr/Galerie/ -- photographie et dessin
Jean-Luc ERNST
Bonjour, ton approche du problème me semble boiteuse, probablement parce que tu ne connais pas bien le processus d'impression.
Dans les centrales de façonnage (photo-finishing), le négatif est exposé de manière automatique. Le temps d'exposition sur le papier est déterminé d'après analyse de la luminosité du négatif. Selon le matériel utilisé, l'analyse se fait sur peu de points ou sur de multiples points. J'ai eu une Kodak 2610 dans mon laboratoire et cette machine analysait le négatif sur 16 points. Ce qui était insuffisant, notamment lorsque le sujet était vertical ou tête en bas (certains appareils photo impriment le négatif dans l'autre sens). On recommençait donc les photos mal exposées.
Le filtrage pour les couleurs est lui aussi déterminé par analyse automatique du négatif. Lorsque les couleurs sont réparties de façon à peu près égales, le mélange de l'ensemble doit donner un gris moyen. Si la répartition des couleurs sur le négatif produit un gris jaunâtre, par exemple, le système automatique estime qu'il y a trop de jaune dans la photo et applique une correction en enlevant le pourcentage de jaune estimé. Je simplifie l'explication pour les besoins de la démonstration. Supposons une photo de pelouse avec un petit enfant assis dans l'herbe et photographié en plongée (on ne voit que de l'herbe autour de lui). Le système va ajouter du rouge/vert pour compenser la montée de ce qu'il estime être une dominante verte. Résultat des courses, la peau du sujet sera trop magenta. Une personne devant un mur jaune uni aura une peau "froide" (bleutée). Etc. Si tu as utilisé des filtres Cokin, par exemple pour assombrir des ciels, etc., forcément, le système d'impression a été trompé et a effectué des corrections inadéquates.
Si tu as fait développer tes photos en système "bon marché", tu penses bien que ce qui t'a été fourni dans tes pochettes est le brut de brut tel que sorti de la machine. Si tu as opté pour un système de photos plus chères, elles auront été visionnées par un opérateur à la sortie qui a pour mission de faire recommencer celles qui sont mal imprimées. Parfois, ce sont des opérateurs qui impriment les négatifs sur une tireuse et qui, connaissant les défauts de ces tireuses, effectuent manuellement une contre-correction en présence de négatifs reconnus comme "à problème". Le prix plus élevé payait la main d'oeuvre et on obtenait des photos de qualité.
Mais tous ces systèmes d'impression étaient ce que nous appelons dans le métier "la grosse cavalerie" (traduire : pas à conseiller).
La venue des mini-labs sur le marché a permis de faire imprimer ses photos par un opérateur avec lequel pouvoir s'entretenir et surtout de pouvoir déconnecter le système de compensation colorimétrique automatique de la machine quand c'était nécessaire. J'ai travaillé personnellement pendant plusieurs années sur différentes machines de ce genre et chacune avait ses possibilités pour pouvoir sortir la qualité souhaitée par le client. C'était possible vu le prix plus élevé des photos.
En outre, le passage du procédé de développement papier EP-2 (ancien) au RA4 (nouveau) dans les mini-labs a permis d'obtenir des photos avec du "punch", du contraste, de la saturation, etc. Toutes qualités que tu sembles ne pas avoir rencontrées. Sans doute fallait-il changer de labo jusqu'à trouver celui qui pouvait te sortir ce que tu souhaitais...
A moins que tu ne fasses partie de ce que nous appelons "les clients difficiles" qui veulent obtenir une qualité "professionnelle" d'un laboratoire "amateur"... Une telle demande est légitime mais ne pourra pas être rencontrée dans les circuits de développement grand public.
La venue du numérique a pratiquement supprimé la phase d'analyse de luminosité et de colorimétrie des tireuses. Le fichier est imprimé tel quel, sans plus aucune interprétation. En ce sens, c'est à la fois une régression et un avantage. Une régression pour l'utilisateur moyen qui aura des tirages moins bons qu'avec le système argentique et un avantage pour l'utilisateur averti (comme toi) capable de rectifier ses photos avant impression et de contrôler tout le processus selon ses désirs.
Les labos n'ont rien tué du tout et ne sont pas devenus moyens, que du contraire. Ils développent toujours dans les mêmes machines de développement. Seules les tireuses ont changé de même que les conditions d'impression. Par chance pour toi, les possibilités de rectification numériques actuelles rencontrent enfin tes souhaits ! Vive le numérique !
Cordialement, Jean-Luc Ernst
"Dominique" a écrit dans le message de news: 41960030$0$7549$ ...snip...
Quelle différence entre mes photos argentiques et numériques ? Je ne vois qu'un labo moyen qui fait du développement moyen... car je ne suis pas devenu bon grâce à l'APN. ...snip...
Bonjour,
ton approche du problème me semble boiteuse, probablement parce que tu ne
connais pas bien le processus d'impression.
Dans les centrales de façonnage (photo-finishing), le négatif est exposé de
manière automatique. Le temps d'exposition sur le papier est déterminé
d'après analyse de la luminosité du négatif. Selon le matériel utilisé,
l'analyse se fait sur peu de points ou sur de multiples points. J'ai eu une
Kodak 2610 dans mon laboratoire et cette machine analysait le négatif sur 16
points. Ce qui était insuffisant, notamment lorsque le sujet était vertical
ou tête en bas (certains appareils photo impriment le négatif dans l'autre
sens). On recommençait donc les photos mal exposées.
Le filtrage pour les couleurs est lui aussi déterminé par analyse
automatique du négatif. Lorsque les couleurs sont réparties de façon à peu
près égales, le mélange de l'ensemble doit donner un gris moyen. Si la
répartition des couleurs sur le négatif produit un gris jaunâtre, par
exemple, le système automatique estime qu'il y a trop de jaune dans la photo
et applique une correction en enlevant le pourcentage de jaune estimé. Je
simplifie l'explication pour les besoins de la démonstration. Supposons une
photo de pelouse avec un petit enfant assis dans l'herbe et photographié en
plongée (on ne voit que de l'herbe autour de lui). Le système va ajouter du
rouge/vert pour compenser la montée de ce qu'il estime être une dominante
verte. Résultat des courses, la peau du sujet sera trop magenta. Une
personne devant un mur jaune uni aura une peau "froide" (bleutée). Etc. Si
tu as utilisé des filtres Cokin, par exemple pour assombrir des ciels, etc.,
forcément, le système d'impression a été trompé et a effectué des
corrections inadéquates.
Si tu as fait développer tes photos en système "bon marché", tu penses bien
que ce qui t'a été fourni dans tes pochettes est le brut de brut tel que
sorti de la machine. Si tu as opté pour un système de photos plus chères,
elles auront été visionnées par un opérateur à la sortie qui a pour mission
de faire recommencer celles qui sont mal imprimées. Parfois, ce sont des
opérateurs qui impriment les négatifs sur une tireuse et qui, connaissant
les défauts de ces tireuses, effectuent manuellement une contre-correction
en présence de négatifs reconnus comme "à problème". Le prix plus élevé
payait la main d'oeuvre et on obtenait des photos de qualité.
Mais tous ces systèmes d'impression étaient ce que nous appelons dans le
métier "la grosse cavalerie" (traduire : pas à conseiller).
La venue des mini-labs sur le marché a permis de faire imprimer ses photos
par un opérateur avec lequel pouvoir s'entretenir et surtout de pouvoir
déconnecter le système de compensation colorimétrique automatique de la
machine quand c'était nécessaire. J'ai travaillé personnellement pendant
plusieurs années sur différentes machines de ce genre et chacune avait ses
possibilités pour pouvoir sortir la qualité souhaitée par le client.
C'était possible vu le prix plus élevé des photos.
En outre, le passage du procédé de développement papier EP-2 (ancien) au RA4
(nouveau) dans les mini-labs a permis d'obtenir des photos avec du "punch",
du contraste, de la saturation, etc. Toutes qualités que tu sembles ne pas
avoir rencontrées. Sans doute fallait-il changer de labo jusqu'à trouver
celui qui pouvait te sortir ce que tu souhaitais...
A moins que tu ne fasses partie de ce que nous appelons "les clients
difficiles" qui veulent obtenir une qualité "professionnelle" d'un
laboratoire "amateur"... Une telle demande est légitime mais ne pourra pas
être rencontrée dans les circuits de développement grand public.
La venue du numérique a pratiquement supprimé la phase d'analyse de
luminosité et de colorimétrie des tireuses. Le fichier est imprimé tel
quel, sans plus aucune interprétation. En ce sens, c'est à la fois une
régression et un avantage. Une régression pour l'utilisateur moyen qui aura
des tirages moins bons qu'avec le système argentique et un avantage pour
l'utilisateur averti (comme toi) capable de rectifier ses photos avant
impression et de contrôler tout le processus selon ses désirs.
Les labos n'ont rien tué du tout et ne sont pas devenus moyens, que du
contraire. Ils développent toujours dans les mêmes machines de
développement. Seules les tireuses ont changé de même que les conditions
d'impression. Par chance pour toi, les possibilités de rectification
numériques actuelles rencontrent enfin tes souhaits ! Vive le numérique !
Cordialement,
Jean-Luc Ernst
"Dominique" <zzz@aol.com> a écrit dans le message de news:
41960030$0$7549$8fcfb975@news.wanadoo.fr...
...snip...
Quelle différence entre mes photos argentiques et numériques ? Je ne vois
qu'un labo moyen qui fait du développement moyen... car je ne suis pas
devenu bon grâce à l'APN.
...snip...
Bonjour, ton approche du problème me semble boiteuse, probablement parce que tu ne connais pas bien le processus d'impression.
Dans les centrales de façonnage (photo-finishing), le négatif est exposé de manière automatique. Le temps d'exposition sur le papier est déterminé d'après analyse de la luminosité du négatif. Selon le matériel utilisé, l'analyse se fait sur peu de points ou sur de multiples points. J'ai eu une Kodak 2610 dans mon laboratoire et cette machine analysait le négatif sur 16 points. Ce qui était insuffisant, notamment lorsque le sujet était vertical ou tête en bas (certains appareils photo impriment le négatif dans l'autre sens). On recommençait donc les photos mal exposées.
Le filtrage pour les couleurs est lui aussi déterminé par analyse automatique du négatif. Lorsque les couleurs sont réparties de façon à peu près égales, le mélange de l'ensemble doit donner un gris moyen. Si la répartition des couleurs sur le négatif produit un gris jaunâtre, par exemple, le système automatique estime qu'il y a trop de jaune dans la photo et applique une correction en enlevant le pourcentage de jaune estimé. Je simplifie l'explication pour les besoins de la démonstration. Supposons une photo de pelouse avec un petit enfant assis dans l'herbe et photographié en plongée (on ne voit que de l'herbe autour de lui). Le système va ajouter du rouge/vert pour compenser la montée de ce qu'il estime être une dominante verte. Résultat des courses, la peau du sujet sera trop magenta. Une personne devant un mur jaune uni aura une peau "froide" (bleutée). Etc. Si tu as utilisé des filtres Cokin, par exemple pour assombrir des ciels, etc., forcément, le système d'impression a été trompé et a effectué des corrections inadéquates.
Si tu as fait développer tes photos en système "bon marché", tu penses bien que ce qui t'a été fourni dans tes pochettes est le brut de brut tel que sorti de la machine. Si tu as opté pour un système de photos plus chères, elles auront été visionnées par un opérateur à la sortie qui a pour mission de faire recommencer celles qui sont mal imprimées. Parfois, ce sont des opérateurs qui impriment les négatifs sur une tireuse et qui, connaissant les défauts de ces tireuses, effectuent manuellement une contre-correction en présence de négatifs reconnus comme "à problème". Le prix plus élevé payait la main d'oeuvre et on obtenait des photos de qualité.
Mais tous ces systèmes d'impression étaient ce que nous appelons dans le métier "la grosse cavalerie" (traduire : pas à conseiller).
La venue des mini-labs sur le marché a permis de faire imprimer ses photos par un opérateur avec lequel pouvoir s'entretenir et surtout de pouvoir déconnecter le système de compensation colorimétrique automatique de la machine quand c'était nécessaire. J'ai travaillé personnellement pendant plusieurs années sur différentes machines de ce genre et chacune avait ses possibilités pour pouvoir sortir la qualité souhaitée par le client. C'était possible vu le prix plus élevé des photos.
En outre, le passage du procédé de développement papier EP-2 (ancien) au RA4 (nouveau) dans les mini-labs a permis d'obtenir des photos avec du "punch", du contraste, de la saturation, etc. Toutes qualités que tu sembles ne pas avoir rencontrées. Sans doute fallait-il changer de labo jusqu'à trouver celui qui pouvait te sortir ce que tu souhaitais...
A moins que tu ne fasses partie de ce que nous appelons "les clients difficiles" qui veulent obtenir une qualité "professionnelle" d'un laboratoire "amateur"... Une telle demande est légitime mais ne pourra pas être rencontrée dans les circuits de développement grand public.
La venue du numérique a pratiquement supprimé la phase d'analyse de luminosité et de colorimétrie des tireuses. Le fichier est imprimé tel quel, sans plus aucune interprétation. En ce sens, c'est à la fois une régression et un avantage. Une régression pour l'utilisateur moyen qui aura des tirages moins bons qu'avec le système argentique et un avantage pour l'utilisateur averti (comme toi) capable de rectifier ses photos avant impression et de contrôler tout le processus selon ses désirs.
Les labos n'ont rien tué du tout et ne sont pas devenus moyens, que du contraire. Ils développent toujours dans les mêmes machines de développement. Seules les tireuses ont changé de même que les conditions d'impression. Par chance pour toi, les possibilités de rectification numériques actuelles rencontrent enfin tes souhaits ! Vive le numérique !
Cordialement, Jean-Luc Ernst
"Dominique" a écrit dans le message de news: 41960030$0$7549$ ...snip...
Quelle différence entre mes photos argentiques et numériques ? Je ne vois qu'un labo moyen qui fait du développement moyen... car je ne suis pas devenu bon grâce à l'APN. ...snip...