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Linux est-ul manipule?

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GP
Michel Talon wrote:

> GP <gilpel@inverse.nretla.org> wrote:
>
>> Or, je sais très bien que, principalement à l'intérieur des
organisations sans but lucratif -- parce que, autrement, au moins le
fric sert-il de baromètre d'un certain succès --, les gens qui
tiennent absolument à ce que les structures dans lesquelles ils
oeuvrent ou auxquelles ils adhèrent de coeur, ne soient jamais
contestées, font souvent dérailler l'organisation.
>
>
>
> Pour avoir été membre de certains clubs non commerciaux dans un
domaine totalement différent de l'informatique, je ne saurais trop
agréér avec
> ce que tu dis. Dans ce genre d'associations "loi de 1901" se retrouvent
> au sommet des gens qui, certes se dévouent pour le club, mais
> recherchent cette satisfaction de dominer et de commander au delà de
> toute compétence pour le faire.


S'agit-il seulement d'incompétence? Prends Linux-Québec. À un moment,
arrive un jeune avant-gardiste qui, au lieu de proposer des projets
concrets et de voir qui sait faire quoi, décide de donner des
"structures" à L-Q.

Il convoque une assemblée où presque personne ne se présente et un
conseil d'administration est élu sans que les connaissances de chacun
soient reconnues. Évidemment, il se fait élire prési... mais non! pas
président, il assumerait la responsabilité des échecs, mais
secrétaire. À la direction, se retrouve une belle cruche dont on n'a
janais entendu parler. Et ça part à rouler.

Par exemple, aux assemblés, on propose de faire renommer québécois
(QC), le clavier canadien (CA) . C'est l'évidence mêne parce seuls les
Québécois utilisent ce clavier, les anglos utilisant le clavier US
standard. On a une fierté de Québécois, ou on n'en a pas. Qui peut
s'opposer à la vertu?

Et ça revient à toutes les assemblées. Et il n'y a jamais rien qui se
passe.Bizarrement, très bientôt, tout le monde en a raz-le-bol. Mais
le CA est toujours là si de nouveaux problèmes apparaissent.

Pour ma part, j'ai été exclu parce que trop bête et pas assez productif.

Il y a quelques mois, j'ai eu affaire à l'Office de la Lamgue
française et je me suis, par l'occasion, informé sur le fameux
clavier. Moi, je ne foutais pas mal de comment on le nommait, mais je
trouvais bizarre qu'il y ait eu des caractères alternatifs sur le
devant des touches alors que le dessus n'était pas encore comblé.

Pourquoi ne pas en mettre sur les côtés et le derrière, quant à y
être? ai-je demandé. Pourquoi avoir mis les touches {}[] sur les
chiffres de 7 à 0 plutöt que sur lettres juste en dessous, vu qu'on a
ces touches-là beaucoup plus à la portée. Parce que, comme le clavier
a été conçu, tous les programmeurs, même francophones, s'habituent au
clavier US et écrivent toujours sans accent et finissent souvent par
passer à l'amglais.

Le responsable à l'Office québécois de la lamgue française m'a alors
expliqué qu'il faisait le grand écart en se servant du pouce et qu'il
n'avait aucun problème à taper les parenthèses et les accolades. Quand
il a été question que je propose à ses supérieurs et, éventuellement,
au ministre responsable, son nouveau doigté pied-de-poule, il est
apparu qu'il était préférable que je converse avec le responsable du
design du clavier.

Celui-ci m'a dit que le clavier n'avait pas été conçu pour les
programmeurs, que c'était déjà assez bien qu'on puisse faire les ÇÀÈÉ
avec une seule touche. Il y avait paraît-il des raisons très
techniques qui faisaient qu'on n'avait pu mettre les caractères
alternatifs où on le voulait.

Alors, j'ai envoyé le code au monsieur. Là, il est apparu que de
longues négociations avaient eu lieu PENDANT CINQ ANS!!! entre
différents pays pour déterminer l'emplacement des caractères. J'ai
alors demandé quels pays avaient préféré avoir les { et [ sur les
touches de chiffres plutôt que sous les lettres juste en-dessous. Et
je n'ai plus en de réponse. Je devenais impoli là aussi.

Parce que, en plus, «les gens ne comprennent pas» et continuent à
utiliser l'ancien clavier Canadian French (CF). Alors, malgré que le
gouvernement finance des campagnes de sensibilisation au clavier CA,
il ne s'en est finalement presque exclusivement vendu que lorsque ceux
qui ont participé au programme «Brancher les familles» ont été forcés
de l'adopter.

Le cirque, mon vieux! Vois-tu un peu les pertes de production sur
l'ensemble du Québec s'il fallait que ce clavier de Ti-Counes qui
tapent avec le pouce soit adopté? J'ai fait un résumé de mes échanges,
j'ai envoyé copie au bureau du premier ministre, au Ministre de la
culture, au Conseil du Trésir -- de qui relève, crois-le ou non, le
comcepteur du clavier, au Ministre des Finances et à la Vérificatrice
Générale.

J'ai reçu des accusés de réception, mais rien n'a bougé depuis parce
que je travaille seul à cause du conseil d'administration de Ti-Counes
légalement constitué de Linux-Québec.

Puis là, je suis à travailler, toujours seul, sur le dossier de
l'emploi des formats vidéo propriétaires par les entreprises d'État.
Le résultat, encore une fois, est plus qu'incertain. Quand un groupe
de pression n'est pas constitué, ces temps-ci, le simple bon sens n'a
aucune chance de prévaloir.

Mais comme certains Twits le prétendent encore ici, c'est moi qui ne
fais rien.

Après avoir observé un fonctionnement similaire au détail près -- là
aussi le vrai leader était secrétaire -- chez Communications
Accessibles Montréal, un FAI sans but lucratif qui constituait le
terreau idéal pour l'implantation de Linux et dont il ne reste presque
rien, je ne peux m'empêcher de me demander si tout ça arrive seulement
«par la force des choses» ou si Linux ne peut pas être subverti.

Comment découvre-t-on les leaders? Tu peux créer une synergie autour
de leaders qui ne sont pas eux-mêmes conscients d'être manipulés. Ces
gens-là sont faciles à identifier. Par exemple, le leaser chez CAM
avait coutume de déclarer haut et fort qu'il aimait Microsoft, parce
que son dictionnaire fonctionnait dans toutes ses applications. Donc,
ce sont des gens qui ont le raisonnement un peu court ou/et, comme tu
dis, qui n'ont pas les capacités pour mener un projet à bien, mais qui
se considèrent comme des do-ers.

Comment les promouvoir? Entre autres, il y a les groupes de dicussion,
qu'on dit tellement démocratiques. Seulement, admettons que M$ décide
de se payer 100 intervenants à 50 000 $ par année avec chacun 10
comptes pour intervenir à travers le monde. Ça fait 5 millions de
salaire, plus 1000 comptes à, disons, 400$ par année, 400,000$, plus
cent ordis à 1,000$ . 5,500,000 $. Deux fois rien!

Évidemment, quand il s'agit d'obtenir un coup de pouce, des bourses,
des subventions, de bons emplois, il pourraient bien jouir d'une
chance incroyable, un peu comme certains artistes pas trop
contestataires, par exemple.

Mais va donc donner des preuves de ce que je suggère à des Debianiais
qui ne croiraient au soleil même avant que de s'y brûler! C'est
absolument impossible. Mais quand on observe -- c'est ce qu'on appelle
habituellement de façon ridicule «avoir du flair» -- il y a des
constantes qu'on finit par observer. Et elles jouent toujours en
faveur du pouvoir en place.

Par ailleurs, l'exemple que je donne, s'il est mécessaire, est
complètement étriqué. C'est tout un système, dont particulièrement les
écoles, qui fait que les gens se soumettent et se taisent aussitôt
qu'on leur dit «Dormez bien, on s'occupe de tout».

> A vrai dire je ne suis pas sûr que les
> choses aillent nécessairement mieux dans toutes les sociétés
> commerciales en dépit du "baromètre fric".

Je n'ai pas dit «toutes». Voir mon commentaire dans un autre nessage
sur les entreprises cotées an Bourse vs la petite entreprise.

> Une des plus grandes
> réussites de Linus Torvalds a été de savoir organiser le développement
> souple de Linux parmi des centaines de développeurs bénévoles. Ca me
> paraît un exploit surhumain.

Moi aussi. Mais note comment il a fonctionné: exactement comme Knopper
et Volkerding. (Dire l'inverse serait certainement plus juste :) Il
n'a pas créé de structures. Il a seulement dit qu'il avait un projet
et qu'il examinerait les contributions.

On n'a pas d'abord créé des structures comme chez Linux-Québec et CAM.
En fait, Torvalds et Knopper ne l'ont jamais fait, Volkerding,
minimalement. Rien n'a été fait comme chez Linux-Québec ou chez CAM.
Je ne dis pas qu'il ne faut pas créer de structures, remarque. Je dis
seulement que ce n'est certainement pas la première chose à faire.

Comprends-tu comment les gens qui prétendent que la seule chose qui
importe est de savoir coder, qu'autrement on n'a pas son mot à dire,
peuvent me faire copieusement chier ou que les fameuses structures de
Debian peuvent facilement en arriver à constituer un cataplasme sur
une jambe de bois?

GP

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Benjamin FRANCOIS
GP s'est exprimé en ces termes:
Pour ma part, j'ai été exclu parce que trop bête et pas assez productif.


C'est à croire que le Monde entier est contre toi.


--
<xmbr> salut, tu sais pas ou je peux trouver un super site sur linux
avec des progs de hack, nuke, des scripts, enfin tout pour pas
être emmerdé par des newbies....

Avatar
GP
GP wrote:

st-ce que les conneries de Benji sont vraiment tout ce à quoi je vais
avoir droit?

GP


Michel Talon wrote:

GP wrote:

Or, je sais très bien que, principalement à l'intérieur des
organisations sans but lucratif -- parce que, autrement, au moins le


fric sert-il de baromètre d'un certain succès --, les gens qui tiennent
absolument à ce que les structures dans lesquelles ils oeuvrent ou
auxquelles ils adhèrent de coeur, ne soient jamais contestées, font
souvent dérailler l'organisation.



Pour avoir été membre de certains clubs non commerciaux dans un
domaine totalement différent de l'informatique, je ne saurais trop

agréér avec
ce que tu dis. Dans ce genre d'associations "loi de 1901" se retrouvent
au sommet des gens qui, certes se dévouent pour le club, mais
recherchent cette satisfaction de dominer et de commander au delà de
toute compétence pour le faire.



S'agit-il seulement d'incompétence? Prends Linux-Québec. À un moment,
arrive un jeune avant-gardiste qui, au lieu de proposer des projets
concrets et de voir qui sait faire quoi, décide de donner des
"structures" à L-Q.

Il convoque une assemblée où presque personne ne se présente et un
conseil d'administration est élu sans que les connaissances de chacun
soient reconnues. Évidemment, il se fait élire prési... mais non! pas
président, il assumerait la responsabilité des échecs, mais secrétaire.
À la direction, se retrouve une belle cruche dont on n'a janais entendu
parler. Et ça part à rouler.

Par exemple, aux assemblés, on propose de faire renommer québécois (QC),
le clavier canadien (CA) . C'est l'évidence mêne parce seuls les
Québécois utilisent ce clavier, les anglos utilisant le clavier US
standard. On a une fierté de Québécois, ou on n'en a pas. Qui peut
s'opposer à la vertu?

Et ça revient à toutes les assemblées. Et il n'y a jamais rien qui se
passe.Bizarrement, très bientôt, tout le monde en a raz-le-bol. Mais le
CA est toujours là si de nouveaux problèmes apparaissent.

Pour ma part, j'ai été exclu parce que trop bête et pas assez productif.

Il y a quelques mois, j'ai eu affaire à l'Office de la Lamgue française
et je me suis, par l'occasion, informé sur le fameux clavier. Moi, je ne
foutais pas mal de comment on le nommait, mais je trouvais bizarre qu'il
y ait eu des caractères alternatifs sur le devant des touches alors que
le dessus n'était pas encore comblé.

Pourquoi ne pas en mettre sur les côtés et le derrière, quant à y être?
ai-je demandé. Pourquoi avoir mis les touches {}[] sur les chiffres de 7
à 0 plutöt que sur lettres juste en dessous, vu qu'on a ces touches-là
beaucoup plus à la portée. Parce que, comme le clavier a été conçu, tous
les programmeurs, même francophones, s'habituent au clavier US et
écrivent toujours sans accent et finissent souvent par passer à l'amglais.

Le responsable à l'Office québécois de la lamgue française m'a alors
expliqué qu'il faisait le grand écart en se servant du pouce et qu'il
n'avait aucun problème à taper les parenthèses et les accolades. Quand
il a été question que je propose à ses supérieurs et, éventuellement, au
ministre responsable, son nouveau doigté pied-de-poule, il est apparu
qu'il était préférable que je converse avec le responsable du design du
clavier.

Celui-ci m'a dit que le clavier n'avait pas été conçu pour les
programmeurs, que c'était déjà assez bien qu'on puisse faire les ÇÀÈÉ
avec une seule touche. Il y avait paraît-il des raisons très techniques
qui faisaient qu'on n'avait pu mettre les caractères alternatifs où on
le voulait.

Alors, j'ai envoyé le code au monsieur. Là, il est apparu que de longues
négociations avaient eu lieu PENDANT CINQ ANS!!! entre différents pays
pour déterminer l'emplacement des caractères. J'ai alors demandé quels
pays avaient préféré avoir les { et [ sur les touches de chiffres plutôt
que sous les lettres juste en-dessous. Et je n'ai plus en de réponse. Je
devenais impoli là aussi.

Parce que, en plus, «les gens ne comprennent pas» et continuent à
utiliser l'ancien clavier Canadian French (CF). Alors, malgré que le
gouvernement finance des campagnes de sensibilisation au clavier CA, il
ne s'en est finalement presque exclusivement vendu que lorsque ceux qui
ont participé au programme «Brancher les familles» ont été forcés de
l'adopter.

Le cirque, mon vieux! Vois-tu un peu les pertes de production sur
l'ensemble du Québec s'il fallait que ce clavier de Ti-Counes qui tapent
avec le pouce soit adopté? J'ai fait un résumé de mes échanges, j'ai
envoyé copie au bureau du premier ministre, au Ministre de la culture,
au Conseil du Trésir -- de qui relève, crois-le ou non, le comcepteur du
clavier, au Ministre des Finances et à la Vérificatrice Générale.

J'ai reçu des accusés de réception, mais rien n'a bougé depuis parce que
je travaille seul à cause du conseil d'administration de Ti-Counes
légalement constitué de Linux-Québec.

Puis là, je suis à travailler, toujours seul, sur le dossier de l'emploi
des formats vidéo propriétaires par les entreprises d'État. Le résultat,
encore une fois, est plus qu'incertain. Quand un groupe de pression
n'est pas constitué, ces temps-ci, le simple bon sens n'a aucune chance
de prévaloir.

Mais comme certains Twits le prétendent encore ici, c'est moi qui ne
fais rien.

Après avoir observé un fonctionnement similaire au détail près -- là
aussi le vrai leader était secrétaire -- chez Communications Accessibles
Montréal, un FAI sans but lucratif qui constituait le terreau idéal pour
l'implantation de Linux et dont il ne reste presque rien, je ne peux
m'empêcher de me demander si tout ça arrive seulement «par la force des
choses» ou si Linux ne peut pas être subverti.

Comment découvre-t-on les leaders? Tu peux créer une synergie autour de
leaders qui ne sont pas eux-mêmes conscients d'être manipulés. Ces
gens-là sont faciles à identifier. Par exemple, le leaser chez CAM avait
coutume de déclarer haut et fort qu'il aimait Microsoft, parce que son
dictionnaire fonctionnait dans toutes ses applications. Donc, ce sont
des gens qui ont le raisonnement un peu court ou/et, comme tu dis, qui
n'ont pas les capacités pour mener un projet à bien, mais qui se
considèrent comme des do-ers.

Comment les promouvoir? Entre autres, il y a les groupes de dicussion,
qu'on dit tellement démocratiques. Seulement, admettons que M$ décide de
se payer 100 intervenants à 50 000 $ par année avec chacun 10 comptes
pour intervenir à travers le monde. Ça fait 5 millions de salaire, plus
1000 comptes à, disons, 400$ par année, 400,000$, plus cent ordis à
1,000$ . 5,500,000 $. Deux fois rien!

Évidemment, quand il s'agit d'obtenir un coup de pouce, des bourses, des
subventions, de bons emplois, il pourraient bien jouir d'une chance
incroyable, un peu comme certains artistes pas trop contestataires, par
exemple.

Mais va donc donner des preuves de ce que je suggère à des Debianiais
qui ne croiraient au soleil même avant que de s'y brûler! C'est
absolument impossible. Mais quand on observe -- c'est ce qu'on appelle
habituellement de façon ridicule «avoir du flair» -- il y a des
constantes qu'on finit par observer. Et elles jouent toujours en faveur
du pouvoir en place.

Par ailleurs, l'exemple que je donne, s'il est mécessaire, est
complètement étriqué. C'est tout un système, dont particulièrement les
écoles, qui fait que les gens se soumettent et se taisent aussitôt qu'on
leur dit «Dormez bien, on s'occupe de tout».

A vrai dire je ne suis pas sûr que les
choses aillent nécessairement mieux dans toutes les sociétés
commerciales en dépit du "baromètre fric".


Je n'ai pas dit «toutes». Voir mon commentaire dans un autre nessage sur
les entreprises cotées an Bourse vs la petite entreprise.

Une des plus grandes
réussites de Linus Torvalds a été de savoir organiser le développement
souple de Linux parmi des centaines de développeurs bénévoles. Ca me
paraît un exploit surhumain.


Moi aussi. Mais note comment il a fonctionné: exactement comme Knopper
et Volkerding. (Dire l'inverse serait certainement plus juste :) Il n'a
pas créé de structures. Il a seulement dit qu'il avait un projet et
qu'il examinerait les contributions.

On n'a pas d'abord créé des structures comme chez Linux-Québec et CAM.
En fait, Torvalds et Knopper ne l'ont jamais fait, Volkerding,
minimalement. Rien n'a été fait comme chez Linux-Québec ou chez CAM. Je
ne dis pas qu'il ne faut pas créer de structures, remarque. Je dis
seulement que ce n'est certainement pas la première chose à faire.

Comprends-tu comment les gens qui prétendent que la seule chose qui
importe est de savoir coder, qu'autrement on n'a pas son mot à dire,
peuvent me faire copieusement chier ou que les fameuses structures de
Debian peuvent facilement en arriver à constituer un cataplasme sur une
jambe de bois?

GP





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Benjamin FRANCOIS
GP s'est exprimé en ces termes:
st-ce que les conneries de Benji sont vraiment tout ce à quoi je vais
avoir droit?


Peut-être que tu ne mérites pas mieux, Gillou.


--
<kli> nan je croa ke j'ai pas inetd , c'est indispensable de le lancer ?
<kli> raphit : marche po ... ca sert a koa inetd ?

Avatar
Pierre LALET
GP wrote:
st-ce que les conneries de Benji sont vraiment tout ce à quoi je vais
avoir droit?


Je répondrais bien, mais il faut rester correct sur usenet.

pierre

--
Pierre LALET -- http://www.enseirb.fr/~lalet/
Droids Corporation -- http://www.rstack.org/droids/
Clé publique PGP : http://www.enseirb.fr/~lalet/pierre_lalet.asc
Empreinte de la clé : B6B8 0F89 2220 DF8B 0F3B C0C0 773E 15E6 A878 FC7E

Avatar
GP
Dernièrement, j'ai écrit à Chichille, Stéphane Tougard et Nicolas
George afin de susciter leur réaction sur les problèmes d'organisation
de Linux. Seulement, Chichille m'a répondu. Mais rien dans sa réponse
n'a trait à l'organisation.

C'est apparemment toujours le sujet à éviter parce que, comme chacun
le sait, tout ce qui compte, c'est d'avoir un OS solide. Cf. ma
réponse dans: Re: Un peu de trouble quand même:



Comme Talon tarde à poster tel nous nous étions entendus, je le fais
moi-même, en ne gardant que mes réponses. Ça se tient tout de même, je
crois.

Permettez, que je vous dise messieurs -- parce qu'il n'y a guère de
dames ici et que, les femmes constituant plus de la moitié de la
population mondiale, c'est vraiment inquiétant -- combien je vous
trouve ridicules de ne parler que technique comme des gosses
boutonneux alors que cela a tellement peu à voir avec la survie de
Linux. (Encore une fois, je ne parle pas des 3 vieux boutonneux qui
vont continuer à écrire tous leurs drivers et toutes leurs
applications dans un coin sombre de leur sous-sol en janvier 2064.)

Voici donc ce que me disait Talon et qui n'a rien à voir:

(...)

Tu penses que le kernel est de quingois? Autrement, les softs de BSD
correspondent pas mal à ceux de Linux. En plus, je n'aime pas la
licence BSD.

J'ai essayé Free et j'ai eu de la difficulté à l'installer. Open m'a
eu l'air mieux, mais ils refusent de fournir l'ISO pour faire plus de
sous. (Ajout: tellement ils ont confiance en eux!) Encore une fois, ce
n'est pas le genre de système que je pourrais proposer à des newbies,
même s'il serait possible de faire un CD, je suppose et d'installer à
partir du CD plutôt que du net.

Le support n'est pas adéquat pour le newbie. Et puis, c'est viscéral,
quand Bill aime, moi, j'aime pas :)

(...)

Je ne suis pas sûr. Je pense que, à tout le moins pour un Desktop, la
réputation de BSD est surfaite. Pour les réseaux, le noyau 2.6 devrait
régler des problèmes.

Quant au futur, s'il faut se fier au courant, c'est Linux qui seul a
des chances de survivre.

(..)

Toi qui vantes l'ergonomie de Windows, tu penses qu'il n'y a que les
programmeurs qui comptent? C'est de penser cela qui fait que Linux
progresse si peu. Il faudrait avoir exactement les mêmes catégories
d'experts que chez Microsoft. Un OS laissé aux mains des seuls
programmeurs fonctionnera sans doute très bien... pour eux, mais est
voué à l'échec.

(... Au sujet de Mahogany)

Dernièrement, j'ai cherché des alternatives à Kmail. J'ai essayé
Evolution: trop gros pour mes besoins. Sylpheed: pas foutu de faire
des groupes, exactement comme kmail (style: famille, amis,
entreprises, selon à qui tu veux écrire.)

Par rapport à Balsa et, peut-être Spruce, quels sont les avantages de
Mahogany?

GP
















GP wrote:
Michel Talon wrote:

GP wrote:

Or, je sais très bien que, principalement à l'intérieur des
organisations sans but lucratif -- parce que, autrement, au moins le


fric sert-il de baromètre d'un certain succès --, les gens qui tiennent
absolument à ce que les structures dans lesquelles ils oeuvrent ou
auxquelles ils adhèrent de coeur, ne soient jamais contestées, font
souvent dérailler l'organisation.



Pour avoir été membre de certains clubs non commerciaux dans un
domaine totalement différent de l'informatique, je ne saurais trop

agréér avec
ce que tu dis. Dans ce genre d'associations "loi de 1901" se retrouvent
au sommet des gens qui, certes se dévouent pour le club, mais
recherchent cette satisfaction de dominer et de commander au delà de
toute compétence pour le faire.



S'agit-il seulement d'incompétence? Prends Linux-Québec. À un moment,
arrive un jeune avant-gardiste qui, au lieu de proposer des projets
concrets et de voir qui sait faire quoi, décide de donner des
"structures" à L-Q.

Il convoque une assemblée où presque personne ne se présente et un
conseil d'administration est élu sans que les connaissances de chacun
soient reconnues. Évidemment, il se fait élire prési... mais non! pas
président, il assumerait la responsabilité des échecs, mais secrétaire.
À la direction, se retrouve une belle cruche dont on n'a janais entendu
parler. Et ça part à rouler.

Par exemple, aux assemblés, on propose de faire renommer québécois (QC),
le clavier canadien (CA) . C'est l'évidence mêne parce seuls les
Québécois utilisent ce clavier, les anglos utilisant le clavier US
standard. On a une fierté de Québécois, ou on n'en a pas. Qui peut
s'opposer à la vertu?

Et ça revient à toutes les assemblées. Et il n'y a jamais rien qui se
passe.Bizarrement, très bientôt, tout le monde en a raz-le-bol. Mais le
CA est toujours là si de nouveaux problèmes apparaissent.

Pour ma part, j'ai été exclu parce que trop bête et pas assez productif.

Il y a quelques mois, j'ai eu affaire à l'Office de la Lamgue française
et je me suis, par l'occasion, informé sur le fameux clavier. Moi, je ne
foutais pas mal de comment on le nommait, mais je trouvais bizarre qu'il
y ait eu des caractères alternatifs sur le devant des touches alors que
le dessus n'était pas encore comblé.

Pourquoi ne pas en mettre sur les côtés et le derrière, quant à y être?
ai-je demandé. Pourquoi avoir mis les touches {}[] sur les chiffres de 7
à 0 plutöt que sur lettres juste en dessous, vu qu'on a ces touches-là
beaucoup plus à la portée. Parce que, comme le clavier a été conçu, tous
les programmeurs, même francophones, s'habituent au clavier US et
écrivent toujours sans accent et finissent souvent par passer à l'amglais.

Le responsable à l'Office québécois de la lamgue française m'a alors
expliqué qu'il faisait le grand écart en se servant du pouce et qu'il
n'avait aucun problème à taper les parenthèses et les accolades. Quand
il a été question que je propose à ses supérieurs et, éventuellement, au
ministre responsable, son nouveau doigté pied-de-poule, il est apparu
qu'il était préférable que je converse avec le responsable du design du
clavier.

Celui-ci m'a dit que le clavier n'avait pas été conçu pour les
programmeurs, que c'était déjà assez bien qu'on puisse faire les ÇÀÈÉ
avec une seule touche. Il y avait paraît-il des raisons très techniques
qui faisaient qu'on n'avait pu mettre les caractères alternatifs où on
le voulait.

Alors, j'ai envoyé le code au monsieur. Là, il est apparu que de longues
négociations avaient eu lieu PENDANT CINQ ANS!!! entre différents pays
pour déterminer l'emplacement des caractères. J'ai alors demandé quels
pays avaient préféré avoir les { et [ sur les touches de chiffres plutôt
que sous les lettres juste en-dessous. Et je n'ai plus en de réponse. Je
devenais impoli là aussi.

Parce que, en plus, «les gens ne comprennent pas» et continuent à
utiliser l'ancien clavier Canadian French (CF). Alors, malgré que le
gouvernement finance des campagnes de sensibilisation au clavier CA, il
ne s'en est finalement presque exclusivement vendu que lorsque ceux qui
ont participé au programme «Brancher les familles» ont été forcés de
l'adopter.

Le cirque, mon vieux! Vois-tu un peu les pertes de production sur
l'ensemble du Québec s'il fallait que ce clavier de Ti-Counes qui tapent
avec le pouce soit adopté? J'ai fait un résumé de mes échanges, j'ai
envoyé copie au bureau du premier ministre, au Ministre de la culture,
au Conseil du Trésir -- de qui relève, crois-le ou non, le comcepteur du
clavier, au Ministre des Finances et à la Vérificatrice Générale.

J'ai reçu des accusés de réception, mais rien n'a bougé depuis parce que
je travaille seul à cause du conseil d'administration de Ti-Counes
légalement constitué de Linux-Québec.

Puis là, je suis à travailler, toujours seul, sur le dossier de l'emploi
des formats vidéo propriétaires par les entreprises d'État. Le résultat,
encore une fois, est plus qu'incertain. Quand un groupe de pression
n'est pas constitué, ces temps-ci, le simple bon sens n'a aucune chance
de prévaloir.

Mais comme certains Twits le prétendent encore ici, c'est moi qui ne
fais rien.

Après avoir observé un fonctionnement similaire au détail près -- là
aussi le vrai leader était secrétaire -- chez Communications Accessibles
Montréal, un FAI sans but lucratif qui constituait le terreau idéal pour
l'implantation de Linux et dont il ne reste presque rien, je ne peux
m'empêcher de me demander si tout ça arrive seulement «par la force des
choses» ou si Linux ne peut pas être subverti.

Comment découvre-t-on les leaders? Tu peux créer une synergie autour de
leaders qui ne sont pas eux-mêmes conscients d'être manipulés. Ces
gens-là sont faciles à identifier. Par exemple, le leaser chez CAM avait
coutume de déclarer haut et fort qu'il aimait Microsoft, parce que son
dictionnaire fonctionnait dans toutes ses applications. Donc, ce sont
des gens qui ont le raisonnement un peu court ou/et, comme tu dis, qui
n'ont pas les capacités pour mener un projet à bien, mais qui se
considèrent comme des do-ers.

Comment les promouvoir? Entre autres, il y a les groupes de dicussion,
qu'on dit tellement démocratiques. Seulement, admettons que M$ décide de
se payer 100 intervenants à 50 000 $ par année avec chacun 10 comptes
pour intervenir à travers le monde. Ça fait 5 millions de salaire, plus
1000 comptes à, disons, 400$ par année, 400,000$, plus cent ordis à
1,000$ . 5,500,000 $. Deux fois rien!

Évidemment, quand il s'agit d'obtenir un coup de pouce, des bourses, des
subventions, de bons emplois, il pourraient bien jouir d'une chance
incroyable, un peu comme certains artistes pas trop contestataires, par
exemple.

Mais va donc donner des preuves de ce que je suggère à des Debianiais
qui ne croiraient au soleil même avant que de s'y brûler! C'est
absolument impossible. Mais quand on observe -- c'est ce qu'on appelle
habituellement de façon ridicule «avoir du flair» -- il y a des
constantes qu'on finit par observer. Et elles jouent toujours en faveur
du pouvoir en place.

Par ailleurs, l'exemple que je donne, s'il est mécessaire, est
complètement étriqué. C'est tout un système, dont particulièrement les
écoles, qui fait que les gens se soumettent et se taisent aussitôt qu'on
leur dit «Dormez bien, on s'occupe de tout».

A vrai dire je ne suis pas sûr que les
choses aillent nécessairement mieux dans toutes les sociétés
commerciales en dépit du "baromètre fric".


Je n'ai pas dit «toutes». Voir mon commentaire dans un autre nessage sur
les entreprises cotées an Bourse vs la petite entreprise.

Une des plus grandes
réussites de Linus Torvalds a été de savoir organiser le développement
souple de Linux parmi des centaines de développeurs bénévoles. Ca me
paraît un exploit surhumain.


Moi aussi. Mais note comment il a fonctionné: exactement comme Knopper
et Volkerding. (Dire l'inverse serait certainement plus juste :) Il n'a
pas créé de structures. Il a seulement dit qu'il avait un projet et
qu'il examinerait les contributions.

On n'a pas d'abord créé des structures comme chez Linux-Québec et CAM.
En fait, Torvalds et Knopper ne l'ont jamais fait, Volkerding,
minimalement. Rien n'a été fait comme chez Linux-Québec ou chez CAM. Je
ne dis pas qu'il ne faut pas créer de structures, remarque. Je dis
seulement que ce n'est certainement pas la première chose à faire.

Comprends-tu comment les gens qui prétendent que la seule chose qui
importe est de savoir coder, qu'autrement on n'a pas son mot à dire,
peuvent me faire copieusement chier ou que les fameuses structures de
Debian peuvent facilement en arriver à constituer un cataplasme sur une
jambe de bois?

GP