La loi et le Logiciel Libre ? AAAAAAAAHhhhhhhhhh !
Le
ptilou

Bonjour,
Comment vous le dire ?
Le code de l'éducation : Art. L. 123-4-1 =
(L. no 2013-660 du 22 juill. 2013, art. 9-II) Le service public de l'ensei=
gnement supérieur met à disposition de ses usagers des services e=
t des ressources pédagogiques numériques.
Les logiciels libres sont utilisés en priorité.
Et c'est Windows que l'on installe (BSG, Paris 1 tolbiac et panthéon, =
etc ) ou pour ma fac MAC OSX !
Donc c'est du à l'incompétence des programmeur à nous chier =
un logiciel opérationnel ? Ou quelque chose m'échappe ?
Pourquoi on utilise pas du logiciel libre, par ce que il est mal fait !
Tous explication sur des pseudo pot de vins, est la mise en exerbe de l'Inc=
ompétence des acteurs du Logiciel Libre, je sais pas c'est législ=
atif, il vous faut une révision constitutionnel pour arriver à fa=
ire quelque chose ?
--
ptilou
Comment vous le dire ?
Le code de l'éducation : Art. L. 123-4-1 =
(L. no 2013-660 du 22 juill. 2013, art. 9-II) Le service public de l'ensei=
gnement supérieur met à disposition de ses usagers des services e=
t des ressources pédagogiques numériques.
Les logiciels libres sont utilisés en priorité.
Et c'est Windows que l'on installe (BSG, Paris 1 tolbiac et panthéon, =
etc ) ou pour ma fac MAC OSX !
Donc c'est du à l'incompétence des programmeur à nous chier =
un logiciel opérationnel ? Ou quelque chose m'échappe ?
Pourquoi on utilise pas du logiciel libre, par ce que il est mal fait !
Tous explication sur des pseudo pot de vins, est la mise en exerbe de l'Inc=
ompétence des acteurs du Logiciel Libre, je sais pas c'est législ=
atif, il vous faut une révision constitutionnel pour arriver à fa=
ire quelque chose ?
--
ptilou
Donc le législateur a énoncé une préférence pour le logiciel libre, sans
en obliger l'utilisation.
En Suisse, on a toujours N niveaux pour une intention législative:
législatif/peuple:
- les traités internationaux, qui pour certains domaines dépassent
la puissance de la constitution fédérale
- la constitution, pour les principes (ou le cheni déposé par les
initiatives entre deux révisions totales)
- les lois, pour un problème particulier (p.ex. loi sur le droit d'auteur)
exécutif:
- les ordonnances, pour comment appliquer en pratique
juridique:
- la jurisprudence du Tribunal fédéral.
De plus, pour les domaines qui les concernent, les cantons et les communes ont
également ces N niveaux.
En bref: on ne peut pas déduire l'application d'une loi de la loi seule.
Et remonter au niveau constitutionnel comme vous le suggérez est inutile
si le problème est l'application.
Pour revenir à votre interrogation: il y a souvent des textes explicatifs
quand une loi est adoptée qui donne l'intention du législateur, l'impulsion
à un marché considéré comme non mature en est un exemple.
A vous de trouver ces textes, voir les autres niveaux appliqués dans votre
pays pour mieux comprendre l'intention, et les éventuelles difficultés
d'application.
Il faudrait savoir quelle procédure a été utilisée: le logiciel libre a-t-il été
exclu de base pour l'OS, ou un appel d'offre a été rédigé autorisant le logiciel
libre ? Dans le 1er cas, il semblerait que l'autorité d'appel d'offre aurait
négligé l'intention du législateur, à première vue; dans le deuxième, les entreprises
n'ont peut-être pas manifesté l'intention de remplir totalement le cahier
des charges pour des raisons qui leur sont propres (disponibilité du personnel,
expérience préalable, voire, éventuellement, absence d'une solution en logiciel
libre compatible avec le cahier des charges, ce que votre formulation un peu
basique semble sous-entendre).
Vous sautez aux conclusions: votre compréhension de l'intention du
législateur et de sa mise en pratique, d'un éventuel effet de
maturité du marché, ou d'une erreur durant le processus d'adjudication,
ou éventuellement une non soumissions pour des milliers de raisons ne
peuvent pas se réduire à `car le logiciel libre est mal fait'.
D'autant plus que vous généralisez entre OS et applications. Il est clair
que de nombreuses entreprises, administrations et écoles utilisent du
logiciel libre, dans ses multiples facettes, même sans intention claire
du législateur.
Dans mon petit canton suisse, Il existe plusieurs rapports de
l'administration cantonale (exécutif-administration) qui disent
vouloir utiliser le logiciel libre `quand cela est possible'
-- formulation aussi vague que celle de votre loi française.
En pratique, ce que l'on semble constater, c'est plutôt, pour
chaque besoin exprimé:
- si un logiciel propriétaire Microsoft existe, on l'achète
- sinon, si un logiciel libre permet d'éviter une dépendance à
un autre éditeur de logiciel (Oracle p.ex.), on l'utilise
- sinon, on achète un logiciel d'un autre éditeur
Cette pratique n'est énoncée nulle part clairement, mais force est de
constater que c'est ce qui semble se passer. Cela n'empêche pas des
pans entiers de l'administration d'utiliser des logiciels libres,
également comme briques pour des développements internes.
Le canton ayant choisi la plateforme Win-Dell en 2001 puis
renouvelé ce choix, cette stratégie semble faire sens.
Donc c'est votre interprétation, extérieure et non informée.
Quelle est la réalité des textes d'applications et des directives internes en France ?
Je suis persuadé qu'il y a des éléments d'applications (directives internes), à trouver.
A nouveau vous ne traitez pas la notion d'appel d'offre OU de directive interne.
A mon avis, soit:
- ils ont pondu un référentiel administratif après étude interne et
sélectionné Mandrake pour raison X ou Y
- ils ont fait un appel d'offre externe, et la candidature de Z,
proposant Mandrake, a été retenue
Ou alors ils ont bricolé parce que le neveu de la secrétaire connaissait
Mandrake, et alors ce n'est pas de l'administration publoque.
NB: Mandrake avait l'avantage d'être français, non? ils se sont plantés
au niveau commercial, de mémoire.
Utilisant journellement LibreOffice (beaucoup) et Microsoft
office (moins), je suis plus à l'aise avec LibreOffice.
Mais mon expérience personnelle n'est pas une règle. Si
votre entreprise ou administration a écrit mille
scripts liés aux documents, une migration sera impossible.
Aussi, en ce qui me concerne, les documents importants je les
rédige avec LaTeX, avec contrôle de version CVS ou GIT. A nouveau,
mon petit exemple ne peut faire universel.
En plus objectif, il serait intéressant de lire un comparatif
écrit par une entreprise sérieuse. J'en avais lu un une fois,
mais je vous laisse chercher et argumenter.
Il y a plusieurs cantons avec des gros développements en logiciel libre.
Citons par exemple le logiciel SATAC, entièrement basé sur des
composants libres, qui sert à la gestion des constructions.
Toutefois, le logiciel lui-même est propriétaire, c'est un
développement interne.
Il y a toutefois des logiciels libres, comme p.ex. Moodle,
qui sont extensivement utilisés. En général je dirais que
ce qui est `plateforme web' est libre, du moins pour tout
ce qui a été décidé il y a moins de 5 ans, et tout ce qui
est logiciel local est propriétaire, avec exceptions.
La règle de base du déploiement libre est de commencer avec
les serveurs (car c'est très transparent pour les utilisateurs),
en déployant des protocoles ouverts.
Le poste de travail, c'est effectivement bien plus difficile,
pour plein de raison (compétence du personnel, formation,
contrats matériel/logiciel combinés, etc). Les projets
de migration qui ont commencé par le poste de travail ont
souvent fini mal (Etat de Genève par exemple).
Supposons que tu répondes à un appel d'offres de ce genre. Qu'est-ce que
tu proposeras au client ?
- Du matériel équipé d'un système libre, robuste, avec des logiciels
libres, des mises à jour gratuites, et qui se passe d'antivirus ?
- Du matériel avec un système bancal que tu te feras une joie de venir
dépanner ou réinstaller à tout bout de champ pour je ne sais combien
d'euros de l'heure, des logiciels proprio, des mises à jour payantes
avec un pourcentage confortable pour ta pomme, un abonnement à un
antivirus sur lequel tu percevras une commission ?
--
Fañch
C'est mi gnon
--
Mais les esprits faux ne sont jamais ni fins ni géomètres.
-+- Blaise Pascal (1623-1662), Pensées I.1 -+-