Microsoft, le numéro un mondial des logiciels, se réorganise. Il crée
une huitième division spécialisée dans les clients du secteur public :
les gouvernements, les municipalités et les milieux scolaires. La
firme de Redmond est concurrencée sur ce marché par les distributeurs
de logiciels libres, Linux, et les constructeurs informatiques, IBM,
Hewlett-Packard, Sun Microsystems ou Apple.
'éditeur américain doit accomplir des efforts. Les villes de Munich
(Allemagne) et de Houston (Etats-Unis) ont renoncé à Windows, le
programme phare de Microsoft, pour leurs dernières commandes
d'équipements informatiques. Elles ont préféré Linux. «Munich n'a pas
réalisé son choix pour un motif économique. Notre proposition était
moins onéreuse. C'est une orientation d'ordre idéologique», assure
Maggie Wilderotter.
De nombreux acteurs regrettent de ne pas avoir accès au contenu de
Windows, car le logiciel est crypté. Des clients publics redoutent, en
particulier depuis le 11 septembre 2001, que des agences fédérales
américaines, notamment la NSA (National Security Agency), utilisent
les portes dérobées de Windows (ou «back door» selon l'expression des
experts) pour accéder à des informations confidentielles. «La sécurité
est notre priorité numéro un. En janvier, nous avons mis en place une
initiative pour permettre aux gouvernements d'accéder au code source
de Windows. Nous avons signé 25 accords de ce type, dont 7 en Chine»,
affirme Maggie Wilderotter. Ces pays disposent ainsi de la
quasi-totalité des secrets de Windows. Mais 3% du code n'est pas libre
d'accès, car «c'est la propriété des entreprises qui ont développé ces
morceaux», explique Maggie Wilderotter. Le géant des logiciels propose
toutefois de mettre en contact ses clients publics avec les sociétés
propriétaires des données cryptées, contenues dans Windows. Sous
couvert de l'anonymat, un dirigeant informatique assure ne pas
disposer de ressources nécessaires pour lire en détail le contenu du
logiciel phare de Microsoft.
La force de conviction de la firme de Bill Gates est toujours
impressionnante. Sur sa trésorerie de 51,6 milliards de dollars, 9
milliards sont placés dans des obligations émises par des
municipalités et 11 milliards dans des emprunts d'Etat, dont la moitié
aux Etats-Unis. Maggie Wilderotter convient que cette fortune est sans
égale. Et d'assurer que cette manne «n'influence pas la nature des
discussions que nous avons avec les gouvernements».
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Vincent Bernat
OoO En ce milieu de nuit étoilée du mardi 23 décembre 2003, vers 03:21, (philippe) disait:
De nombreux acteurs regrettent de ne pas avoir accès au contenu de Windows, car le logiciel est crypté. Des clients publics redoutent, en particulier depuis le 11 septembre 2001, que des agences fédérales américaines, notamment la NSA (National Security Agency), utilisent les portes dérobées de Windows (ou «back door» selon l'expression des experts) pour accéder à des informations confidentielles. «La sécurité est notre priorité numéro un. En janvier, nous avons mis en place une initiative pour permettre aux gouvernements d'accéder au code source de Windows. Nous avons signé 25 accords de ce type, dont 7 en Chine», affirme Maggie Wilderotter. Ces pays disposent ainsi de la quasi-totalité des secrets de Windows.
Personnellement, je ne vois pas comment l'accès à un source que l'on n'a pas le droit de compiler prouve quoi que ce soit. Ils pourraient très bien mettre une backdoor dans le binaire et l'enlever des sources : il est interdit de compiler le source et donc d'utiliser ensuite cette version compilée. -- printk("MASQUERADE: No route: Rusty's brain broke!n"); 2.4.3. linux/net/ipv4/netfilter/ipt_MASQUERADE.c
OoO En ce milieu de nuit étoilée du mardi 23 décembre 2003, vers
03:21, philafil@aol.com (philippe) disait:
De nombreux acteurs regrettent de ne pas avoir accès au contenu de
Windows, car le logiciel est crypté. Des clients publics redoutent,
en particulier depuis le 11 septembre 2001, que des agences
fédérales américaines, notamment la NSA (National Security Agency),
utilisent les portes dérobées de Windows (ou «back door» selon
l'expression des experts) pour accéder à des informations
confidentielles. «La sécurité est notre priorité numéro un. En
janvier, nous avons mis en place une initiative pour permettre aux
gouvernements d'accéder au code source de Windows. Nous avons signé
25 accords de ce type, dont 7 en Chine», affirme Maggie
Wilderotter. Ces pays disposent ainsi de la quasi-totalité des
secrets de Windows.
Personnellement, je ne vois pas comment l'accès à un source que l'on
n'a pas le droit de compiler prouve quoi que ce soit. Ils pourraient
très bien mettre une backdoor dans le binaire et l'enlever des sources
: il est interdit de compiler le source et donc d'utiliser ensuite
cette version compilée.
--
printk("MASQUERADE: No route: Rusty's brain broke!n");
2.4.3. linux/net/ipv4/netfilter/ipt_MASQUERADE.c
OoO En ce milieu de nuit étoilée du mardi 23 décembre 2003, vers 03:21, (philippe) disait:
De nombreux acteurs regrettent de ne pas avoir accès au contenu de Windows, car le logiciel est crypté. Des clients publics redoutent, en particulier depuis le 11 septembre 2001, que des agences fédérales américaines, notamment la NSA (National Security Agency), utilisent les portes dérobées de Windows (ou «back door» selon l'expression des experts) pour accéder à des informations confidentielles. «La sécurité est notre priorité numéro un. En janvier, nous avons mis en place une initiative pour permettre aux gouvernements d'accéder au code source de Windows. Nous avons signé 25 accords de ce type, dont 7 en Chine», affirme Maggie Wilderotter. Ces pays disposent ainsi de la quasi-totalité des secrets de Windows.
Personnellement, je ne vois pas comment l'accès à un source que l'on n'a pas le droit de compiler prouve quoi que ce soit. Ils pourraient très bien mettre une backdoor dans le binaire et l'enlever des sources : il est interdit de compiler le source et donc d'utiliser ensuite cette version compilée. -- printk("MASQUERADE: No route: Rusty's brain broke!n"); 2.4.3. linux/net/ipv4/netfilter/ipt_MASQUERADE.c
Rakotomandimby
Vincent Bernat wrote:
Personnellement, je ne vois pas comment l'accès à un source que l'on n'a pas le droit de compiler prouve quoi que ce soit. Ils pourraient très bien mettre une backdoor dans le binaire et l'enlever des sources : il est interdit de compiler le source et donc d'utiliser ensuite cette version compilée.
et puis meme .... est ce qu'ils ont essayé de voir si ces sources marchent vraiment ? -- http://mrakotom.free.fr
Vincent Bernat wrote:
Personnellement, je ne vois pas comment l'accès à un source que l'on
n'a pas le droit de compiler prouve quoi que ce soit. Ils pourraient
très bien mettre une backdoor dans le binaire et l'enlever des sources
: il est interdit de compiler le source et donc d'utiliser ensuite
cette version compilée.
et puis meme .... est ce qu'ils ont essayé de voir si ces sources marchent
vraiment ?
--
http://mrakotom.free.fr
Personnellement, je ne vois pas comment l'accès à un source que l'on n'a pas le droit de compiler prouve quoi que ce soit. Ils pourraient très bien mettre une backdoor dans le binaire et l'enlever des sources : il est interdit de compiler le source et donc d'utiliser ensuite cette version compilée.
et puis meme .... est ce qu'ils ont essayé de voir si ces sources marchent vraiment ? -- http://mrakotom.free.fr
thierry escola
Vincent Bernat wrote:
Personnellement, je ne vois pas comment l'accès à un source que l'on n'a pas le droit de compiler prouve quoi que ce soit. Ils pourraient très bien mettre une backdoor dans le binaire et l'enlever des sources : il est interdit de compiler le source et donc d'utiliser ensuite cette version compilée.
ils n'ont rien à cacher mais tout est secret !
Thierry -- http://members.fortunecity.fr/tagada/
Vincent Bernat wrote:
Personnellement, je ne vois pas comment l'accès à un source que l'on
n'a pas le droit de compiler prouve quoi que ce soit. Ils pourraient
très bien mettre une backdoor dans le binaire et l'enlever des sources
: il est interdit de compiler le source et donc d'utiliser ensuite
cette version compilée.
Personnellement, je ne vois pas comment l'accès à un source que l'on n'a pas le droit de compiler prouve quoi que ce soit. Ils pourraient très bien mettre une backdoor dans le binaire et l'enlever des sources : il est interdit de compiler le source et donc d'utiliser ensuite cette version compilée.
ils n'ont rien à cacher mais tout est secret !
Thierry -- http://members.fortunecity.fr/tagada/
Ledev
"Vincent Bernat" a écrit dans le message de news:
OoO En ce milieu de nuit étoilée du mardi 23 décembre 2003, vers 03:21, (philippe) disait:
De nombreux acteurs regrettent de ne pas avoir accès au contenu de Windows, car le logiciel est crypté. Des clients publics redoutent, en particulier depuis le 11 septembre 2001, que des agences fédérales américaines, notamment la NSA (National Security Agency), utilisent les portes dérobées de Windows (ou «back door» selon l'expression des experts) pour accéder à des informations confidentielles. «La sécurité est notre priorité numéro un. En janvier, nous avons mis en place une initiative pour permettre aux gouvernements d'accéder au code source de Windows. Nous avons signé 25 accords de ce type, dont 7 en Chine», affirme Maggie Wilderotter. Ces pays disposent ainsi de la quasi-totalité des secrets de Windows.
Personnellement, je ne vois pas comment l'accès à un source que l'on n'a pas le droit de compiler prouve quoi que ce soit. Ils pourraient très bien mettre une backdoor dans le binaire et l'enlever des sources : il est interdit de compiler le source et donc d'utiliser ensuite cette version compilée.
En partant de se principe, c'est valable aussi pour linux... Je ne pense pas que grand monde recompile les sources, qui sait ce qu'on pourrait trouver dans les binaires?
a+
"Vincent Bernat" <vincent.bernat@raysa.org> a écrit dans le message de news:
m3ekuvqql7.fsf@neo.loria...
OoO En ce milieu de nuit étoilée du mardi 23 décembre 2003, vers
03:21, philafil@aol.com (philippe) disait:
De nombreux acteurs regrettent de ne pas avoir accès au contenu de
Windows, car le logiciel est crypté. Des clients publics redoutent,
en particulier depuis le 11 septembre 2001, que des agences
fédérales américaines, notamment la NSA (National Security Agency),
utilisent les portes dérobées de Windows (ou «back door» selon
l'expression des experts) pour accéder à des informations
confidentielles. «La sécurité est notre priorité numéro un. En
janvier, nous avons mis en place une initiative pour permettre aux
gouvernements d'accéder au code source de Windows. Nous avons signé
25 accords de ce type, dont 7 en Chine», affirme Maggie
Wilderotter. Ces pays disposent ainsi de la quasi-totalité des
secrets de Windows.
Personnellement, je ne vois pas comment l'accès à un source que l'on
n'a pas le droit de compiler prouve quoi que ce soit. Ils pourraient
très bien mettre une backdoor dans le binaire et l'enlever des sources
: il est interdit de compiler le source et donc d'utiliser ensuite
cette version compilée.
En partant de se principe, c'est valable aussi pour linux...
Je ne pense pas que grand monde recompile les sources, qui sait ce qu'on
pourrait trouver dans les binaires?
OoO En ce milieu de nuit étoilée du mardi 23 décembre 2003, vers 03:21, (philippe) disait:
De nombreux acteurs regrettent de ne pas avoir accès au contenu de Windows, car le logiciel est crypté. Des clients publics redoutent, en particulier depuis le 11 septembre 2001, que des agences fédérales américaines, notamment la NSA (National Security Agency), utilisent les portes dérobées de Windows (ou «back door» selon l'expression des experts) pour accéder à des informations confidentielles. «La sécurité est notre priorité numéro un. En janvier, nous avons mis en place une initiative pour permettre aux gouvernements d'accéder au code source de Windows. Nous avons signé 25 accords de ce type, dont 7 en Chine», affirme Maggie Wilderotter. Ces pays disposent ainsi de la quasi-totalité des secrets de Windows.
Personnellement, je ne vois pas comment l'accès à un source que l'on n'a pas le droit de compiler prouve quoi que ce soit. Ils pourraient très bien mettre une backdoor dans le binaire et l'enlever des sources : il est interdit de compiler le source et donc d'utiliser ensuite cette version compilée.
En partant de se principe, c'est valable aussi pour linux... Je ne pense pas que grand monde recompile les sources, qui sait ce qu'on pourrait trouver dans les binaires?
a+
Vincent Bernat
OoO La nuit ayant déjà recouvert d'encre ce jour du samedi 03 janvier 2004, vers 23:19, "Ledev" disait:
Personnellement, je ne vois pas comment l'accès à un source que l'on n'a pas le droit de compiler prouve quoi que ce soit. Ils pourraient très bien mettre une backdoor dans le binaire et l'enlever des sources : il est interdit de compiler le source et donc d'utiliser ensuite cette version compilée.
En partant de se principe, c'est valable aussi pour linux... Je ne pense pas que grand monde recompile les sources, qui sait ce qu'on pourrait trouver dans les binaires?
Sans doute la même chose que dans les sources, parce qu'on a le droit de recompiler, que beaucoup de monde le fait et que nous ne sommes pas en présence d'une compagnie détenant un monopole et le conservant par des tractations avec divers états.
La différence majeure est que si je ne veux pas trop faire confiance à Microsoft sur ce point, je ne peux rien faire, même en ayant payé pour avoir le source. Je peux le compiler sans le dire puis comparer les binaires, mais deux binaires différents peuvent provenir du même source. Je ne peux par contre pas me permettre d'utiliser ce que j'ai compilé vu que j'aurai les types de la BSA sur le dos.
Et avant de partir dans la parano aiguë sur les backdoors dans les compilos, à chaque poids, sa mesure. Microsoft prétend que son code n'a pas de backdoor parce qu'ils donnent des sources. On ne peut absolument pas le vérifier, mais on ne peut même pas transformer les sources pour s'en prémunir... -- BOFH excuse #184: loop found in loop in redundant loopback
OoO La nuit ayant déjà recouvert d'encre ce jour du samedi 03 janvier
2004, vers 23:19, "Ledev" <Ledev@freesurf.fr> disait:
Personnellement, je ne vois pas comment l'accès à un source que l'on
n'a pas le droit de compiler prouve quoi que ce soit. Ils pourraient
très bien mettre une backdoor dans le binaire et l'enlever des sources
: il est interdit de compiler le source et donc d'utiliser ensuite
cette version compilée.
En partant de se principe, c'est valable aussi pour linux... Je ne
pense pas que grand monde recompile les sources, qui sait ce qu'on
pourrait trouver dans les binaires?
Sans doute la même chose que dans les sources, parce qu'on a le droit
de recompiler, que beaucoup de monde le fait et que nous ne sommes pas
en présence d'une compagnie détenant un monopole et le conservant par
des tractations avec divers états.
La différence majeure est que si je ne veux pas trop faire confiance à
Microsoft sur ce point, je ne peux rien faire, même en ayant payé pour
avoir le source. Je peux le compiler sans le dire puis comparer les
binaires, mais deux binaires différents peuvent provenir du même
source. Je ne peux par contre pas me permettre d'utiliser ce que j'ai
compilé vu que j'aurai les types de la BSA sur le dos.
Et avant de partir dans la parano aiguë sur les backdoors dans les
compilos, à chaque poids, sa mesure. Microsoft prétend que son code
n'a pas de backdoor parce qu'ils donnent des sources. On ne peut
absolument pas le vérifier, mais on ne peut même pas transformer les
sources pour s'en prémunir...
--
BOFH excuse #184:
loop found in loop in redundant loopback
OoO La nuit ayant déjà recouvert d'encre ce jour du samedi 03 janvier 2004, vers 23:19, "Ledev" disait:
Personnellement, je ne vois pas comment l'accès à un source que l'on n'a pas le droit de compiler prouve quoi que ce soit. Ils pourraient très bien mettre une backdoor dans le binaire et l'enlever des sources : il est interdit de compiler le source et donc d'utiliser ensuite cette version compilée.
En partant de se principe, c'est valable aussi pour linux... Je ne pense pas que grand monde recompile les sources, qui sait ce qu'on pourrait trouver dans les binaires?
Sans doute la même chose que dans les sources, parce qu'on a le droit de recompiler, que beaucoup de monde le fait et que nous ne sommes pas en présence d'une compagnie détenant un monopole et le conservant par des tractations avec divers états.
La différence majeure est que si je ne veux pas trop faire confiance à Microsoft sur ce point, je ne peux rien faire, même en ayant payé pour avoir le source. Je peux le compiler sans le dire puis comparer les binaires, mais deux binaires différents peuvent provenir du même source. Je ne peux par contre pas me permettre d'utiliser ce que j'ai compilé vu que j'aurai les types de la BSA sur le dos.
Et avant de partir dans la parano aiguë sur les backdoors dans les compilos, à chaque poids, sa mesure. Microsoft prétend que son code n'a pas de backdoor parce qu'ils donnent des sources. On ne peut absolument pas le vérifier, mais on ne peut même pas transformer les sources pour s'en prémunir... -- BOFH excuse #184: loop found in loop in redundant loopback