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Magie et faiblesses du numérique

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chabot-pierre
Depuis le 10 mai, certains émetteurs TV TNT de la "3ème phase" de
déploiement fonctionnent en essais 24 H/24, mais sans émissions régionales.
C'est le cas pour tous ceux dont l'opérateur unique est TDF (sauf Besançon
et Roanne). Donc Bastia, le Puy de Dôme, le Pic de l'Ours, Nice-Mt Alban...
fonctionnent en continu. Cela m'a permis de découvrir avec émerveillement la
qualité des images, mais aussi de constater les limites de cette
technologie. En cet après-midi très orageux, j'ai découvert (on pouvait le
prévoir...) que la TNT décrochait de façon insupportable alors que
l'analogique était encore praticable. J'avais déjà fait la même constatation
avec les perturbations émises par les véhicules mal antiparasités.
Evidemment, cela ne concerne pas l'usager qui se trouve en vue directe et à
proximité d'un émetteur. Mais, si j'en juge par mon cas (à 60 km du Puy de
Dôme et sans vue directe sur l'émetteur), je suis obligé de constater que le
service sera moins sûr qu'avec l'analogique. La qualité du signal reste
théoriquement excellente, mais la force du signal reçu ne permet pas de
rester en deçà du taux d'erreur fatidique. D'où d'insupportables
"décrochages" de l'image de façon presque continue par temps orageux. Comme
la mode n'est pas précisément à la prodigalité et à la multiplication des
réémetteurs, on peut se demander comment la France "profonde", loin des
grands centres et des émetteurs, sera desservie après 2011. La seule
solution sera le satellite, mais quid des programmes régionaux si prisés
dans nos campagnes ? Trouvera-t-on assez de capitaux pour financer plus de
20 versions satellite de France 3 (comme le font les Allemands pour leurs
programmes régionaux) ? J'en doute... Et comment financera-t-on
l'équipement satellitaire des oubliés par le progrès? Ca va gronder dans les
chaumières: mal recevoir peu de radios, passe encore, mais être frustré de
TV (même des grandes chaînes), beaucoup ne supporteront pas.
Dans le même ordre d'idées, on peut craindre que ce problème de "fragilité"
de la réception se pose de la même manière pour les futurs réseaux de radio
DRM.

10 réponses

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Nicolas Croiset
"chabot-pierre" wrote :

Depuis le 10 mai, certains émetteurs TV TNT de la "3ème phase" de
déploiement fonctionnent en essais 24 H/24, mais sans émissions régionales.
C'est le cas pour tous ceux dont l'opérateur unique est TDF (sauf Besançon
et Roanne). Donc Bastia, le Puy de Dôme, le Pic de l'Ours, Nice-Mt Alban...
fonctionnent en continu. Cela m'a permis de découvrir avec émerveillement la
qualité des images, mais aussi de constater les limites de cette
technologie. En cet après-midi très orageux, j'ai découvert (on pouvait le
prévoir...) que la TNT décrochait de façon insupportable alors que
l'analogique était encore praticable. J'avais déjà fait la même constatation
avec les perturbations émises par les véhicules mal antiparasités.
Evidemment, cela ne concerne pas l'usager qui se trouve en vue directe et à
proximité d'un émetteur. Mais, si j'en juge par mon cas (à 60 km du Puy de
Dôme et sans vue directe sur l'émetteur), je suis obligé de constater que le
service sera moins sûr qu'avec l'analogique. La qualité du signal reste
théoriquement excellente, mais la force du signal reçu ne permet pas de
rester en deçà du taux d'erreur fatidique. D'où d'insupportables
"décrochages" de l'image de façon presque continue par temps orageux. Comme
la mode n'est pas précisément à la prodigalité et à la multiplication des
réémetteurs, on peut se demander comment la France "profonde", loin des
grands centres et des émetteurs, sera desservie après 2011. La seule
solution sera le satellite, mais quid des programmes régionaux si prisés
dans nos campagnes ? Trouvera-t-on assez de capitaux pour financer plus de
20 versions satellite de France 3 (comme le font les Allemands pour leurs
programmes régionaux) ? J'en doute... Et comment financera-t-on
l'équipement satellitaire des oubliés par le progrès? Ca va gronder dans les
chaumières: mal recevoir peu de radios, passe encore, mais être frustré de
TV (même des grandes chaînes), beaucoup ne supporteront pas.
Dans le même ordre d'idées, on peut craindre que ce problème de "fragilité"
de la réception se pose de la même manière pour les futurs réseaux de radio
DRM.




la réunion de l'ITU qui a actuellement lieu à Genève (CCR06) va répondre
à ces questions surtout concernant le déploiement de la télévision
numérique et de la radio numérique en bande III, IV et V.

Durant la phase d'essai des émetteurs, ceux-ci ne sont pas forcément à
pleine puissance ou avec une linéarité suffisante pour que le BER en
réception soit faible, je vous conseille d'attendre la date officielle
du lancement de ces émetteurs pour commencer à faire d'éventuelles
constations.

+------------------------------------------------------------+
| E-mail : |
| Annuaire des radios AM/FM/DAB : http://www.annuradio.fr/ |
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Thierry VIGNAUD
2 causes possibles :

Soit la montée satellite était perturbée par un orage ;
Soit l'alimentation satellite de l'émetteur reçu était perturbée par un orage

Que ça soit en numérique ou analogique, le cas d'absence de signal sur un
émetteur TV, y compris parmi les plus puissants, notamment pour les réseaux 4,
5 et 6 est une chose possible et courante en période d'orage.

Bien que non résident en zone Midi-Pyrénées, mais de passage, je ne compte
plus le nombre de fois durant les périodes d'été où j'ai vu des coupures de
signal sur les émetteurs diffusant C+, France5/Arte et M6 depuis le Pic du
Midi en analogique.

Quant à la liaison directe TNT entre l'émetteur et l'antenne reliée au
récepteur, on est en numérique, donc il n'y a pas d'intermédiaire, on passe
d'un signal parfait à plus rien, avec un intermédiaire de pixellisation, donc
le problème est moins évident en numérique qu'en analogique où l'on peut
constater visuellement une dégradation lente du signal. Et il suffit souvent
une baisse de signal légère pour passer d'un état parfait à nul en numérique.


Emetteurs radio et TV :
http://perso.wanadoo.fr/tvignaud
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chabot-pierre
"Thierry VIGNAUD" a écrit dans le
message de news:
2 causes possibles :

Soit la montée satellite était perturbée par un orage ;
Soit l'alimentation satellite de l'émetteur reçu était perturbée par un
orage

Que ça soit en numérique ou analogique, le cas d'absence de signal sur un
émetteur TV, y compris parmi les plus puissants, notamment pour les
réseaux 4,
5 et 6 est une chose possible et courante en période d'orage.

Bien que non résident en zone Midi-Pyrénées, mais de passage, je ne compte
plus le nombre de fois durant les périodes d'été où j'ai vu des coupures
de
signal sur les émetteurs diffusant C+, France5/Arte et M6 depuis le Pic du
Midi en analogique.

Quant à la liaison directe TNT entre l'émetteur et l'antenne reliée au
récepteur, on est en numérique, donc il n'y a pas d'intermédiaire, on
passe
d'un signal parfait à plus rien, avec un intermédiaire de pixellisation,
donc
le problème est moins évident en numérique qu'en analogique où l'on peut
constater visuellement une dégradation lente du signal. Et il suffit
souvent
une baisse de signal légère pour passer d'un état parfait à nul en
numérique.


En ce qui concerne mes observations de cet après-midi, il ne s'agit pas de
coupures ou de perturbations à l'émission, phénomène effectivement bien
connu en été dans le Midi, mais du 2ème cas évoqué (pixellisation puis
disparition puis réapparition... etc), et cela à une cadence telle que la
réception était impraticable par temps orageux. Par une météo "normale", la
qualité du signal est de 96% mais la force du signal, en raison de la
distance et des obstacles, de 57% à 60% seulement (selon les multiplex) , ce
qui donne une excellente réception, car c'est alors la qualité qui prime.
Mais en cas de perturbations électriques, la puissance n'est pas suffisante
pour éviter les décrochages et on a intérêt à retourner à l'analogique.
Evidemment, les chanceux qui voient l'émetteur de chez eux ne doivent pas
connaître ce problème, car le niveau élevé du signal les met à l'abri de ce
phénomène. Je me demande si on a pas vu un peu juste pour la puissance des
émetteurs si l'on veut assurer une réception sûre au delà de la ligne
d'horizon.

Pierre CHABOT

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Olivier Boudot
"chabot-pierre" wrote in
news:446a23c2$0$18318$:

Mais, si j'en juge par mon cas (à 60 km du Puy de Dôme et sans vue
directe sur l'émetteur), je suis obligé de constater que le service sera
moins sûr qu'avec l'analogique. La qualité du signal reste théoriquement
excellente, mais la force du signal reçu ne permet pas de rester en deçà
du taux d'erreur fatidique. D'où d'insupportables "décrochages" de
l'image de façon presque continue par temps orageux. Comme la mode n'est
pas précisément à la prodigalité et à la multiplication des réémetteurs,
on peut se demander comment la France "profonde", loin des grands
centres et des émetteurs, sera desservie après 2011.



Après 2011 il y aura vraisemblablement beaucoup moins de problèmes si la
phase de transition est réellement achevée. En effet, la situation de
"cohabitation" que nous connaissons actuellement entre le numérique
hertzien (TNT) et l'analogique impose de très importantes contraintes de
puissance et de rayonnement au premier, précisément pour ne pas porter
atteinte à l'intégrité de la réception analogique.

Actuellement, la PAR des émetteurs TNT au Puy de Dôme est de 18 kW au
maximum, c'est à dire, plus précisément, dans l'azimut 20°. Elle est de
"seulement" 3,2 kW dans l'azimut 110°, et est encore plus drastiquement
limitée en direction du sud et de l'ouest (100 W dans le secteur compris
entre les azimuts 160° et 290°). Dans le cadre des travaux préparatoires à
la CRR06 qui se tient depuis le début de la semaine à Genève, la France a
précoordonné avec les administrations des pays voisins cinq couches pour
les couvertures dites "nationales" (correspondant aux cinq multiplexes TNT
actuellement en service) avec une PAR omnidirectionnelle de 200 kW au Puy
de Dôme.

Les canaux choisis, au Puy de Dôme, étant en fait ceux déjà utilisés
actuellement en diffusion analogique, il est nécessaire que celle-ci
s'arrête avant que la TNT puisse émettre sur ses canaux définitifs à pleine
puissance.

200 kW PAR, c'est déjà 10,5 dB de plus que dans l'azimut 20°dans le cadre
la situation de transition actuelle. Dans l'azimut 110°, le gain atteint 18
dB. Vers le sud et l'ouest, le différentiel est encore plus énorme,
puisqu'il atteint 33 dB (c'est à dire que dans ce dernier cas les émetteurs
TNT seront 2000 fois plus puissants qu'actuellement une fois le service
"tout numérique" définitif mis en place).

Gageons alors que les orages printaniers ne suffiront pas à interrompre la
réception hors vue directe de l'émetteur, surtout que, lors du passage au
"tout numérique", la plupart des réémetteurs seront équipés pour
fonctionner généralement en SFN avec les émetteurs principaux dont ils
complètent la zone de service.


--
A+,

Olivier
Avatar
Pierre PANTALÉON
chabot-pierre a écrit :
La seule
solution sera le satellite



Même pas les signaux satellites ne traversent pas les nuages d'orage !
Comme le dit Nicolas, les perturbations peuvent avoir lieu sur toute la
chaine de transmission.

mais quid des programmes régionaux si prisés
dans nos campagnes ? Trouvera-t-on assez de capitaux pour financer plus de
20 versions satellite de France 3 (comme le font les Allemands pour leurs
programmes régionaux) ? J'en doute...



Pourquoi ?
On paye une redevance pour cela, avec le TNT, les coûts de diffusion se
réduisent au moins pour le terrestre, donc ... ;)

Et comment financera-t-on
l'équipement satellitaire des oubliés par le progrès?



Une parabole et un décodeur adaptateur ne coute finlament pas plus cher!

Ca va gronder dans les
chaumières: mal recevoir peu de radios, passe encore,



Ce n'est pas le forum ou il faut dire cela ;)

mais être frustré de
TV (même des grandes chaînes), beaucoup ne supporteront pas.
Dans le même ordre d'idées, on peut craindre que ce problème de "fragilité"
de la réception se pose de la même manière pour les futurs réseaux de radio
DRM.



Pour l'audio le taux d'erreur tolérable est beaucoup plus grand. Donc
c'est encore plus robuste par nature.
Avatar
chabot-pierre
"Olivier Boudot" a écrit dans le message de news:

"chabot-pierre" wrote in
news:446a23c2$0$18318$:




Dans le cadre des travaux préparatoires à
la CRR06 qui se tient depuis le début de la semaine à Genève, la France a
précoordonné avec les administrations des pays voisins cinq couches pour
les couvertures dites "nationales" (correspondant aux cinq multiplexes TNT
actuellement en service) avec une PAR omnidirectionnelle de 200 kW au Puy
de Dôme.

Gageons alors que les orages printaniers ne suffiront pas à interrompre la
réception hors vue directe de l'émetteur, surtout que, lors du passage au
"tout numérique", la plupart des réémetteurs seront équipés pour
fonctionner généralement en SFN avec les émetteurs principaux dont ils
complètent la zone de service.


--
A+,

Olivier



Merci pour cette réponse précise, documentée et... rassurante. Si, après le
passage au tout numérique, les puissances des émetteurs principaux sont
augmentéees dans ces proportions, on peut en effet être optimiste pour la
couverture TNT.
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none
Bonsoir,

J'ai lu toutes les reponses qui sont forts interessantes je trouve.

J'ai moi aussi remarque quelque chose avec la TNT, c'est que les
terminaux TNT sont eux aussi beaucoup plsu sensibles aux perturbations
exterieures, remarque sur un terminal pas tres cher, pas une marque en
tout cas.
Avatar
Nicolas Croiset
none <""Lodge"@(none)"> wrote :

Bonsoir,

J'ai lu toutes les reponses qui sont forts interessantes je trouve.

J'ai moi aussi remarque quelque chose avec la TNT, c'est que les
terminaux TNT sont eux aussi beaucoup plsu sensibles aux perturbations
exterieures, remarque sur un terminal pas tres cher, pas une marque en
tout cas.



C'est une faiblesse du système DVB-T qui n'a pas une redondance
temporelle qui lui permet de rattrapper en cas de brusque montée du BER
du aux parasites ou légère perte de champ quand on est en limite de la
zone de couverture. Pour compenser on augmente la puissance des
émetteurs afin d'augmenter les échos. Mais pour augmenter la puissance
comme l'a indiqué Olivier il faut d'abord éteindre l'analogique. Cette
extinction ne se fera que de façon progressive.

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Thierry VIGNAUD
On Wed, 17 May 2006 21:39:43 +0200, Nicolas Croiset
wrote:

none <""Lodge"@(none)"> wrote :

Bonsoir,

J'ai lu toutes les reponses qui sont forts interessantes je trouve.

J'ai moi aussi remarque quelque chose avec la TNT, c'est que les
terminaux TNT sont eux aussi beaucoup plsu sensibles aux perturbations
exterieures, remarque sur un terminal pas tres cher, pas une marque en
tout cas.



C'est une faiblesse du système DVB-T qui n'a pas une redondance
temporelle qui lui permet de rattrapper en cas de brusque montée du BER
du aux parasites ou légère perte de champ quand on est en limite de la
zone de couverture. Pour compenser on augmente la puissance des
émetteurs afin d'augmenter les échos. Mais pour augmenter la puissance
comme l'a indiqué Olivier il faut d'abord éteindre l'analogique. Cette
extinction ne se fera que de façon progressive.



On peut rajouter le problème que beaucoup ne connaissent pas, à savoir
l'adaptation des antennes de réception aux canaux à recevoir.

En UHF analogique en principe sur un même site d'émission on émet, les 3, 4, 5
ou 6 programmes, dans la mesure du possibles sur des canaux proches les uns
des autres. Dans les zones éloignées de l'émetteur, en réception on peut
installer sur les immeubles des antennes spécifiques, taillées sur les bandes
de fréquences à recevoir ce qui donnera un gain meilleur. La taille des
éléments de l'antenne étant proportionnelle à la gamme d'ondes.

Dans l'absolu on devrait avoir une antenne par canal, taillée à chacune des
fréquence pour obtenir le gain maximum, spécialement pour ceux qui sont
éloignés des émetteurs, tout étant relatif, par rapport à la distance, au
dégagement des antennes et à la puissance émise.

Dans la réalité, les fabricants, proposent en général des antennes, soit large
bande 21/69, soit optimisées pour des groupes de canaux du style 21/36, etc...
et alors sur une telle antenne recevoir des canaux élevés dans les 50 ou 60
c'est la catastrophe, il vaut mieux avoir une 21/69. Un cas concret, pour ceux
qui sont orientés sur le Pic du Midi avec une antenne dans les canaux bas,
pour les canaux analogiques, la réception numérique des multiplex R1 ou R3
dans les canaux 50, est problématique et c'est normal.

Dans la réalité je n'ai vu qu'une seule antenne taillée pour un canal
spécifique, c'est le 21 utilisé par RTL TELEVISION (RTL 9) depuis l'émettteur
de Dudelange (Luxembourg) par Portenseigne il y a 25 ans. Dans ce cas on a un
gain maximum.

Maintenant reste l'habitat collectif. Soit on a la mise en place de filtres
qui occultent complètement la réception numérique du fait que l'installation
ne prévoyait possibilité de réception de nouveaux canaux, soit on a la
transposition de fréquences, où là, on réémet sur le réseau collectif les
émetteurs analogiques sur d'autres canaux. Je connais le cas d'immeubles dans
Paris dont les antennes sont en vues directe de la tour Eiffel, à quelques km,
dont les habitants ne peuvent recevoir la TNT pour cette raison.

Je détaille ici toutes ces précisions, en cross-postant sur le
fr.rec.tv.terrestre, car au vu de nombreux mails que je reçois, je sais que
toutes ces infos sont évidentes pour certains, dans ce newsgroup, mais que le
commun des mortels n'étant pas spécialistes des bases en transmissions
radioélectriques, ne le savent pas. De plus en numérique, contrairement à
l'analogique, il suffit de peu pour qu'une légère réduction de signal fasse
que l'on passe d'un signal parfait à plus rien, c'est bien là sa faiblesse par
rapport à l'analogique où l'on peut se contenter d'un signal légèrement bruité
et continuer à recevoir une émission.


Emetteurs radio et TV :
http://perso.wanadoo.fr/tvignaud
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chabot-pierre
"Thierry VIGNAUD" a écrit dans le
message de news:
On Wed, 17 May 2006 21:39:43 +0200, Nicolas Croiset
dégagement des antennes et à la puissance émise.

Dans la réalité, les fabricants, proposent en général des antennes, soit
large
bande 21/69, soit optimisées pour des groupes de canaux du style 21/36,
etc...
et alors sur une telle antenne recevoir des canaux élevés dans les 50 ou
60
c'est la catastrophe, il vaut mieux avoir une 21/69. Un cas concret, pour
ceux
qui sont orientés sur le Pic du Midi avec une antenne dans les canaux bas,
pour les canaux analogiques, la réception numérique des multiplex R1 ou R3
dans les canaux 50, est problématique et c'est normal.



Oui, étant donné l'"éparpillement" des canaux attribués à chaque émetteur,
dû aux contraintes de la période de transition, il est nécessaire de choisir
une bonne antenne large bande (genre WISI EB66 dans sa version 21-69). Mais
dans quelques années ( 2011 ?), selon Olivier, quand l'analogique aura
disparu, on procèdera certainement à un regoupement des canaux pour chaque
site d'émission, ce qui permettra de revenir à des antennes mieux adaptées.
Ce mieux, conjugué avec une augmentation considérable de la puissance,
permettra une bien meilleure stabilité de réception dans les cas limites
constatés actuellement. Ce n'est donc qu' après la disparition de
l'analogique qu'on pourra pleinement juger la TNT.
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