Bon, je mets en vente un appart. Schéma classique, exclusivité de 3 mois
dans une agence. On me désigne un agent responsable de mon affaire, d'une
autre agence car elles marchent en réseau.
Au bout de 3 mois j'ai un acheteur mais qui s'évapore pour cause de
condition suspensive. Et là l'agent chargé de la vente me fait une
proposition pour lui en son nom propre.
Je suis perplexe. Il n'y a plus d'exclusivité mais il est quand même
mandaté par une agence pour vendre d'autant que c'est avec eux que j'ai
décidé du prix.
S'il se vend à lui-même quid de la commission? Je subodore qu'il n'a pas
envie de la payer en jouant à l'acheteur libre. Peut-être me trompé-je. Je
veux bien lui céder mais quelles précautions prendre?
on pourrait le penser, mais je suppose que le vendeur, connait le prix du marché, de sa maison, il peut aussi, la faire évaluer, par d'autres agences (sans exclusivité), voire même par un notaire donc si le prix proposé par l’acheteur, correspond au prix du marché, ou est le problème?
Ça soulève forcément des questions : si le vendeur était intéressé, est-ce qu'il n'aurait pas fait en sorte que le bien ne soit pas vendu plus tôt de manière à pouvoir l'acheter lui ? Même si le prix n'a pas baissé, le vendeur est lésé par le délai supplémentaire.
Au bilan c'était bien un coup fourré. Il y avait un acheteur parfaitement correct que le commercial a fait lanterner jusqu'après l'exclusivité en prétendant que je refusais la condition suspensive et que je voulais un compromis ferme (il a raconté une autre salade à son patron pour ne pas payer la com ensuite).
L'acheteur a trouvé mon numéro sur Internet et on s'est expliqués. La condition suspensive (vente de sa maison, elle-même conditionnée par un prêt de son acquereur à lui) était levée. Il m'a envoyé tous les justificatifs, et c'est réglé. Il ne savait pas qui était son challenger dans cette affaire, je ne lui ai pas dit.
Morale: ne pas traiter avec un intermédiaire, par principe.
Anti-morale: le commercial et son agence vont quand même toucher leur com.
Coup fourré pour coup fourré: pourquoi ne pas aller directement chez le notaire sans passer par l'agence ?
L'acheteur a signé le bulletin de visite, je suppose que ça l'engage.
-- https://vimeo.com/71196521 jr
anyone. <any@anyone.invalid> wrote:
Le 18/02/2016 11:06, jr a écrit :
Patrick V <Patrick.V.u.i.c.h.a.r.d@mitgard.invalid> wrote:
Le 04/02/2016 09:38, claude bb a écrit :
on pourrait le penser, mais je suppose que le vendeur, connait le prix
du marché, de sa maison, il peut aussi, la faire évaluer, par d'autres
agences (sans exclusivité), voire même par un notaire
donc si le prix proposé par l’acheteur, correspond au prix du marché, ou
est le problème?
Ça soulève forcément des questions : si le vendeur était intéressé,
est-ce qu'il n'aurait pas fait en sorte que le bien ne soit pas vendu
plus tôt de manière à pouvoir l'acheter lui ? Même si le prix n'a pas
baissé, le vendeur est lésé par le délai supplémentaire.
Au bilan c'était bien un coup fourré. Il y avait un acheteur parfaitement
correct que le commercial a fait lanterner jusqu'après l'exclusivité en
prétendant que je refusais la condition suspensive et que je voulais un
compromis ferme (il a raconté une autre salade à son patron pour ne pas
payer la com ensuite).
L'acheteur a trouvé mon numéro sur Internet et on s'est expliqués. La
condition suspensive (vente de sa maison, elle-même conditionnée par un
prêt de son acquereur à lui) était levée. Il m'a envoyé tous les
justificatifs, et c'est réglé. Il ne savait pas qui était son challenger
dans cette affaire, je ne lui ai pas dit.
Morale: ne pas traiter avec un intermédiaire, par principe.
Anti-morale: le commercial et son agence vont quand même toucher leur com.
Coup fourré pour coup fourré: pourquoi ne pas aller directement chez le
notaire sans passer par l'agence ?
L'acheteur a signé le bulletin de visite, je suppose que ça l'engage.
on pourrait le penser, mais je suppose que le vendeur, connait le prix du marché, de sa maison, il peut aussi, la faire évaluer, par d'autres agences (sans exclusivité), voire même par un notaire donc si le prix proposé par l’acheteur, correspond au prix du marché, ou est le problème?
Ça soulève forcément des questions : si le vendeur était intéressé, est-ce qu'il n'aurait pas fait en sorte que le bien ne soit pas vendu plus tôt de manière à pouvoir l'acheter lui ? Même si le prix n'a pas baissé, le vendeur est lésé par le délai supplémentaire.
Au bilan c'était bien un coup fourré. Il y avait un acheteur parfaitement correct que le commercial a fait lanterner jusqu'après l'exclusivité en prétendant que je refusais la condition suspensive et que je voulais un compromis ferme (il a raconté une autre salade à son patron pour ne pas payer la com ensuite).
L'acheteur a trouvé mon numéro sur Internet et on s'est expliqués. La condition suspensive (vente de sa maison, elle-même conditionnée par un prêt de son acquereur à lui) était levée. Il m'a envoyé tous les justificatifs, et c'est réglé. Il ne savait pas qui était son challenger dans cette affaire, je ne lui ai pas dit.
Morale: ne pas traiter avec un intermédiaire, par principe.
Anti-morale: le commercial et son agence vont quand même toucher leur com.
Coup fourré pour coup fourré: pourquoi ne pas aller directement chez le notaire sans passer par l'agence ?
L'acheteur a signé le bulletin de visite, je suppose que ça l'engage.