ELLE A 23 ANS, le sang chaud et le verbe haut. L'été dernier, elle avait
contribué à faire de « Greg le millionnaire » un programme à ne pas exposer
à tous les regards, ni à glisser dans toutes les oreilles. Revoici
Marjolaine, réutilisée par TF 1 dans une reprise à l'envers du sulfureux
concept de l'été dernier : « Marjolaine et les millionnaires », que l'on
découvrira ce soir, à 22 heures.
Au tour de la demoiselle de faire son choix parmi 15 éphèbes chargés de la
courtiser. Nouveauté de cette saison : la jolie Eurasienne finira par
s'apercevoir qu'aucun d'entre eux n'est le richissime parti qu'elle
convoite. Car une fois de plus, la production s'est jouée d'elle. Echaudée
par le passé - rappelons que Greg était plus vrai-faux maçon et gogo-dancer
que plein aux as -, Marjolaine n'a-t-elle pas hésité à signer pour une
nouvelle émission ? « Sur Greg , j'avais eu des doutes sur les éliminations
des filles, répond-elle. Je croyais qu'on était bernées du début à la fin,
qu' ils connaissaient la gagnante dès le départ. Alors j'ai voulu voir en
personne si c'était magouillé ou pas. Et puis je me suis dit que si je
n'acceptais pas cette proposition, quelqu'un d'autre prendrait ma place. Or
je ne suis pas du genre à laisser passer ma chance. »
« Je n'ai pas vu ce que ça donne au montage » Elle assure être arrivée sur
le tournage avec l'envie de « se venger » de la production, de « leur en
faire baver ». L'été dernier, cette styliste-apprentie comédienne était en
effet passée pour, disons, une fille facile. « Mais en réfléchissant bien,
poursuit-elle depuis la Ferrari d'un ami, je me suis dit que je devrais
plutôt essayer d'en tirer profit et montrer de moi une nouvelle image. »
Est-ce chose faite ? « Je ne sais pas, je n'ai pas vu ce que ça donne au
montage », avoue-t-elle. S'est-elle laissée aller à la colère lorsqu'elle a
découvert la supercherie dont elle était à nouveau l'objet ? « J'ai été
choquée mais j'ai essayé de tourner ça à ma façon. Comme j'étais déjà à
Marrakech, lieu du tournage, j'ai essayé d'en profiter pour rencontrer les
personnes qui m'étaient présentées. » Pour savoir s'il y a eu « et plus si
affinités », rendez-vous dans huit semaines.
Aude Dassonville
Le Parisien , vendredi 02 juillet 2004