Bof, tu fais mieux que lui. Est-ce que tu m'inquiètes ? Non ! :)
sauf que tu ne tries pas 10 millions de visages par seconde.
Tu ne recherches pas des visages, tu cherches des images équivalentes. As-tu un problème avec Shazam & Co ? Le principe est le même, exactement
Aucun rapport du point de vue des libertés publiques. Tu imagines ces outils numériques disponibles en 1940 ?
le même. Tu crois que Shazam compare des millions de chansons ? Que Googel fait de même avec des pages de texte ? Pas du tout. Tu prends un visage, une mélodie, un texte, et tu génères un tout petit fichier qui contient tout ce qui est particulier. Exemple pour un texte : tu vires tout sauf les noms et adjectifs ; pour une chanson, tu la ramènes à quelques notes et rythme ; pour un visage, quelques éléments comme la distance entre les yeux, la largeur du nez... que tu
Ca c'était la reconnaissance de visages (et plus généralement de formes) des années 90. Beaucoup de travail, beaucoup de réflexion, beaucoup de science, menant à pas grand chose, en tout cas à des outils très très imparfaits. Et puis les réseaux de neurones sont revenus dans les années 2010 et ont tout explosé. Le codage est un peu plus complexe que ce que tu racontes. Grosso modo le réseau définit lui même une base sur laquelle il décompose les images pour retrouver ses petit. Mais cette base n'est pas du tout intelligible et descriptive comme ce que tu dis (distance entre les yeux etc.).
mets dans un espace 3D. Tu as maintenant des téléphones qui se déverrouillent en regardant ton visage et je peux te dire que ce n'est pas de la comparaison d'images, de pixels, mais de données extraites de ces images. Tu te retrouves avec de grands tableaux contenant des sortes d'empreintes digitales et tu compares avec celle qu'on te donne. Il y a longtemps, très longtemps, j'ai aidé un ami développeur qui
voilà. "longtemps, très longtemps". Tout a été bouleversé en quelques années.
justement travaillait sur des « signatures musicales » pour reconnaître une chanson. J'ai fait tourner plusieurs jours un bout de logiciel sur ma machine qui contenait des dizaines de milliers de mp3 (3-4000 CD familliaux) et lui envoyait régulièrement son travail. Avec ça, il s'avait trouver l'auteur et le titre d'une chanson en quelques secondes. Pour la musique classique purement instrumentale, ce n'était pas parfait pour trouver l'interprète. Un jour je te raconterai ce sur quoi je travaillais dans les années 90 et qui est parti à la poubelle avec l'arrivée de Google et des moteurs de recherche sur les ordinateurs.
Bof, tu fais mieux que lui. Est-ce que tu m'inquiètes ? Non ! :)
sauf que tu ne tries pas 10 millions de visages par seconde.
Tu ne recherches pas des visages, tu cherches des images équivalentes.
As-tu un problème avec Shazam & Co ? Le principe est le même, exactement
Aucun rapport du point de vue des libertés publiques.
Tu imagines ces outils numériques disponibles en 1940 ?
le même. Tu crois que Shazam compare des millions de chansons ? Que
Googel fait de même avec des pages de texte ? Pas du tout.
Tu prends un visage, une mélodie, un texte, et tu génères un tout petit
fichier qui contient tout ce qui est particulier. Exemple pour un
texte : tu vires tout sauf les noms et adjectifs ; pour une chanson, tu
la ramènes à quelques notes et rythme ; pour un visage, quelques
éléments comme la distance entre les yeux, la largeur du nez... que tu
Ca c'était la reconnaissance de visages (et plus généralement de formes)
des années 90. Beaucoup de travail, beaucoup de réflexion, beaucoup de
science, menant à pas grand chose, en tout cas à des outils très très
imparfaits. Et puis les réseaux de neurones sont revenus dans les années
2010 et ont tout explosé. Le codage est un peu plus complexe que ce que
tu racontes. Grosso modo le réseau définit lui même une base sur
laquelle il décompose les images pour retrouver ses petit. Mais cette
base n'est pas du tout intelligible et descriptive comme ce que tu dis
(distance entre les yeux etc.).
mets dans un espace 3D. Tu as maintenant des téléphones qui se
déverrouillent en regardant ton visage et je peux te dire que ce n'est
pas de la comparaison d'images, de pixels, mais de données extraites de
ces images.
Tu te retrouves avec de grands tableaux contenant des sortes
d'empreintes digitales et tu compares avec celle qu'on te donne.
Il y a longtemps, très longtemps, j'ai aidé un ami développeur qui
voilà. "longtemps, très longtemps". Tout a été bouleversé en quelques
années.
justement travaillait sur des « signatures musicales » pour reconnaître
une chanson. J'ai fait tourner plusieurs jours un bout de logiciel sur
ma machine qui contenait des dizaines de milliers de mp3 (3-4000 CD
familliaux) et lui envoyait régulièrement son travail. Avec ça, il
s'avait trouver l'auteur et le titre d'une chanson en quelques secondes.
Pour la musique classique purement instrumentale, ce n'était pas parfait
pour trouver l'interprète.
Un jour je te raconterai ce sur quoi je travaillais dans les années 90
et qui est parti à la poubelle avec l'arrivée de Google et des moteurs
de recherche sur les ordinateurs.
Bof, tu fais mieux que lui. Est-ce que tu m'inquiètes ? Non ! :)
sauf que tu ne tries pas 10 millions de visages par seconde.
Tu ne recherches pas des visages, tu cherches des images équivalentes. As-tu un problème avec Shazam & Co ? Le principe est le même, exactement
Aucun rapport du point de vue des libertés publiques. Tu imagines ces outils numériques disponibles en 1940 ?
le même. Tu crois que Shazam compare des millions de chansons ? Que Googel fait de même avec des pages de texte ? Pas du tout. Tu prends un visage, une mélodie, un texte, et tu génères un tout petit fichier qui contient tout ce qui est particulier. Exemple pour un texte : tu vires tout sauf les noms et adjectifs ; pour une chanson, tu la ramènes à quelques notes et rythme ; pour un visage, quelques éléments comme la distance entre les yeux, la largeur du nez... que tu
Ca c'était la reconnaissance de visages (et plus généralement de formes) des années 90. Beaucoup de travail, beaucoup de réflexion, beaucoup de science, menant à pas grand chose, en tout cas à des outils très très imparfaits. Et puis les réseaux de neurones sont revenus dans les années 2010 et ont tout explosé. Le codage est un peu plus complexe que ce que tu racontes. Grosso modo le réseau définit lui même une base sur laquelle il décompose les images pour retrouver ses petit. Mais cette base n'est pas du tout intelligible et descriptive comme ce que tu dis (distance entre les yeux etc.).
mets dans un espace 3D. Tu as maintenant des téléphones qui se déverrouillent en regardant ton visage et je peux te dire que ce n'est pas de la comparaison d'images, de pixels, mais de données extraites de ces images. Tu te retrouves avec de grands tableaux contenant des sortes d'empreintes digitales et tu compares avec celle qu'on te donne. Il y a longtemps, très longtemps, j'ai aidé un ami développeur qui
voilà. "longtemps, très longtemps". Tout a été bouleversé en quelques années.
justement travaillait sur des « signatures musicales » pour reconnaître une chanson. J'ai fait tourner plusieurs jours un bout de logiciel sur ma machine qui contenait des dizaines de milliers de mp3 (3-4000 CD familliaux) et lui envoyait régulièrement son travail. Avec ça, il s'avait trouver l'auteur et le titre d'une chanson en quelques secondes. Pour la musique classique purement instrumentale, ce n'était pas parfait pour trouver l'interprète. Un jour je te raconterai ce sur quoi je travaillais dans les années 90 et qui est parti à la poubelle avec l'arrivée de Google et des moteurs de recherche sur les ordinateurs.
Oui, quand tu veux. -- F.J.
Stephane Legras-Decussy
Le 04/10/2019 21:26, efji a écrit :
Aucun rapport du point de vue des libertés publiques. Tu imagines ces outils numériques disponibles en 1940 ?
ça aurait empiré quoi ? ça ne reconnait pas les Juifs... et les résistants recherchés sont cachés dans le maquis, sans camera.
Le 04/10/2019 21:26, efji a écrit :
Aucun rapport du point de vue des libertés publiques.
Tu imagines ces outils numériques disponibles en 1940 ?
ça aurait empiré quoi ?
ça ne reconnait pas les Juifs... et les résistants recherchés sont
cachés dans le maquis, sans camera.