oui, merveilleux numérique
je vais , si vous le voulez bien vous conter comment on faisait un
photomontage d'ektachrome dans les années 75
ça se passe chez Central Color au service "duplicata d'ektachromes "
on veut simplement imbriquer un personnage sur un fond
le tout sur un film 20 x 25
on peut partir de documents de formats différentiels, pour agrémenter
le but sera d'obtenir des masques et contre masques complémentaires, qui se
repèrent grâce a une barrette a picots , ils sont perforés, on devra exposer
une image a travers un masque, ensuite en reprenant le même film, on
changera de masque et on exposera l'autre film
il faudra mettre les éléments aux cotes nécessaires, les exposer sous des
filtrages adaptés pour qu ils soient harmonisés
le gros pb étant qu il est difficile d'obtenir des masques a bords flous et
comme nous sommes en inversible les masques ne seront pas exactement
complémentaires mais laisseront un filet autour, lequel exposé deux fois
sera transparent et retouché au pinceau par les mais habiles des
retoucheuses, école Quinault obligatoire
les retoucheuses avaient au début réalisé les détourages, soit a la lame,
soit à la gouache des sujets afin d'établir les masques
et si je vous dit que, il faut aussi d'après les ektas confectionner un
masque hautes lumières , qui en repèrage avec l'original servira a établir
un masque de contraste, ça en remet encore une couche
quand il s'agit d'un montage simple, deux éléments ça va
on travaille au banc de repro ou a l'agrandisseur
donc on y va
on projette un original sur le document de mise en place, on le met a la
cote, on affiche le filtrage, le temps de pose, le diaphragme
en bas, on met le film a exposer en place sur ses picots de repérage, le
film masque de contraste, le film lith masque , châssis a dépression pour le
placage parfait, on expose
je vous passe les pb de poussière sur les différentiels films
on enlève le tout, on prend l'autre original, on reprend tous les éléments
pour l'exposer, on l'expose, on développe, puis quand tout est au point, le
document retourne au service retouche, les mains précises retouchent le
filet blanc et certaines zones de l'ekta si nécessaire
quand on a un montage de seize éléments on comprend pourquoi on mettait une
pancarte sur la porte , on y lisait
" ne frappez pas, ne me parlez pas "
il faut dire que l'erreur arrive vite , on te parle, tu te demande, je l'ai
exposé ou pas ?
dans les deux cas tu est fichu, tu exposes deux fois, tu as un trou blanc,
tu n'exposes pas un trou noir, et quand tu as mis deux heures a exposer tous
les éléments précédents... grrr
on fait exactement la même chose avec nos logiciels, tranquillement assis,
une petite tasse de café à portée de main, on peut essayer, simuler, faire
une sortie imprimante facilement, modifier un masque , revenir dessus, le
changer de place, revenir en arrière, bref, tout est permis, je suis heureux
d'avoir vu ça et vécu aussi, c'est pourquoi je dis, Vive le numérique
Eric
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Oui mais, en ce temps là, on avait du travail à revendre... On comprend facilement pourquoi il n'y en a de moins en moins aujourd'hui. A l'époque c'était le bon vieux temps?
"franeric" a écrit dans le message de news: ehpn1a$ms9$
oui, merveilleux numérique je vais , si vous le voulez bien vous conter comment on faisait un photomontage d'ektachrome dans les années 75 ça se passe chez Central Color au service "duplicata d'ektachromes " on veut simplement imbriquer un personnage sur un fond le tout sur un film 20 x 25 on peut partir de documents de formats différentiels, pour agrémenter le but sera d'obtenir des masques et contre masques complémentaires, qui se repèrent grâce a une barrette a picots , ils sont perforés, on devra exposer une image a travers un masque, ensuite en reprenant le même film, on changera de masque et on exposera l'autre film il faudra mettre les éléments aux cotes nécessaires, les exposer sous des filtrages adaptés pour qu ils soient harmonisés le gros pb étant qu il est difficile d'obtenir des masques a bords flous et comme nous sommes en inversible les masques ne seront pas exactement complémentaires mais laisseront un filet autour, lequel exposé deux fois sera transparent et retouché au pinceau par les mais habiles des retoucheuses, école Quinault obligatoire les retoucheuses avaient au début réalisé les détourages, soit a la lame, soit à la gouache des sujets afin d'établir les masques et si je vous dit que, il faut aussi d'après les ektas confectionner un masque hautes lumières , qui en repèrage avec l'original servira a établir un masque de contraste, ça en remet encore une couche quand il s'agit d'un montage simple, deux éléments ça va on travaille au banc de repro ou a l'agrandisseur donc on y va on projette un original sur le document de mise en place, on le met a la cote, on affiche le filtrage, le temps de pose, le diaphragme en bas, on met le film a exposer en place sur ses picots de repérage, le film masque de contraste, le film lith masque , châssis a dépression pour le placage parfait, on expose je vous passe les pb de poussière sur les différentiels films on enlève le tout, on prend l'autre original, on reprend tous les éléments pour l'exposer, on l'expose, on développe, puis quand tout est au point, le document retourne au service retouche, les mains précises retouchent le filet blanc et certaines zones de l'ekta si nécessaire quand on a un montage de seize éléments on comprend pourquoi on mettait une pancarte sur la porte , on y lisait " ne frappez pas, ne me parlez pas " il faut dire que l'erreur arrive vite , on te parle, tu te demande, je l'ai exposé ou pas ? dans les deux cas tu est fichu, tu exposes deux fois, tu as un trou blanc, tu n'exposes pas un trou noir, et quand tu as mis deux heures a exposer tous les éléments précédents... grrr on fait exactement la même chose avec nos logiciels, tranquillement assis, une petite tasse de café à portée de main, on peut essayer, simuler, faire une sortie imprimante facilement, modifier un masque , revenir dessus, le changer de place, revenir en arrière, bref, tout est permis, je suis heureux d'avoir vu ça et vécu aussi, c'est pourquoi je dis, Vive le numérique Eric
Oui mais, en ce temps là, on avait du travail à revendre...
On comprend facilement pourquoi il n'y en a de moins en moins
aujourd'hui. A l'époque c'était le bon vieux temps?
"franeric" <d.francoise32@aliceadsl.fr> a écrit dans le message de news:
ehpn1a$ms9$1@news.tiscali.fr...
oui, merveilleux numérique
je vais , si vous le voulez bien vous conter comment on faisait un
photomontage d'ektachrome dans les années 75
ça se passe chez Central Color au service "duplicata d'ektachromes "
on veut simplement imbriquer un personnage sur un fond
le tout sur un film 20 x 25
on peut partir de documents de formats différentiels, pour agrémenter
le but sera d'obtenir des masques et contre masques complémentaires, qui
se repèrent grâce a une barrette a picots , ils sont perforés, on devra
exposer une image a travers un masque, ensuite en reprenant le même film,
on changera de masque et on exposera l'autre film
il faudra mettre les éléments aux cotes nécessaires, les exposer sous des
filtrages adaptés pour qu ils soient harmonisés
le gros pb étant qu il est difficile d'obtenir des masques a bords flous
et comme nous sommes en inversible les masques ne seront pas exactement
complémentaires mais laisseront un filet autour, lequel exposé deux fois
sera transparent et retouché au pinceau par les mais habiles des
retoucheuses, école Quinault obligatoire
les retoucheuses avaient au début réalisé les détourages, soit a la lame,
soit à la gouache des sujets afin d'établir les masques
et si je vous dit que, il faut aussi d'après les ektas confectionner un
masque hautes lumières , qui en repèrage avec l'original servira a établir
un masque de contraste, ça en remet encore une couche
quand il s'agit d'un montage simple, deux éléments ça va
on travaille au banc de repro ou a l'agrandisseur
donc on y va
on projette un original sur le document de mise en place, on le met a la
cote, on affiche le filtrage, le temps de pose, le diaphragme
en bas, on met le film a exposer en place sur ses picots de repérage, le
film masque de contraste, le film lith masque , châssis a dépression pour
le placage parfait, on expose
je vous passe les pb de poussière sur les différentiels films
on enlève le tout, on prend l'autre original, on reprend tous les éléments
pour l'exposer, on l'expose, on développe, puis quand tout est au point,
le document retourne au service retouche, les mains précises retouchent le
filet blanc et certaines zones de l'ekta si nécessaire
quand on a un montage de seize éléments on comprend pourquoi on mettait
une pancarte sur la porte , on y lisait
" ne frappez pas, ne me parlez pas "
il faut dire que l'erreur arrive vite , on te parle, tu te demande, je
l'ai exposé ou pas ?
dans les deux cas tu est fichu, tu exposes deux fois, tu as un trou blanc,
tu n'exposes pas un trou noir, et quand tu as mis deux heures a exposer
tous les éléments précédents... grrr
on fait exactement la même chose avec nos logiciels, tranquillement assis,
une petite tasse de café à portée de main, on peut essayer, simuler, faire
une sortie imprimante facilement, modifier un masque , revenir dessus, le
changer de place, revenir en arrière, bref, tout est permis, je suis
heureux d'avoir vu ça et vécu aussi, c'est pourquoi je dis, Vive le
numérique
Eric
Oui mais, en ce temps là, on avait du travail à revendre... On comprend facilement pourquoi il n'y en a de moins en moins aujourd'hui. A l'époque c'était le bon vieux temps?
"franeric" a écrit dans le message de news: ehpn1a$ms9$
oui, merveilleux numérique je vais , si vous le voulez bien vous conter comment on faisait un photomontage d'ektachrome dans les années 75 ça se passe chez Central Color au service "duplicata d'ektachromes " on veut simplement imbriquer un personnage sur un fond le tout sur un film 20 x 25 on peut partir de documents de formats différentiels, pour agrémenter le but sera d'obtenir des masques et contre masques complémentaires, qui se repèrent grâce a une barrette a picots , ils sont perforés, on devra exposer une image a travers un masque, ensuite en reprenant le même film, on changera de masque et on exposera l'autre film il faudra mettre les éléments aux cotes nécessaires, les exposer sous des filtrages adaptés pour qu ils soient harmonisés le gros pb étant qu il est difficile d'obtenir des masques a bords flous et comme nous sommes en inversible les masques ne seront pas exactement complémentaires mais laisseront un filet autour, lequel exposé deux fois sera transparent et retouché au pinceau par les mais habiles des retoucheuses, école Quinault obligatoire les retoucheuses avaient au début réalisé les détourages, soit a la lame, soit à la gouache des sujets afin d'établir les masques et si je vous dit que, il faut aussi d'après les ektas confectionner un masque hautes lumières , qui en repèrage avec l'original servira a établir un masque de contraste, ça en remet encore une couche quand il s'agit d'un montage simple, deux éléments ça va on travaille au banc de repro ou a l'agrandisseur donc on y va on projette un original sur le document de mise en place, on le met a la cote, on affiche le filtrage, le temps de pose, le diaphragme en bas, on met le film a exposer en place sur ses picots de repérage, le film masque de contraste, le film lith masque , châssis a dépression pour le placage parfait, on expose je vous passe les pb de poussière sur les différentiels films on enlève le tout, on prend l'autre original, on reprend tous les éléments pour l'exposer, on l'expose, on développe, puis quand tout est au point, le document retourne au service retouche, les mains précises retouchent le filet blanc et certaines zones de l'ekta si nécessaire quand on a un montage de seize éléments on comprend pourquoi on mettait une pancarte sur la porte , on y lisait " ne frappez pas, ne me parlez pas " il faut dire que l'erreur arrive vite , on te parle, tu te demande, je l'ai exposé ou pas ? dans les deux cas tu est fichu, tu exposes deux fois, tu as un trou blanc, tu n'exposes pas un trou noir, et quand tu as mis deux heures a exposer tous les éléments précédents... grrr on fait exactement la même chose avec nos logiciels, tranquillement assis, une petite tasse de café à portée de main, on peut essayer, simuler, faire une sortie imprimante facilement, modifier un masque , revenir dessus, le changer de place, revenir en arrière, bref, tout est permis, je suis heureux d'avoir vu ça et vécu aussi, c'est pourquoi je dis, Vive le numérique Eric
franeric
"BanRay" a écrit dans le message de news: 45407c06$0$25937$
Oui mais, en ce temps là, on avait du travail à revendre... On comprend facilement pourquoi il n'y en a de moins en moins aujourd'hui. A l'époque c'était le bon vieux temps?
oui, il y avait des budgets, la pub faisait vivre les labos qui avaient beaucoup de techniciens, j'ai dégagé d'un labo un peu plus tard suite au premier choc pétrolier, compression des budgets de pub, dernier arrivé premier sorti, " last in first out " le bon vieux temps, bof, je ne sais pas trop ce que ça veut dire, on n'etait pas bien payé mais on ne discutait pas. en revanche tu perdais un boulot tu en retrouvais un dans la journée, j'ai parfois téléphoné le matin et commencé deux heures plus tard, pas de CV, de truc tordu, c'est comme ça quand l'économie va et je ne te dis pas combien les clients payaient un montage de ce genre, quand on se rappelle qu un 13 x 18 couleur coûtait cent francs hors taxes, moi à la fin de ma boite au début de l'année, quand j'arrivais a vendre une retouche trente euros, j'etais déjà content Eric
"BanRay" <raym@wanadoo.fr> a écrit dans le message de news:
45407c06$0$25937$ba4acef3@news.orange.fr...
Oui mais, en ce temps là, on avait du travail à revendre...
On comprend facilement pourquoi il n'y en a de moins en moins
aujourd'hui. A l'époque c'était le bon vieux temps?
oui, il y avait des budgets, la pub faisait vivre les labos qui avaient
beaucoup de techniciens, j'ai dégagé d'un labo un peu plus tard suite au
premier choc pétrolier, compression des budgets de pub, dernier arrivé
premier sorti, " last in first out "
le bon vieux temps, bof, je ne sais pas trop ce que ça veut dire, on n'etait
pas bien payé mais on ne discutait pas.
en revanche tu perdais un boulot tu en retrouvais un dans la journée, j'ai
parfois téléphoné le matin et commencé deux heures plus tard, pas de CV, de
truc tordu, c'est comme ça quand l'économie va
et je ne te dis pas combien les clients payaient un montage de ce genre,
quand on se rappelle qu un 13 x 18 couleur coûtait cent francs hors taxes,
moi à la fin de ma boite au début de l'année, quand j'arrivais a vendre une
retouche trente euros, j'etais déjà content
Eric
"BanRay" a écrit dans le message de news: 45407c06$0$25937$
Oui mais, en ce temps là, on avait du travail à revendre... On comprend facilement pourquoi il n'y en a de moins en moins aujourd'hui. A l'époque c'était le bon vieux temps?
oui, il y avait des budgets, la pub faisait vivre les labos qui avaient beaucoup de techniciens, j'ai dégagé d'un labo un peu plus tard suite au premier choc pétrolier, compression des budgets de pub, dernier arrivé premier sorti, " last in first out " le bon vieux temps, bof, je ne sais pas trop ce que ça veut dire, on n'etait pas bien payé mais on ne discutait pas. en revanche tu perdais un boulot tu en retrouvais un dans la journée, j'ai parfois téléphoné le matin et commencé deux heures plus tard, pas de CV, de truc tordu, c'est comme ça quand l'économie va et je ne te dis pas combien les clients payaient un montage de ce genre, quand on se rappelle qu un 13 x 18 couleur coûtait cent francs hors taxes, moi à la fin de ma boite au début de l'année, quand j'arrivais a vendre une retouche trente euros, j'etais déjà content Eric