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Mésozoïque

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Stephane Legras-Decussy
putain mais Popeck est vivant ! complètement
fossilisé hors du temps, le cœlacanthe de l'humour...

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LeLapin
Pierre Maurette a tapoté du bout de ses petites papattes :
LeLapin, le 11/7/2010 a écrit :
Pierre Maurette a tapoté du bout de ses petites papattes :
LeLapin, le 11/7/2010 a écrit :
Pierre Maurette a tapoté du bout de ses petites papattes :
Stephane Legras-Decussy, le 11/7/2010 a écrit :

Rien. Il parla du mésozoïque. Ce qui est un sujet digne d'intérêt,
partout. Sauf peut-être sur fr.rec.tv.programmes, mais à quoi bon
s'alarmer.
J'ai pratiqué la spéléologie, la peur au ventre. Comme j'ai pratiqué le
rugby, la même trouille au même endroit.
Le mésozoïque m'inspire, puisqu'il s'agit du trias, du jurassique et du
crétacé (dit la baleine).



Et tu rentrais comment dans les boyaux ? On te poussait ?



Oui, j'étais en ces temps un suppositoire karstique que des doigts
charitables forçaient dans le rectum des causses.



Dit comme ça, c'est presque poêtique. Faut juste éviter d'imaginer la scène
;)



poétique.

Il ne faudrait quand même pas poéter plus haut que son cul, non ?



En poétant plus fort, tu franchirais plus facilement ledit boyau.

--
LeLapin
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Sögoz - 06
Pierre Maurette a écrit :

Oui, j'étais en ces temps un suppositoire karstique que des doigts
charitables forçaient dans le rectum des causses.



Lors de la première expé spéléo que tu as faite, c'est pas toi qu'on
appelait le bleu des Causses ?

--
Nicolas Sarkozy mesure 1m25 selon les syndicats et 1m95 selon la
police.
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Pierre Maurette
Sögoz - 06, le 11/7/2010 a écrit :
Pierre Maurette a écrit :

Oui, j'étais en ces temps un suppositoire karstique que des doigts
charitables forçaient dans le rectum des causses.



Lors de la première expé spéléo que tu as faite, c'est pas toi qu'on appelait
le bleu des Causses ?



Nous étions branchés /Roquefort/. La relation physique entre quelques
avens au nord de Montpellier, vers Ganges, et les caves d'affinage de
Roquefort était un sujet qui me passionnait dès avant l'âge de quinze
ans.
J'ai longtemps pensé que Pagnol était un gros con, et que Brassens
avait raison. Et puis un jour je ma suis rendu compte que j'étais ému
en voyant de pauvres paysages de chênes verts fulgurés par des
affleurements d'un calcaire immaculé.

--
Pierre Maurette
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Sögoz - 06
Pierre Maurette a écrit :

Nous étions branchés /Roquefort/. La relation physique entre quelques avens
au nord de Montpellier, vers Ganges, et les caves d'affinage de Roquefort
était un sujet qui me passionnait dès avant l'âge de quinze ans.
J'ai longtemps pensé que Pagnol était un gros con, et que Brassens avait
raison. Et puis un jour je ma suis rendu compte que j'étais ému en voyant de
pauvres paysages de chênes verts fulgurés par des affleurements d'un calcaire
immaculé.



Pagnol a bien idéalisé la représentation de la Provence mais pour
autant, Brassens avait souvent raison aussi ...

C'est vrai qu'ils sont plaisants, tous ces petits villages,
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
Avec leurs châteaux-forts, leurs églises, leurs plages,
Ils n'ont qu'un seul point faible, et c'est d'être habités .../...

--
"Nicolas Sarkozy est un des problèmes de la France."
(D. de V.)
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Pierre Maurette
Sögoz - 06, le 10/11/2010 a écrit :
Pierre Maurette a écrit :

Nous étions branchés /Roquefort/. La relation physique entre quelques avens
au nord de Montpellier, vers Ganges, et les caves d'affinage de Roquefort
était un sujet qui me passionnait dès avant l'âge de quinze ans.
J'ai longtemps pensé que Pagnol était un gros con, et que Brassens avait
raison. Et puis un jour je ma suis rendu compte que j'étais ému en voyant
de pauvres paysages de chênes verts fulgurés par des affleurements d'un
calcaire immaculé.



Pagnol a bien idéalisé la représentation de la Provence



Je me demande de qui se foutait Pagnol dans la trilogie marseillaise.
Peut-être des Marseillais eux-mêmes quand ils s'écoutent parler en
forçant /l'assent/?
Sinon, en me relisant, j'ai des regrets. L'immonde lagomorphe écrirait
que j'étais encore bourré. J'aime bien Pagnol, mais je pense qu'il
écrit mieux sur la profession de son père que sur un terroir. Il me
semble que souvent on attribue à Pagnol ce qui est de Giono.

mais pour autant,
Brassens avait souvent raison aussi ...



Brassens avait /presque toujours/ raison, de mon point de vue, bien
sûr. En particulier dans son acceptation de ses propres contradictions.
Deux petites choses m'emmerdent dans son discours, tel que j'ai pu
penser le piger. D'abord, l'anarchie, un romantisme morbide peu
convaincant. Et puis son approche de la deuxième guerre mondiale et des
responsabilités. Ce second point est discutable. Simplement je ne pense
pas qu'on puisse être passif et juste subir une dynamique de
l'histoire. Je préfère l'idée de rédemption à celle de tolérance molle.
Quand il fut le moment de laisser un viatique à mon gamin, j'ai utilisé
Brassens, Steinbeck et un peu de vin rouge.

C'est vrai qu'ils sont plaisants, tous ces petits villages,
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
Avec leurs châteaux-forts, leurs églises, leurs plages,
Ils n'ont qu'un seul point faible, et c'est d'être habités .../...



Une très intelligente chanson de Brassens, une des plus réellement
iconoclaste, et dont je ne serais pas étonné qu'elle s'adressât avant
tout aux sétois.


--
Pierre Maurette
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Sögoz - 06
Pierre Maurette a écrit :

Pagnol a bien idéalisé la représentation de la Provence


Je me demande de qui se foutait Pagnol dans la trilogie marseillaise.
Peut-être des Marseillais eux-mêmes quand ils s'écoutent parler en forçant
/l'assent/?



Il se foutait des Marseillais, mais "gentiment" ... Rien que les noms
comme "Escartefigue", déjà ... Et pourquoi pas "Pistachier", hein ?

Sinon, en me relisant, j'ai des regrets. L'immonde lagomorphe écrirait que
j'étais encore bourré. J'aime bien Pagnol, mais je pense qu'il écrit mieux
sur la profession de son père que sur un terroir. Il me semble que souvent on
attribue à Pagnol ce qui est de Giono.



C'est un peu pour ça que je parlais de vision idéalisée de la Provence.
Giono est certainement plus proche de la réalité que Pagnol.

mais pour autant, Brassens avait souvent raison aussi ...



Brassens avait /presque toujours/ raison, de mon point de vue, bien sûr. En
particulier dans son acceptation de ses propres contradictions. Deux petites
choses m'emmerdent dans son discours, tel que j'ai pu penser le piger.
D'abord, l'anarchie, un romantisme morbide peu convaincant.



En tout cas, ça lui va très bien.

Et puis son
approche de la deuxième guerre mondiale et des responsabilités. Ce second
point est discutable.



Brassens était anti-militariste convaincu, on ne va pas lui demander de
glorifier même juste un peu ce qui peut se passer pendant les guerres !

C'est vrai qu'ils sont plaisants, tous ces petits villages,
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
Avec leurs châteaux-forts, leurs églises, leurs plages,
Ils n'ont qu'un seul point faible, et c'est d'être habités .../...


Une très intelligente chanson de Brassens, une des plus réellement
iconoclaste, et dont je ne serais pas étonné qu'elle s'adressât avant tout
aux sétois.



Il y a pourtant pire que les Sétois !
Si, si, viens par ici un jour, tu verras ! :')

--
Nicolas Sarkozy mesure 1m25 selon les syndicats et 1m95 selon la
police.
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LeLapin
Pierre Maurette a tapoté du bout de ses petites papattes :
Je me demande de qui se foutait Pagnol dans la trilogie marseillaise.
Peut-être des Marseillais eux-mêmes quand ils s'écoutent parler en forçant
/l'assent/?



C'est une jolie fiction, pas un reportage. Et ça se laisse lire autant
que regarder.

Sinon, en me relisant, j'ai des regrets. L'immonde lagomorphe écrirait que
j'étais encore bourré.



Il y a des cuites fertiles, autant qu'il y en a des bêtes et méchantes.
Tu ne fais pas exception. J'aime bien ton texte et ne comprends pas tes
regrets.

J'aime bien Pagnol, mais je pense qu'il écrit mieux
sur la profession de son père que sur un terroir.



La gloire de mon père et suivants sont pourtant un joli tableau des
proches environs, mais sa peinture du métier d'instituteur à l'époque
est effectivement très belle aussi.

Il me semble que souvent on
attribue à Pagnol ce qui est de Giono.



Connais-tu cette superbe mise en images (je dirais, au fusain) de
/L'homme qui plantait des arbres/, conté par Philippe Noiret avec toute
la profondeur et la naïveté voulues ?
<url=http://www.dailymotion.com/video/xuhkt_1-lhomme-plantait-des-arbres-giono_shortfilms>
Ne pas oublier la deuxième partie :
<url=http://www.dailymotion.com/video/xuhqs_2-l-homme-plantait-des-arbres-giono_shortfilms>

--
LeLapin
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LeLapin
Sögoz - 06 a tapoté du bout de ses petites papattes :
Il se foutait des Marseillais, mais "gentiment" ... Rien que les noms comme
"Escartefigue", déjà ...



Tu sais au moins ce que ça veut dire, un escartefigue ?

--
LeLapin
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Sögoz - 06
LeLapin a écrit :

Il se foutait des Marseillais, mais "gentiment" ... Rien que les noms comme
"Escartefigue", déjà ...


Tu sais au moins ce que ça veut dire, un escartefigue ?



Ah non, pas du tout, je ne sais pas de quoi je parle. Bon, je vais
demander à mon pote Doc Gynéco, il doit savoir ...

--
"Nicolas Sarkozy est un des problèmes de la France."
(D. de V.)
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LeLapin
Sögoz - 06 a tapoté du bout de ses petites papattes :
LeLapin a écrit :

Il se foutait des Marseillais, mais "gentiment" ... Rien que les noms
comme "Escartefigue", déjà ...


Tu sais au moins ce que ça veut dire, un escartefigue ?



Ah non, pas du tout, je ne sais pas de quoi je parle. Bon, je vais demander à
mon pote Doc Gynéco, il doit savoir ...



Donc tu sais :)
J'adore la poésie du mot, un peu rustre mais si parlante.
Pourquoi n'a-t-on pas appelé les strings pour hommes des
escartecouilles ? ;)

--
LeLapin
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