Bonjour,
Je m'interse depuis paut au noyau mais en me documentan je suis tober sur
des textes un peut trop complexe a mon gout.
Je souhaiterai connaitre le difference ent re un micro-noyau et un noyau
monolithique(cf la discution historique en linus Torvalds et tanenbaum).
Je souhaite comprendre le fonctionement de mon noyau auriez vous un livre ou
une doc a me conseiller.
cordialement
ps: Je fait ce post sous window car j'ai literalement bousiller mon noyau :p
Le mar, 23 sep 2003 at 14:28 GMT, à propos de Re: Micro-noyau et noyau monolithique, Miod Vallat écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Pour NT, on va ergoter. Les vieux (jusques au 4) étaient basés sur un fork du noyau d'OS/2 qui est un K&R (et donc pas un micro noyau).
Qu'entends-tu par "K&R", vis à vis d'un noyau ?
Noyau Kernighan et Ritchie (pardon pour l'orthographe), très semblable aux noyaux Unix des premiers Unices. C'est un truc bizarre qui ressemble à un noyau monolithique (celui d'OS/2) mais avec des modules qui tournent en userland. On ne peut pas vraiment parler de micro noyau dans ce cas.
Quant aux versions plus récentes, plein de trucs tournent en kernelland (en particulier les pilotes graphiques pour des gains de temps [sic. Microsoft], ce qui fait qu'un pilote écrit avec un pied gauche emmanché dans un moufle peut planter le système et ne s'en prive pas !). Donc il y a peut-être un micro noyau, mais histoire
Ras le bol de ce genre de discrimination vis à vis des gauchers.
Je suis un droitier contrariant ;-)
JKB
Le mar, 23 sep 2003 at 14:28 GMT, à propos de
Re: Micro-noyau et noyau monolithique,
Miod Vallat écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Pour NT, on va ergoter. Les vieux (jusques au 4) étaient basés sur
un fork du noyau d'OS/2 qui est un K&R (et donc pas un micro noyau).
Qu'entends-tu par "K&R", vis à vis d'un noyau ?
Noyau Kernighan et Ritchie (pardon pour l'orthographe), très
semblable aux noyaux Unix des premiers Unices. C'est un truc bizarre
qui ressemble à un noyau monolithique (celui d'OS/2) mais avec des
modules qui tournent en userland. On ne peut pas vraiment parler de
micro noyau dans ce cas.
Quant aux versions plus récentes, plein de trucs tournent en
kernelland (en particulier les pilotes graphiques pour des gains de
temps [sic. Microsoft], ce qui fait qu'un pilote écrit avec un pied
gauche emmanché dans un moufle peut planter le système et ne s'en
prive pas !). Donc il y a peut-être un micro noyau, mais histoire
Ras le bol de ce genre de discrimination vis à vis des gauchers.
Le mar, 23 sep 2003 at 14:28 GMT, à propos de Re: Micro-noyau et noyau monolithique, Miod Vallat écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Pour NT, on va ergoter. Les vieux (jusques au 4) étaient basés sur un fork du noyau d'OS/2 qui est un K&R (et donc pas un micro noyau).
Qu'entends-tu par "K&R", vis à vis d'un noyau ?
Noyau Kernighan et Ritchie (pardon pour l'orthographe), très semblable aux noyaux Unix des premiers Unices. C'est un truc bizarre qui ressemble à un noyau monolithique (celui d'OS/2) mais avec des modules qui tournent en userland. On ne peut pas vraiment parler de micro noyau dans ce cas.
Quant aux versions plus récentes, plein de trucs tournent en kernelland (en particulier les pilotes graphiques pour des gains de temps [sic. Microsoft], ce qui fait qu'un pilote écrit avec un pied gauche emmanché dans un moufle peut planter le système et ne s'en prive pas !). Donc il y a peut-être un micro noyau, mais histoire
Ras le bol de ce genre de discrimination vis à vis des gauchers.
Je suis un droitier contrariant ;-)
JKB
talon
JKB wrote:
Le dim, 21 sep 2003 at 22:09 GMT, à propos de Re: Micro-noyau et noyau monolithique, Michel Talon écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
mieux gérer le multiprocessing, et de fait aussi bien Solaris que WindowsNT ont été conçus à partir d'un micronoyau.
Pour NT, on va ergoter. Les vieux (jusques au 4) étaient basés sur un fork du noyau d'OS/2 qui est un K&R (et donc pas un micro noyau). Quant aux versions plus récentes, plein de trucs tournent en kernelland (en particulier les pilotes graphiques pour des gains de temps [sic. Microsoft], ce qui fait qu'un pilote écrit avec un pied gauche emmanché dans un moufle peut planter le système et ne s'en prive pas !). Donc il y a peut-être un micro noyau, mais histoire alors de dire qu'il y a un micro noyau, parce qu'on a tous les emm*rdements des micro noyaux sans en avoir les avantages...
Oui je me garderais bien de dire ce qu'il y a concrètement dans WindowsNT ou Solaris. Ils ont été conçus avec l'idée de faire un système basé sur un micronoyau, et puis pour des raisons de performances, ils ont mis de plus en plus de choses en kernelland, si bien que maintenant, rien n'est clair. Mais enfin il *semble* qu'on puisse faire un système performant sur un micronoyau strict, tel que le port de Linux sur L4 ou QNX (mais qu'en est-il exactement de QNX?).
--
Michel TALON
JKB <bertrand@chezmoi.com> wrote:
Le dim, 21 sep 2003 at 22:09 GMT, à propos de
Re: Micro-noyau et noyau monolithique,
Michel Talon écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
mieux gérer le multiprocessing, et de fait aussi bien Solaris que
WindowsNT ont été conçus à partir d'un micronoyau.
Pour NT, on va ergoter. Les vieux (jusques au 4) étaient basés sur
un fork du noyau d'OS/2 qui est un K&R (et donc pas un micro noyau).
Quant aux versions plus récentes, plein de trucs tournent en
kernelland (en particulier les pilotes graphiques pour des gains de
temps [sic. Microsoft], ce qui fait qu'un pilote écrit avec un pied
gauche emmanché dans un moufle peut planter le système et ne s'en
prive pas !). Donc il y a peut-être un micro noyau, mais histoire
alors de dire qu'il y a un micro noyau, parce qu'on a tous les
emm*rdements des micro noyaux sans en avoir les avantages...
Oui je me garderais bien de dire ce qu'il y a concrètement dans
WindowsNT ou Solaris. Ils ont été conçus avec l'idée de faire un système
basé sur un micronoyau, et puis pour des raisons de performances, ils
ont mis de plus en plus de choses en kernelland, si bien que maintenant,
rien n'est clair. Mais enfin il *semble* qu'on puisse faire un système
performant sur un micronoyau strict, tel que le port de Linux sur L4 ou
QNX (mais qu'en est-il exactement de QNX?).
Le dim, 21 sep 2003 at 22:09 GMT, à propos de Re: Micro-noyau et noyau monolithique, Michel Talon écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
mieux gérer le multiprocessing, et de fait aussi bien Solaris que WindowsNT ont été conçus à partir d'un micronoyau.
Pour NT, on va ergoter. Les vieux (jusques au 4) étaient basés sur un fork du noyau d'OS/2 qui est un K&R (et donc pas un micro noyau). Quant aux versions plus récentes, plein de trucs tournent en kernelland (en particulier les pilotes graphiques pour des gains de temps [sic. Microsoft], ce qui fait qu'un pilote écrit avec un pied gauche emmanché dans un moufle peut planter le système et ne s'en prive pas !). Donc il y a peut-être un micro noyau, mais histoire alors de dire qu'il y a un micro noyau, parce qu'on a tous les emm*rdements des micro noyaux sans en avoir les avantages...
Oui je me garderais bien de dire ce qu'il y a concrètement dans WindowsNT ou Solaris. Ils ont été conçus avec l'idée de faire un système basé sur un micronoyau, et puis pour des raisons de performances, ils ont mis de plus en plus de choses en kernelland, si bien que maintenant, rien n'est clair. Mais enfin il *semble* qu'on puisse faire un système performant sur un micronoyau strict, tel que le port de Linux sur L4 ou QNX (mais qu'en est-il exactement de QNX?).
--
Michel TALON
JKB
Le mar, 23 sep 2003 at 15:40 GMT, à propos de Re: Micro-noyau et noyau monolithique, Michel Talon écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Oui je me garderais bien de dire ce qu'il y a concrètement dans WindowsNT ou Solaris. Ils ont été conçus avec l'idée de faire un système basé sur un micronoyau, et puis pour des raisons de performances, ils ont mis de plus en plus de choses en kernelland, si bien que maintenant, rien n'est clair. Mais enfin il *semble* qu'on puisse faire un système performant sur un micronoyau strict, tel que le port de Linux sur L4 ou QNX (mais qu'en est-il exactement de QNX?).
On peut faire un système viable sur un micro noyau, mais seulement en limitant la sauvegarde des registres lors du changement de contexte. Sur un processeur Sparc, ça doit être assez performant (rotation des registres), mais sur un Intel, je doute un peu. J'ai essayé Mach sur un ppc (avec un linux par dessus), et le résultat était calamiteux (même pour faire un TX). Je pense que pour avoir un bon système à micronoyau, il _faut_ intégrer certain type de processeur pour gérer de façon transparente les changements de contexte.
JKB
Le mar, 23 sep 2003 at 15:40 GMT, à propos de
Re: Micro-noyau et noyau monolithique,
Michel Talon écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Oui je me garderais bien de dire ce qu'il y a concrètement dans
WindowsNT ou Solaris. Ils ont été conçus avec l'idée de faire un système
basé sur un micronoyau, et puis pour des raisons de performances, ils
ont mis de plus en plus de choses en kernelland, si bien que maintenant,
rien n'est clair. Mais enfin il *semble* qu'on puisse faire un système
performant sur un micronoyau strict, tel que le port de Linux sur L4 ou
QNX (mais qu'en est-il exactement de QNX?).
On peut faire un système viable sur un micro noyau, mais seulement
en limitant la sauvegarde des registres lors du changement de
contexte. Sur un processeur Sparc, ça doit être assez performant
(rotation des registres), mais sur un Intel, je doute un peu. J'ai
essayé Mach sur un ppc (avec un linux par dessus), et le résultat
était calamiteux (même pour faire un TX). Je pense que pour avoir un
bon système à micronoyau, il _faut_ intégrer certain type de
processeur pour gérer de façon transparente les changements de
contexte.
Le mar, 23 sep 2003 at 15:40 GMT, à propos de Re: Micro-noyau et noyau monolithique, Michel Talon écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Oui je me garderais bien de dire ce qu'il y a concrètement dans WindowsNT ou Solaris. Ils ont été conçus avec l'idée de faire un système basé sur un micronoyau, et puis pour des raisons de performances, ils ont mis de plus en plus de choses en kernelland, si bien que maintenant, rien n'est clair. Mais enfin il *semble* qu'on puisse faire un système performant sur un micronoyau strict, tel que le port de Linux sur L4 ou QNX (mais qu'en est-il exactement de QNX?).
On peut faire un système viable sur un micro noyau, mais seulement en limitant la sauvegarde des registres lors du changement de contexte. Sur un processeur Sparc, ça doit être assez performant (rotation des registres), mais sur un Intel, je doute un peu. J'ai essayé Mach sur un ppc (avec un linux par dessus), et le résultat était calamiteux (même pour faire un TX). Je pense que pour avoir un bon système à micronoyau, il _faut_ intégrer certain type de processeur pour gérer de façon transparente les changements de contexte.
JKB
talon
JKB wrote:
On peut faire un système viable sur un micro noyau, mais seulement en limitant la sauvegarde des registres lors du changement de contexte. Sur un processeur Sparc, ça doit être assez performant (rotation des registres), mais sur un Intel, je doute un peu. J'ai essayé Mach sur un ppc (avec un linux par dessus), et le résultat était calamiteux (même pour faire un TX). Je pense que pour avoir un bon système à micronoyau, il _faut_ intégrer certain type de processeur pour gérer de façon transparente les changements de contexte.
Oui, j'ai aussi essayé mklinux, et c'était absolument calamiteux. Mais ça ne prouve pas grand chose, sinon que Mach est mauvais. Maintenant, ton histoire de registres, je ne crois pas que ce soit relevant du tout. D'abord les x86 ont peu de registres, donc le temps de les sauvegarder c'est peanuts. Par contre, invalider le cache, etc. ce sont des opérations bien plus longues. En fait je ne crois pas que la rotation des fenêtres dans le Sparc apporte un bénéfice mesurable. C'est encore une fausse bonne idée. J'ai connu un autocommutateur qui tournait grace à un micronoyau sur du motorola 68000 quelque chose, et qui arrivait bien à commuter des centaines de taches à toute vitesse. Toutes ces taches communiquaient avec le noyau par passage de messages, et il fallait tenir le rythme en temps réél. Donc avec le matos actuel, je ne doute pas qu'il soit possible de commuter de milliers de threads avec ce genre d'architecture sans effondrer la machine.
--
Michel TALON
JKB <bertrand@chezmoi.com> wrote:
On peut faire un système viable sur un micro noyau, mais seulement
en limitant la sauvegarde des registres lors du changement de
contexte. Sur un processeur Sparc, ça doit être assez performant
(rotation des registres), mais sur un Intel, je doute un peu. J'ai
essayé Mach sur un ppc (avec un linux par dessus), et le résultat
était calamiteux (même pour faire un TX). Je pense que pour avoir un
bon système à micronoyau, il _faut_ intégrer certain type de
processeur pour gérer de façon transparente les changements de
contexte.
Oui, j'ai aussi essayé mklinux, et c'était absolument calamiteux. Mais
ça ne prouve pas grand chose, sinon que Mach est mauvais.
Maintenant, ton histoire de registres, je ne crois pas que ce soit
relevant du tout. D'abord les x86 ont peu de registres, donc le temps de
les sauvegarder c'est peanuts. Par contre, invalider le cache, etc. ce
sont des opérations bien plus longues. En fait je ne crois pas que la
rotation des fenêtres dans le Sparc apporte un bénéfice mesurable. C'est
encore une fausse bonne idée. J'ai connu un autocommutateur qui tournait
grace à un micronoyau sur du motorola 68000 quelque chose, et qui
arrivait bien à commuter des centaines de taches à toute vitesse. Toutes
ces taches communiquaient avec le noyau par passage de messages, et il
fallait tenir le rythme en temps réél. Donc avec le matos actuel, je ne
doute pas qu'il soit possible de commuter de milliers de threads avec
ce genre d'architecture sans effondrer la machine.
On peut faire un système viable sur un micro noyau, mais seulement en limitant la sauvegarde des registres lors du changement de contexte. Sur un processeur Sparc, ça doit être assez performant (rotation des registres), mais sur un Intel, je doute un peu. J'ai essayé Mach sur un ppc (avec un linux par dessus), et le résultat était calamiteux (même pour faire un TX). Je pense que pour avoir un bon système à micronoyau, il _faut_ intégrer certain type de processeur pour gérer de façon transparente les changements de contexte.
Oui, j'ai aussi essayé mklinux, et c'était absolument calamiteux. Mais ça ne prouve pas grand chose, sinon que Mach est mauvais. Maintenant, ton histoire de registres, je ne crois pas que ce soit relevant du tout. D'abord les x86 ont peu de registres, donc le temps de les sauvegarder c'est peanuts. Par contre, invalider le cache, etc. ce sont des opérations bien plus longues. En fait je ne crois pas que la rotation des fenêtres dans le Sparc apporte un bénéfice mesurable. C'est encore une fausse bonne idée. J'ai connu un autocommutateur qui tournait grace à un micronoyau sur du motorola 68000 quelque chose, et qui arrivait bien à commuter des centaines de taches à toute vitesse. Toutes ces taches communiquaient avec le noyau par passage de messages, et il fallait tenir le rythme en temps réél. Donc avec le matos actuel, je ne doute pas qu'il soit possible de commuter de milliers de threads avec ce genre d'architecture sans effondrer la machine.
--
Michel TALON
Laurent Fousse
Dans fr.comp.os.linux.debats, Miod Vallat nous disait:
Quant aux versions plus récentes, plein de trucs tournent en kernelland (en particulier les pilotes graphiques pour des gains de temps [sic. Microsoft], ce qui fait qu'un pilote écrit avec un pied gauche emmanché dans un moufle peut planter le système et ne s'en prive pas !). Donc il y a peut-être un micro noyau, mais histoire
Ras le bol de ce genre de discrimination vis à vis des gauchers.
Ouais, au bûcher!
fu2. --
afin de parfaire mon apprentissage de linux,je cherche sur lille et sa périphérie une nana tout linux JPH in Guide du linuxien pervers : "Connaître le système"
Dans fr.comp.os.linux.debats, Miod Vallat nous disait:
Quant aux versions plus récentes, plein de trucs tournent en
kernelland (en particulier les pilotes graphiques pour des gains de
temps [sic. Microsoft], ce qui fait qu'un pilote écrit avec un pied
gauche emmanché dans un moufle peut planter le système et ne s'en
prive pas !). Donc il y a peut-être un micro noyau, mais histoire
Ras le bol de ce genre de discrimination vis à vis des gauchers.
Ouais, au bûcher!
fu2.
--
afin de parfaire mon apprentissage de linux,je cherche sur lille et sa
périphérie une nana tout linux
JPH in Guide du linuxien pervers : "Connaître le système"
Dans fr.comp.os.linux.debats, Miod Vallat nous disait:
Quant aux versions plus récentes, plein de trucs tournent en kernelland (en particulier les pilotes graphiques pour des gains de temps [sic. Microsoft], ce qui fait qu'un pilote écrit avec un pied gauche emmanché dans un moufle peut planter le système et ne s'en prive pas !). Donc il y a peut-être un micro noyau, mais histoire
Ras le bol de ce genre de discrimination vis à vis des gauchers.
Ouais, au bûcher!
fu2. --
afin de parfaire mon apprentissage de linux,je cherche sur lille et sa périphérie une nana tout linux JPH in Guide du linuxien pervers : "Connaître le système"
Irvin Probst
On 2003-09-23, JKB wrote:
Quant aux versions plus récentes, plein de trucs tournent en kernelland (en particulier les pilotes graphiques pour des gains de temps [sic. Microsoft], ce qui fait qu'un pilote écrit avec un pied gauche emmanché dans un moufle peut planter le système et ne s'en prive pas !).
Un peu comme un driver XFree écrit avec les pieds qui tape dans /dev/mem au hasard donc ?
-- Irvin Probst There are 10 types of people in the world... those who understand binary and those who don't.
On 2003-09-23, JKB <bertrand@chezmoi.com> wrote:
Quant aux versions plus récentes, plein de trucs tournent en
kernelland (en particulier les pilotes graphiques pour des gains de
temps [sic. Microsoft], ce qui fait qu'un pilote écrit avec un pied
gauche emmanché dans un moufle peut planter le système et ne s'en
prive pas !).
Un peu comme un driver XFree écrit avec les pieds qui tape dans /dev/mem
au hasard donc ?
--
Irvin Probst
There are 10 types of people in the world... those who understand binary
and those who don't.
Quant aux versions plus récentes, plein de trucs tournent en kernelland (en particulier les pilotes graphiques pour des gains de temps [sic. Microsoft], ce qui fait qu'un pilote écrit avec un pied gauche emmanché dans un moufle peut planter le système et ne s'en prive pas !).
Un peu comme un driver XFree écrit avec les pieds qui tape dans /dev/mem au hasard donc ?
-- Irvin Probst There are 10 types of people in the world... those who understand binary and those who don't.
Emmanuel Florac
Dans article , disait...
On peut faire un système viable sur un micro noyau, mais seulement en limitant la sauvegarde des registres lors du changement de contexte.
Gniiii? Ah ouais, il suffit d'écrire un compilateur qui limite l'utilisation de registres à 8 par programme, hardcodé, comme ça on économise à mort en évitant le context switch juqu'à 16 processus au moins sur le architectures normales. Remarque, sur les architectures ridicules d'Intel ça se fait peut-être.
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Dans article <slrnbn0r7s.que.bertrand@zebigbos.makalis.fr>,
bertrand@chezmoi.com disait...
On peut faire un système viable sur un micro noyau, mais seulement
en limitant la sauvegarde des registres lors du changement de
contexte.
Gniiii? Ah ouais, il suffit d'écrire un compilateur qui limite
l'utilisation de registres à 8 par programme, hardcodé, comme ça on
économise à mort en évitant le context switch juqu'à 16 processus au
moins sur le architectures normales. Remarque, sur les architectures
ridicules d'Intel ça se fait peut-être.
--
Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
On peut faire un système viable sur un micro noyau, mais seulement en limitant la sauvegarde des registres lors du changement de contexte.
Gniiii? Ah ouais, il suffit d'écrire un compilateur qui limite l'utilisation de registres à 8 par programme, hardcodé, comme ça on économise à mort en évitant le context switch juqu'à 16 processus au moins sur le architectures normales. Remarque, sur les architectures ridicules d'Intel ça se fait peut-être.
-- Quis, quid, ubi, quibus auxiliis, cur, quomodo, quando?
Manuel Leclerc
On peut faire un système viable sur un micro noyau, mais seulement en limitant la sauvegarde des registres lors du changement de contexte.
Tu me feras toujours autant rire, bozo, merci à toi.
fu2
manuel leclerc
On peut faire un système viable sur un micro noyau, mais
seulement en limitant la sauvegarde des registres lors du
changement de contexte.
Tu me feras toujours autant rire, bozo, merci à toi.
On peut faire un système viable sur un micro noyau, mais seulement en limitant la sauvegarde des registres lors du changement de contexte.
Tu me feras toujours autant rire, bozo, merci à toi.
fu2
manuel leclerc
JKB
Le mar, 23 sep 2003 at 18:15 GMT, à propos de Re: Micro-noyau et noyau monolithique, Richard Delorme écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Qu'entends-tu par "K&R", vis à vis d'un noyau ?
Noyau Kernighan et Ritchie (pardon pour l'orthographe), très semblable aux noyaux Unix des premiers Unices.
A mon avis, il y a erreur sur les personnes. Il manque Ken Thompson, qui est le principal personnage de l'histoire et je ne crois pas que Kernighan soit impliqué dans l'écriture du noyau, même s'il a participé au projet Unix (il en a inventé le nom). K&R désigne plutôt le livre sur le langage C coécrit par Kernighan et Ritchie.
Zut, m'ai gouré sur le nom. En tout cas, dans la doc IBM d'OS/2, il y a écrit quelque part nouyau K&R. Ca doit être le fait d'avoir ce satané bouquin régulièrement sous les yeux ;-)
Mais bon, une chose est sur, le noyau d'OS/2 est un nouyau dérivé d'Unix.
JKB
Le mar, 23 sep 2003 at 18:15 GMT, à propos de
Re: Micro-noyau et noyau monolithique,
Richard Delorme écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Qu'entends-tu par "K&R", vis à vis d'un noyau ?
Noyau Kernighan et Ritchie (pardon pour l'orthographe), très
semblable aux noyaux Unix des premiers Unices.
A mon avis, il y a erreur sur les personnes. Il manque Ken Thompson, qui est
le principal personnage de l'histoire et je ne crois pas que Kernighan soit
impliqué dans l'écriture du noyau, même s'il a participé au projet Unix (il
en a inventé le nom). K&R désigne plutôt le livre sur le langage C coécrit
par Kernighan et Ritchie.
Zut, m'ai gouré sur le nom. En tout cas, dans la doc IBM d'OS/2, il
y a écrit quelque part nouyau K&R. Ca doit être le fait d'avoir ce
satané bouquin régulièrement sous les yeux ;-)
Mais bon, une chose est sur, le noyau d'OS/2 est un nouyau dérivé
d'Unix.
Le mar, 23 sep 2003 at 18:15 GMT, à propos de Re: Micro-noyau et noyau monolithique, Richard Delorme écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Qu'entends-tu par "K&R", vis à vis d'un noyau ?
Noyau Kernighan et Ritchie (pardon pour l'orthographe), très semblable aux noyaux Unix des premiers Unices.
A mon avis, il y a erreur sur les personnes. Il manque Ken Thompson, qui est le principal personnage de l'histoire et je ne crois pas que Kernighan soit impliqué dans l'écriture du noyau, même s'il a participé au projet Unix (il en a inventé le nom). K&R désigne plutôt le livre sur le langage C coécrit par Kernighan et Ritchie.
Zut, m'ai gouré sur le nom. En tout cas, dans la doc IBM d'OS/2, il y a écrit quelque part nouyau K&R. Ca doit être le fait d'avoir ce satané bouquin régulièrement sous les yeux ;-)
Mais bon, une chose est sur, le noyau d'OS/2 est un nouyau dérivé d'Unix.
JKB
JKB
Le mar, 23 sep 2003 at 21:14 GMT, à propos de Re: Micro-noyau et noyau monolithique, Emmanuel Florac écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Dans article , disait...
On peut faire un système viable sur un micro noyau, mais seulement en limitant la sauvegarde des registres lors du changement de contexte.
Gniiii? Ah ouais, il suffit d'écrire un compilateur qui limite l'utilisation de registres à 8 par programme, hardcodé, comme ça on économise à mort en évitant le context switch juqu'à 16 processus au moins sur le architectures normales. Remarque, sur les architectures ridicules d'Intel ça se fait peut-être.
Je te signale que j'ai bossé il y a quelques années avec un compilo de Sun (sur SunOS 4.x et Solaris 2.5) qui faisait exactement ça. Le truc utilisait très peu de registres pour faire moins de rotation de registres sur les sun4c et sun4m (quatre registres au lieu de 8 disponibles, et je n'ai jamais bien compris pourquoi). Je veux bien que cela ne jouait pas sur les performances du système qui n'en avait rien à faire, mais ça prouve que l'idée a été tentée. Bon le résultat n'était pas probant, parce de temps en temps le truc se tirait une balle dans le pied. Ce comportement n'était pas écrit dans la doc, c'est en débugant un truc qui me semblait aberrant que j'ai vu la bêtes arriver lors d'un appel de fonction.
JKB
Le mar, 23 sep 2003 at 21:14 GMT, à propos de
Re: Micro-noyau et noyau monolithique,
Emmanuel Florac écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Dans article <slrnbn0r7s.que.bertrand@zebigbos.makalis.fr>,
bertrand@chezmoi.com disait...
On peut faire un système viable sur un micro noyau, mais seulement
en limitant la sauvegarde des registres lors du changement de
contexte.
Gniiii? Ah ouais, il suffit d'écrire un compilateur qui limite
l'utilisation de registres à 8 par programme, hardcodé, comme ça on
économise à mort en évitant le context switch juqu'à 16 processus au
moins sur le architectures normales. Remarque, sur les architectures
ridicules d'Intel ça se fait peut-être.
Je te signale que j'ai bossé il y a quelques années avec un compilo
de Sun (sur SunOS 4.x et Solaris 2.5) qui faisait exactement ça. Le
truc utilisait très peu de registres pour faire moins de rotation
de registres sur les sun4c et sun4m (quatre registres au lieu de 8
disponibles, et je n'ai jamais bien compris pourquoi). Je veux bien
que cela ne jouait pas sur les performances du système qui n'en avait
rien à faire, mais ça prouve que l'idée a été tentée. Bon le résultat
n'était pas probant, parce de temps en temps le truc se tirait une
balle dans le pied. Ce comportement n'était pas écrit dans la doc,
c'est en débugant un truc qui me semblait aberrant que j'ai vu la bêtes
arriver lors d'un appel de fonction.
Le mar, 23 sep 2003 at 21:14 GMT, à propos de Re: Micro-noyau et noyau monolithique, Emmanuel Florac écrivait dans fr.comp.os.linux.debats :
Dans article , disait...
On peut faire un système viable sur un micro noyau, mais seulement en limitant la sauvegarde des registres lors du changement de contexte.
Gniiii? Ah ouais, il suffit d'écrire un compilateur qui limite l'utilisation de registres à 8 par programme, hardcodé, comme ça on économise à mort en évitant le context switch juqu'à 16 processus au moins sur le architectures normales. Remarque, sur les architectures ridicules d'Intel ça se fait peut-être.
Je te signale que j'ai bossé il y a quelques années avec un compilo de Sun (sur SunOS 4.x et Solaris 2.5) qui faisait exactement ça. Le truc utilisait très peu de registres pour faire moins de rotation de registres sur les sun4c et sun4m (quatre registres au lieu de 8 disponibles, et je n'ai jamais bien compris pourquoi). Je veux bien que cela ne jouait pas sur les performances du système qui n'en avait rien à faire, mais ça prouve que l'idée a été tentée. Bon le résultat n'était pas probant, parce de temps en temps le truc se tirait une balle dans le pied. Ce comportement n'était pas écrit dans la doc, c'est en débugant un truc qui me semblait aberrant que j'ai vu la bêtes arriver lors d'un appel de fonction.