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Un mignon papillon de nuit...

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Jacques DASSI
Fugace et difficile à voir, il pond, beaucoup, principalement
dans les pins. Et ces charmantes petites chenilles se regroupent,
pour avoir plus chaud, dans des nids de plus en plus importants au fur
et à mesure de leurs trois ou quatre métamorphoses hivernales.

Puis les beaux jours arrivent, avec des températures plus clémentes.
Et leur chef, sortant son gros sifflet, donne le signal du grand
chambardement : le voyage, dans une file indienne de plusieurs mètres
de longueur, le nez dans le cul de la précédente (poétique, non ?) vers
l'habitat de la dernière transformation : un enterrement, un pied sous
terre !

Après un certain temps (voir fût du canon) dans sa chrysalide, la
chenille deviendra papillon et ce sera l'émergence en surface, puis
l'envol vers un ciel de gloire et la rencontre de l'aimée…

Ah, je n'ai pas précisé de qui il s'agissait ! C'est un Lepidoptera, de
la famille des Notontidae et plus précisément du Thaumetopoea
pityocampa. Là, vous voici renseignés et vos inquiétudes cessent !


Moi je préfère son nom commun : "Chenille processionnaire du pin".
Evitez de la caresser ! Il vous en cuirait probablement pas mal…

Tenez, puisque vous insistez, voici quelques images des étapes visible
:

http://archaero.com/Tampon/Processionnaire-PB250062.jpg

http://archaero.com/Tampon/Processionnaires-05821.jpg

http://archaero.com/Tampon/Processionnaire-P12302811.jpg

http://archaero.com/Tampon/Processionnaires-P1023622.jpg

--
Jacques DASSIÉ
Toujours sçavoir plus
http://archaero.com/

4 réponses

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AIf92
Jacques DASSIÉ :
Stephane Legras-Decussy a écrit :
Le 05/03/2019 18:46, Jacques DASSIÉ a écrit :
Le pire, c'est la lampe à souder...

le pire pour qui ?
le truc à gaz pour cramer les mauvaises herbes, ça doit être beaucoup
plus pratique et rapide que la pelle et les gants.

Avant d'écrire des conneries monumentales, avec ton assurance
habituelle tu devrais peut-être essayer au lieu de supposer...

toujours le ton du vieux con...
sais-tu qu'on peut être vieux sans être con ?
Moi, je l'ai fait. Les pattes brulent tout de suite, mais pas les corps
pleins de liquide. Elles ne crèvents donc pas tout de suite,
C'est horrible !

c'est pas ça le problème avec les processionnaires.
en cas de stress les poils urticants sont éjectés et si tu les crames
les poils volent, pas en cas de noyade.
Les bombes insecticides ne font que les faire se disperser.
L'eau bouillante, dans un seau, est radicale et surtout instantanée.
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Stephane Legras-Decussy
Le 06/03/2019 05:57, Jacques DASSIÉ a écrit :
Avant d'écrire des conneries monumentales, avec ton assurance habituelle
tu devrais peut-être essayer au lieu de supposer...
Moi, je l'ai fait. Les pattes brulent tout de suite, mais pas les corps
pleins de liquide. Elles ne crèvents donc pas tout de suite,
C'est horrible !

voilà exactement ce que je supposais... d'où ma question "le pire pour qui?"
le bruleur à gazon est donc bien pratique que la pelle et l'eau, c'est
juste que tu as des états d'âme.
les oiseaux doivent se régaler de chenilles mi-cuites.
Les bombes insecticides ne font que les faire se disperser.
L'eau bouillante, dans un seau, est radicale et surtout instantanée.

et débile vu la logistique et pénibilité liée.
tu m'étonnes que j'ai de l'assurance, tu piges jamais rien et t'es
toujours à côté... t'aides pas à l'humilité d'autrui, hein.
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Stephane Legras-Decussy
Le 06/03/2019 10:35, Benoit a écrit :
Le congélo est radical, très rapide mais un défaut : difficile de
l'avoir toujours à côté de soi.

tu peux l'avoir sur toi, il existe une bombe insecticide qui fonctionne
en projection de froid.
c'est génial, tu deviens un super héro avec un freeze gun.
bon c'est pas économique pour niquer 10 m de chenille.
https://media.cdnws.com/_i/5783/cs400-17283/114/85/freeze.png
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Markorki
Jacques DASSIÉ a écrit :
      Fugace et difficile à voir, il pond, beaucoup, principalement dans les
pins. Et ces charmantes petites chenilles  se regroupent, pour avoir plus chaud,
dans des nids de plus en plus importants au fur et à mesure de leurs trois ou
quatre métamorphoses hivernales.
Puis les beaux jours arrivent, avec des températures plus clémentes. Et leur
chef, sortant son gros sifflet, donne le signal du grand chambardement : le
voyage, dans une file indienne de plusieurs mètres de longueur, le nez dans le
cul de la précédente (poétique, non ?) vers l'habitat de la dernière
transformation : un enterrement, un pied sous terre !
Après un certain temps (voir fût du canon) dans sa chrysalide, la chenille
deviendra papillon et ce sera l'émergence en surface, puis l'envol vers un ciel
de gloire et la rencontre de l'aimée…
Ah, je n'ai pas précisé de qui il s'agissait ! C'est un Lepidoptera, de la
famille des Notontidae et plus précisément du Thaumetopoea pityocampa. Là, vous
voici renseignés et vos inquiétudes cessent !
Moi je préfère son nom commun : "Chenille processionnaire du pin". Evitez de la
caresser ! Il vous en cuirait probablement pas mal…
Tenez, puisque vous insistez, voici quelques images des étapes visible :
http://archaero.com/Tampon/Processionnaire-PB250062.jpg
http://archaero.com/Tampon/Processionnaires-05821.jpg
http://archaero.com/Tampon/Processionnaire-P12302811.jpg
http://archaero.com/Tampon/Processionnaires-P1023622.jpg

Il est où ton papillon ?
Les chenilles, après la photo, on les brûle (collecte avec mains protégées ,
direction sac poubelle et incinération en poubelle grise dans des sacs
**fermés** et ne risquant pas la déchirure.
Éviter de tenter de les bruler de façon bricolée, risque de dissémination de
poils urticants.
Cette merde à poils est une cata, qui remonte vers le nord et bouffe des tas de
forêts domaniales depuis plus de 10 ans.
--
"La prévoyance est une des supériorités de l'Européen sur l'indigène,
l'imprévoyance incarnée."
in "L'agriculture pratique des pays chauds" (Bulletin du Jardin Colonial, 1905,
Ministère des colonies)
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