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Mon identite apparait sur le site de mon employeur

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Nico
Bonjour,

Je travaille dans le service d'assistance informatique de ma societe.
Celle-ci a un site web sur lequel elle decrit ses activites, et mon nom
apparait parmi ceux de mes collegues. Je n'ai jamais donne l'autorisation a
mon employeur et je voudrais savoir si je peux legalement lui demander de
le retirer. Je connais la fameuse loi 'informatique et libertes' mais nous
sommes ici dans le cadre professionnel...

Si vous avez une reponse a me donner, l'ideal serait un texte precis qui
serait irrefutable... Merci d'avance !

Nicolas.

5 réponses

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ALain Montfranc
Moisse a écrit
D'une plume alerte, dans le message ,
ALain Montfranc écrit:
Jean a écrit
"ALain Montfranc" a écrit dans le message de news:



On botte en touche par manque d'argument valable ?



Non. Citez moi un jugement faisant jurisprudence condamnant un
employeur pour avoir cité sur un site les nom, prénoms et fonction
d'un employé. Avec un lien si possible.



Citez moi un jugement faisant jurisprudence relaxant un employeur pour
avoir cité sur un site les nom, prénoms et fonction d'un employé.




Sans intervenir sur le fond, cet argument est fallacieux.



Oui, c'est exact et volontaire

Vous prétendez à une irrégularité, un acte illicite car interdit en l'espèce.
Aucun texte ne vient précisement à votre secours, en tout cas a priori vous



si. La loi est tres claire...

n'êtes pas en mesure de donner des références, et vous ne pouvez citer une
quelconque jurisprudence à l'appui de votre position.
En quelque sorte vous bottez à votre tour en touche.



A botteur, botteur et demi...

De toutes facon, l'argument que "personne n'a encore été condamné"
comme justification de la régularité d'un acte est en lui même bancal,
sinon jamais personne ne serait condamné :-D
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Moisse
D'une plume alerte, dans le message ,
ALain Montfranc écrit:
Moisse a écrit
D'une plume alerte, dans le message ,
ALain Montfranc écrit:
Jean a écrit
"ALain Montfranc" a écrit dans le message de news:



On botte en touche par manque d'argument valable ?



Non. Citez moi un jugement faisant jurisprudence condamnant un
employeur pour avoir cité sur un site les nom, prénoms et fonction
d'un employé. Avec un lien si possible.



Citez moi un jugement faisant jurisprudence relaxant un employeur
pour avoir cité sur un site les nom, prénoms et fonction d'un
employé.



Sans intervenir sur le fond, cet argument est fallacieux.



Oui, c'est exact et volontaire

Vous prétendez à une irrégularité, un acte illicite car interdit en
l'espèce. Aucun texte ne vient précisement à votre secours, en tout
cas a priori vous



si. La loi est tres claire...

n'êtes pas en mesure de donner des références, et vous ne pouvez
citer une quelconque jurisprudence à l'appui de votre position.
En quelque sorte vous bottez à votre tour en touche.



A botteur, botteur et demi...

De toutes facon, l'argument que "personne n'a encore été condamné"
comme justification de la régularité d'un acte est en lui même bancal,
sinon jamais personne ne serait condamné :-D



Pas bancal du tout.
Compte tenu d'un état de droit de plusieurs siècles, on peut espérer que
c'est la confirmation d'un viel adage, qui prétend qu'en l'absence de
texte pas d'infraction, ni d'obligation.
Et aucune jurisprudence pour venir éclairer ou orienter l'interprétation
d'une conjonction de circonstances.
Pour le reste je pencherai pour une position intermédiaire, en l'espèce
que l'employeur peut publier la liste de son personnel, sans pouvoir
toutefois donner des coordonnées privées sauf accord.
Mais ce n'est qu'un avis.

--
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ALain Montfranc
Moisse a écrit
D'une plume alerte, dans le message ,
ALain Montfranc écrit:
Moisse a écrit
D'une plume alerte, dans le message ,
ALain Montfranc écrit:
Jean a écrit
"ALain Montfranc" a écrit dans le message de news:



On botte en touche par manque d'argument valable ?



Non. Citez moi un jugement faisant jurisprudence condamnant un
employeur pour avoir cité sur un site les nom, prénoms et fonction
d'un employé. Avec un lien si possible.



Citez moi un jugement faisant jurisprudence relaxant un employeur
pour avoir cité sur un site les nom, prénoms et fonction d'un
employé.



Sans intervenir sur le fond, cet argument est fallacieux.



Oui, c'est exact et volontaire

Vous prétendez à une irrégularité, un acte illicite car interdit en
l'espèce. Aucun texte ne vient précisement à votre secours, en tout
cas a priori vous



si. La loi est tres claire...

n'êtes pas en mesure de donner des références, et vous ne pouvez
citer une quelconque jurisprudence à l'appui de votre position.
En quelque sorte vous bottez à votre tour en touche.



A botteur, botteur et demi...

De toutes facon, l'argument que "personne n'a encore été condamné"
comme justification de la régularité d'un acte est en lui même bancal,
sinon jamais personne ne serait condamné :-D



Pas bancal du tout.
Compte tenu d'un état de droit de plusieurs siècles, on peut espérer que
c'est la confirmation d'un viel adage, qui prétend qu'en l'absence de texte
pas d'infraction, ni d'obligation.
Et aucune jurisprudence pour venir éclairer ou orienter l'interprétation
d'une conjonction de circonstances.



Et la jurisprudence elle se constitue comment a votre avis ? Elle tombe
du ciel ?

Pour le reste je pencherai pour une position intermédiaire, en l'espèce que
l'employeur peut publier la liste de son personnel, sans pouvoir toutefois
donner des coordonnées privées sauf accord.
Mais ce n'est qu'un avis.



Qui est contraire à la loi.
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Moisse
D'une plume alerte, dans le message ,
ALain Montfranc écrit:
Moisse a écrit
D'une plume alerte, dans le message ,
ALain Montfranc écrit:
Moisse a écrit
D'une plume alerte, dans le message
, ALain Montfranc écrit:
Jean a écrit
"ALain Montfranc" a écrit dans le message de news:



On botte en touche par manque d'argument valable ?



Non. Citez moi un jugement faisant jurisprudence condamnant un
employeur pour avoir cité sur un site les nom, prénoms et
fonction d'un employé. Avec un lien si possible.



Citez moi un jugement faisant jurisprudence relaxant un employeur
pour avoir cité sur un site les nom, prénoms et fonction d'un
employé.



Sans intervenir sur le fond, cet argument est fallacieux.



Oui, c'est exact et volontaire

Vous prétendez à une irrégularité, un acte illicite car interdit en
l'espèce. Aucun texte ne vient précisement à votre secours, en tout
cas a priori vous



si. La loi est tres claire...

n'êtes pas en mesure de donner des références, et vous ne pouvez
citer une quelconque jurisprudence à l'appui de votre position.
En quelque sorte vous bottez à votre tour en touche.



A botteur, botteur et demi...

De toutes facon, l'argument que "personne n'a encore été condamné"
comme justification de la régularité d'un acte est en lui même
bancal, sinon jamais personne ne serait condamné :-D



Pas bancal du tout.
Compte tenu d'un état de droit de plusieurs siècles, on peut espérer
que c'est la confirmation d'un viel adage, qui prétend qu'en
l'absence de texte pas d'infraction, ni d'obligation.
Et aucune jurisprudence pour venir éclairer ou orienter
l'interprétation d'une conjonction de circonstances.



Et la jurisprudence elle se constitue comment a votre avis ? Elle
tombe du ciel ?

Pour le reste je pencherai pour une position intermédiaire, en
l'espèce que l'employeur peut publier la liste de son personnel,
sans pouvoir toutefois donner des coordonnées privées sauf accord.
Mais ce n'est qu'un avis.



Qui est contraire à la loi.



Par principe lorsqu'on m'oppose la jurisprudence actuelle, qui ne
saurait au passage devenir règlement, ou une loi "très claire", que
j'ignore ce qui n'est pas non plus exceptionnel, je demande les
références pour comprendre et vérifier.
Les listes du personnel sont diffusées à l'encan, que ce soit auprès
d'administrations, de compagnies d'assurances et autres mutuelles qui
n'ont pas forcément d'obligation en matière de confidentialité.
C'est pourquoi j'attends à votre bon ncoeur quelques indications sur les
lois très claires.
Ce qui n'empêche pas, au demeurant même en l'absence de loi, qu'un
dommage puisse être ainsi causé, demandant réparation.


--
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ALain Montfranc
Moisse a écrit

Pas bancal du tout.
Compte tenu d'un état de droit de plusieurs siècles, on peut espérer
que c'est la confirmation d'un viel adage, qui prétend qu'en
l'absence de texte pas d'infraction, ni d'obligation.
Et aucune jurisprudence pour venir éclairer ou orienter
l'interprétation d'une conjonction de circonstances.



Et la jurisprudence elle se constitue comment a votre avis ? Elle
tombe du ciel ?





Alors elle tombe du ciel ?



Pour le reste je pencherai pour une position intermédiaire, en
l'espèce que l'employeur peut publier la liste de son personnel,
sans pouvoir toutefois donner des coordonnées privées sauf accord.
Mais ce n'est qu'un avis.



Qui est contraire à la loi.



Par principe lorsqu'on m'oppose la jurisprudence actuelle, qui ne saurait au
passage devenir règlement, ou une loi "très claire", que j'ignore ce qui
n'est pas non plus exceptionnel, je demande les références pour comprendre et
vérifier.



Cf. Supra. Il faut donc un "premier jugement" et ce premier jugement
peut aller dans un sens comme dans l'autre.... Donc ma demande n'est
pas si fallacieuse que ca.

Si pour etre condamné il fallait qu'existe deja une jurisprudence
condamant un cas similaire, il n'y aurait jamais de premiere
condamnation :-D


Les listes du personnel sont diffusées à l'encan, que ce soit auprès
d'administrations, de compagnies d'assurances et autres mutuelles qui n'ont
pas forcément d'obligation en matière de confidentialité.



Et surtout obligation de déclaration du traitement

C'est pourquoi j'attends à votre bon ncoeur quelques indications sur les lois
très claires.



http://www.cnil.fr/index.php?id01

Et en particulier

http://www.cnil.fr/index.php?id01#CHAPITRE4
http://www.cnil.fr/index.php?id01#CHAPITRE5

Notement

Article 38
Toute personne physique a le droit de s’opposer, pour des motifs
légitimes, à ce que des données à caractère personnel la concernant
fassent l’objet d’un traitement.

Elle a le droit de s’opposer, sans frais, à ce que les données la
concernant soient utilisées à des fins de prospection, notamment
commerciale, par le responsable actuel du traitement ou celui d’un
traitement ultérieur.




Ce qui n'empêche pas, au demeurant même en l'absence de loi, qu'un dommage
puisse être ainsi causé, demandant réparation.



En l'occurence la loi existe
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