Une photo est-elle meilleure si son auteur a touch=E9 de l'argent ou
pas ? Les NPQSLP (Non photographes qui se la p=E8tent) semble r=E9pondre
oui : regardons sur quoi son cibl=E9es leurs attaques : non pas sur les
photos, mais sur les photographes et les conditions =E9connomiques de
production de l'image.
C'est un peu normal hein : ils ne parlent pas de ce qu'ils ne
connaissent pas, la photo.
Mais... connaissent-ils vraiment les photographes ? Rien de plus, ils
sont en plein fantasme. Un photographe professionnel c'est quoi : un
mec qui poireaute des heures sur le perron de l'=C9lys=E9e pour sortir
trois photos d'actu pas tr=E8s int=E9ressantes. Un mec qui fait du pack
shot pour le catalogue du LeaderPrice du coin, qui fait du mariage...
bref dans 95% des cas le photographe pro est un artisant dont la
production cr=E9ative est r=E9duite au minimum est surtout... faite en
dehors de son boulot ! Bref =E7a reste une activit=E9 amateur.
Les photographes sont-ils les seuls ? Bien s=FBr que non, bien peu
d'artistes vivent de leur boulot, beaucoup ont une activit=E9
nourrici=E8re =E0 c=F4t=E9, ou, pour les plus chanceux un conjoint, une
famille qui les nourrit. Dans le cas des premiers, la seule diff=E9rence
avec les photographes amateurs c'est qu'on dit pas amateur.
Il est amusant de voir que cette fixete sur la cat=E9gorisation est une
belle particularit=E9 du PAF : Photographe Amateur Fran=E7ais. Les gens
normaux eux s'int=E9ressent =E0 savoir si les photos sont bien ou pas, et
non pas la couleur du slip du photographe et la teneur de sa feuille
d'impot.
Maintenant, est-ce que les non amateurs... sont =E0 l'abris de la
critique ? Non, car ils sont membres de l'internationalle de l'art
contemporain qui ne vivote que sur elle m=EAme, une clique auto
satisfaite qui vit coup=E9e du monde et s'auto-congratule (enfin que
font les PAFs sinon s'auto glorifier dans leur critique de tout ce qui
n'est pas un PAF ?)...
Finalement l'activit=E9 du PAF n'est pas la photo (regardons ici ses
plus beaux repr=E9sentants aucune photo de montr=E9e au mieux, au pire des
images dont les meilleures sont au mieux annectodiques - genre arbre
avec bite), non c'est au mieux de longue disgression sur leurs autres
activit=E9s non photographiques, sinon de dire du mal des autres pour
une raison ou la raison contraire - on s'en fout pourvu qu'on chie sur
les autres, sur des bases compl=E8tement d=E9lirantes, tout en se prenant
pour des justiciers de pacotille...
Que reproche le NPQSLP =E0 ceux qui font des photos meilleures ou
diff=E9rentes ? De vouloir sortir du rang, de ne pas vouloir partager la
m=E9diocrit=E9 du NPQSLP, m=E9diocrit=E9 brandie en =E9tendard, en fiert=E9=
, en
raison d'=EAtre.
La seule question qui reste c'est celle ci : pourquoi cette maladie
touche le PAF ? Pourquoi les photographes qui se foutent des histoires
de sous mais qui s'int=E9ressent =E0 la photos ne sont pas atteind par
cette maladie ? Pourquoi sur Flickr, DA and co on ne voit pas ces
d=E9bats d=E9biles ?
On se perd encore en conjectures...
sign=E9 : Un photographe qui se la p=E8te et qui emmerde les NPQSLP
"Moi, déjà, les racistes, j'aime pas beaucoup ! Mais alors les Noirs !"
« Moi et mes esclaves avons toujours voté socialiste » (à la tribune d'un congrès SFIO de l'après-guerre).
Authentique ? Lapsus ? Qui était l'orateur ?
-- Ghost Rider
"Aimez-vous les uns les autres". Jésus-Christ
Jacques L'helgoualc'h
Le 29-11-2008, Ghost-Rider a écrit :
Jacques L'helgoualc'h a écrit :
[...]
« Moi et mes esclaves avons toujours voté socialiste » (à la tribune d'un congrès SFIO de l'après-guerre).
Authentique ?
Raconté par un témoin direct (prof de philo et ancien député)... http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/IVRepublique/Reeb-Henri-18031907.asp
Lapsus ? Qui était l'orateur ?
Un délégué d'Afrique Occidentale Française. -- Jacques L'helgoualc'h
Le 29-11-2008, Ghost-Rider <Ghost-Rider@compuserve.com> a écrit :
Jacques L'helgoualc'h a écrit :
[...]
« Moi et mes esclaves avons toujours voté socialiste » (à la tribune
d'un congrès SFIO de l'après-guerre).
Authentique ?
Raconté par un témoin direct (prof de philo et ancien député)...
http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/IVRepublique/Reeb-Henri-18031907.asp
Lapsus ? Qui était l'orateur ?
Un délégué d'Afrique Occidentale Française.
--
Jacques L'helgoualc'h
« Moi et mes esclaves avons toujours voté socialiste » (à la tribune d'un congrès SFIO de l'après-guerre).
Authentique ?
Raconté par un témoin direct (prof de philo et ancien député)... http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/biographies/IVRepublique/Reeb-Henri-18031907.asp
Lapsus ? Qui était l'orateur ?
Un délégué d'Afrique Occidentale Française. -- Jacques L'helgoualc'h
> > je suis plutot space opera, apres un periode cyberpunk puis > > streampunk... > > @+ > > Christophe
> Pas trop space opera, sauf le très bon comme les "killer B's". Cyberp unk > oui, et en gros un peu tout ce qui est spéculatif ou philosophiqu e. > Je ne sais pas si tu connais "Wind from a burning woman", une très be lle > nouvelle de Greg Bear. (J'ai à peu près tout ce que j'ai pu d égotter > de son ½uvre abondante).
Pfff... la sf... de la sous litterature américainée....
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parl e. Roland Barthes.http://www.filh.org
[hs fr. rec. arts. sf] Je penses qu'on peut appliquer a la sf, peut etre dans une moindre mesure, ce que disait Jean-Bernard Pouy a propos de la litterature noire (vs la litterature blanche) a dire encore quelque chose de socialement ou de politiquement pertinent... Lit l'integrale des nouvelle de K. Dick constater la pertinence et l'actualite de certains themes... mais il est vrai que ceci est sans doute valable pour la SF des annees 60/debut 70, comme bon nombre de theses, d'analyses et de prospectives qui se sont malheureusement revelees extremement pertinentes (je penses a Debord, à Baudrillard, a Bourdieu...), qu'on en dise, une fois debarrassé du jargonnage ideologique assez daté...
> > je suis plutot space opera, apres un periode cyberpunk puis
> > streampunk...
> > @+
> > Christophe
> Pas trop space opera, sauf le très bon comme les "killer B's". Cyberp unk
> oui, et en gros un peu tout ce qui est spéculatif ou philosophiqu e.
> Je ne sais pas si tu connais "Wind from a burning woman", une très be lle
> nouvelle de Greg Bear. (J'ai à peu près tout ce que j'ai pu d égotter
> de son ½uvre abondante).
Pfff... la sf... de la sous litterature américainée....
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parl e.
Roland Barthes.http://www.filh.org
[hs fr. rec. arts. sf]
Je penses qu'on peut appliquer a la sf, peut etre dans une moindre
mesure, ce que disait Jean-Bernard Pouy a propos de la litterature
noire (vs la litterature blanche) a dire encore quelque chose de
socialement ou de politiquement pertinent...
Lit l'integrale des nouvelle de K. Dick constater la pertinence et
l'actualite de certains themes... mais il est vrai que ceci est sans
doute valable pour la SF des annees 60/debut 70, comme bon nombre de
theses, d'analyses et de prospectives qui se sont malheureusement
revelees extremement pertinentes (je penses a Debord, à Baudrillard, a
Bourdieu...), qu'on en dise, une fois debarrassé du jargonnage
ideologique assez daté...
> > je suis plutot space opera, apres un periode cyberpunk puis > > streampunk... > > @+ > > Christophe
> Pas trop space opera, sauf le très bon comme les "killer B's". Cyberp unk > oui, et en gros un peu tout ce qui est spéculatif ou philosophiqu e. > Je ne sais pas si tu connais "Wind from a burning woman", une très be lle > nouvelle de Greg Bear. (J'ai à peu près tout ce que j'ai pu d égotter > de son ½uvre abondante).
Pfff... la sf... de la sous litterature américainée....
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parl e. Roland Barthes.http://www.filh.org
[hs fr. rec. arts. sf] Je penses qu'on peut appliquer a la sf, peut etre dans une moindre mesure, ce que disait Jean-Bernard Pouy a propos de la litterature noire (vs la litterature blanche) a dire encore quelque chose de socialement ou de politiquement pertinent... Lit l'integrale des nouvelle de K. Dick constater la pertinence et l'actualite de certains themes... mais il est vrai que ceci est sans doute valable pour la SF des annees 60/debut 70, comme bon nombre de theses, d'analyses et de prospectives qui se sont malheureusement revelees extremement pertinentes (je penses a Debord, à Baudrillard, a Bourdieu...), qu'on en dise, une fois debarrassé du jargonnage ideologique assez daté...
@+
Christophe
libre
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle wrote:
Ghost-Rider a écrit :
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
Je ne sais pas.
J'ai donné le texte allemand et le titre de l'ouvrage où se trouve cet aphorisme de Nietszche. Attention aux interprétations erronées des textes de ce philosophe. On sait maintenant parfaitement que l'idée de puissance et ce qui en découle est en bonne partie une fabrication posthume de sa soeur.
Le coup de la baleine dans Zarathoustra, c'est un souvenir de terminale, essaie de dire "Gloire, gloire à cette baleine" sur un ton épique au milieu d'une classe de lycée et ça enclenche un fou-rire à s'en souvenir des décennies après.
Sais-tu que Herman Melville, dans "Moby Dick", jugé comme le plus grand roman de langue anglaise, prouve par A+B que la baleine est un poisson ? Etonnant, non ?
On peut être bon en écriture et moins en poissonnerie... MDR
JCC
Noëlle Adam
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle wrote:
Ghost-Rider a écrit :
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
Je ne sais pas.
J'ai donné le texte allemand et le titre de l'ouvrage où se trouve cet
aphorisme de Nietszche.
Attention aux interprétations erronées des textes de ce philosophe. On
sait maintenant parfaitement que l'idée de puissance et ce qui en
découle est en bonne partie une fabrication posthume de sa soeur.
Le coup de la baleine dans Zarathoustra, c'est un souvenir de terminale,
essaie de dire "Gloire, gloire à cette baleine" sur un ton épique au
milieu d'une classe de lycée et ça enclenche un fou-rire à s'en souvenir
des décennies après.
Sais-tu que Herman Melville, dans "Moby Dick", jugé comme le plus grand
roman de langue anglaise, prouve par A+B que la baleine est un poisson ?
Etonnant, non ?
On peut être bon en écriture et moins en poissonnerie...
MDR
J'ai donné le texte allemand et le titre de l'ouvrage où se trouve cet aphorisme de Nietszche. Attention aux interprétations erronées des textes de ce philosophe. On sait maintenant parfaitement que l'idée de puissance et ce qui en découle est en bonne partie une fabrication posthume de sa soeur.
Le coup de la baleine dans Zarathoustra, c'est un souvenir de terminale, essaie de dire "Gloire, gloire à cette baleine" sur un ton épique au milieu d'une classe de lycée et ça enclenche un fou-rire à s'en souvenir des décennies après.
Sais-tu que Herman Melville, dans "Moby Dick", jugé comme le plus grand roman de langue anglaise, prouve par A+B que la baleine est un poisson ? Etonnant, non ?
On peut être bon en écriture et moins en poissonnerie... MDR
JCC
Noëlle Adam
Pierre Pallier
Hello, Christophe a écrit dans <news:
Lit l'integrale des nouvelle de K. Dick constater la pertinence et l'actualite de certains themes...
Le "Projet Argyronète" ("Waterspider" en VO) est d'ailleurs une nouvelle assez marrante de Dick, tout à fait dans ce propos. -- Pierre. Mes photographies : http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier La FAQ de frp : http://pierre.pallier.free.fr/frp Les news avec 40tude Dialog : http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier/Dialog
Hello, Christophe a écrit dans
<news:b9b0ca74-729f-49f2-b6bc-7f1939bba529@d23g2000yqc.googlegroups.com>
Lit l'integrale des nouvelle de K. Dick constater la pertinence et
l'actualite de certains themes...
Le "Projet Argyronète" ("Waterspider" en VO) est d'ailleurs une nouvelle
assez marrante de Dick, tout à fait dans ce propos.
--
Pierre.
Mes photographies : http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier
La FAQ de frp : http://pierre.pallier.free.fr/frp
Les news avec 40tude Dialog : http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier/Dialog
Lit l'integrale des nouvelle de K. Dick constater la pertinence et l'actualite de certains themes...
Le "Projet Argyronète" ("Waterspider" en VO) est d'ailleurs une nouvelle assez marrante de Dick, tout à fait dans ce propos. -- Pierre. Mes photographies : http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier La FAQ de frp : http://pierre.pallier.free.fr/frp Les news avec 40tude Dialog : http://perso.wanadoo.fr/pierre.pallier/Dialog
filh
Christophe wrote:
On 29 nov, 10:54, (FiLH) wrote: > YouDontNeedToKnowButItsNoëlle <"YoudontNeedThatNeither"@sol.earth> > wrote: > > > Christophe a écrit : > > > > je suis plutot space opera, apres un periode cyberpunk puis > > > streampunk... > > > @+ > > > Christophe > > > Pas trop space opera, sauf le très bon comme les "killer B's". Cyberpunk > > oui, et en gros un peu tout ce qui est spéculatif ou philosophique. > > Je ne sais pas si tu connais "Wind from a burning woman", une très belle > > nouvelle de Greg Bear. (J'ai à peu près tout ce que j'ai pu dégotter > > de son ∏uvre abondante). > > Pfff... la sf... de la sous litterature américainée.... > > FiLH > > -- > Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire > une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. > Roland Barthes.http://www.filh.org
[hs fr. rec. arts. sf] Je penses qu'on peut appliquer a la sf, peut etre dans une moindre mesure, ce que disait Jean-Bernard Pouy a propos de la litterature noire (vs la litterature blanche) a dire encore quelque chose de socialement ou de politiquement pertinent... Lit l'integrale des nouvelle de K. Dick constater la pertinence et l'actualite de certains themes... mais il est vrai que ceci est sans doute valable pour la SF des annees 60/debut 70, comme bon nombre de theses, d'analyses et de prospectives qui se sont malheureusement revelees extremement pertinentes (je penses a Debord, à Baudrillard, a Bourdieu...), qu'on en dise, une fois debarrassé du jargonnage ideologique assez daté...
Non mais c'était une odieuse provocation à l'attention de Noëlle :) Je ne pense pas que c'est une sous littérature :)
J'ai « déjà » lu l'intégralle de K Dick (je crois) et quelques autres - La sf a occupé toute mes lectures pendant un certain nombre d'années.
Maintenant j'avoue que je n'ai pas envie d'y retourner, des auteurs comme Beckett, Genet (les romans), Céline, Huysmans, par exemple me propulsent bien plus loin tant par ce qui est raconté que par la forme même du récit.
Je n'ai pas dans la sf la jouissance de la forme, il y a le plaisir du récit qui est bien souvent excellent, mais il me manque quelque chose.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Christophe <cfrot@wanadoo.fr> wrote:
On 29 nov, 10:54, f...@filh.orgie (FiLH) wrote:
> YouDontNeedToKnowButItsNoëlle <"YoudontNeedThatNeither"@sol.earth>
> wrote:
>
> > Christophe a écrit :
>
> > > je suis plutot space opera, apres un periode cyberpunk puis
> > > streampunk...
> > > @+
> > > Christophe
>
> > Pas trop space opera, sauf le très bon comme les "killer B's". Cyberpunk
> > oui, et en gros un peu tout ce qui est spéculatif ou philosophique.
> > Je ne sais pas si tu connais "Wind from a burning woman", une très belle
> > nouvelle de Greg Bear. (J'ai à peu près tout ce que j'ai pu dégotter
> > de son ∏uvre abondante).
>
> Pfff... la sf... de la sous litterature américainée....
>
> FiLH
>
> --
> Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
> une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
> Roland Barthes.http://www.filh.org
[hs fr. rec. arts. sf]
Je penses qu'on peut appliquer a la sf, peut etre dans une moindre
mesure, ce que disait Jean-Bernard Pouy a propos de la litterature
noire (vs la litterature blanche) a dire encore quelque chose de
socialement ou de politiquement pertinent...
Lit l'integrale des nouvelle de K. Dick constater la pertinence et
l'actualite de certains themes... mais il est vrai que ceci est sans
doute valable pour la SF des annees 60/debut 70, comme bon nombre de
theses, d'analyses et de prospectives qui se sont malheureusement
revelees extremement pertinentes (je penses a Debord, à Baudrillard, a
Bourdieu...), qu'on en dise, une fois debarrassé du jargonnage
ideologique assez daté...
Non mais c'était une odieuse provocation à l'attention de Noëlle :) Je
ne pense pas que c'est une sous littérature :)
J'ai « déjà » lu l'intégralle de K Dick (je crois) et quelques autres -
La sf a occupé toute mes lectures pendant un certain nombre d'années.
Maintenant j'avoue que je n'ai pas envie d'y retourner, des auteurs
comme Beckett, Genet (les romans), Céline, Huysmans, par exemple me
propulsent bien plus loin tant par ce qui est raconté que par la forme
même du récit.
Je n'ai pas dans la sf la jouissance de la forme, il y a le plaisir du
récit qui est bien souvent excellent, mais il me manque quelque chose.
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
On 29 nov, 10:54, (FiLH) wrote: > YouDontNeedToKnowButItsNoëlle <"YoudontNeedThatNeither"@sol.earth> > wrote: > > > Christophe a écrit : > > > > je suis plutot space opera, apres un periode cyberpunk puis > > > streampunk... > > > @+ > > > Christophe > > > Pas trop space opera, sauf le très bon comme les "killer B's". Cyberpunk > > oui, et en gros un peu tout ce qui est spéculatif ou philosophique. > > Je ne sais pas si tu connais "Wind from a burning woman", une très belle > > nouvelle de Greg Bear. (J'ai à peu près tout ce que j'ai pu dégotter > > de son ∏uvre abondante). > > Pfff... la sf... de la sous litterature américainée.... > > FiLH > > -- > Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire > une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. > Roland Barthes.http://www.filh.org
[hs fr. rec. arts. sf] Je penses qu'on peut appliquer a la sf, peut etre dans une moindre mesure, ce que disait Jean-Bernard Pouy a propos de la litterature noire (vs la litterature blanche) a dire encore quelque chose de socialement ou de politiquement pertinent... Lit l'integrale des nouvelle de K. Dick constater la pertinence et l'actualite de certains themes... mais il est vrai que ceci est sans doute valable pour la SF des annees 60/debut 70, comme bon nombre de theses, d'analyses et de prospectives qui se sont malheureusement revelees extremement pertinentes (je penses a Debord, à Baudrillard, a Bourdieu...), qu'on en dise, une fois debarrassé du jargonnage ideologique assez daté...
Non mais c'était une odieuse provocation à l'attention de Noëlle :) Je ne pense pas que c'est une sous littérature :)
J'ai « déjà » lu l'intégralle de K Dick (je crois) et quelques autres - La sf a occupé toute mes lectures pendant un certain nombre d'années.
Maintenant j'avoue que je n'ai pas envie d'y retourner, des auteurs comme Beckett, Genet (les romans), Céline, Huysmans, par exemple me propulsent bien plus loin tant par ce qui est raconté que par la forme même du récit.
Je n'ai pas dans la sf la jouissance de la forme, il y a le plaisir du récit qui est bien souvent excellent, mais il me manque quelque chose.
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
> Pfff... la sf... de la sous litterature américainée.... > > FiLH > En plus j'ai même pas les éditions originales dans la plupart des cas...Vraiment n'importe quoi hein.
Quelle faute de goût...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
> Pfff... la sf... de la sous litterature américainée....
>
> FiLH
>
En plus j'ai même pas les éditions originales dans la plupart des
cas...Vraiment n'importe quoi hein.
Quelle faute de goût...
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
> Pfff... la sf... de la sous litterature américainée.... > > FiLH > En plus j'ai même pas les éditions originales dans la plupart des cas...Vraiment n'importe quoi hein.
Quelle faute de goût...
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle
FiLH a écrit :
Je n'ai pas dans la sf la jouissance de la forme, il y a le plaisir du récit qui est bien souvent excellent, mais il me manque quelque chose.
FiLH
Aujourd'hui, Greg Bear, qui est excellent et polymorphe, me donne beaucoup de plaisir entre autres par la forme. Il a une maîtrise qui lui fait adapter son style et les formes au récit. Dans le passé, je n'ai certainement pas lu d'autre récit éclaté avant « Tous à Zanzibar » et je ne suis du tout certaine que ce type de récit existait même dans la littérature général avant. Et l'écriture totalement plate, neutre, de Haldeman dans la guerre éternelle est une composante très forte du récit pour moi. Quand à Difference engine, dont je souhaite bien du plaisir au traducteur, mon compagnon jubilait complétement de voir qu'il m'a duré plus d'une semaine, parce que cette uchronie est écrite dans un anglais victorien qui donne le ton, mais qui donne de quoi mâcher même si on lit l'anglais d'aujourd'hui de façon fluide...
Noëlle Adam
FiLH a écrit :
Je n'ai pas dans la sf la jouissance de la forme, il y a le plaisir du
récit qui est bien souvent excellent, mais il me manque quelque chose.
FiLH
Aujourd'hui, Greg Bear, qui est excellent et polymorphe, me donne
beaucoup de plaisir
entre autres par la forme. Il a une maîtrise qui lui fait adapter son
style et les formes au récit.
Dans le passé, je n'ai certainement pas lu d'autre récit éclaté avant «
Tous à Zanzibar » et je ne suis du tout certaine que ce type de récit
existait même dans la littérature général avant.
Et l'écriture totalement plate, neutre, de Haldeman dans la guerre
éternelle est une composante très forte du récit pour moi.
Quand à Difference engine, dont je souhaite bien du plaisir au
traducteur, mon compagnon jubilait complétement de voir qu'il m'a duré
plus d'une semaine, parce que cette uchronie est écrite dans un anglais
victorien qui donne le ton, mais qui donne de quoi mâcher même si on lit
l'anglais d'aujourd'hui de façon fluide...
Je n'ai pas dans la sf la jouissance de la forme, il y a le plaisir du récit qui est bien souvent excellent, mais il me manque quelque chose.
FiLH
Aujourd'hui, Greg Bear, qui est excellent et polymorphe, me donne beaucoup de plaisir entre autres par la forme. Il a une maîtrise qui lui fait adapter son style et les formes au récit. Dans le passé, je n'ai certainement pas lu d'autre récit éclaté avant « Tous à Zanzibar » et je ne suis du tout certaine que ce type de récit existait même dans la littérature général avant. Et l'écriture totalement plate, neutre, de Haldeman dans la guerre éternelle est une composante très forte du récit pour moi. Quand à Difference engine, dont je souhaite bien du plaisir au traducteur, mon compagnon jubilait complétement de voir qu'il m'a duré plus d'une semaine, parce que cette uchronie est écrite dans un anglais victorien qui donne le ton, mais qui donne de quoi mâcher même si on lit l'anglais d'aujourd'hui de façon fluide...
Noëlle Adam
Ghost-Rider
libre a écrit :
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle wrote:
Ghost-Rider a écrit :
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
Je ne sais pas.
J'ai donné le texte allemand et le titre de l'ouvrage où se trouve cet aphorisme de Nietszche. Attention aux interprétations erronées des textes de ce philosophe. On sait maintenant parfaitement que l'idée de puissance et ce qui en découle est en bonne partie une fabrication posthume de sa soeur.
Le coup de la baleine dans Zarathoustra, c'est un souvenir de terminale, essaie de dire "Gloire, gloire à cette baleine" sur un ton épique au milieu d'une classe de lycée et ça enclenche un fou-rire à s'en souvenir des décennies après.
Sais-tu que Herman Melville, dans "Moby Dick", jugé comme le plus grand roman de langue anglaise, prouve par A+B que la baleine est un poisson ? Etonnant, non ?
On peut être bon en écriture et moins en poissonnerie... MDR
Le roman de Melville est l'un de ceux qu'on peut reprendre année après année et toujours y trouver quelque chose de plus. Le chapitre 32 s'intitule "Cetology" et il y aligne une succession presque ininterrompue d'erreurs d'analyse scientifique pour finalement classer la baleine dans les "Poissons", contrairement à Linné, qu'il cite pour le récuser et en accord avec Jonas, qu'il cite aussi pour l'approuver... Sa définition de la baleine, "A spouting fish, with a horizontal tail" (Un poisson qui souffle (de l'eau) avec une queue horizontale), laisse rêveur.
-- Ghost Rider
"Aimez-vous les uns les autres". Jésus-Christ
libre a écrit :
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle wrote:
Ghost-Rider a écrit :
YouDontNeedToKnowButItsNoëlle a écrit :
Je ne sais pas.
J'ai donné le texte allemand et le titre de l'ouvrage où se trouve cet
aphorisme de Nietszche.
Attention aux interprétations erronées des textes de ce philosophe. On
sait maintenant parfaitement que l'idée de puissance et ce qui en
découle est en bonne partie une fabrication posthume de sa soeur.
Le coup de la baleine dans Zarathoustra, c'est un souvenir de terminale,
essaie de dire "Gloire, gloire à cette baleine" sur un ton épique au
milieu d'une classe de lycée et ça enclenche un fou-rire à s'en souvenir
des décennies après.
Sais-tu que Herman Melville, dans "Moby Dick", jugé comme le plus grand
roman de langue anglaise, prouve par A+B que la baleine est un poisson ?
Etonnant, non ?
On peut être bon en écriture et moins en poissonnerie...
MDR
Le roman de Melville est l'un de ceux qu'on peut reprendre année après
année et toujours y trouver quelque chose de plus.
Le chapitre 32 s'intitule "Cetology" et il y aligne une succession
presque ininterrompue d'erreurs d'analyse scientifique pour finalement
classer la baleine dans les "Poissons", contrairement à Linné, qu'il
cite pour le récuser et en accord avec Jonas, qu'il cite aussi pour
l'approuver...
Sa définition de la baleine, "A spouting fish, with a horizontal tail"
(Un poisson qui souffle (de l'eau) avec une queue horizontale), laisse
rêveur.
J'ai donné le texte allemand et le titre de l'ouvrage où se trouve cet aphorisme de Nietszche. Attention aux interprétations erronées des textes de ce philosophe. On sait maintenant parfaitement que l'idée de puissance et ce qui en découle est en bonne partie une fabrication posthume de sa soeur.
Le coup de la baleine dans Zarathoustra, c'est un souvenir de terminale, essaie de dire "Gloire, gloire à cette baleine" sur un ton épique au milieu d'une classe de lycée et ça enclenche un fou-rire à s'en souvenir des décennies après.
Sais-tu que Herman Melville, dans "Moby Dick", jugé comme le plus grand roman de langue anglaise, prouve par A+B que la baleine est un poisson ? Etonnant, non ?
On peut être bon en écriture et moins en poissonnerie... MDR
Le roman de Melville est l'un de ceux qu'on peut reprendre année après année et toujours y trouver quelque chose de plus. Le chapitre 32 s'intitule "Cetology" et il y aligne une succession presque ininterrompue d'erreurs d'analyse scientifique pour finalement classer la baleine dans les "Poissons", contrairement à Linné, qu'il cite pour le récuser et en accord avec Jonas, qu'il cite aussi pour l'approuver... Sa définition de la baleine, "A spouting fish, with a horizontal tail" (Un poisson qui souffle (de l'eau) avec une queue horizontale), laisse rêveur.
