"IDFP" a écrit dans le message de news: 455ba135$0$5104$
jpm a écrit :
Un son venant d'un endroit déterminé-ligne droite- est perçu en volume, cela est-il bizarre ?
on prend les mêmes et on recommence !!!
Avez vous vu les réfs des bouquins ?
IDFP
oui, merci.
Ps: quand vous affirmez qu'une note n'est pas un événement sonore, l'on peut assurer que vous n'êtes un adepte de Celibidache.
Pierre Maurette
jpm, le 15/11/2006 a écrit :
Un son venant d'un endroit déterminé-ligne droite- est perçu en volume, cela est-il bizarre ?
Un son qui vient en ligne droite d'un endroit déterminé, c'est idéalement un ensemble continu de surfaces sphériques isobares. Le rayon de ces sphères augmente "à la vitesse du son dans l'air". Notez qu'on ne pourra rester idéal que jusqu'à l'apparition dans l'histoire d'une tête normalement oreillée qui va écouter. Les deux oreilles seront ou non sur la même sphère. Bref, les tympans et d'autres organes sensibles à la pression (par exemple "les tripes") vont recevoir des vibrations, chacun avec une phase et un détimbrage donnés, le détimbrage étant causé en grande partie par le corps de l'auditeur. C'est donc le cerveau qui va entendre, il faire pour cela un très gros travail d'analyse en temps réel, au cours duquel on ne peut pas le forcer à oublier les autres stimuli, visuels par exemple, voire ceux de l'habitude. Le fait que l'organe principal de l'ouïe soit la cervelle devrait d'ailleurs vous amener à vous désintéresser du sujet.
-- Pierre Maurette
jpm, le 15/11/2006 a écrit :
Un son venant d'un endroit déterminé-ligne droite- est perçu en volume,
cela est-il bizarre ?
Un son qui vient en ligne droite d'un endroit déterminé, c'est
idéalement un ensemble continu de surfaces sphériques isobares. Le
rayon de ces sphères augmente "à la vitesse du son dans l'air". Notez
qu'on ne pourra rester idéal que jusqu'à l'apparition dans l'histoire
d'une tête normalement oreillée qui va écouter.
Les deux oreilles seront ou non sur la même sphère. Bref, les tympans
et d'autres organes sensibles à la pression (par exemple "les tripes")
vont recevoir des vibrations, chacun avec une phase et un détimbrage
donnés, le détimbrage étant causé en grande partie par le corps de
l'auditeur.
C'est donc le cerveau qui va entendre, il faire pour cela un très gros
travail d'analyse en temps réel, au cours duquel on ne peut pas le
forcer à oublier les autres stimuli, visuels par exemple, voire ceux de
l'habitude.
Le fait que l'organe principal de l'ouïe soit la cervelle devrait
d'ailleurs vous amener à vous désintéresser du sujet.
Un son venant d'un endroit déterminé-ligne droite- est perçu en volume, cela est-il bizarre ?
Un son qui vient en ligne droite d'un endroit déterminé, c'est idéalement un ensemble continu de surfaces sphériques isobares. Le rayon de ces sphères augmente "à la vitesse du son dans l'air". Notez qu'on ne pourra rester idéal que jusqu'à l'apparition dans l'histoire d'une tête normalement oreillée qui va écouter. Les deux oreilles seront ou non sur la même sphère. Bref, les tympans et d'autres organes sensibles à la pression (par exemple "les tripes") vont recevoir des vibrations, chacun avec une phase et un détimbrage donnés, le détimbrage étant causé en grande partie par le corps de l'auditeur. C'est donc le cerveau qui va entendre, il faire pour cela un très gros travail d'analyse en temps réel, au cours duquel on ne peut pas le forcer à oublier les autres stimuli, visuels par exemple, voire ceux de l'habitude. Le fait que l'organe principal de l'ouïe soit la cervelle devrait d'ailleurs vous amener à vous désintéresser du sujet.
-- Pierre Maurette
jpm
"jpm" a écrit dans le message de news: upV6h.27$
"IDFP" a écrit dans le message de news: 455ba135$0$5104$
jpm a écrit :
Un son venant d'un endroit déterminé-ligne droite- est perçu en volume, cela est-il bizarre ?
on prend les mêmes et on recommence !!!
Avez vous vu les réfs des bouquins ?
IDFP
oui, merci.
Ps: quand vous affirmez qu'une note n'est pas un événement sonore, l'on peut assurer que vous n'êtes un adepte de Celibidache.
Le temps, tel qu'il est conçu dans la métaphysique hindoue des cycles et tel qu'il est vécu dans la tradition hindou-javano-balinaise, n'est pas uniquement celui que nous connaissons, parti d'un passé et allant vers un futur, illusion terrestre que le sacré dépasse. C'est l'espace-temps, pensé et ressenti comme simultanéité, éternité de l'instant. En tant que kala, le temps n'est pas quantifiable ni décomptable, il échappe à la série ordinale La création de l'univers est permanente; Dieu est le Principe, simultanément le début, le milieu et la fin. Figer le temps est une des propriétés du rituel; c'est par l'utilisation des principes concentriques que la même opération est réalisée dans la musique.
L'oreille perçoit les sons dans leur succession, mais la conception musicale est autre. Si on identifie le gong comme centre, axe de la musique - et implicitement axe symbolique du monde, présent tout en même temps qu'il génère la circonférence (comme le faîte d'une charpente avec sa périphérie), il révèle cette constance, cette dimension de simultanéité si abstraite et difficile à décrire que c'est avec l'esprit qu'il faut l'entendre. La notation musicale concentrique permet de visualiser cette simultanéité, de déceler entre les points d'autres relations que la série ordinale Néanmoins la représentation la plus juste serait sans doute la spirale, l'univers retournant à son origine sans l'avoir jamais quittée.
"jpm" <jpmarlot@tele2.fr> a écrit dans le message de news:
pRV6h.34$v82.93@nntpserver.swip.net...
"jpm" <jpmarlot@tele2.fr> a écrit dans le message de news:
upV6h.27$v82.75@nntpserver.swip.net...
"IDFP" <ivredefemmesetdepeinture@yahoo.fr> a écrit dans le message de
news: 455ba135$0$5104$ba4acef3@news.orange.fr...
jpm a écrit :
Un son venant d'un endroit déterminé-ligne droite- est perçu en volume,
cela est-il bizarre ?
on prend les mêmes et on recommence !!!
Avez vous vu les réfs des bouquins ?
IDFP
oui, merci.
Ps: quand vous affirmez qu'une note n'est pas un événement sonore,
l'on peut assurer que vous n'êtes un adepte de Celibidache.
Le temps, tel qu'il est conçu dans la métaphysique hindoue des
cycles et tel qu'il est vécu dans la tradition hindou-javano-balinaise,
n'est pas uniquement celui que nous connaissons, parti d'un passé et
allant vers un futur, illusion terrestre que le sacré dépasse.
C'est l'espace-temps, pensé et ressenti comme simultanéité,
éternité de l'instant. En tant que kala, le temps n'est pas quantifiable
ni décomptable, il échappe à la série ordinale
La création de l'univers est permanente; Dieu est le Principe,
simultanément le début, le milieu et la fin.
Figer le temps est une des propriétés du rituel; c'est par l'utilisation
des principes concentriques que la même opération est réalisée dans la
musique.
L'oreille perçoit les sons dans leur succession, mais la conception musicale
est autre. Si on identifie le gong comme centre, axe de la musique -
et implicitement axe symbolique du monde, présent tout en même temps
qu'il génère la circonférence (comme le faîte d'une charpente avec sa
périphérie),
il révèle cette constance, cette dimension de simultanéité si abstraite et
difficile à décrire que c'est avec l'esprit qu'il faut l'entendre.
La notation musicale concentrique permet de visualiser cette simultanéité,
de déceler entre les points d'autres relations que la série ordinale
Néanmoins la représentation
la plus juste serait sans doute la spirale, l'univers retournant à son
origine
sans l'avoir jamais quittée.
Le temps, tel qu'il est conçu dans la métaphysique hindoue des cycles et tel qu'il est vécu dans la tradition hindou-javano-balinaise, n'est pas uniquement celui que nous connaissons, parti d'un passé et allant vers un futur, illusion terrestre que le sacré dépasse. C'est l'espace-temps, pensé et ressenti comme simultanéité, éternité de l'instant. En tant que kala, le temps n'est pas quantifiable ni décomptable, il échappe à la série ordinale La création de l'univers est permanente; Dieu est le Principe, simultanément le début, le milieu et la fin. Figer le temps est une des propriétés du rituel; c'est par l'utilisation des principes concentriques que la même opération est réalisée dans la musique.
L'oreille perçoit les sons dans leur succession, mais la conception musicale est autre. Si on identifie le gong comme centre, axe de la musique - et implicitement axe symbolique du monde, présent tout en même temps qu'il génère la circonférence (comme le faîte d'une charpente avec sa périphérie), il révèle cette constance, cette dimension de simultanéité si abstraite et difficile à décrire que c'est avec l'esprit qu'il faut l'entendre. La notation musicale concentrique permet de visualiser cette simultanéité, de déceler entre les points d'autres relations que la série ordinale Néanmoins la représentation la plus juste serait sans doute la spirale, l'univers retournant à son origine sans l'avoir jamais quittée.
Jean-Pierre Roche
jpm a écrit :
Le temps, tel qu'il est conçu dans la métaphysique hindoue
Le loup finit par sortir du bois : c'est bien de la philo et non de la physique, de la psycho-acoustique ou de la technique...
La création de l'univers est permanente; Dieu est le Principe, simultanément le début, le milieu et la fin.
Avec une grosse louche de mysticisme. Donc vous n'avez rien à faire ici.
-- Jean-Pierre Roche
enlever sanspub pour m'écrire...
http://jpierreroche.free.fr/
jpm a écrit :
Le temps, tel qu'il est conçu dans la métaphysique hindoue
Le loup finit par sortir du bois : c'est bien de la philo et
non de la physique, de la psycho-acoustique ou de la
technique...
La création de l'univers est permanente; Dieu est le Principe,
simultanément le début, le milieu et la fin.
Avec une grosse louche de mysticisme. Donc vous n'avez rien
à faire ici.
--
Jean-Pierre Roche
jproche@sanspubchello.fr
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