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[NS] cataclysmique

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Garance
Après cette fin de soirée apocalyptique (pire que le second tour, c'est
vous dire), une fois mon stock de Nutella expédié, je me suis finie aux
rillettes accompagnées d'un vieux fond de lait 2e âge périmé (mon
dernier a 8 ans), inutile de vous dire que la nuit fut courte et
agitée, et le réveil grognon, et que la matinée promet d'être
barbouillée. En plus on commence par Pierre, le sort s'acharne.
Sinon, moi et mon âme de midinette, on a bien aimé cette émission
"chansons d'amour". Bizarrement, le jury n'était pas très à l'unisson.
Il est temps de les mettre à la retraite, ils ne se supportent plus du
tout. J'ai recensé au moins trois tentatives de meurtre : Marianne sur
Dove, André sur Marianne et Manu sur Dove. Je me demande si, à l'issue
de la finale, il ne restera pas plus de candidats que de jurés.

Pierre

Au passage, je ne sais plus qui m'a accusée de confondre l'émission
avec la starac, mais vu le reportage avec brossage de dents de 4
minutes, il y a de quoi confondre. Dans la NS 12, ils vont finir par
leur demander d'apprendre leurs chansons en mangeant des vers sur une
île remplie de bombes sexuelles mâles et femelles, au moins ça
pimentera un peu.

It's Not Unusual, Tom Jones

Pas de chance, il sort sur sa meilleure émission depuis le début, je
trouve. C'est d'autant plus cruel. Sur cette prestation, je l'ai trouvé
bien, à l'aise, pas de trac perceptible, souriant, maîtrisant la
chanson, c'était entraînant et j'ai bien aimé tout le temps, sans
enthousiasme délirant non plus parce que je ne suis pas fan de la
chanson, mais c'était du bon Pierre.

Un rouge de Dove, qui a fermé les yeux tout le temps, comme d'habitude.
C'est assez paradoxal de la part d'un producteur de comédies musicales
dans lesquelles il n'y a que des trucs à voir et rien à entendre, mais
c'est Dove, il faut faire avec.
Dove : "J'ai trouvé ça bien chanté, mais je trouve ça d'un autre temps,
quoi, putain, ça m'embête ! C'est toute l'école Elton John dans la
manière d'interpréter. Y a pas d'univers nouveau que je découvre avec
Pierre et ça me gêne terriblement. Je me suis pas rendu compte sur
Elton John parce que tu as pris des risques [il parle de la semaine
dernière, faut s'accrocher], là c'était classique, très bien chanté,
très beau, mais quoi de neuf, docteur Jones !"
Manu : "Je suis pas d'accord, on oublie la difficulté de ce genre de
chanson. Musicalement, ça tient extrêmement bien la route, mieux que
des chansons pourries [sans déconner ?] Moi, la relecture pour être
absolument moderne, je vois pas l'intérêt. Ton style est très précis,
c'est peut-être pas très français. Tu mérites un super bleu."
André : "Je suis d'accord avec Manu, c'est une chanson très difficile à
chanter. Je vais être un peu basique, à l'américaine : quand le boulot
est bien fait, quand le mec chante super juste avec le smile, je mets
un gros bleu. Ça me rappelle la scène finale de Mars Attacks avec le
monde en déconfiture et l'autre qui chante avec les oiseaux. Tout va
bien."
Marianne : "Tu as tellement d'aisance et de contrôle du rythme, la
jouissance de décaler à peine et de revenir dans le tempo, le bonheur
que les musiciens ont eu de jouer avec lui, ça ne ment pas."

Angels, Robbie Williams

Pour moi, tout parfait. Autant je trouve parfois qu'il en garde trop
sous le pied et c'est frustrant, ou qu'il en fait trop et c'est
énervant, autant là, non, superbe. Il modifie un peu le refrain et ça
lui évite le copié-collé casse-gueule, il a l'assurance qu'il faut,
l'anglais qu'il faut, voilà, j'aime, c'est mon Pierre.

quatre bleus

Manu : "Le garçon est très très fort, parce que notre ami anglais [il
s'appelle Robbie, Manu. Faut bosser un peu ou consulter] la fait plutôt
pas mal, mine de rien, on ne peut pas dire le contraire, c'est même
excellent [arrête de chercher comment il s'appelle, ça se voit trop,
Manu !] et lui, il se permet d'aller ailleurs. Au début, j'arrivais pas
à te suivre, au niveau rythmique, tu as pris des chemins un peu
différents, j'étais pas perdu mais c'était étonnant. Au final, on se
met sur ton tempo et il y a quelque chose de différent de son
interprète original."
Dove : "J'ai réalisé quelque chose que je n'aime pas, c'est ce qui
vient de cette culture qui consiste à mettre des vibes à toutes les
fins de notes [Dove, tu écoutes les trucs que tu produits ?] et quand
tu chantes droit et que tu vas tout chercher dans l'émotion et la rage,
comme la semaine dernière, là, c'est superbe et ça me touche vraiment.
[Donc là, il parle de la chanson précédente et de celle de la semaine
dernière. C'est Dove, il a le même fournisseur que Vandamme.] La
première partie, il y a trop de vibes, je suis plus sensible à ce côté
tout droit."
Manu : "Y avait pas de vibes, sur la première !" [j'ai peut-être une
explication : un technicien facétieux lui envoie radio-bleue dans les
oreillettes.]
Marianne : "Les musiciens se retiennent quand le chanteur n'est pas à
l'aise. En milieu de chanson, ils ont ouvert les vannes et tu ne t'es
jamais fait bouffer, ils ont fait ça parce qu'ils sentaient que ça te
portait et ta voix a fait vibrer toutes les vitres de Baltard en termes
de largeur et d'aisance. C'est un grand champion vocal."

:-(

Je vais me souler, je reviens.

Tigane
Love's Divine, Seal
Pas encore de vidéo disponible sur YouTube ou Dailymotion, dommage,
j'aurais bien réécouté, je ne me rappelle pas trop. Même si je l'aime
bien, il ne me marque pas vraiment et sa prestation n'a pas survécu à
la nuit.
J'ai noté : il démarre lentement comme toujours. Je continue à aimer sa
voix, pas son jeu de scène dès que les choses s'accélèrent et qu'il
s'agite. Il est fort, mais pas d'émotion pour moi. Marianne nous fait
une grosse larme et on a droit à un gros plan qui permet de mesurer au
micron près la couche de fond de teint. Plus près, elle prenait la
caméra dans la figure.

quatre bleus

Dove : "En t'écoutant, je me suis rendu compte que tout à l'heure je
disais des conneries [Oh c'est beaucoup plus souvent que ça, Dove...].
En fait, on dit tous des conneries depuis des semaines [quelques
remarquables fulgurances de lucidité chez Dove, ce soir], tout ce qu'on
dit, ça sert à rien [Dove, arrête ou tu vas tomber dans le syndrome "je
suis con je suis con" et c'est très mauvais pour l'ego], y a qu'une
chose qui compte, c'est l'émotion et là, voilà, tu me donnes le
frisson, j'ai eu les larmes aux yeux." Mais c'est ÇA qu'il fallait
filmer, histoire de procurer un plaisir sadique à tous ceux qui ont
envie d'aplatir Dove depuis cinq ans !
Marianne : "Il y a de la lumière en toi, de l'harmonie, tout d'un coup,
je n'ai plus envie d'étrangler Dove [Marianne, ça c'est un gros
mensonge], tu amènes l'amour et la paix par ta lumière, oh je crois en
toi, alleluia, au revoir."
André : "Autrefois, quand les gens chantaient avec les pieds [je doute,
mais c'est bien ce que j'ai relevé, en même temps, tout est possible,
c'est André], c'était pour réveiller les esprits de la terre ; avec la
voix, c'était pour parler aux esprits du ciel. Je ne sais pas quel
esprit tu as convoqué, mais tu nous as rendus meilleurs [pas pour
longtemps, t'inquiète."

Every breath you take, Police

Juste deux guitares et la voix de Tigane. Alors Jean-Marc, j'ai pensé à
ce que tu disais sur le rythme binaire (= fastoche, si j'ai bien suivi)
des chansons chantées par Tigane, parce que j'ai été très gênée par des
passages que je trouvais totalement décalés et même complètement en
vrac par rapport au rythme, c'était vraiment inconfortable et
désagréable pour moi, alors que je n'ai jamais eu cette impression avec
Sting. Mais j'imagine que je me plante, parce qu'il a été encensé par
le jury en particulier là-dessus, si j'ai bien compris. Dommage, sans
ça, j'aurais aimé cette version autant que son "Billie Jean". Mais là,
pour moi, ça ne passe pas du tout.

quatre bleus

André : "Grande idée d'avoir repris cette chanson avec un rythme
ternaire, le rythme de l'Afrique, avec ces guitares, on avait un mix
entre le monde celte et le monde africain. [j'en veux, moi aussi !] A
chaque fois que tu chantes une chanson, je redécouvre la chanson."
Marianne : "C'est ce qu'on appelle s'approprier une chanson par la
manière de poser le texte [approximativement]."
Dove : "Je viens de le dire, ça."
Marianne : "Hououou t'es casse-bonbons [couies, on dit couies], ce
soir. Faut-il que je t'aime pour te supporter ! [En même temps,
personne ne te demande ça, Marianne. Il n'y a pas de problèmes, il n'y
a que des solutions.]

Gaetane

Ma vie en l'air, Jeanne Cherhal

Elle démarre assise en haut, jambes pendant dans le vide.
Prémonitoirement (parce que je pense qu'elle était sortante jusqu'à la
trahison de Virginie dans les cinq dernières minutes donc je suis un
tout petit peu éNERVEE voilà ça va passer), j'ai espéré qu'elle se
ferait couper les jambes par la fermeture des deux moitiés de
l'escalier central, mais non, tant pis. Elle assure dans le premier
couplet, à mon avis elle se vautre un peu dans le rythme du premier
refrain, c'est très rapide. Je continue à la trouver en dessous des
garçons vocalement, certains passages en voix de tête me font grincer
des dents. Et elle ne bouge pas mieux, le balancé de popotin, pas trop
ma came. Vu le regard de satyre d'André, c'est la sienne.
La chanson est sympa, en tout cas, et ça reste du bon boulot, même si
je ne suis pas tellement cliente.

Quatre bleus

André : "Ce que je savais pas de toi, c'est que tu pouvais raconter des
histoires. [Tu veux dire, en plus d'être band euh bais euh mignonne ?]
Ce genre de chanson est difficile, ce sont des petites histoires, tu
l'as fait de manière délicieuse."
Marianne : "Bravo Gaetanne. Je ne connais pas cette chanson, je suis
contente parce qu'on découvre des jeunes auteurs. [Moui. Jeunes auteurs :
2 chansons ; Iglésias, Claude François, Aznavour, Lama, Dalida : 45
chansons.] La chanson est difficile, il faut passer en voix de tête, je
me suis dit "houla, ça va être juste", trois fois tu l'as fait, trois
fois impeccable. Tu te l'es appropriée, je trouve ça excellent." Alors
moi je pose une question : comment on sait qu'un chanteur s'est
approprié la chanson quand on ne connaît pas l'original ?
Dove : "Quand je t'écoute, je ne sais pas quoi penser. Je regrette
juste un petit truc : je trouve le truc trop propre, trop lisse. Il te
manque pas grand-chose, c'est quelque chose dans la personnalité, dans
le caractère. Il manque un petit truc pour que tu sois quelqu'un
d'accompli." [j'ai plein d'idées méchantes qui me viennent, sur ce qui
manque, je vais les garder pour moi, c'est juste de la basse rancoeur
de ma part, c'est mal].

Homme sweet homme, Zazie

Encore une fois, j'ai du mal. Je ne la trouve pas crédible, elle fait
petite fille qui joue, pas femme qui souffre. Je ne suis pas embarquée,
je n'aime pas non plus la façon de filmer en gros plan ultra serré pour
capter l'émotion qui sort directement des yeux pour sauter dans le zoom
de la caméra, je me sens manipulée, ça va très loin, mais je résiste,
ils m'auront pas. Je vais aller poster ça sur fr.soc.complots, si ça
existe encore.

Quatre bleus

André : "Comment vous expliquer ? La semaine dernière [Attention, le
syndrome Dove gagne], j'ai été un peu bouleversé quand elle a chanté
Norah Jones, je me suis demandé si j'étais pas un peu neuneu alors j'ai
regardé la chanson de nouveau et je suis retombé par terre pareil. [Et
ça te rassure, ça ?!] Il y a un principe de la lumière, principe
masculin, et un principe des ténèbres, principe féminin, je tomberai
bien dedans avec délices quand c'est chanté par toi !" [André, fais
attention où tu tombes, elle est quand même vachement jeune.]

Julie

Je suis venue te dire que je m'en vais, Gainsbourg

Alors, cette chanson et cette musique, c'est ma madeleine de Proust à
moi, et je peux vous dire que comme madeleine, c'est plutôt amer. Donc,
bon, si je suis fatiguée, je me liquéfie vite, et j'étais fatiguée.
Sinon, elle fausse un peu au début, c'est un peu trop grave pour elle,
mais elle a un jeu de scène qui colle aux paroles, elle est vraiment
investie à fond, elle est bluffante malgré sa faiblesse vocale. C'est
super pénible comme chanson.

Un rouge de Dove

Dove : "J'étais occupé à pincer Marianne pour qu'elle pleure ! [Ouais,
fais ça en vrai et à mon avis, tu deviens donneur d'organes dans la
seconde, s'il en reste, des organes à donner.] Non mais je suis désolé,
Julie, moi, j'adore ce que tu fais, la chanson avec Etienne, j'ai
trouvé ça sublime [moi aussi, j'y reviens après], mais là, c'était très
bien joué, très moderne, très nouveau, mais avant tout, il y a la
musique et j'ai pas toujours trouvé ça très juste et très musical.
Parfois, c'était bleu."
Marianne : "C'est être entre le parlé et le chanté. Elle est allée au
bord de son émotion, sans en faire trop. Elle s'est arrêtée avant le
pathos. Elle scénarise son histoire, la mélodie est tellement simple,
elle revient six fois. Elle en fait quelque chose, elle nous imprègne
du texte, c'est toujours le vertige avec elle. Ça ne te touche pas, je
ne comprends pas, tu m'énerves." [Réaction saine et normale, le Dove
provoque ça, Marianne.]
Dove : "On a laissé passer [les autres semaines, donc. Dove est tombé
dans une faille de l'espace-temps à la naissance et depuis, il rame un
peu] et après, en regardant, c'est pas toujours très juste."
Marianne : "Quand c'est parfait, tu t'ennuies !" [Marianne, tu es
armée, tu as un éventail, tu peux régler ça. De toute façon, il n'a pas
besoin de ses yeux, il les ferme tout le temps.]
André : "Dove a raison, il y a des faussetés, mais elle habite
tellement son truc que moi, elle m'impressionne. On est juste embarqué
par son émotion."
Dove : "Fermez les yeux ! [Marianne, je pense que c'est un appel
inconscient, tu peux l'aider, je t'assure. Ça fera du bien à tout le
monde.] Vous êtes impressionnés par le personnage."
Manu : "J'aurais dû fermer les yeux depuis quatre ans, alors. J'ai pas
compris. [toi aussi, tu peux faire quelque chose, Manu. Tu es à côté.]
Julie, on a tous pris le texte en pleine figure, en plein coeur. Oui,
il y a des problèmes de musicalité, personne n'est parfait, mais tu as
un truc parfait, c'est la manière de raconter l'histoire, on est
tellement accroché à toi qu'on peut faire fi d'un peu de fausseté et de
mise en place."

Pour que tu m'aimes encore, Céline Dion

J'ai noté que c'était bien fait, ça devait être sympa, elle joue avec
le guitariste, mais je me rappelle pas grand-chose ce matin, donc pas
transcendant, j'imagine.

Quatre bleus

Marianne : "Tu as enlevé tout le sucre, tu as gardé que les aspérités.
De nouveau, une fois de plus, la modernité, je l'ai souvent dit [287,5
fois depuis le début. La demi-fois, c'est Dove qui t'a coupé la parole,
mais tu peux régler ça, Marianne.] Pour le coup, c'est vrai."
Manu : "C'était très intéressant, le parti pris de prendre juste une
guitare accoustique et des petites notes de guitare électrique, et la
chanson est devenue très pop donc plus moderne que la chanson au
départ, qui est très variété, sans être péjoratif [Arrête, Manu,
"variété", c'est un gros mot], donc beaucoup plus proche de toi.
J'étais surpris du choix [= Oh non, encore une chanson de daube !] et à
la fin ravi pour toi [= parce que pour moi, ça reste une chanson de
daube.]"


Julien

I put a spell on you, Screamin' Jay Hawkins

Ce garçon a définitivement besoin de solides cours d'anglais. En dehors
de ça, il fait peur et il a l'air d'un grand malade. Comme je l'ai lu
sur le forum de M6, il faudrait lui faire chanter "J'aime regarder les
filles", de Coutin. Sinon, vu la baston dans le jury, je suis allée
chercher la version originale sur YouTube, et à la limite, Julien est
sobre dans son interprétation, en comparaison. Franchement, c'est pas
trop mon truc, le pétage de plomb à ce niveau, et j'ai l'impression
comme Marianne que c'est un peu du gâchis, disons que ça manquait de
mélodie dans les cris, alors que Jay Hawkins en met quand même un peu.
Dans le genre explosion finale, j'ai nettement préféré celle de "Light
my fire", par exemple. Et mon truc à moi, c'est plutôt la version de
Katie Melua.
Un carton rouge à la finale de celle-là : effets de caméra glauques
et/ou stroboscopiques, ça fait peut-être rock'n roll, mais moi j'ai
vomi sur mon bloc-notes.
Le jury commence à s'engueuler avant même l'apparition des couleurs,
avec André qui essaye de grimper sur Marianne pour aller dire un truc à
Manu qui écrase les pieds de Dove [OUAIS ! PLUS FORT !] pour aller
écouter André. Très bordélique.

Rouge de Manu et de Marianne.

Marianne : "Franchement c'est bien fait pour toi. Comment est-ce que tu
peux massacrer une chanson comme ça ? Tu viens de faire le clown, tu
viens de faire de l'Actors Studio, elle est belle la chanson" [etc.,
j'ai pas tout pris, vous voyez l'idée générale]
André : "Tu as pas vu le mec qui la fait ! Ça fait partie de la
démesure de cette chanson ! Tu peux pas la faire tranquille !"
Marianne : "Avec la voix que tu as, ton talent est rare, et là tu le
dévoies totalement à la cracher comme ça !"
Julien : "Pardon Madame."
Dove : "Je comprends pas ce que dit Marianne, parce que moi, à chaque
fois, je suis surpris et c'est ce que je demande. Cette chanson est
sublime, je l'ai déjà entendu chanter sublimement, j'avais envie de
quelque chose de neuf et je l'ai eu. C'était une autre émotion. Des
personnes capables de chanter cette chanson très bien, y en a plein."
Marianne : "Pourquoi se forcer à la chanter mal ?"
Dove : "Comme l'a dit Albert Einstein, tout est relatif. Moi j'ai adoré
ce qu'il a fait, il a pris des risques."
Manu : "Je vais quand même parler, on ne fait pas grand-chose ici à
part mettre des bleus et des rouges. La mise en scène était vachement
bien, c'est du grand Julien. J'avais envie d'entendre un peu de
musique, je suis passé à côté pour ça."
André : "Tu connais l'interprète ! C'est quand même lui qui a fait une
chanson au piano sur un mec qui est en train de péter toutes les deux
secondes et qui le fait au piano ! [Il prend quel instrument, pour la
tourista ?]"
Marianne : "Lolita, il en a fait autre chose. C'est simplement ta voix,
respecte ta voix et ton art. Hurler n'est pas de la musique. Pas sur ce
titre-là."
André : "Marianne, t'exagère, putain ! Julien, Pittagore disait : "il y
a deux principes..."
Marianne : "Oh tu fais chier !"
Dove : "C'est Euclide, tu te plantes."

Le coup de soleil, Richard Cocciante

Quand il oublie un peu son jeu de scène et reste sobre, il a quand même
une voix très agréable. C'est juste qu'il le cache bien. Mais son
problème, maintenant, hélas pour lui, c'est qu'il est un peu piégé dans
son personnage déjanté. Quand il le laisse au vestiaire, il semble
manquer quelque chose et ça paraît fade. En plus, il assume mal de se
sentir pris au jeu, a-t-il dit sur W9. Logiquement, il devrait claquer
la porte, sinon il est condamné à se caricaturer plus ou moins bien.
Mais est-ce qu'il est encore capable de le faire ? Et est-ce que c'est
possible sans aller en prison ?

Un rouge de Marianne

André : "[Pour Marianne, je pense] T'es un peu psychorigide ! C'est pas
parce que t'as poussé à la fin, c'est l'ambitus des émotions, l'extrême
fortissimo pour finir sur un piano, c'est d'une délicatesse inouïe,
c'est un grand interprète, il a l'art de détourner les choses en plus
de rendre le premier degré troisième degré, y avait un grand mec comme
ça : Pierre Dac [?? ah bon il était chanteur Pierre Dac ?]"
Marianne : "Tu as réussi à être plus larmoyant que l'original et je
sais pas comment tu t'es débrouillé mais moi ça ne m'a pas touchée, je
ne te reconnais pas. Je trouve que ça larmoyait trop et c'est une
pleureuse qui te le dit."
Manu : "La première prestation, j'avais un petit manque de musique et
là, t'arrives à faire le grand écart et me remplir les oreilles de
musique, donc chapeau bas, parce que c'est pas évident de faire ce que
t'as fait la première fois et puis sur Cocciante. Mais j'ai pas trouvé
ça une seule seconde larmoyant, j'ai trouvé ça rempli d'émotion, de
justesse vocale et d'interprétation."
Dove : "J'ai trouvé ça aussi très bien, bien que j'aie préféré la
chanson d'avant, parce que je préfère le Julien un peu disjoncté, qui
laisse tout sortir, qui contrôle rien, qui calcule pas. J'aime bien ta
folie, quand c'est contrôlé, c'est beau, mais c'est plus toi avant.
J'avais pas assez de musique tout à l'heure, là y en a trop, faudrait
faire un medley."

Amis de la schizophrénie, bonsoir.

Duo Julie / Julien, Etienne, Guesh Patti

J'adore cette chanson ultra-torride qui ranime en moi des choses
oubliées depuis longemps (non, ce n'est pas une petite annonce, c'est
un choix, si !) et je trouve que pour le coup, ils étaient tellement
dedans qu'ils ont failli le faire là, heureusement qu'il y avait une
vitre. Quand je vous dis que Julie, elle s'investit dans les chansons,
ça rigole pas, hein. Ne lui faites plus rien chanter de Gainsbourg, par
exemple, ou ça va finir en attentat à la pudeur.

Pierre, je sais plus qui et Gaetane, Iglésias, Vous les femmes

La mise en scène était positivement nulle. Moi j'aurais fait bouffer
Gaetane par le chien. D'après le regard de tueur d'André, lui c'est
Pierre, qu'il aurait fait bouffer par le chien. Finalement, il fallait
les séparer, c'est une bonne chose que Pierre soit sorti.

Pour finir, Thierry Amiel a bien réussi sa transformation physique en
Benoît Poher, à quelques grammes près.

Voilà, je suis enfin libre le jeudi soir.

--
Garance

10 réponses

Avatar
dominique rocheteau
"Garance" a écrit dans le message de
news:
Après mure réflexion, Le bressan a écrit :

Pour te consoler, voici la page Myspace de Pierre:
http://myspace.com/pierredarmon

tu pourras l'écouter en boucle toute la journée pour te consoler :D





Je trouve ça pas terrible...
M^me problème que Christophe Willem, très bonnes reprises - parfois trop
sages - mais après ???
Il finira comme lui avec des chansons nulles de Zazie...
Avatar
Garance
dominique rocheteau vient de nous annoncer :

Je trouve ça pas terrible...



Si si, Road movie, ssssssuper, La nuit aussi.

M^me problème que Christophe Willem, très bonnes reprises - parfois trop
sages - mais après ???
Il finira comme lui avec des chansons nulles de Zazie...



Arrête, tu vas lui porter la poisse :)

N'empêche, Christophe Willem le vend, son album avec des chansons
nulles, et je n'ai pas l'impression qu'il soit critiqué négativement,
donc il s'en sort, on dirait.

--
Garance
Avatar
Marles Borro
"Barbara" a écrit dans le message de news:
46575c02$0$21149$
Marles Borro wrote:
>
> J'ai essayé, mais j'ai pas trouvé celles d'hier :(

Il faut les classer par "Date added" (menu à gauche), et les dernières
prestations s'affichent. Et si elle n'y est pas, elle sera sûrement sur
Dailymotion (j'ai toujours trouvé tout ce que je cherchais sur l'un ou sur
l'autre !)



Ok, je te remercie beaucoup. J'irai retourner fouiller.
Avatar
Marles Borro
"jean-marc Mannucci" a écrit dans le
message de news:
1hyp5nk.1bwb946q2pga0N%

la nuance entre "ternaire" et binaire" n'a rien à voir le découpage de
la mesure. Un ryhtme ternaire peut parfaitement être en 4/4



Toutafé et même plus que ça, puisqu'il est "intrinsèquement" binaire.

ou en 6/8 comme le plus élémentaire des rythmes binaires.



Sauf que le "très spécial" 6/8 appartient autant à un mode qu'à l'autre.
C'est ce qui fait son originalité et il est typiquement utilisé pour ça.
(j'en parle, plus en détail, plus bas)


Contrairement à ce que beaucoup pensent, ça n'et pas la "mesure" qui est
divisible par 3, mais le "temps".



Les deux, mon général. Une mesure 3/4 se divisant *naturellement* par
*trois* (temps) !

Très concrètement: dans un rythme ternaire, on continue de compter
"1,2,3,4" comme n'importe quel beat binaire.



Pas vraiment "1, 2, 3, 4", (encore que ce ne soit pas du tout impossible et
même parfois nécessaire) mais plutôt et tout simplement 1, 2 (bcp plus
simple et surtout bcp plus "stable").

C'est le cas dans TOUS les rythmes ternaires modernes: jazz, boogie,
rockabilly, etc, etc



Même plus anciens. Une valse se compte, normalement : 1 -2,3 / 2 - 2,3 //
1 -2,3 / 2 - 2,3 etc .... avec, à la base, 1, 2 qui sont les premiers
temps de deux *mesures consécutives*.

Bref, c'est dans TOUS les rythmes ... tout court. C'est une chose
*naturelle* :)))

NB : l'inverse n'est pas vrai (ou *moins* vrai), en ce sens ou s'il est
toujours possible de compter de duolets dans une mesure à trois temps,
cela demande un véritable effort intellectuel et de l'entrainement. NB, on
trouve presque tous les duolets écrits dans des mesures en 6/8. En dehors de
ce cas de figure et même si ça s'est vu, c'est du véritable sadisme :)))

Mais au-delà de la technique pure de "solfège", c'est surtout le
"balancement" qui est donné au rythme qui va faire qu'un rythme est
ternaire et ou binaire.



Absolument. Et le seul vrai moyen pour y arriver (pour les zycos) c'est
de dédoubler les temps (compter les croches au lieu des noires). Ainsi, une
mesure 4/4 devient 8/8 et est plus facilement nuançable. De même un 3/4
devient un 6/8 (et comme tout ternaire contient obligatoirement une base
binaire, ça explique pourquoi le 6/8 est la mesure *type* de la rencontre
des deux modes)

Dans l'écriture, en Jazz, il est assez courant d'utiliser la *croche* comme
*unité* de mesure. C'est à dire, x /8. Voire même parfois, la double croche
(x /16). A noter que ce n'est pas, non plus exclusif au Jazz. Il existe
plein d'oeuvres classiques (anciennes ou contemporaines) ou ces subtilités
d'écriture (et moult autres .. le *changement de mesure*, par exemple) sont
utilisées. Et même de la variété (m'enfin là, on en trouve pas bcp, car
très peu "commercial") ;)

Wikipédia, une fois n'est pas coutume, l'explique très bien de catte
manière:

"Les différentes parties d'un même temps sont séparées entre elle par
des accents de moindre importance - que l'on pourrait baptiser
sous-pulsations. Ainsi, chaque temps binaire aura une sous-pulsation en
son milieu, et chaque temps ternaire, en aura deux, une au début du
deuxième tiers de temps, et une autre au début du troisième."



Vrai ! Mais rendez-vous compte de la complexité de cette approche théorique,
bien qu'authentique, pour un pur débutant.

Dit encore plus vulgairement: dans les musiques modernes, c'est la
batterie, et plus exactement la "cymbale de charleston" qui va "donner"
cette différence pour tous les musiciens:

- dans un rythme binaire, elle va taper avec une régularuté naturelle
"tac tac tac tac",
l l l l

alors que dans un rythme ternaire elle va la plupart du temps taper des
"duolets", le deuxieme coup marquant le "temps":
"ta-tac ta-tac ta-tac ta-tac"
l l l l


L'explication est vraiment grossière, mais ça devrait aider.
(uniquement avec une police à chasse fixe, par contre;-)

;-)



Grossière ? Non. Elle est quasi complète ... Chapeau ! Mais, vous êtes dur
avec le lecteur, surtout l'amateur non éclairé en solfège, en lui demandant
d'imaginer des triolets et surtout des duolets. Amha je reste persuadé qu'il
est plus simple de faire "toucher du doigt" ce "phénomène" en utilisant
directement l'exemple *vivant* de la mesure en 6/8 ;)
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Marles Borro
"Marles Borro" a écrit dans le message de news:
4657203f$0$5855$

> Pour les temps, c'est autre chose : en règle géneral on met trois ou
> quatre temps dans une mesure (y'en a d'autres, comme les 7 demi-temps,
> par exemple dans la première partie de Money de Pink Floyd).

Re Bien vu: c'est du 7/8



Houlà la sottise (trop pressé à cause de l'orage peut être ?) !

Certes, on peut y voir une mesure 7/8, mais, en réalité, ce sont des suites
alternées de mesures 4/4 et 3/4.

Voila qui est corrigé ;)
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Eataine
"Marles Borro" a écrit dans le message de news:
46572c48$0$32296$

"Stephane Dupille" a écrit dans le message de
news:
"Marles Borro" écrit :
>> y'en a d'autres, comme les 7 demi-temps,
>> par exemple dans la première partie de Money de Pink Floyd.
> Re Bien vu: c'est du 7/8

Pour ne rien cacher, on ne me l'aurait pas dit, je ne l'aurais
jamais trouvé tout seul.

> Ce que sont les nuances et les "syncopes" (sur quel temps est placé le


temps
> fort)

Les syncopes, c'est autre chose : c'est une note qui commence sur un
temps faible, et qui continue jusque sur le temps fort. Il n'y a pas
de changement de temps, juste un temps fort qui n'est pas marqué. On
peut faire pire : le contretemps, où il n'y a carrément plus de note
sur le temps fort.




J'avais pas osé entrer dans le détail, mais là, de fait c'est parfaitement
expliqué.


Par contre et pour revenir un peu sur le "phénomène" (couak ?) qui a lancé
cette partie de discussion, il me semble intéressant de mettre l'accent
(c'est de rigueur) sur une mesure très intéressante, le 6/8, qui a la
particularité d'être à la fois binaire *et* ternaire.




Oui et non... C'est une mesure en 2 temps (Fort - faible), mais où tu peux
placer 3 croches sur chacun des temps, ce qui peut donner cette impression
ternaire

exemple de 6/8: U2: trip through your wires; Henry Mancini: Pennywhistle
jig, the thorn birds theme, cameo for flûte; Grieg: Morning de Peer Gynt

Le 9/8, c'est du 3 temps (Fort - faible -faible), avec 3 croches par temps

et le 12/8 (que j'apprécie bcp) c'est du 4 temps (Fort - faible -mi Fort -
faible) avec 3 croches par temps...
Exemple de 12/8: Patricia Kaas: les hommes qui passent

fred

On peut ainsi mieux comprendre comment il est malgré tout possible de
*mélanger* les deux modes.




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Marles Borro
"Marles Borro" a écrit dans le message de news:
46581467$1$6778$

"Barbara" a écrit dans le message de news:
46575c02$0$21149$
> Marles Borro wrote:
> >
> > J'ai essayé, mais j'ai pas trouvé celles d'hier :(
>
> Il faut les classer par "Date added" (menu à gauche), et les dernières
> prestations s'affichent. Et si elle n'y est pas, elle sera sûrement sur
> Dailymotion (j'ai toujours trouvé tout ce que je cherchais sur l'un ou
> sur l'autre !)

Ok, je te remercie beaucoup. J'irai retourner fouiller.



Hourra, je l'ai trouvé : http://youtube.com/watch?v=CgMQpx6Cxv0
(fallait effectivement classer par dates.. Merci encore)


Eh .. v'savez quoi : En écoutant Tigane, je viens de me rendre compte que je
disais des conneries ;o))

Sérieusement, je me dois vraiment de retirer plusieurs choses que j'avais
précédemment écrit sur Tigane.

1/ Sur cette chanson là, il n'est pas "faux" ! Il y a des imprécisions, mais
elles sont là, totalement mineures et vu "tout le reste", elles deviennent
absolument invisibles.

2/ Ce qu'il fait, là, est très fort. Rien d'exceptionnel, mais très fort
tout de même. Maintenant que je l'ai entendu au calme (les 9/10 de sa
prestation en direct, j'étais au téléphone), je sais, que c'était un pur
"6/8" (tiens, on en parlait, justement .. comptez, on "entend" très bien les
1, 2, 3, 4, 5, 6, temps).

Tigane, il est parfaitement dans se bottes et n'a aucunement peur de
balancer plusieurs séries de quartolets. C'est pas que ce soit super dur,
mais encore faut-il "bien le faire" et il le fait très bien ! NB qu'en
faisant ça, ce n'est pas qu'il complique la tâche des zicos, mais il peut
arriver à les embarquer .. (ce qui est finalement arrivé) !

Bravo Tigane ! les quatre bleus étaient largement mérités sur ce coup là.
Perso, j'ai "kiffé à donf" .. Un vrai régal ! :))

J'en arrive donc à la partie qui cafouille un peu. Si vous faites bien
attention (calez vous bien dans le balancement du 6/8) vous constaterez que
Tigane n'y est pour rien. C'est la *guitare* qui tire en avant, à la
reprise. A deux autres endroits également. Il y a une note en contre temps
de la seconde guitare (électrique .. mais bon, c'est une note avec un point
d'orgue .. qui reste en suspens .. donc ça passe) et plus proche de la fin,
le guitariste principal (folk) se rattrape de nouveau (mais mieux que la
fois précédente) en attaquant directement sur la seconde note de son arpège.
Enfin, le ralentit de la fin est un peu hésitant (pas vraiment en place) ...
mais là, je chipote vraiment. A part ça, j'ai beau écouter et réécouter,
Tigane, lui, va *tout droit* ... Aucun accroc !

Enfin, quand André Manoukian dit ... :

"Grande idée d'avoir repris cette chanson avec un rythme
ternaire, le rythme de l'Afrique, avec ces guitares, on avait un mix
entre le monde celte et le monde africain."

.... de fait, on ne peut pas être plus juste dans son propos !

(confirmation que Dédé ne dis pas que des c.....ies) :)))

Garance, auriez-vous noté ce qu'en a dit Manu (pas retrouvé dans ton
résumé) des fois ?
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Marles Borro
"jean-marc Mannucci" a écrit dans le
message de news: 1hyq26e.nnlh2kgz04odN%


> Sauf que le "très spécial" 6/8 appartient autant à un mode qu'à l'autre.

euh, c'est excatement ce que je viens de dire.
;-)



Voui ménon .. vous disiez qu'un ryhtme ternaire (je cite) "peut parfaitement
être en 4/4 ou en 6/8 comme le plus élémentaire des rythmes binaires".

Ce qui est juste, mais nécessite la précision apportée, que le 6/8
(comprendre : bien plus que toutes les autres mesures) avait la
particularité d'être autant binaire que ternaire.

De fait, quand un compositeur souhaite jouer avec les deux mode, dans 90 %
des cas, il écrit sa musique en 6/8. Sinon, en 3/4 (encore lisible sans trop
de problèmes) mais beaucoup plus rarement en 4/4 (torture mentale à la
lecture).

Bon, je sais, je chipote ..là :))


[...]


oh, et puis vous savez, Ikéa est bien plus dûr avec son client pour la
notice de montage d'une simple commode



M'en parlez pas mon bon Monsieur, il serait parfois plus simple de
prendre une méthode de solfège pour assembler son armoire !


enfin, tout ça, ça ne nous mettra pas Tigane "dans le beat", et ça ne le
rendra pas "hyper-carré" non plus, hein...



Ben là, je suis obligé de faire mon méa culpa. Vous verrez (ou avez déjà
vu ?) je m'exprime avec déjà assez de détails, là dessus et dans un autre
post, aussi je ne vais pas en rajouter une autre couche ici.

Allez si .. un peu quand même : BRAVO TIGANE ! :)))
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Marles Borro
"Eataine" a écrit dans le message de
news:

> Par contre et pour revenir un peu sur le "phénomène" (couak ?) qui a
> lancé
> cette partie de discussion, il me semble intéressant de mettre l'accent
> (c'est de rigueur) sur une mesure très intéressante, le 6/8, qui a la
> particularité d'être à la fois binaire *et* ternaire.
>

Oui et non... C'est une mesure en 2 temps (Fort - faible), mais où tu
peux placer 3 croches sur chacun des temps, ce qui peut donner
cette impression ternaire



Par définition, 6/8 indique une mesure dont l'unité est la croche. En clair,
tu dois avoir 6 croches (ou leur équivalent) entre chaque barre de mesure,
sur la portée. Jouer 3 "notes" (et non croches, puisque la croche est déjà
*l'unité* de base de temps) par temps, sur un 6/8 revient à placer 18 triple
croches entre les barres. C'est du sadisme !!! :)

Ensuite, il n'y a pas de règles établies quant aux temps forts ou faibles.
Ce sont les "accents" propres à chaque style qui seront, ou non, mis en
place. Ce que tu décris, 1er temps fort et second plus faible, constitue
cependant et typiquement la base de la samba (1 fort et 4 semi fort). Mais
dans la salsa, par ex, tu as deux temps forts (le 1 et le 4). Autre exemple,
dans un "huayno" péruvien, tu auras 2,3 et 5,6 clairement accentués, les
autres étant silencieux.


exemple de 6/8: U2: trip through your wires; Henry Mancini: Pennywhistle
jig, the thorn birds theme, cameo for flûte; Grieg: Morning de Peer Gynt

Le 9/8, c'est du 3 temps (Fort - faible -faible), avec 3 croches par temps

et le 12/8 (que j'apprécie bcp) c'est du 4 temps (Fort - faible -mi Fort -
faible) avec 3 croches par temps...
Exemple de 12/8: Patricia Kaas: les hommes qui passent



C'est ballot, je connais évidemment ces artistes, mais pas ces pièces là.
Pourriez-vous me faire parvenir un *bout* de "les hommes passent" (pas
nécessaire de l'avoir en entier) que je me fasse une idée ?
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Geraldine Majere
Virginie Renoncé a exposé le 25/05/2007 :

Tiens, j'en profite : ça intéresse quelqu'un que je mette ce que j'ai
sur le web ?



Oui