Olivier Grunewald in " Réponse photo " novembre 2004, page 97 :
Et tu restes toujours fidèle à la diapo ?
Oui pour plusieurs raisons. D'abord évidemment j'aime le rendu, ensuite c'
est plus facile à archiver. Il ne faut pas oublier que je suis photographe
indépendant et qu'au fil des années j'ai accumulé une certaine photothèque.
Et enfin, cela fait quinze ans que je travaille avec un excellent labo à
Paris, Prolab [68 av République, 75011 PARIS, téléphone : 01 47 00 59 59,
Prolab est LE spécialiste de la diapositive sur Paris, ne développe que de l
'inversible, ouverture : du lundi au vendredi de 8 h à 20 h ]. Je peux leur
confier mes films inversibles les yeux fermés. Sur des sujets pointus, je
fais un film test, mais en général ça passe très bien. Un bon labo, c'ets la
clef du résultat.
Tu ne comptes pas passer au numérique, alors ?
Le numérique ne me pose pas de problèmes. Je l'utilise pour scanner mes
images. J'ai aussi toujours un compact numérique avec moi, néanmoins je ne l
'utilise pas pour mes prises de vue de paysage. Pourquoi ? Pour tout ce que
le numérique implique, des problèmes de poussière sur le capteur, de
batteries... Duand tu restes pendant des semaines dans un endroit isolé sans
électricité, ce n'est pas possible d'envisager la prise de vue avec un
réflex numérique. Sans oublier, ce que j'appelle le dérushage du reportage
qui serait trop long à faire sur ordinateur. Et à vrai dire j'aime bien
rester dans le doute, ça ne m'intéresse pas de voir le résultat tout de
suite sur l'écran.......... Pour moi le fait de douter est important car ça
me met la pression.
À lire la suite dans l'excellent magazine "Réponse photo" de novembre 2004.
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filh
humantohuman wrote:
Olivier Grunewald in " Réponse photo " novembre 2004, page 97 : résultat.
Tu ne comptes pas passer au numérique, alors ?
Le numérique ne me pose pas de problèmes. Je l'utilise pour scanner mes images. J'ai aussi toujours un compact numérique avec moi, néanmoins je ne l 'utilise pas pour mes prises de vue de paysage. Pourquoi ? Pour tout ce que le numérique implique, des problèmes de poussière sur le capteur, de batteries... Duand tu restes pendant des semaines dans un endroit isolé sans électricité, ce n'est pas possible d'envisager la prise de vue avec un réflex numérique. Sans oublier, ce que j'appelle le dérushage du reportage qui serait trop long à faire sur ordinateur. Et à vrai dire j'aime bien rester dans le doute, ça ne m'intéresse pas de voir le résultat tout de suite sur l'écran.......... Pour moi le fait de douter est important car ça me met la pression.
Un point de vue inhabituel et intéressant sur le sujet.
Merci
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
humantohuman <sapiens@aol.fr> wrote:
Olivier Grunewald in " Réponse photo " novembre 2004, page 97 :
résultat.
Tu ne comptes pas passer au numérique, alors ?
Le numérique ne me pose pas de problèmes. Je l'utilise pour scanner mes
images. J'ai aussi toujours un compact numérique avec moi, néanmoins je ne l
'utilise pas pour mes prises de vue de paysage. Pourquoi ? Pour tout ce que
le numérique implique, des problèmes de poussière sur le capteur, de
batteries... Duand tu restes pendant des semaines dans un endroit isolé sans
électricité, ce n'est pas possible d'envisager la prise de vue avec un
réflex numérique. Sans oublier, ce que j'appelle le dérushage du reportage
qui serait trop long à faire sur ordinateur. Et à vrai dire j'aime bien
rester dans le doute, ça ne m'intéresse pas de voir le résultat tout de
suite sur l'écran.......... Pour moi le fait de douter est important car ça
me met la pression.
Un point de vue inhabituel et intéressant sur le sujet.
Merci
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Olivier Grunewald in " Réponse photo " novembre 2004, page 97 : résultat.
Tu ne comptes pas passer au numérique, alors ?
Le numérique ne me pose pas de problèmes. Je l'utilise pour scanner mes images. J'ai aussi toujours un compact numérique avec moi, néanmoins je ne l 'utilise pas pour mes prises de vue de paysage. Pourquoi ? Pour tout ce que le numérique implique, des problèmes de poussière sur le capteur, de batteries... Duand tu restes pendant des semaines dans un endroit isolé sans électricité, ce n'est pas possible d'envisager la prise de vue avec un réflex numérique. Sans oublier, ce que j'appelle le dérushage du reportage qui serait trop long à faire sur ordinateur. Et à vrai dire j'aime bien rester dans le doute, ça ne m'intéresse pas de voir le résultat tout de suite sur l'écran.......... Pour moi le fait de douter est important car ça me met la pression.
Un point de vue inhabituel et intéressant sur le sujet.
Merci
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Lek
"humantohuman" a écrit dans le message de news: 419e6e54$0$8192$
Olivier Grunewald in " Réponse photo " novembre 2004, page 97 :
Un lien pour ceux qui ne connaissent pas :
http://www.nikon.fr/nikon_web/galerie.nsf/galeries/GRUNEWALD?opendocumen t
"humantohuman" <sapiens@aol.fr> a écrit dans le message de news:
419e6e54$0$8192$8fcfb975@news.wanadoo.fr
Olivier Grunewald in " Réponse photo " novembre 2004, page 97 :
Un lien pour ceux qui ne connaissent pas :
http://www.nikon.fr/nikon_web/galerie.nsf/galeries/GRUNEWALD?opendocumen
t
Un point de vue inhabituel et intéressant sur le sujet.
À propos de Réponses Photo et de points de vue intéressants, j'ai eu grand plaisir à lire leur hors-série intitulé « Où va la photo ? »
-- Denis Vanneste
filh
Denis Vanneste wrote:
Un point de vue inhabituel et intéressant sur le sujet.
À propos de Réponses Photo et de points de vue intéressants, j'ai eu grand plaisir à lire leur hors-série intitulé « Où va la photo ? »
Et alors elle va où ?
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Denis Vanneste <reply.to@not.invalid> wrote:
Un point de vue inhabituel et intéressant sur le sujet.
À propos de Réponses Photo et de points de vue intéressants, j'ai eu
grand plaisir à lire leur hors-série intitulé « Où va la photo ? »
Et alors elle va où ?
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
Un point de vue inhabituel et intéressant sur le sujet.
À propos de Réponses Photo et de points de vue intéressants, j'ai eu grand plaisir à lire leur hors-série intitulé « Où va la photo ? »
Et alors elle va où ?
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Florent
FiLH a formulé ce samedi :
Denis Vanneste wrote:
Un point de vue inhabituel et intéressant sur le sujet.
À propos de Réponses Photo et de points de vue intéressants, j'ai eu grand plaisir à lire leur hors-série intitulé « Où va la photo ? »
Un point de vue inhabituel et intéressant sur le sujet.
À propos de Réponses Photo et de points de vue intéressants, j'ai eu grand plaisir à lire leur hors-série intitulé « Où va la photo ? »
Et alors elle va où ?
DTC ?
Denis Vanneste
À propos de Réponses Photo et de points de vue intéressants, j'ai eu grand plaisir à lire leur hors-série intitulé « Où va la photo ? »
Et alors elle va où ?
Une trentaine de personnes interrogées, une trentaine de réponses différentes. Avec, quand même, le sentiment largement partagé que la photographie est en ce moment à un tournant de son existence, à cause de l'arrivée du numérique bien sûr, mais pas seulement. Raymond Depardon, par exemple, constate que la photo contemporaine s'est affranchie du mythe de l'instant décisif, Guillaume Herbaut observe que « toutes les frontières entre les différents styles, de la photo plasticienne à la photo documentaire, sont en train d'éclater », faisant écho à Olivier Mirguet qui écrit qu'aujourd'hui, « les photographes passent plus facilement d'un genre à l'autre ».
Pas de réponse définitive à la question posée, donc, mais beaucoup d'interrogations...
-- Denis Vanneste
À propos de Réponses Photo et de points de vue intéressants, j'ai
eu grand plaisir à lire leur hors-série intitulé « Où va la photo
? »
Et alors elle va où ?
Une trentaine de personnes interrogées, une trentaine de réponses
différentes. Avec, quand même, le sentiment largement partagé que la
photographie est en ce moment à un tournant de son existence, à cause
de l'arrivée du numérique bien sûr, mais pas seulement. Raymond
Depardon, par exemple, constate que la photo contemporaine s'est
affranchie du mythe de l'instant décisif, Guillaume Herbaut observe que
« toutes les frontières entre les différents styles, de la photo
plasticienne à la photo documentaire, sont en train d'éclater »,
faisant écho à Olivier Mirguet qui écrit qu'aujourd'hui, « les
photographes passent plus facilement d'un genre à l'autre ».
Pas de réponse définitive à la question posée, donc, mais beaucoup
d'interrogations...
À propos de Réponses Photo et de points de vue intéressants, j'ai eu grand plaisir à lire leur hors-série intitulé « Où va la photo ? »
Et alors elle va où ?
Une trentaine de personnes interrogées, une trentaine de réponses différentes. Avec, quand même, le sentiment largement partagé que la photographie est en ce moment à un tournant de son existence, à cause de l'arrivée du numérique bien sûr, mais pas seulement. Raymond Depardon, par exemple, constate que la photo contemporaine s'est affranchie du mythe de l'instant décisif, Guillaume Herbaut observe que « toutes les frontières entre les différents styles, de la photo plasticienne à la photo documentaire, sont en train d'éclater », faisant écho à Olivier Mirguet qui écrit qu'aujourd'hui, « les photographes passent plus facilement d'un genre à l'autre ».
Pas de réponse définitive à la question posée, donc, mais beaucoup d'interrogations...
-- Denis Vanneste
filh
Denis Vanneste wrote:
À propos de Réponses Photo et de points de vue intéressants, j'ai eu grand plaisir à lire leur hors-série intitulé « Où va la photo ? »
Et alors elle va où ?
J'ai pas vu ce hors série chez mon marchand de journaux. Pfff...
Pas de réponse définitive à la question posée, donc, mais beaucoup d'interrogations...
Une question que je me pose c'est par rapport aux téléphones. Ils sont en train de passer de la photo à la vidéo. Que va-t-il advenir ? Est-ce que le médium de « message » va suivre l'évolution technologique ou est-ce que les deux vont vivre leur vie indépendante ?
Dans le cas où il faut des appareils spécifiques, on a pour l'instant la réponse, les deux vivent côte à côte. Mais dans le cas où l'image devient un consommable instantanné (non pas instanné dans sa création mais dans sa durée de vie...).
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org
Denis Vanneste <reply.to@not.invalid> wrote:
À propos de Réponses Photo et de points de vue intéressants, j'ai
eu grand plaisir à lire leur hors-série intitulé « Où va la photo
? »
Et alors elle va où ?
J'ai pas vu ce hors série chez mon marchand de journaux.
Pfff...
Pas de réponse définitive à la question posée, donc, mais beaucoup
d'interrogations...
Une question que je me pose c'est par rapport aux téléphones. Ils sont
en train de passer de la photo à la vidéo. Que va-t-il advenir ? Est-ce
que le médium de « message » va suivre l'évolution technologique ou
est-ce que les deux vont vivre leur vie indépendante ?
Dans le cas où il faut des appareils spécifiques, on a pour l'instant la
réponse, les deux vivent côte à côte. Mais dans le cas où l'image
devient un consommable instantanné (non pas instanné dans sa création
mais dans sa durée de vie...).
FiLH
--
Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire
une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle.
Roland Barthes.
http://www.filh.org
À propos de Réponses Photo et de points de vue intéressants, j'ai eu grand plaisir à lire leur hors-série intitulé « Où va la photo ? »
Et alors elle va où ?
J'ai pas vu ce hors série chez mon marchand de journaux. Pfff...
Pas de réponse définitive à la question posée, donc, mais beaucoup d'interrogations...
Une question que je me pose c'est par rapport aux téléphones. Ils sont en train de passer de la photo à la vidéo. Que va-t-il advenir ? Est-ce que le médium de « message » va suivre l'évolution technologique ou est-ce que les deux vont vivre leur vie indépendante ?
Dans le cas où il faut des appareils spécifiques, on a pour l'instant la réponse, les deux vivent côte à côte. Mais dans le cas où l'image devient un consommable instantanné (non pas instanné dans sa création mais dans sa durée de vie...).
FiLH
-- Le fondement du constat bourgeois, c'est le bon sens, c'est-à-dire une vérité qui s'arrête sur l'ordre arbitraire de celui qui la parle. Roland Barthes. http://www.filh.org