Danièle Lochak - qui fut ma prof quand j'étudiais le droit à
l'Université dAmiens - a toujours l'analyse pertinente et le concept
juste.
Ce qu'elle exprime dans cet interview colle parfaitement avec ce que je
pensais de la circulaire Valls :
"La réponse répressive, par le biais de l'incrimination pénale des
propos racistes et incitant à la haine raciale, inscrite depuis 1972
dans la loi sur la presse, reste décidément la plus évidente et la plus
sûre juridiquement.
Cela suppose de laisser les spectacles se dérouler et le délit
s'accomplir avant de pouvoir le poursuivre.
Quel que soit le malaise qu'on en ressente, c'est le prix à payer dans
une démocratie qui entend veiller à la défense des libertés et où l'on
doit donc se méfier de tout interdiction préventive prononcée par une
autorité administrative."
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Jesus Hans Hubert FORM
Le 09/01/2014 12:58, Dominique a écrit :
Bonjour,
Danièle Lochak - qui fut ma prof quand j'étudiais le droit à l'Université dAmiens - a toujours l'analyse pertinente et le concept juste. Ce qu'elle exprime dans cet interview colle parfaitement avec ce que je pensais de la circulaire Valls :
"La réponse répressive, par le biais de l'incrimination pénale des propos racistes et incitant à la haine raciale, inscrite depuis 1972 dans la loi sur la presse, reste décidément la plus évidente et la plus sûre juridiquement. Cela suppose de laisser les spectacles se dérouler et le délit s'accomplir avant de pouvoir le poursuivre. Quel que soit le malaise qu'on en ressente, c'est le prix à payer dans une démocratie qui entend veiller à la défense des libertés et où l'on doit donc se méfier de tout interdiction préventive prononcée par une autorité administrative."
Entre deux maux il faut choisir le moindre et interdire l'expression serait la porte ouverte à tout les excès.
Ce qui me parait incroyable c’est que cette circulaire ait même pu être envisagée de la part de la gôche.
Danièle Lochak - qui fut ma prof quand j'étudiais le droit à
l'Université dAmiens - a toujours l'analyse pertinente et le concept
juste.
Ce qu'elle exprime dans cet interview colle parfaitement avec ce que je
pensais de la circulaire Valls :
"La réponse répressive, par le biais de l'incrimination pénale des
propos racistes et incitant à la haine raciale, inscrite depuis 1972
dans la loi sur la presse, reste décidément la plus évidente et la plus
sûre juridiquement.
Cela suppose de laisser les spectacles se dérouler et le délit
s'accomplir avant de pouvoir le poursuivre.
Quel que soit le malaise qu'on en ressente, c'est le prix à payer dans
une démocratie qui entend veiller à la défense des libertés et où l'on
doit donc se méfier de tout interdiction préventive prononcée par une
autorité administrative."
Entre deux maux il faut choisir le moindre et
interdire l'expression serait la porte ouverte à tout les excès.
Ce qui me parait incroyable c’est que cette circulaire ait même pu être
envisagée de la part de la gôche.
Danièle Lochak - qui fut ma prof quand j'étudiais le droit à l'Université dAmiens - a toujours l'analyse pertinente et le concept juste. Ce qu'elle exprime dans cet interview colle parfaitement avec ce que je pensais de la circulaire Valls :
"La réponse répressive, par le biais de l'incrimination pénale des propos racistes et incitant à la haine raciale, inscrite depuis 1972 dans la loi sur la presse, reste décidément la plus évidente et la plus sûre juridiquement. Cela suppose de laisser les spectacles se dérouler et le délit s'accomplir avant de pouvoir le poursuivre. Quel que soit le malaise qu'on en ressente, c'est le prix à payer dans une démocratie qui entend veiller à la défense des libertés et où l'on doit donc se méfier de tout interdiction préventive prononcée par une autorité administrative."
Entre deux maux il faut choisir le moindre et interdire l'expression serait la porte ouverte à tout les excès.
Ce qui me parait incroyable c’est que cette circulaire ait même pu être envisagée de la part de la gôche.
> " Cela suppose de laisser les spectacles se dérouler et le délit > s'accomplir avant de pouvoir le poursuivre. > Quel que soit le malaise qu'on en ressente, c'est le prix à payer dans > une démocratie qui entend veiller à la défense des libertés et où l'on > doit donc se méfier de tout interdiction préventive prononcée par une > autorité administrative."
Entre deux maux il faut choisir le moindre et interdire l'expression serait la porte ouverte à tout les excès.
Ce qui me parait incroyable c'est que cette circulaire ait même pu être envisagée de la part de la gôche.
Peut-être parce qu'à gauche - et c'est une façon de comprendre cette volonté d'interdire de la part de défenseurs "naturels" des libertés - il y a plus de gens qui auraient pu écrire ceci :
Jesus Hans Hubert FORM <tresgrosseboite@gmail.com> wrote:
Le 09/01/2014 12:58, Dominique a écrit :
> " Cela suppose de laisser les spectacles se dérouler et le délit
> s'accomplir avant de pouvoir le poursuivre.
> Quel que soit le malaise qu'on en ressente, c'est le prix à payer dans
> une démocratie qui entend veiller à la défense des libertés et où l'on
> doit donc se méfier de tout interdiction préventive prononcée par une
> autorité administrative."
Entre deux maux il faut choisir le moindre et
interdire l'expression serait la porte ouverte à tout les excès.
Ce qui me parait incroyable c'est que cette circulaire ait même pu être
envisagée de la part de la gôche.
Peut-être parce qu'à gauche - et c'est une façon de comprendre cette
volonté d'interdire de la part de défenseurs "naturels" des libertés -
il y a plus de gens qui auraient pu écrire ceci :
> " Cela suppose de laisser les spectacles se dérouler et le délit > s'accomplir avant de pouvoir le poursuivre. > Quel que soit le malaise qu'on en ressente, c'est le prix à payer dans > une démocratie qui entend veiller à la défense des libertés et où l'on > doit donc se méfier de tout interdiction préventive prononcée par une > autorité administrative."
Entre deux maux il faut choisir le moindre et interdire l'expression serait la porte ouverte à tout les excès.
Ce qui me parait incroyable c'est que cette circulaire ait même pu être envisagée de la part de la gôche.
Peut-être parce qu'à gauche - et c'est une façon de comprendre cette volonté d'interdire de la part de défenseurs "naturels" des libertés - il y a plus de gens qui auraient pu écrire ceci :
Ce qui me parait incroyable c’est que cette circulaire ait même pu être envisagée de la part de la gôche.
Il n'y a pas plus liberticide que la gôôôche. Car ces gens-là sont des fanatiques. Convaincus de détenir la vérité, d'œuvrer pour le bien public et d'être infaillibles. Mais dans cette affaire, l'explication n'est pas d'ordre juridique mais anthropologique. Et elle fonctionne aussi avec la drouâte.
Valsounet et Sarzouky sont pareils : des gringalets complexés par leur petite taille et leur déficit musculaire. Ils se rêvent en super-héros. Quand ils ne sont que des coquelets agressifs et arrogants. Donnez-leur une miette de pouvoir et vous obtenez des apprentis-dictateurs de poche ! Avec les adipeux, les mollassons et les obèses, même raisonnement. En ajoutant le cholestérol qui entrave leurs érections et les conduit à s'enferrer dans leurs vélléités, croyant avoir l'air virils.
Si un jour lointain la France se soulève enfin, il faudra inscrire dans la nouvelle constitution des obligations de bonne santé physique et mentale pour être président ou ministre : taille > 1,80 m, I.M.C < 25 et Q.I > 120 et ensuite I.R.M cérébral tous les 6 mois. La politique ne doit plus être le dépotoir des disgraciés de la nature !
Ce qui me parait incroyable c’est que cette circulaire ait même pu être
envisagée de la part de la gôche.
Il n'y a pas plus liberticide que la gôôôche.
Car ces gens-là sont des fanatiques. Convaincus de détenir la vérité,
d'œuvrer pour le bien public et d'être infaillibles.
Mais dans cette affaire, l'explication n'est pas d'ordre juridique
mais anthropologique. Et elle fonctionne aussi avec la drouâte.
Valsounet et Sarzouky sont pareils : des gringalets complexés
par leur petite taille et leur déficit musculaire.
Ils se rêvent en super-héros. Quand ils ne sont que des coquelets
agressifs et arrogants. Donnez-leur une miette de pouvoir
et vous obtenez des apprentis-dictateurs de poche !
Avec les adipeux, les mollassons et les obèses, même raisonnement.
En ajoutant le cholestérol qui entrave leurs érections et les conduit
à s'enferrer dans leurs vélléités, croyant avoir l'air virils.
Si un jour lointain la France se soulève enfin, il faudra inscrire
dans la nouvelle constitution des obligations de bonne santé physique
et mentale pour être président ou ministre :
taille > 1,80 m, I.M.C < 25 et Q.I > 120 et ensuite I.R.M cérébral
tous les 6 mois.
La politique ne doit plus être le dépotoir des disgraciés de la nature
!
--
Euroraclures, la décolonisation a commencé !
http://christian.navis.over-blog.com/
Ce qui me parait incroyable c’est que cette circulaire ait même pu être envisagée de la part de la gôche.
Il n'y a pas plus liberticide que la gôôôche. Car ces gens-là sont des fanatiques. Convaincus de détenir la vérité, d'œuvrer pour le bien public et d'être infaillibles. Mais dans cette affaire, l'explication n'est pas d'ordre juridique mais anthropologique. Et elle fonctionne aussi avec la drouâte.
Valsounet et Sarzouky sont pareils : des gringalets complexés par leur petite taille et leur déficit musculaire. Ils se rêvent en super-héros. Quand ils ne sont que des coquelets agressifs et arrogants. Donnez-leur une miette de pouvoir et vous obtenez des apprentis-dictateurs de poche ! Avec les adipeux, les mollassons et les obèses, même raisonnement. En ajoutant le cholestérol qui entrave leurs érections et les conduit à s'enferrer dans leurs vélléités, croyant avoir l'air virils.
Si un jour lointain la France se soulève enfin, il faudra inscrire dans la nouvelle constitution des obligations de bonne santé physique et mentale pour être président ou ministre : taille > 1,80 m, I.M.C < 25 et Q.I > 120 et ensuite I.R.M cérébral tous les 6 mois. La politique ne doit plus être le dépotoir des disgraciés de la nature !
"Jesus Hans Hubert FORM" a écrit dans le message de groupe de discussion : 52ce97a7$0$2208$
Ce qui me parait incroyable c’est que cette circulaire ait même pu être envisagée de la part de la gôche.
Valls serait de gauche? Ça fait longtemps?
-- ~~~~ clmasse chez libre Hexagone Liberté, Egalité, Sale assisté.
jr
Le 09/01/2014 13:35, Jesus Hans Hubert FORM a écrit :
Entre deux maux il faut choisir le moindre et interdire l'expression serait la porte ouverte à tout les excès.
Bof, on censure bien Molière quand il parle de juifs et d'arabes. Le tout est de distinguer entre "spectacle" et "expression".
Ce qui me parait incroyable c’est que cette circulaire ait même pu être envisagée de la part de la gôche.
Joseph Parpaillon, pas spécialement de gauche, s'est planté précédemment, de même qu'une quinzaine de maires, y compris de gauche comme à Montpellier.
L'annulation a priori peut se faire plus facilement dans le cadre d'un film ou d'une pièce de théâtre dont le texte est connu, ou d'un lancer de nains, puisque le scandale est établi avant de commencer. Vals a fait constater que le contenu du spectacle était réglé et constant, et je suppose que c'est là-dessus qu'il a fait une circulaire en espérant que ce serait suffisant. En tous cas c'est particulièrement simpliste de penser que, au motif d'un échec, un ministre de l'Intérieur n'a pas de cabinet juridique capable de le conseiller. Son cabinet est plein de préfets et de magistrats.
Le 09/01/2014 13:35, Jesus Hans Hubert FORM a écrit :
Entre deux maux il faut choisir le moindre et
interdire l'expression serait la porte ouverte à tout les excès.
Bof, on censure bien Molière quand il parle de juifs et d'arabes. Le
tout est de distinguer entre "spectacle" et "expression".
Ce qui me parait incroyable c’est que cette circulaire ait même pu être
envisagée de la part de la gôche.
Joseph Parpaillon, pas spécialement de gauche, s'est planté
précédemment, de même qu'une quinzaine de maires, y compris de gauche
comme à Montpellier.
L'annulation a priori peut se faire plus facilement dans le cadre d'un
film ou d'une pièce de théâtre dont le texte est connu, ou d'un lancer
de nains, puisque le scandale est établi avant de commencer.
Vals a fait constater que le contenu du spectacle était réglé et
constant, et je suppose que c'est là-dessus qu'il a fait une circulaire
en espérant que ce serait suffisant.
En tous cas c'est particulièrement simpliste de penser que, au motif
d'un échec, un ministre de l'Intérieur n'a pas de cabinet juridique
capable de le conseiller. Son cabinet est plein de préfets et de magistrats.
Le 09/01/2014 13:35, Jesus Hans Hubert FORM a écrit :
Entre deux maux il faut choisir le moindre et interdire l'expression serait la porte ouverte à tout les excès.
Bof, on censure bien Molière quand il parle de juifs et d'arabes. Le tout est de distinguer entre "spectacle" et "expression".
Ce qui me parait incroyable c’est que cette circulaire ait même pu être envisagée de la part de la gôche.
Joseph Parpaillon, pas spécialement de gauche, s'est planté précédemment, de même qu'une quinzaine de maires, y compris de gauche comme à Montpellier.
L'annulation a priori peut se faire plus facilement dans le cadre d'un film ou d'une pièce de théâtre dont le texte est connu, ou d'un lancer de nains, puisque le scandale est établi avant de commencer. Vals a fait constater que le contenu du spectacle était réglé et constant, et je suppose que c'est là-dessus qu'il a fait une circulaire en espérant que ce serait suffisant. En tous cas c'est particulièrement simpliste de penser que, au motif d'un échec, un ministre de l'Intérieur n'a pas de cabinet juridique capable de le conseiller. Son cabinet est plein de préfets et de magistrats.
Danièle Lochak - qui fut ma prof quand j'étudiais le droit à l'Université dAmiens - a toujours l'analyse pertinente et le concept juste. Ce qu'elle exprime dans cet interview colle parfaitement avec ce que je pensais de la circulaire Valls :
"La réponse répressive, par le biais de l'incrimination pénale des propos racistes et incitant à la haine raciale, inscrite depuis 1972 dans la loi sur la presse, reste décidément la plus évidente et la plus sûre juridiquement. Cela suppose de laisser les spectacles se dérouler et le délit s'accomplir avant de pouvoir le poursuivre. Quel que soit le malaise qu'on en ressente, c'est le prix à payer dans une démocratie qui entend veiller à la défense des libertés et où l'on doit donc se méfier de tout interdiction préventive prononcée par une autorité administrative."
Agnès Tricoire (avocate de la ligue des droits de l'homme) disait la même et juste chose dans le Figaro du 8/1/2014. Mais comme dit plus tôt par un contributeur il y a des actes appuyés sur le droit et des actes politiques.
Le 09/01/2014 12:58, Dominique a écrit :
Bonjour,
Danièle Lochak - qui fut ma prof quand j'étudiais le droit à
l'Université dAmiens - a toujours l'analyse pertinente et le concept
juste.
Ce qu'elle exprime dans cet interview colle parfaitement avec ce que je
pensais de la circulaire Valls :
"La réponse répressive, par le biais de l'incrimination pénale des
propos racistes et incitant à la haine raciale, inscrite depuis 1972
dans la loi sur la presse, reste décidément la plus évidente et la plus
sûre juridiquement.
Cela suppose de laisser les spectacles se dérouler et le délit
s'accomplir avant de pouvoir le poursuivre.
Quel que soit le malaise qu'on en ressente, c'est le prix à payer dans
une démocratie qui entend veiller à la défense des libertés et où l'on
doit donc se méfier de tout interdiction préventive prononcée par une
autorité administrative."
Agnès Tricoire (avocate de la ligue des droits de l'homme) disait la
même et juste chose dans le Figaro du 8/1/2014. Mais comme dit plus tôt
par un contributeur il y a des actes appuyés sur le droit et des actes
politiques.
Danièle Lochak - qui fut ma prof quand j'étudiais le droit à l'Université dAmiens - a toujours l'analyse pertinente et le concept juste. Ce qu'elle exprime dans cet interview colle parfaitement avec ce que je pensais de la circulaire Valls :
"La réponse répressive, par le biais de l'incrimination pénale des propos racistes et incitant à la haine raciale, inscrite depuis 1972 dans la loi sur la presse, reste décidément la plus évidente et la plus sûre juridiquement. Cela suppose de laisser les spectacles se dérouler et le délit s'accomplir avant de pouvoir le poursuivre. Quel que soit le malaise qu'on en ressente, c'est le prix à payer dans une démocratie qui entend veiller à la défense des libertés et où l'on doit donc se méfier de tout interdiction préventive prononcée par une autorité administrative."
Agnès Tricoire (avocate de la ligue des droits de l'homme) disait la même et juste chose dans le Figaro du 8/1/2014. Mais comme dit plus tôt par un contributeur il y a des actes appuyés sur le droit et des actes politiques.
Jesus Hans Hubert FORM
Le 09/01/2014 14:07, Dominique a écrit :
Jesus Hans Hubert FORM wrote:
Le 09/01/2014 12:58, Dominique a écrit :
" Cela suppose de laisser les spectacles se dérouler et le délit s'accomplir avant de pouvoir le poursuivre. Quel que soit le malaise qu'on en ressente, c'est le prix à payer dans une démocratie qui entend veiller à la défense des libertés et où l'on doit donc se méfier de tout interdiction préventive prononcée par une autorité administrative."
Entre deux maux il faut choisir le moindre et interdire l'expression serait la porte ouverte à tout les excès.
Ce qui me parait incroyable c'est que cette circulaire ait même pu être envisagée de la part de la gôche.
Peut-être parce qu'à gauche - et c'est une façon de comprendre cette volonté d'interdire de la part de défenseurs "naturels" des libertés - il y a plus de gens qui auraient pu écrire ceci :
En effet vous avez raison, c'est presqu'une tradition même !! La goche était "naturellement" plus nombreuse à dénoncer les goulags, tout le monde le sait mais je l'avais oublié : suis je bête !!! ;)
Dieudo jusqu'au boutiste pour bien montrer les forces en jeu ?
Attenter à la liberté d'expression, (laquelle expression est sanctionnée APRES expression par la prison s'il le faut) est un cas que visiblement tous les spécialistes juridiques n'avaient JAMAIS vu !! C'est une jurisprudence Dieudo qui va laisser des traces dans le pays de Voltaire, la CEDH sera attendue.
****
« Mais si je me suis attelée à l'écriture de ce livre, en 2005, c'est que certains défenseurs de l'Etat d’Israël ont commencé a rendre publique l'idée que critiquer Israël serait un acte antisémite. Cela m'a mise très en colère. Depuis les controverses talmudiques, le débat d’idées est une composante essentielle de la pensée juive. Ce chantage m'est apparu comme un acte de censure insupportable, inspirant la terreur d’être traitée d’antisémite. A titre personnel, je n'aurais jamais pensé pouvoir l’être un jour. J’étais naïve! J'ai d'abord cru que ces accusations surgies en Allemagne en 2012, lorsque m'a été remis le prix Adorno, n’étaient qu'une mauvaise blague, mais non, c’était bien sérieux... Cette expérience a été choquante, très douloureuse. Pour un juif, il n'y a pas pire accusation. Faut-il se taire? Faut-il désavouer sa judéité sous prétexte qu'on n'accepte pas la politique d’Israël ? Non. Israël ne représente pas tous les juifs. »
Judith Butler Judith Butler est issue d'une famille juive et a reçu une éducation religieuse. Elle est professeur à l'université de Californie à Berkeley.
Le 09/01/2014 14:07, Dominique a écrit :
Jesus Hans Hubert FORM <tresgrosseboite@gmail.com> wrote:
Le 09/01/2014 12:58, Dominique a écrit :
" Cela suppose de laisser les spectacles se dérouler et le délit
s'accomplir avant de pouvoir le poursuivre.
Quel que soit le malaise qu'on en ressente, c'est le prix à payer dans
une démocratie qui entend veiller à la défense des libertés et où l'on
doit donc se méfier de tout interdiction préventive prononcée par une
autorité administrative."
Entre deux maux il faut choisir le moindre et
interdire l'expression serait la porte ouverte à tout les excès.
Ce qui me parait incroyable c'est que cette circulaire ait même pu être
envisagée de la part de la gôche.
Peut-être parce qu'à gauche - et c'est une façon de comprendre cette
volonté d'interdire de la part de défenseurs "naturels" des libertés -
il y a plus de gens qui auraient pu écrire ceci :
En effet vous avez raison, c'est presqu'une tradition même !!
La goche était "naturellement" plus nombreuse à dénoncer les goulags,
tout le monde le sait mais je l'avais oublié : suis je bête !!!
;)
Dieudo jusqu'au boutiste pour bien montrer les forces en jeu ?
Attenter à la liberté d'expression, (laquelle expression est sanctionnée
APRES expression par la prison s'il le faut) est un cas que visiblement
tous les spécialistes juridiques n'avaient JAMAIS vu !!
C'est une jurisprudence Dieudo qui va laisser des traces dans le pays de
Voltaire, la CEDH sera attendue.
****
« Mais si je me suis attelée à l'écriture de ce livre, en 2005, c'est
que certains défenseurs de l'Etat d’Israël ont commencé a rendre
publique l'idée que critiquer Israël serait un acte antisémite. Cela m'a
mise très en colère. Depuis les controverses talmudiques, le débat
d’idées est une composante essentielle de la pensée juive. Ce chantage
m'est apparu comme un acte de censure insupportable, inspirant la
terreur d’être traitée d’antisémite. A titre personnel, je n'aurais
jamais pensé pouvoir l’être un jour. J’étais naïve! J'ai d'abord cru que
ces accusations surgies en Allemagne en 2012, lorsque m'a été remis le
prix Adorno, n’étaient qu'une mauvaise blague, mais non, c’était bien
sérieux... Cette expérience a été choquante, très douloureuse.
Pour un juif, il n'y a pas pire accusation. Faut-il se taire? Faut-il
désavouer sa judéité sous prétexte qu'on n'accepte pas la politique
d’Israël ? Non. Israël ne représente pas tous les juifs. »
Judith Butler
Judith Butler est issue d'une famille juive et a reçu une éducation
religieuse. Elle est professeur à l'université de Californie à Berkeley.
" Cela suppose de laisser les spectacles se dérouler et le délit s'accomplir avant de pouvoir le poursuivre. Quel que soit le malaise qu'on en ressente, c'est le prix à payer dans une démocratie qui entend veiller à la défense des libertés et où l'on doit donc se méfier de tout interdiction préventive prononcée par une autorité administrative."
Entre deux maux il faut choisir le moindre et interdire l'expression serait la porte ouverte à tout les excès.
Ce qui me parait incroyable c'est que cette circulaire ait même pu être envisagée de la part de la gôche.
Peut-être parce qu'à gauche - et c'est une façon de comprendre cette volonté d'interdire de la part de défenseurs "naturels" des libertés - il y a plus de gens qui auraient pu écrire ceci :
En effet vous avez raison, c'est presqu'une tradition même !! La goche était "naturellement" plus nombreuse à dénoncer les goulags, tout le monde le sait mais je l'avais oublié : suis je bête !!! ;)
Dieudo jusqu'au boutiste pour bien montrer les forces en jeu ?
Attenter à la liberté d'expression, (laquelle expression est sanctionnée APRES expression par la prison s'il le faut) est un cas que visiblement tous les spécialistes juridiques n'avaient JAMAIS vu !! C'est une jurisprudence Dieudo qui va laisser des traces dans le pays de Voltaire, la CEDH sera attendue.
****
« Mais si je me suis attelée à l'écriture de ce livre, en 2005, c'est que certains défenseurs de l'Etat d’Israël ont commencé a rendre publique l'idée que critiquer Israël serait un acte antisémite. Cela m'a mise très en colère. Depuis les controverses talmudiques, le débat d’idées est une composante essentielle de la pensée juive. Ce chantage m'est apparu comme un acte de censure insupportable, inspirant la terreur d’être traitée d’antisémite. A titre personnel, je n'aurais jamais pensé pouvoir l’être un jour. J’étais naïve! J'ai d'abord cru que ces accusations surgies en Allemagne en 2012, lorsque m'a été remis le prix Adorno, n’étaient qu'une mauvaise blague, mais non, c’était bien sérieux... Cette expérience a été choquante, très douloureuse. Pour un juif, il n'y a pas pire accusation. Faut-il se taire? Faut-il désavouer sa judéité sous prétexte qu'on n'accepte pas la politique d’Israël ? Non. Israël ne représente pas tous les juifs. »
Judith Butler Judith Butler est issue d'une famille juive et a reçu une éducation religieuse. Elle est professeur à l'université de Californie à Berkeley.
Arthur
Le 09/01/2014 12:58, Dominique a écrit :
Bonjour,
Danièle Lochak - qui fut ma prof quand j'étudiais le droit à l'Université dAmiens - a toujours l'analyse pertinente et le concept juste. Ce qu'elle exprime dans cet interview colle parfaitement avec ce que je pensais de la circulaire Valls :
"La réponse répressive, par le biais de l'incrimination pénale des propos racistes et incitant à la haine raciale, inscrite depuis 1972 dans la loi sur la presse, reste décidément la plus évidente et la plus sûre juridiquement. Cela suppose de laisser les spectacles se dérouler et le délit s'accomplir avant de pouvoir le poursuivre. Quel que soit le malaise qu'on en ressente, c'est le prix à payer dans une démocratie qui entend veiller à la défense des libertés et où l'on doit donc se méfier de tout interdiction préventive prononcée par une autorité administrative."
Apparemment, le Conseil d’État n'est pas du même avis...
-- Arthur
Le 09/01/2014 12:58, Dominique a écrit :
Bonjour,
Danièle Lochak - qui fut ma prof quand j'étudiais le droit à
l'Université dAmiens - a toujours l'analyse pertinente et le concept
juste.
Ce qu'elle exprime dans cet interview colle parfaitement avec ce que je
pensais de la circulaire Valls :
"La réponse répressive, par le biais de l'incrimination pénale des
propos racistes et incitant à la haine raciale, inscrite depuis 1972
dans la loi sur la presse, reste décidément la plus évidente et la plus
sûre juridiquement.
Cela suppose de laisser les spectacles se dérouler et le délit
s'accomplir avant de pouvoir le poursuivre.
Quel que soit le malaise qu'on en ressente, c'est le prix à payer dans
une démocratie qui entend veiller à la défense des libertés et où l'on
doit donc se méfier de tout interdiction préventive prononcée par une
autorité administrative."
Danièle Lochak - qui fut ma prof quand j'étudiais le droit à l'Université dAmiens - a toujours l'analyse pertinente et le concept juste. Ce qu'elle exprime dans cet interview colle parfaitement avec ce que je pensais de la circulaire Valls :
"La réponse répressive, par le biais de l'incrimination pénale des propos racistes et incitant à la haine raciale, inscrite depuis 1972 dans la loi sur la presse, reste décidément la plus évidente et la plus sûre juridiquement. Cela suppose de laisser les spectacles se dérouler et le délit s'accomplir avant de pouvoir le poursuivre. Quel que soit le malaise qu'on en ressente, c'est le prix à payer dans une démocratie qui entend veiller à la défense des libertés et où l'on doit donc se méfier de tout interdiction préventive prononcée par une autorité administrative."