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on ne peux pas m'aider

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Dave
Bonjour,

Y a bien des pianiste ICI personne alors peux me conseiller un piano
electrique max 1000 euros

merci pour la personne competente qui m'aidera dans mon choix

10 réponses

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Gerald
Dave wrote:

Y a bien des pianiste ICI personne alors peux me conseiller un piano
electrique max 1000 euros



piano "électrique" dis-tu ? ça ne nous rajeunit pas ! peut-être veux-tu
dire en fait "électronique" voire "échantillonné" ?

--
Gérald
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Dave
oui electronique
que vaut le Korg SP-250B ?


"Gerald" a écrit dans le message de news:
1h7f6m4.rv4p0113q3exfN%
Dave wrote:

Y a bien des pianiste ICI personne alors peux me conseiller un piano
electrique max 1000 euros



piano "électrique" dis-tu ? ça ne nous rajeunit pas ! peut-être veux-tu
dire en fait "électronique" voire "échantillonné" ?

--
Gérald


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siger
Dave a écrit :

oui electronique



C'est quoi un piano électronique ?

que vaut le Korg SP-250B ?



C'est un piano numérique. Il a peut-être des sons de piano électrique.
Sinon, il faudra un expandeur pour en avoir.

--
siger
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Gerald
siger wrote:

> oui electronique

C'est quoi un piano électronique ?



À destination de notre ami, reprenons un peu :

- les pianos "électriques" des années 1960 étaient des montages purement
électriques : fils, bobines, potentiomètres (on pourrait dire
"rhéostats" !). Ce n'est pas un hasard si la principale marque de pianos
électriques d'alors était aussi une marque de *guitares* électriques car
intérieurement quasi rien ne distingue le piano Fender Rhodes d'une
guitare Fender SolidBody : des bobines qui captent la variation de champ
magnétique d'un corps métallique en mouvement, corde dans un cas, tige
dans l'autre... jusqu'au niveau de sortie sur le jack qui est le même !
Il faut ranger dans cette catégorie, amha, les pianos compacts
amplifiés, authentiques pianos dont le son était capté par une barrette
piezzo servant de sillet (les CP70 et consort de Yamaha, qui n'ont
vraiment été détrônés - et encore - que par les pianos échantillonnés
les plus récents).

- les pianos "électroniques", plus ou moins issus des orgues du même
noms, dans lesquels le son était *généré* de manière électronique par un
circuit oscillant composé de diodes, résistances et transistors, mais
dont le toucher était plus ou moins dynamique... enfin pas toujours...
On se souvient de l'ARP par exemple...

- les pianos "numériques", dans lesquels il faudrait encore séparer ceux
qui disposaient d'un mode de *synthèse* numérique (FM par exemple pour
les premier PF10 - PF15 Yamaha), de ceux qui se contentaient de lire une
forme d'onde échantillonnée et qui constituent une catégorie à part
qu'on appellera :

- les piano "échantillonnés", qui sont numériques, naturellement, mais
d'une technologie bien précise, pour lesquels il faudrait aussi pour
être complet, subdiviser et parler des solutions utilisées pour la
simulation du clavier (touches lestées ou non lestées, simulation de
mécaniques à marteaux, véritables mécaniques à marteaux etc.).

> que vaut le Korg SP-250B ?

C'est un piano numérique. Il a peut-être des sons de piano électrique.



Selon "ma" classification (non universelle), c'est un piano
échantillonné. Mais pour répondre très directement à notre ami, le
problème dans l'achat d'un piano numérique-échantillonné est le suivant:

- les meilleurs sont les plus récents. Le principe même de
l'échantillonnage est de courir à sa perte(*) et de voir chaque
"nouveau" son invalider le précédent qu'on croyait plus "vrai que vrai"
mais qu'on finit par identifier comme "artificiel". Se souvenir que dans
les années 70, le son du Rhodes était assimilé à un "vrai" son de piano
(parce que dynamique). Le multi-échantillonnage ne vaut que jusqu'au
moment où l'oreille atteint un pouvoir de discrimination supérieur à lui
et est capable de détecter les "niveaux" (ou le bouclage etc.)

- mais le mieux n'est PAS d'acheter les plus récents, car le *lendemain*
de son achat, un piano numérique ne vaut plus que la moitié de son prix
(prix objectif, quasi, sur le marché de l'occasion, qui ne prend
évidemment pas en compte la qualité intrinsèque du modèle mais une sorte
de "valeur d'usage"). Il vaut évidemment mieux être celui qui _achète_
d'occasion le lendemain, que celui qui est forcé de _vendre_ le
lendemain. Le problème restant que le marché est pourri de pianos dont
les propriétaires pensent le plus grand bien (vu le prix qu'ils y ont
mis) mais qui, technologiquement, sont complètement invalidés. Une
piste, peut-être : se limiter aux modèles encore en vente neufs ?

Je ne connais pas le "Krog" SP250, mais il ne vaut sans doute pas mieux
et pas pire que d'autres. Peut-être, dans tous les cas, se limiter à des
marques connues pour garantir une revente plus facile en plus. Krog est
connu (qui appartient en fait à une des autres), mais "Hamaya" et
"Drolan" sont probablement le top actuellement.

Pour ce que j'en connais, hth,

(*) l'alternative étant la *synthèse*, qui joue non pas sur une supposée
"vérité" du son mais sur des "sensations" de nature musicale faisant
intervenir la psychoacoustique, les illusions sonores, etc. Domaine
actuellement "en sommeil", mais que je pense loin d'être mort. J'attends
mon heure :-)
--
Gérald
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Mister Parker
> À destination de notre ami, reprenons un peu :
.........................
Peut-être, dans tous les cas, se limiter à des
marques connues pour garantir une revente plus facile en plus. Krog est
connu (qui appartient en fait à une des autres), mais "Hamaya" et
"Drolan" sont probablement le top actuellement.

Pour ce que j'en connais, hth,



Bonjour à tous, et tout à fait d'accord :
En 1988 mon premier piano-pas-en-bois, un Wakaï, je l'avais trouvé
"textraordinaire" (après un zinzin Multiman S de Crumar il est vrai...
c'était le premier faisait du dual et du split... Le clavier était un peu
"souple" mais j'en ai été très content, jusqu'à ce que je joue d'un Hamaya
au clavier beaucoup plus proche de la mecanique piano
pas-toujours-Renner-mais-souvent (à double échappement, comme un swentay et
fils ou un Yeplel, quoi)
Voilà : y ça aussi qui compte dans un piano qui marche avec du courant : le
clavier : j'ai cru avec mon Wakaï que je jouais moins bien, moins vite, que
j'avais vieilli, parce que je ne parvenais plus à jouer certaines quintuples
croches répétées (Toccata en Rém façon heavy metal par exemple) jusqu'à ce
que je joue d'un autre instrument.

J'ai toujours trouvé le son des Drolan trop enrichi, moins naturel. Mais
c'est mon avis

Le problème c'est la limite des 1000 euros sauf à suivre l'idée de Gerald :
l'occase à moitié prix..

(*) l'alternative étant la *synthèse*, qui joue non pas sur une supposée
"vérité" du son mais sur des "sensations" de nature musicale faisant
intervenir la psychoacoustique, les illusions sonores, etc. Domaine
actuellement "en sommeil", mais que je pense loin d'être mort. J'attends
mon heure :-)



tu m'intéresses beaucoup, là. Tu ne voudrais pas développer ?

--
Parker, attentif
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siger
Gerald a écrit :

- les pianos "électroniques", plus ou moins issus des orgues du
même noms, dans lesquels le son était *généré* de manière
électronique par un circuit oscillant composé de diodes,
résistances et transistors, mais dont le toucher était plus ou
moins dynamique... enfin pas toujours... On se souvient de l'ARP
par exemple...



Un synthé analogique avec un son de piano ?

--
siger
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Gerald
Mister Parker wrote:

tu m'intéresses beaucoup, là. Tu ne voudrais pas développer ?



ça m'ennuie un peu de radoter : avec mon grand âge on ne va plus savoir
si c'est conscient ou pas ! :-)
Donc en m'excusant de bisser voire de trisser pour ceux qui lisent ici :

Le grand débat FM contre sampling de la fin des années 1980 portait déjà
sur cette "authenticité" supposée du sampling que la FM n'aurait jamais,
supposée limitée qu'elle était, et pour l'éternité, à un son de
pseudo-Rhodes et plus généralement à des sons "clairs" et percussifs.

En fait, cette critique venait principalement de gens qui ne "jouaient"
pas et programmaient encore moins. Quand on avait la possibilité de se
"forger" un son sur-mesures pour exprimer une "idée" de guitare
12-cordes par exemple, telle qu'on avait envie de *l'interpréter* de
manière expressive, il n'y avait pas photo. Seule la FM, à l'époque, par
ses capacités temps-réel, offrait un "relief" et une variation timbrale
pour des transitoires extrêmement courtes dignes d'un instrument de
musique. Des artistes comme Jean-Philippe Rykiel en avaient fait la
brillante démonstration avec SuperBass, mais aussi avec des sons de Kora
qui ont fait le bonheur de divers groupes africains (Xalam, Salif Keita
etc.).

Dans une célèbre démo du salon de la musique, David Bristow avait
pourtant mis les pendules à l'heure en présentant un piano à base de FM
plus que crédible. Il avait nécessité 3 TX816 (l'équivalent de 24 DX7)
dont un consacré uniquement à la gestion du bruit mécanique du marteau.
Et il est probable qu'il n'aurait pas été aussi beau joué par quelqu'un
d'autre.

Quelques années plus tard, alors que l'ensemble du music-business
s'engouffrait dans le sampling via le couple MT-32/Pro24 sur AtariST, en
accumulant les sons pour masquer leur manque de qualité et
d'expressivité individuelle, suivant d'ailleurs le mouvement du
nivellement de la dynamique vers le haut qui se poursuit encore et dont
on parlait encore ici-même récemment, quelques gaulois tentaient un
baroud d'honneur et essayaient de démontrer les possibilités expressives
du nouveau mode de synthèse du SY77 :
<http://www.athanase.fr/Musique/Rizieres-Tziganes.mp3> (deux morceaux
courts enchaînés).

Le réalisme économique est passé (essentiellement basé sur des
escroqueries et des illusions diverses d'ailleurs, et non sur de la
création), mais quinze ans plus tard, avec des outils désormais
logiciels, il n'est pas dit que nous n'ayons pas encore quelque chose à
dire, surtout à destination du public dont la capacité de discrimination
avance, certes plus lentement, mais avance quand même.

Et si tu connais un mécène décidé à investir dans le futur de
l'expression musicale, n'hésite pas à le lui dire :-)) c'est surtout le
temps à y consacrer qui manque...

--
Gérald
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Gerald
siger wrote:

Un synthé analogique avec un son de piano ?



Non je parlais du "Piano électromécanique à 16 voix" d'ARP qui existait
à la fin des années 70 ! (t'étais pas né !) et dont les concurrents
étaient (selon Son-Magazine Hors Série spécial Claviers de sept. 80,
accrochez-vous !) :
- le EP 100 Baldwin
- le Road Racer de Crumar
- le Rhodes de Fender
- le Clavinet Pianet Duo de Hohner
- le Pianotone J600 de Jen
- le piano Melodipro
- le MP700 Roland
- le "Wurlitzer"
- les CP 70 et CP80 Yamaha
(fermez le ban)
--
Gérald
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Mister Parker
> ça m'ennuie un peu de radoter : avec mon grand âge on ne va plus savoir
si c'est conscient ou pas ! :-)
Donc en m'excusant de bisser voire de trisser pour ceux qui lisent ici :


pardon aux anciens du forum : j'arrive, je découvre, je m'émerveille et
parfois je me marre bien, mais je n'ai pas consulté les archives....

Quand on avait la possibilité de se
"forger" un son sur-mesure pour exprimer une "idée" de guitare
12-cordes par exemple, telle qu'on avait envie de *l'interpréter* de
manière expressive, il n'y avait pas photo.


j'ai bien compris, et je suis bien d'accord : il y a pour moi deux méthodes
de synthèse de son :
- bouger les potards du synthé aléatoirement et peaufiner à partir de ça
- réfléchir intensément à l'instrument, aux transitoires, et tenter de
recréer tout ça en évitant de tuer les phases.

David Bristow avait présenté un piano à base de FM
plus que crédible. Il avait nécessité 3 TX816 (l'équivalent de 24 DX7)
dont un consacré uniquement à la gestion du bruit mécanique du marteau.
Et il est probable qu'il n'aurait pas été aussi beau joué par quelqu'un
d'autre.


Oui, ce qui fait d'un bidouilleur de sons un créateur d'instrument dans son
genre

on parlait encore ici-même récemment, quelques gaulois tentaient un
baroud d'honneur et essayaient de démontrer les possibilités expressives
du nouveau mode de synthèse du SY77 :
<http://www.athanase.fr/Musique/Rizieres-Tziganes.mp3> (deux morceaux
courts enchaînés).


je parlais de créateurs d'instruments juste au dessus - ça me fait penser
aux luthiers électroniciens qui ont fait l'Oberheim et mis à notre
disposition des filtres beaux comme des tables d'harmonie ! (Rizières m'y
fait penser)
Tzigane apporte la preuve de l'importance des transitoires dans
l'identification de l'instrument. Le défaut de la reproduction d'un
échantillon est à ce point de vue le "copié-collé" des transitoires dans le
moyen et bas de gamme qui est la question de départ de Dave.

il n'est pas dit que nous n'ayons pas encore quelque chose à dire


ben heureusement ! ! ! A dire, à inventer, faire vibrer, résonner, déphaser,
etc.

Et si tu connais un mécène décidé à investir dans le futur de
l'expression musicale, n'hésite pas à le lui dire :-)) c'est surtout le
temps à y consacrer qui manque...


Hélas non, mais j'ai confiance : il y a partout d'authentiques artistes
désintéressés dont le seul salaire est d'être reconnus et qui peuvent passer
des jours et des nuits à créer puis mettre le fruit de leur travail à
disposition de tous en téléchargement gratuit. comme on télécharge, on
sample, et hop, un Gaffophone signé Stradivarius dans l'Amstrad !

--
Mister Parker
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Gerald
Mister Parker wrote:

je parlais de créateurs d'instruments juste au dessus - ça me fait penser
aux luthiers électroniciens qui ont fait l'Oberheim et mis à notre
disposition des filtres beaux comme des tables d'harmonie ! (Rizières m'y
fait penser)
Tzigane apporte la preuve de l'importance des transitoires dans
l'identification de l'instrument. Le défaut de la reproduction d'un
échantillon est à ce point de vue le "copié-collé" des transitoires dans le
moyen et bas de gamme qui est la question de départ de Dave.



oooh, dis-moi, étranger, ton discours me semble bien "au courant" :-)
Qui se cache donc derrière ce pseudo et ne nous serions-nous pas déjà
croisés dans une vie antérieure ?

Si tu préfères suivre en privé, mon adresse mail est valide.

cordialement,
--
Gérald
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