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Opposition à jugement et Tribunal de Police.

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moisse
Bjr,
Un de mes amis a été condamné pour un excès de vitesse, mais a fait
opposition.
* Il a été flashé sur l'A6 à 121 Km à l'endroit où celle-ci passe de 110 à
90 puis à 70 avant le 80
km/h du périphérique parisien. Ceci vers 22 h.
* Il a appris par la suite que son employeur au reçu de l'infraction l'avait
désigné comme conducteur de la voiture de société.
* Puis un beau jour il a appris avoir été condamné par défaut, ne s'étant
pas présenté au Tribunal. Ceci lui a été indiqué par le commissariat de
police qui l'a convoqué à cet effet 2 ans après. Il n'a pas fait le
rapprochement d'autant que le policier de faction lui donnait des
indications erronées sur le lieu de commission et le motif de la
condamnation par défaut, consécutive à une erreur d'adressage de la
convocation, comme de la notification.
Bref ne voyant pas de quoi il retournait il fait opposition.

Or en fait il comprend maintenant que la condamnation était particulièrement
clémente, certainement infligée par un juge connaissant bien le secteur et
la limitation à 70 km/h (lutte anti-bruit) jamais respectée, voire même
dangereuse à observer, surtout de nuit...

Il regrette donc l'opposition, et me demande s'il existe un droit au
désistement d'instance. Un avocat le lui aurait suggéré, en demandant pour y
donner suite, des honoraires supérieurs à l'amende infligée...

Ce droit de "retrait" existe-t-il et si oui comment l'exercer ?
A+
--
Moisse
Nospam - moisse@ifrance.com

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Philippe MARTINIE
les faits semblent antérieurs aux nouvelles dispositions législatives

DONC

la contestation peut être maintenue sur un moyen

que peu d'avocats connaissaient



Cour de cassation - Chambre criminelle

Arrêt n° 6486 du 17 octobre 2001 pourvoi 00-86.505



Attendu qu'en l'état de ces motifs, relevant de son appréciation souveraine
des éléments de preuve régulièrement soumis au débat contradictoire, et dès
lors que le procès-verbal, établi par un agent n'ayant pas lui-même constaté
la contravention, s'il aurait pu, ses énonciations valant à titre de simples
renseignements, fonder, à lui seul, la conviction du juge, était dépourvu de
la force probante particulière attribuée par les articles 429 et 537 du Code
de procédure pénale, le juge a donné une base légale à sa décision





(si un agent avait constaté l'infraction, il connaîtrait l'auteur)





"moisse" a écrit dans le message de news:
3fb285ae$0$2800$
Bjr,
Un de mes amis a été condamné pour un excès de vitesse, mais a fait
opposition.
* Il a été flashé sur l'A6 à 121 Km à l'endroit où celle-ci passe de 110 à
90 puis à 70 avant le 80
km/h du périphérique parisien. Ceci vers 22 h.
* Il a appris par la suite que son employeur au reçu de l'infraction


l'avait
désigné comme conducteur de la voiture de société.
* Puis un beau jour il a appris avoir été condamné par défaut, ne s'étant
pas présenté au Tribunal. Ceci lui a été indiqué par le commissariat de
police qui l'a convoqué à cet effet 2 ans après. Il n'a pas fait le
rapprochement d'autant que le policier de faction lui donnait des
indications erronées sur le lieu de commission et le motif de la
condamnation par défaut, consécutive à une erreur d'adressage de la
convocation, comme de la notification.
Bref ne voyant pas de quoi il retournait il fait opposition.

Or en fait il comprend maintenant que la condamnation était


particulièrement
clémente, certainement infligée par un juge connaissant bien le secteur et
la limitation à 70 km/h (lutte anti-bruit) jamais respectée, voire même
dangereuse à observer, surtout de nuit...

Il regrette donc l'opposition, et me demande s'il existe un droit au
désistement d'instance. Un avocat le lui aurait suggéré, en demandant pour


y
donner suite, des honoraires supérieurs à l'amende infligée...

Ce droit de "retrait" existe-t-il et si oui comment l'exercer ?
A+
--
Moisse
Nospam -




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new2
"Philippe MARTINIE" a écrit dans le message de news:
bp0650$efq$
les faits semblent antérieurs aux nouvelles dispositions législatives

DONC

la contestation peut être maintenue sur un moyen

que peu d'avocats connaissaient



Cour de cassation - Chambre criminelle

Arrêt n° 6486 du 17 octobre 2001 pourvoi 00-86.505



Attendu qu'en l'état de ces motifs, relevant de son appréciation


souveraine
des éléments de preuve régulièrement soumis au débat contradictoire, et


dès
lors que le procès-verbal, établi par un agent n'ayant pas lui-même


constaté
la contravention, s'il aurait pu, ses énonciations valant à titre de


simples
renseignements, fonder, à lui seul, la conviction du juge, était dépourvu


de
la force probante particulière attribuée par les articles 429 et 537 du


Code
de procédure pénale, le juge a donné une base légale à sa décision





(si un agent avait constaté l'infraction, il connaîtrait l'auteur)





"moisse" a écrit dans le message de news:
3fb285ae$0$2800$
> Bjr,
> Un de mes amis a été condamné pour un excès de vitesse, mais a fait
> opposition.
> * Il a été flashé sur l'A6 à 121 Km à l'endroit où celle-ci passe de 110


à
> 90 puis à 70 avant le 80
> km/h du périphérique parisien. Ceci vers 22 h.
> * Il a appris par la suite que son employeur au reçu de l'infraction
l'avait
> désigné comme conducteur de la voiture de société.
> * Puis un beau jour il a appris avoir été condamné par défaut, ne


s'étant
> pas présenté au Tribunal. Ceci lui a été indiqué par le commissariat de
> police qui l'a convoqué à cet effet 2 ans après. Il n'a pas fait le
> rapprochement d'autant que le policier de faction lui donnait des
> indications erronées sur le lieu de commission et le motif de la
> condamnation par défaut, consécutive à une erreur d'adressage de la
> convocation, comme de la notification.
> Bref ne voyant pas de quoi il retournait il fait opposition.
>
> Or en fait il comprend maintenant que la condamnation était
particulièrement
> clémente, certainement infligée par un juge connaissant bien le secteur


et
> la limitation à 70 km/h (lutte anti-bruit) jamais respectée, voire même
> dangereuse à observer, surtout de nuit...
>
> Il regrette donc l'opposition, et me demande s'il existe un droit au
> désistement d'instance. Un avocat le lui aurait suggéré, en demandant


pour
y
> donner suite, des honoraires supérieurs à l'amende infligée...
>
> Ce droit de "retrait" existe-t-il et si oui comment l'exercer ?
> A+
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