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P2P : Double doigt

9 réponses
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mrique
En réaction au gros doigt des maisons de disques, voici une idée de
double doigt qu'hélas je n'ai pas le temps de développer en ce moment,
et soumet à la populace pour voir qui veut la mettre en oeuvre :

Internet et les médias ont une particularité similaire à celle que
l'on trouve dans les sports de combats asiatiques : quand l'adversaire
déploie une force de frappe importante en communication, comme c'est
le cas actuel des maisons de disque avec leur gros doigt, il est
possible d'utiliser cette force pour amplifier une réponse symbolique
qui sera facilement reprise par les médias comme un élément du débat
lancé par le gros communicateur.

Il est donc urgent de monter une association avec un petit site web et
un système de micro paiement qui permette au utilisateurs de P2P de
faire des dons

- tout d'abord destinnés à payer les amendes et frais de justices de
ceux qui se feront prendre et poursuivre (leur stratégie "punition
pour l'exemple") : double doigt à l'agressivité des maisons de disques
: on crée un mécanisme d'assurance qui permet de mutualiser le risque
de poursuite limité par rapport aux nombres d'utilisateurs de ces
systèmes.

- qui puisse ensuite recueillir des dons destinnés aux artistes dont
vous téléchargez les disques, dans une optique type shareware, afin de
montrer que d'autres modèles économiques sont possibles, qui
rémunèrent la création mais n'engraissent pas les producteurs.

Qui a cinq minutes pour monter ça ? il faut bien sur trouver un garant
des sommes versées, type huissier ou personnalité renommée, pour
réaliser la confiance nécessaire + demander à un juriste comment
présenter les choses car je ne suis pas sur que la mise en place d'un
système assurantiel des pénalités de justice soit légal.

PS : merci de diffuser la proposition dans les autres forums de voter
connaissance afin de trouver rapidement un maiter d'oeuvre pour le
projet.

9 réponses

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Spyou
"mrique" a écrit dans le message de
news:
Qui a cinq minutes pour monter ça ? il faut bien sur trouver un garant
des sommes versées, type huissier ou personnalité renommée, pour
réaliser la confiance nécessaire + demander à un juriste comment
présenter les choses car je ne suis pas sur que la mise en place d'un
système assurantiel des pénalités de justice soit légal.



Je suis sur l'idée depuis quelques semaines a présent et je vois plus ca
sous un angle de double-volontariat :

* Volontariat de la part des artistes : renoncer a leurs droits (sauvagement
gardés par les gros producteurs et la sacem) en comprenant que ce n'est pas
parceque leurs oeuvres sont téléchargées qu'elles sont moins achetées (du
moins a leur droit en ce qui concerne la musique en ligne)

* Volontariat de la part des auditeurs : apprendre a utiliser un "porte
monaie des artistes" qu'ils créditerons chaque mois et qu'ils répartirons
entre les artistes qu'ils apprécient le plus.


Le tout sous forme d'une association ou d'une entreprise coopérative.


Si y'a des gens qui veulent se lancer .. :)
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backstage
"Spyou" a écrit dans le message de
news:409f38ba$0$8641$
Je suis sur l'idée depuis quelques semaines a présent et je vois plus ca
sous un angle de double-volontariat :

* Volontariat de la part des artistes : renoncer a leurs droits


(sauvagement
gardés par les gros producteurs et la sacem) en comprenant que ce n'est


pas
parceque leurs oeuvres sont téléchargées qu'elles sont moins achetées (du
moins a leur droit en ce qui concerne la musique en ligne)



Le problème là, c'est que dans le téléchargement les droits des producteurs
ne sont pas versés non plus.
Il ne s'agit pas que des auteurs et compositeurs.
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Arnaud A.
"Spyou" a écrit dans le message de
news:409f38ba$0$8641$

* Volontariat de la part des artistes : renoncer a leurs droits


(sauvagement
gardés par les gros producteurs et la sacem) en comprenant que ce


n'est pas
parceque leurs oeuvres sont téléchargées qu'elles sont moins achetées



Et au passage, leur faire comprendre également (ainsi qu'aux maisons de
disques) que si on ne téléchargeait plus leurs chansons, c'est pas
forcément pour ça qu'on les achèterait davantage en contrepartie...
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Vincent Courcelle
On dirais vraiment qu'ils font exprès de se faire télécharger illégalement
avant sur itunes ça coutait 11,99$ la nouveautés, maintenant ils sont fait
pression pour que ce soit 14,99$ la nouveauté, soit à peu de choses près le
prix d'un album, le support physique en moins
ils le font exprès où alors ils sont très con ?

Vincent Courcelle,
http://www.france-jeunes.net
et http://www.tubededentifrice.com (nouvelle version enrichie en silicium)

Prière de joindre le message d'origine à votre réponse.

"Arnaud A." a écrit dans le message
de news:409f9ef1$0$31937$

"Spyou" a écrit dans le message de
news:409f38ba$0$8641$

> * Volontariat de la part des artistes : renoncer a leurs droits
(sauvagement
> gardés par les gros producteurs et la sacem) en comprenant que ce
n'est pas
> parceque leurs oeuvres sont téléchargées qu'elles sont moins achetées

Et au passage, leur faire comprendre également (ainsi qu'aux maisons de
disques) que si on ne téléchargeait plus leurs chansons, c'est pas
forcément pour ça qu'on les achèterait davantage en contrepartie...


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Spyou
"backstage" a écrit dans le message de
news:409f5f53$0$428$

"Spyou" a écrit dans le message de
news:409f38ba$0$8641$
> Je suis sur l'idée depuis quelques semaines a présent et je vois plus ca
> sous un angle de double-volontariat :
>
> * Volontariat de la part des artistes : renoncer a leurs droits
(sauvagement
> gardés par les gros producteurs et la sacem) en comprenant que ce n'est
pas
> parceque leurs oeuvres sont téléchargées qu'elles sont moins achetées


(du
> moins a leur droit en ce qui concerne la musique en ligne)

Le problème là, c'est que dans le téléchargement les droits des


producteurs
ne sont pas versés non plus.
Il ne s'agit pas que des auteurs et compositeurs.



En l'occurence, si les artistes se rassemblent en cooperative de production
en ligne (avec option "on fabrique des CD mais c'est plus cher"), il n'y a
plus de producteur pour se graisser la patte au passage
Avatar
*yes*
mrique a écrit :

En réaction au gros doigt des maisons de disques, voici une idée de
double doigt qu'hélas je n'ai pas le temps de développer en ce moment,
et soumet à la populace pour voir qui veut la mettre en oeuvre :



ça existe :
http://www.pcinpact.com/actu/news/Reponse_au_doigt_dhonneur_de_la_Snep.htm

"Universal nuit à la création artistique et à la liberté d'expression".
-
ATTENTION : je n'ai pas de mel perso, merci de répondre sur ce ng !!
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GraphSeb
Dans le message :409fe9b4$0$8644$,
Spyou s'exclama :

En l'occurence, si les artistes se rassemblent en cooperative de
production en ligne (avec option "on fabrique des CD mais c'est plus
cher"), il n'y a plus de producteur pour se graisser la patte au
passage



Avant de se (graisser ?) /gaver/, le producteur assure toute la logistique
de production, ce que les artistes ne sont pas prêts à faire sur leur temps
et leurs deniers personnels.

Produire un album, après compo', c'est aussi assurer le quotidien du studiol
et de ses /requins/ (billets d'avion, nourriture, hôtel... coke ?), de
l'ingénieur prise de son, de celui qui assure les arrangements, etc.

Produire un album, après maquette, c'est réaliser la production et le
packaging, mener la campagne de promo, prendre des RDV télé, assurer la
distribution auprès de revendeurs, faire des reviews avec la critique
(presse, radio, télé), etc.

Promouvoir un artiste, après album, c'est planifier une tournée, acheter ou
louer du matos, des camions, embaucher des roadies et des ingénieurs son,
réserver des salles, des chambres d'hôtel ou payer des camping-car
(notoriété oblige), assurer en tout point l'intendance de cette entreprise
ambulante, etc.

Là, encore, je schématise... Mais l'idée est là, qui démontre que le
communautarisme artistique est une vue trop simple du problème, à moins de
transformer chaque artiste en patron /besogneux/ de PME. Si c'est plus ou
moins réalisable jusqu'au stade de l'enregistrement de la maquette, après...
C'est pure délire. Infaisable seul. Quant à penser que les artistes
mettraient en commun leur ressources et moyens, c'est bien mal connaître le
milieu (de ceux qui _vendent_ au moins).

--
GraphSeb
Avatar
oragoun
"GraphSeb" ecrivait dans
news::


Promouvoir un artiste, après album, c'est planifier une tournée,
acheter ou louer du matos, des camions, embaucher des roadies et des
ingénieurs son, réserver des salles, des chambres d'hôtel ou payer des
camping-car (notoriété oblige), assurer en tout point l'intendance de
cette entreprise ambulante, etc.



Ca, c'est auto-financé par les billets et le "ticket" que payent les hotes
de ces tournées

oragoun

--

Effacez "_nospam_" si vous desirez me repondre en prive
Delete "_nospam_" for private answer
Le "Reply To" est valide
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Spyou
"GraphSeb" a écrit dans le message de
news:
Dans le message :409fe9b4$0$8644$,
Spyou s'exclama :
>
> En l'occurence, si les artistes se rassemblent en cooperative de
> production en ligne (avec option "on fabrique des CD mais c'est plus
> cher"), il n'y a plus de producteur pour se graisser la patte au
> passage

Avant de se (graisser ?) /gaver/, le producteur assure toute la logistique
de production



Non, il se gave d'abord, il bosse (un peu) ensuite :)

ce que les artistes ne sont pas prêts à faire sur leur temps et leurs


deniers personnels.

Vu le nombre d'autoproduits (et qui sont de qualité) .. je penses que si

Apres, si les Starakadémisssssiens ne se sentent pas le courrage ... Pas
bien grave :)

C'est pure délire. Infaisable seul.



On verra :)