On Jul 26, 4:45 pm, Michael DOUBEZ wrote:Une autre
serait que les français changent moins facilement l'emploi, ce
qui fait que les postes se vacantent moins souvent. Et ça a
probablement aussi à faire avec les moyens de récrutement ; ça
se passe souvent en France parce que je connais quelqu'un, qui
connaît quelqu'un...
Je ne pensait pas que la cooptation drainait tant que cela mais,
rétrospectivement, ça doit jouer pas mal.
Je crois que ça joue une rôle importante. J'ai l'impression que
le français, en fin de compte, est un peu méfiant, et préfère
s'adresser à ce qu'il connaît.
Donc, les grandes boîtes
s'adresseront plus volentiers à une SSCI qu'à un indépendant
proprement dit, ou si c'est à un indépendant, quelqu'un qu'ils
connaissent déjà.
Et une SSCI française ne se présente jamais
comme un simple intermédiaire, à l'encontre des agences
anglaises.Peut être aussi un recours plus marqué aux SSII qui
éventuellement aboutis à une embauche.
Là aussi, beaucoup de boîtes françaises ne veulent avoir affaire
qu'avec une boîte « reconnue ». Il y a des exceptions, mais en
général, la plupart ne voudrait jamais traiter avec M. Kanze, ni
même avec une société unipersonnelle que M. Kanze aurait créée.
Il faut que leur fournisseur ait une certaine taille (ou que son
directeur de vente vient d'une certaine école -- la même que le
directeur d'achats chez le client).
On Jul 26, 4:45 pm, Michael DOUBEZ <michael.dou...@free.fr> wrote:
Une autre
serait que les français changent moins facilement l'emploi, ce
qui fait que les postes se vacantent moins souvent. Et ça a
probablement aussi à faire avec les moyens de récrutement ; ça
se passe souvent en France parce que je connais quelqu'un, qui
connaît quelqu'un...
Je ne pensait pas que la cooptation drainait tant que cela mais,
rétrospectivement, ça doit jouer pas mal.
Je crois que ça joue une rôle importante. J'ai l'impression que
le français, en fin de compte, est un peu méfiant, et préfère
s'adresser à ce qu'il connaît.
Donc, les grandes boîtes
s'adresseront plus volentiers à une SSCI qu'à un indépendant
proprement dit, ou si c'est à un indépendant, quelqu'un qu'ils
connaissent déjà.
Et une SSCI française ne se présente jamais
comme un simple intermédiaire, à l'encontre des agences
anglaises.
Peut être aussi un recours plus marqué aux SSII qui
éventuellement aboutis à une embauche.
Là aussi, beaucoup de boîtes françaises ne veulent avoir affaire
qu'avec une boîte « reconnue ». Il y a des exceptions, mais en
général, la plupart ne voudrait jamais traiter avec M. Kanze, ni
même avec une société unipersonnelle que M. Kanze aurait créée.
Il faut que leur fournisseur ait une certaine taille (ou que son
directeur de vente vient d'une certaine école -- la même que le
directeur d'achats chez le client).
On Jul 26, 4:45 pm, Michael DOUBEZ wrote:Une autre
serait que les français changent moins facilement l'emploi, ce
qui fait que les postes se vacantent moins souvent. Et ça a
probablement aussi à faire avec les moyens de récrutement ; ça
se passe souvent en France parce que je connais quelqu'un, qui
connaît quelqu'un...
Je ne pensait pas que la cooptation drainait tant que cela mais,
rétrospectivement, ça doit jouer pas mal.
Je crois que ça joue une rôle importante. J'ai l'impression que
le français, en fin de compte, est un peu méfiant, et préfère
s'adresser à ce qu'il connaît.
Donc, les grandes boîtes
s'adresseront plus volentiers à une SSCI qu'à un indépendant
proprement dit, ou si c'est à un indépendant, quelqu'un qu'ils
connaissent déjà.
Et une SSCI française ne se présente jamais
comme un simple intermédiaire, à l'encontre des agences
anglaises.Peut être aussi un recours plus marqué aux SSII qui
éventuellement aboutis à une embauche.
Là aussi, beaucoup de boîtes françaises ne veulent avoir affaire
qu'avec une boîte « reconnue ». Il y a des exceptions, mais en
général, la plupart ne voudrait jamais traiter avec M. Kanze, ni
même avec une société unipersonnelle que M. Kanze aurait créée.
Il faut que leur fournisseur ait une certaine taille (ou que son
directeur de vente vient d'une certaine école -- la même que le
directeur d'achats chez le client).
On Jul 26, 4:45 pm, Michael DOUBEZ wrote:Une autre
serait que les français changent moins facilement l'emploi, ce
qui fait que les postes se vacantent moins souvent. Et ça a
probablement aussi à faire avec les moyens de récrutement ; ça
se passe souvent en France parce que je connais quelqu'un, qui
connaît quelqu'un...
Je ne pensait pas que la cooptation drainait tant que cela mais,
rétrospectivement, ça doit jouer pas mal.
Je crois que ça joue une rôle importante. J'ai l'impression que
le français, en fin de compte, est un peu méfiant, et préfère
s'adresser à ce qu'il connaît.
Au niveau individuel, AMA une erreur de recrutement coute beaucoup plus
cher en France qu'aux US.
Et même quand la personne ne conviens pas,
d'après ce que j'ai vu, il y a peu de personnes prètes à dire "on n e la
garde pas"; sans doute cette satanée culture de l'honneur (ne pas faire
d'ombre au recruteur, au DRH, ...). Ca change mais lentement et souvent
violemment car les responsables se sentent mal de faire ça et
paradoxalement, ça empire les choses.
J'ai été plusieurs fois témoin de techniques de harcèlement vis à vis
d'une personne que la direction poussait vers la porte (dont mon épouse ).
J'ai eu l'occasion, dans mon ancien poste, de travailler avec des
équipes américaines et flamandes. C'était un bonheur que tout soit
clair, dit et de ne pas être obligé de chercher si l'autre n'essaye p as
de couvrir quelque chose qui éventuellement pourrait faire planter le
projet.
Si je résume, le C++ ne serait pas moins populaire que dans les pays
anglosaxons mais la fluidité et l'exposition du marché du travail
masquerait le niveau de demande.
Ca n'explique pas qu'il n'y ait pas d'association pour apprendre les uns
des autres (nonobstant l'utilisation des infrastructures anglo-saxonnes)
et les associations sur internet(qui sont assez nombreuses).
Je ne sais même pas si la pratique des "code review" est répandue en
France en informatique comme elle l'est en industriel et en électroniqu e.
Donc, les grandes boîtes
s'adresseront plus volentiers à une SSCI qu'à un indépendant
proprement dit, ou si c'est à un indépendant, quelqu'un qu'ils
connaissent déjà.
C'est vrai, il faut être dans la boucle ou connaître un intermédiai re
qui y est. Occasionnellement les grands compte renouvellent leur porte
feuille de contact mais c'est rare et sur des petits projets.
Et une SSCI française ne se présente jamais
comme un simple intermédiaire, à l'encontre des agences
anglaises.Peut être aussi un recours plus marqué aux SSII qui
éventuellement aboutis à une embauche.
Là aussi, beaucoup de boîtes françaises ne veulent avoir affaire
qu'avec une boîte « reconnue ». Il y a des exceptions, mais en
général, la plupart ne voudrait jamais traiter avec M. Kanze, ni
même avec une société unipersonnelle que M. Kanze aurait créé e.
Il faut que leur fournisseur ait une certaine taille (ou que son
directeur de vente vient d'une certaine école -- la même que le
directeur d'achats chez le client).
J'ai l'impression que c'est moins vrai dans le domaine de la finance et
de la banque ou les experts se mettent plus facilement à leur compte
(j'ai une amie qui se débrouille pas mal la dedans en tant
qu'indépendante).
A la fin, ça reviens à un emploi permanent car ils
sont gardés pour des missions assez longues.
Enfin, ce n'est qu'une
impression et je travaille dans l'industriel; l'herbe est toujours plus
verte chez le voisin.
On Jul 26, 4:45 pm, Michael DOUBEZ <michael.dou...@free.fr> wrote:
Une autre
serait que les français changent moins facilement l'emploi, ce
qui fait que les postes se vacantent moins souvent. Et ça a
probablement aussi à faire avec les moyens de récrutement ; ça
se passe souvent en France parce que je connais quelqu'un, qui
connaît quelqu'un...
Je ne pensait pas que la cooptation drainait tant que cela mais,
rétrospectivement, ça doit jouer pas mal.
Je crois que ça joue une rôle importante. J'ai l'impression que
le français, en fin de compte, est un peu méfiant, et préfère
s'adresser à ce qu'il connaît.
Au niveau individuel, AMA une erreur de recrutement coute beaucoup plus
cher en France qu'aux US.
Et même quand la personne ne conviens pas,
d'après ce que j'ai vu, il y a peu de personnes prètes à dire "on n e la
garde pas"; sans doute cette satanée culture de l'honneur (ne pas faire
d'ombre au recruteur, au DRH, ...). Ca change mais lentement et souvent
violemment car les responsables se sentent mal de faire ça et
paradoxalement, ça empire les choses.
J'ai été plusieurs fois témoin de techniques de harcèlement vis à vis
d'une personne que la direction poussait vers la porte (dont mon épouse ).
J'ai eu l'occasion, dans mon ancien poste, de travailler avec des
équipes américaines et flamandes. C'était un bonheur que tout soit
clair, dit et de ne pas être obligé de chercher si l'autre n'essaye p as
de couvrir quelque chose qui éventuellement pourrait faire planter le
projet.
Si je résume, le C++ ne serait pas moins populaire que dans les pays
anglosaxons mais la fluidité et l'exposition du marché du travail
masquerait le niveau de demande.
Ca n'explique pas qu'il n'y ait pas d'association pour apprendre les uns
des autres (nonobstant l'utilisation des infrastructures anglo-saxonnes)
et les associations sur internet(qui sont assez nombreuses).
Je ne sais même pas si la pratique des "code review" est répandue en
France en informatique comme elle l'est en industriel et en électroniqu e.
Donc, les grandes boîtes
s'adresseront plus volentiers à une SSCI qu'à un indépendant
proprement dit, ou si c'est à un indépendant, quelqu'un qu'ils
connaissent déjà.
C'est vrai, il faut être dans la boucle ou connaître un intermédiai re
qui y est. Occasionnellement les grands compte renouvellent leur porte
feuille de contact mais c'est rare et sur des petits projets.
Et une SSCI française ne se présente jamais
comme un simple intermédiaire, à l'encontre des agences
anglaises.
Peut être aussi un recours plus marqué aux SSII qui
éventuellement aboutis à une embauche.
Là aussi, beaucoup de boîtes françaises ne veulent avoir affaire
qu'avec une boîte « reconnue ». Il y a des exceptions, mais en
général, la plupart ne voudrait jamais traiter avec M. Kanze, ni
même avec une société unipersonnelle que M. Kanze aurait créé e.
Il faut que leur fournisseur ait une certaine taille (ou que son
directeur de vente vient d'une certaine école -- la même que le
directeur d'achats chez le client).
J'ai l'impression que c'est moins vrai dans le domaine de la finance et
de la banque ou les experts se mettent plus facilement à leur compte
(j'ai une amie qui se débrouille pas mal la dedans en tant
qu'indépendante).
A la fin, ça reviens à un emploi permanent car ils
sont gardés pour des missions assez longues.
Enfin, ce n'est qu'une
impression et je travaille dans l'industriel; l'herbe est toujours plus
verte chez le voisin.
On Jul 26, 4:45 pm, Michael DOUBEZ wrote:Une autre
serait que les français changent moins facilement l'emploi, ce
qui fait que les postes se vacantent moins souvent. Et ça a
probablement aussi à faire avec les moyens de récrutement ; ça
se passe souvent en France parce que je connais quelqu'un, qui
connaît quelqu'un...
Je ne pensait pas que la cooptation drainait tant que cela mais,
rétrospectivement, ça doit jouer pas mal.
Je crois que ça joue une rôle importante. J'ai l'impression que
le français, en fin de compte, est un peu méfiant, et préfère
s'adresser à ce qu'il connaît.
Au niveau individuel, AMA une erreur de recrutement coute beaucoup plus
cher en France qu'aux US.
Et même quand la personne ne conviens pas,
d'après ce que j'ai vu, il y a peu de personnes prètes à dire "on n e la
garde pas"; sans doute cette satanée culture de l'honneur (ne pas faire
d'ombre au recruteur, au DRH, ...). Ca change mais lentement et souvent
violemment car les responsables se sentent mal de faire ça et
paradoxalement, ça empire les choses.
J'ai été plusieurs fois témoin de techniques de harcèlement vis à vis
d'une personne que la direction poussait vers la porte (dont mon épouse ).
J'ai eu l'occasion, dans mon ancien poste, de travailler avec des
équipes américaines et flamandes. C'était un bonheur que tout soit
clair, dit et de ne pas être obligé de chercher si l'autre n'essaye p as
de couvrir quelque chose qui éventuellement pourrait faire planter le
projet.
Si je résume, le C++ ne serait pas moins populaire que dans les pays
anglosaxons mais la fluidité et l'exposition du marché du travail
masquerait le niveau de demande.
Ca n'explique pas qu'il n'y ait pas d'association pour apprendre les uns
des autres (nonobstant l'utilisation des infrastructures anglo-saxonnes)
et les associations sur internet(qui sont assez nombreuses).
Je ne sais même pas si la pratique des "code review" est répandue en
France en informatique comme elle l'est en industriel et en électroniqu e.
Donc, les grandes boîtes
s'adresseront plus volentiers à une SSCI qu'à un indépendant
proprement dit, ou si c'est à un indépendant, quelqu'un qu'ils
connaissent déjà.
C'est vrai, il faut être dans la boucle ou connaître un intermédiai re
qui y est. Occasionnellement les grands compte renouvellent leur porte
feuille de contact mais c'est rare et sur des petits projets.
Et une SSCI française ne se présente jamais
comme un simple intermédiaire, à l'encontre des agences
anglaises.Peut être aussi un recours plus marqué aux SSII qui
éventuellement aboutis à une embauche.
Là aussi, beaucoup de boîtes françaises ne veulent avoir affaire
qu'avec une boîte « reconnue ». Il y a des exceptions, mais en
général, la plupart ne voudrait jamais traiter avec M. Kanze, ni
même avec une société unipersonnelle que M. Kanze aurait créé e.
Il faut que leur fournisseur ait une certaine taille (ou que son
directeur de vente vient d'une certaine école -- la même que le
directeur d'achats chez le client).
J'ai l'impression que c'est moins vrai dans le domaine de la finance et
de la banque ou les experts se mettent plus facilement à leur compte
(j'ai une amie qui se débrouille pas mal la dedans en tant
qu'indépendante).
A la fin, ça reviens à un emploi permanent car ils
sont gardés pour des missions assez longues.
Enfin, ce n'est qu'une
impression et je travaille dans l'industriel; l'herbe est toujours plus
verte chez le voisin.
(En général, l'harcèlement ne doit pas être
nécessaire. On explique gentillement à la personne qu'on s'était
trompé à son égard, que sa place n'est pas réelement ici, et
qu'il n'y a aucun avenir. Normalement, la personne se mettra
assez vite alors à trouver d'autre chose.)
(En général, l'harcèlement ne doit pas être
nécessaire. On explique gentillement à la personne qu'on s'était
trompé à son égard, que sa place n'est pas réelement ici, et
qu'il n'y a aucun avenir. Normalement, la personne se mettra
assez vite alors à trouver d'autre chose.)
(En général, l'harcèlement ne doit pas être
nécessaire. On explique gentillement à la personne qu'on s'était
trompé à son égard, que sa place n'est pas réelement ici, et
qu'il n'y a aucun avenir. Normalement, la personne se mettra
assez vite alors à trouver d'autre chose.)
On Sat, 28 Jul 2007 02:06:08 -0700, James Kanze
:(En général, l'harcèlement ne doit pas être
nécessaire. On explique gentillement à la personne qu'on s'était
trompé à son égard, que sa place n'est pas réelement ici, et
qu'il n'y a aucun avenir. Normalement, la personne se mettra
assez vite alors à trouver d'autre chose.)
À chercher, peut-être.
En fait, si le type est compétent, mais a un profil inadapté au poste,
il trouvera sans doute assez facilement un autre poste.
Par contre, si le type se révèle incompétent, ben... soit une autre
entreprise fait effectivement l'erreur de l'embaucher, et ça ne fait
que transmettre le problème à un autre employeur, soit il te reste sur
les bras.
On Sat, 28 Jul 2007 02:06:08 -0700, James Kanze
<james.ka...@gmail.com>:
(En général, l'harcèlement ne doit pas être
nécessaire. On explique gentillement à la personne qu'on s'était
trompé à son égard, que sa place n'est pas réelement ici, et
qu'il n'y a aucun avenir. Normalement, la personne se mettra
assez vite alors à trouver d'autre chose.)
À chercher, peut-être.
En fait, si le type est compétent, mais a un profil inadapté au poste,
il trouvera sans doute assez facilement un autre poste.
Par contre, si le type se révèle incompétent, ben... soit une autre
entreprise fait effectivement l'erreur de l'embaucher, et ça ne fait
que transmettre le problème à un autre employeur, soit il te reste sur
les bras.
On Sat, 28 Jul 2007 02:06:08 -0700, James Kanze
:(En général, l'harcèlement ne doit pas être
nécessaire. On explique gentillement à la personne qu'on s'était
trompé à son égard, que sa place n'est pas réelement ici, et
qu'il n'y a aucun avenir. Normalement, la personne se mettra
assez vite alors à trouver d'autre chose.)
À chercher, peut-être.
En fait, si le type est compétent, mais a un profil inadapté au poste,
il trouvera sans doute assez facilement un autre poste.
Par contre, si le type se révèle incompétent, ben... soit une autre
entreprise fait effectivement l'erreur de l'embaucher, et ça ne fait
que transmettre le problème à un autre employeur, soit il te reste sur
les bras.