Twitter iPhone pliant OnePlus 11 PS5 Disney+ Orange Livebox Windows 11

Pas de « peine plancher » pour un sans-papiers !

14 réponses
Avatar
Taureau Assis
Dix mois ferme. Un Congolais, déjà condamné à onze reprises depuis 2002
à de « courtes » peines – pas plus de six mois – pour des affaires de
stupéfiants, a bénéficié mercredi d’une certaine clémence de la part du
tribunal correctionnel de Paris. Son statut de récidiviste acharné le
destinait pourtant à se voir appliquer la « peine plancher » instituée
par la loi du 10 août 2007 : dans son cas, au moins quatre ans ferme,
alors qu’il était en comparution immédiate dans une affaire de
fourniture de crack.

Les juges n’ont en principe pas d’autre choix que de prononcer la peine
plancher. Mais ils peuvent prendre en considération « des garanties
exceptionnelles d’insertion ou de réinsertion » pour la réduire.

N’allez pas croire que notre Congolais en eût. A 29 ans, ses onze
condamnations en attestent, ce trafiquant de drogue chevronné ne semble
pas avoir émis le désir de changer de métier.

D’ailleurs le pourrait-il ? C’est ce qu’a plaidé son avocat, Me
Alexandre Genko : de quoi il a tiré l’idée de « l’illégalité » d’une loi
qui viole le principe d’égalité. « Sans papiers », « défavorisé », que
pouvait espérer le prévenu ? « Les prévenus sont traités de manière
différente au seul regard de leurs garanties d’insertion ou de
réinsertion, ce qui en soi constitue une discrimination en défaveur de
ceux qui ne disposent pas desdites garanties. Quand on est en situation
irrégulière, on ne peut jamais avoir de garanties exceptionnelles de
réinsertion », a martelé Me Genko.

Vous n’avez pas d’autre solution dans la vie que de « dealer » ? Il
serait malséant de vous en tenir rigueur. Vous avez violé les lois
françaises pour vous installer dans ce pays ? Eh bien, qu’au moins cela
vous préserve de la prison, puisque tout le monde a oublié ce principe
suranné selon lequel nul ne saurait se prévaloir de sa propre turpitude
pour obtenir un avantage quelconque…

Le parquet, représenté par une dame, a invité le tribunal « à faire
preuve d’une certaine audace » au vu de la modestie des condamnations
précédentes du prévenu. Oubliant que les petits ruisseaux font les
grandes rivières. Mme le Procureur a donc requis quatre ans dont trois
avec sursis. Et comme le parquet n’a pas mentionné le mot « récidive »
dans ses poursuites, le tribunal, sans suivre le raisonnement de Me
Genko, l’a appliqué de fait.

On verra dans quelques mois pour les habituelles remises de peine…

4 réponses

1 2
Avatar
thierry.nospam
Globern wrote:

Et puis ne criez pas, nous ne sommes pas sourds !



Vous bégayez mon révérend.

--
BOUM ! BADABOUM !

POUET !
Avatar
thierry.nospam
Taureau Assis wrote:

Mais c'est le village Potemkine



C'est un village cuirassé ?

--
BOUM ! BADABOUM !

POUET !
Avatar
Globern
(Thierry) a écrit news:1ifxbs9.puwl7qckht1wN%
:

Globern wrote:

Et puis ne criez pas, nous ne sommes pas sourds !



Vous bégayez mon révérend.




N...n...non! Pou-pou-pourquoi ?

--

Révérend Père Globern
Primat de Première Classe retraité
Avatar
thierry.nospam
Globern wrote:

>> Et puis ne criez pas, nous ne sommes pas sourds !
>
> Vous bégayez mon révérend.
>

N...n...non! Pou-pou-pourquoi ?



:-)

--
BOUM ! BADABOUM !

POUET !
1 2