Je voulais vous annoncer la sortie ce 16 aout d'un nouvel ouvrage
consacr=E9 =E0 Python, en format poche de 200 pages. Il est orient=E9
m=E9thodologie et bonne pratiques.
La page consacr=E9 au livre: http://programmation-python.org/guide
Le Mon, 13 Aug 2007 18:12:30 +0200, Méta-MCI (MVP) a écrit:
Bonjour !
"bonnes pratiques" ?
J'avoue que je me hérisse un peu, dès qu'on veut me dire combien de glaçons je dois mettre dans mon pastis, de quelle façon il faut développer, ce que je (ne) dois (pas) manger, comment discuter avec les utilisateurs, etc.
Mais, je sais que la plupart des petits djeuns, frais moulus des écoles, sont friands de ce genre de chose. Je crois que ça les rassure.
"J'en ai une grosse comme ça, pas besoin de savoir ce que font les autres".
Le Mon, 13 Aug 2007 18:12:30 +0200, Méta-MCI (MVP) a écrit:
Bonjour !
"bonnes pratiques" ?
J'avoue que je me hérisse un peu, dès qu'on veut me dire combien de glaçons je dois mettre dans mon
pastis, de quelle façon il faut développer, ce que je (ne) dois (pas) manger, comment discuter avec
les utilisateurs, etc.
Mais, je sais que la plupart des petits djeuns, frais moulus des écoles, sont friands de ce genre de
chose. Je crois que ça les rassure.
"J'en ai une grosse comme ça, pas besoin de savoir ce que font les autres".
Le Mon, 13 Aug 2007 18:12:30 +0200, Méta-MCI (MVP) a écrit:
Bonjour !
"bonnes pratiques" ?
J'avoue que je me hérisse un peu, dès qu'on veut me dire combien de glaçons je dois mettre dans mon pastis, de quelle façon il faut développer, ce que je (ne) dois (pas) manger, comment discuter avec les utilisateurs, etc.
Mais, je sais que la plupart des petits djeuns, frais moulus des écoles, sont friands de ce genre de chose. Je crois que ça les rassure.
"J'en ai une grosse comme ça, pas besoin de savoir ce que font les autres".
Tarek
On 14 août, 08:56, Laurent Pointal wrote:
Bonjour !
"bonnes pratiques" ?
J'avoue que je me hérisse un peu, dès qu'on veut me dire combien de glaçons je dois mettre dans mon pastis, de quelle façon il faut développer, ce que je (ne) dois (pas) manger, comment discuter avec l es utilisateurs, etc.
Mais toi tu as de l'expérience... combien de temps ça a pris ? J'ai eu des cours de sur ce genre de chose intéressant certaines fois, lourd d'autres fois (les comptages de lignes de codes... le COCOMO & co). Avec certaines techniques adaptées à certains cas (les grosses usines à gaz par exemple), d'autres pas. Le tout c'est de réussir à trier ce qui est utile/pratique et qui peut faire gagner du temps de ce qui est superflu/lourd/dépassé et qui en fera finalement perdre. Et d'avoir les outils ad-hoc (dans certains cas le coût des outils est très prohibitif).
De ce que j'ai pu voir du sommaire du livre de Tarek, ça ne m'a pas trop choqué. Ca peut bien servie à un étudiant ou à un amateur qui veu t se mettre à Python et qui devrais y trouver un raccourci vers les façons de faires considérées généralement comme meilleurs.
Bonjour,
Merci pour la réponse Laurent, c'est exactement l'optique du livre. Ce n'est pas un guide qui tente d'imposer telle ou telle méthodologie de programmation ou d'analyse. Mais simplement une synthèse, une introspection de mon expérience, mon vécu dans la programmation de petites et de grosses applications (zope, cps par exemple). Tout ce que je me suis pris dans "les dents" en quelques sorte, pendant 10 ans: pourquoi les tests unitaires servent vraiment, pourquoi un outil comme subversion est incontournable, des principes de base pour la conception (sans prôner telle ou telle méthode), les techniques Python qui marchent, comment écrire de la documentation efficace sans se noyer dedans, etc.
Je n'ai pas la prétention de dire que mon expérience est meilleure que d'autres mais elle offre un bon apercu de ce que peut vivre un développeur Python, et de ce qu'il retient, comme le dit Laurent, de toutes les techniques de programmation et d'analyse, pour son travail de tous les jours. A mon sens le développeur qui arrive à appliquer 100% de merise ou d'UML sur un projet est un psychopathe ;) Puisqu'en général, un diagramme de classe couvre la plupart des besoins de compréhension de l'archi.
Pour les "vieux de la vieille", et s'ils ne la pratique pas déjà la partie la plus intéressante du livre est sans doute le Document Driven Developement, qui présente une approche originale de développement utilisée par exemple dans Zope 3.
Cdl
++
Tarek
Mais, je sais que la plupart des petits djeuns, frais moulus des écol es, sont friands de ce genre de chose. Je crois que ça les rassure.
Ouaips, même que certains ne veulent plus que faire de l'analyse, surtout pas mettre les mains dans le camboui des lignes de code...
J'ai eu un collègue fou de la documentation et des notations UML & Co, qui là où j'aurais fait une petite doc synthétique, éventuellemen t avec un diagramme de classes pour expliquer un peu, pondait des pages et des pages de trucs verbeux qui n'apportaient AMA pas grand chose (par contre, il mettait les mains dans le camboui pour que le code correspondant tourne).
A+
Laurent.
On 14 août, 08:56, Laurent Pointal <laurent.poin...@limsi.fr> wrote:
Bonjour !
"bonnes pratiques" ?
J'avoue que je me hérisse un peu, dès qu'on veut me dire combien de
glaçons je dois mettre dans mon pastis, de quelle façon il faut
développer, ce que je (ne) dois (pas) manger, comment discuter avec l es
utilisateurs, etc.
Mais toi tu as de l'expérience... combien de temps ça a pris ?
J'ai eu des cours de sur ce genre de chose intéressant certaines fois,
lourd d'autres fois (les comptages de lignes de codes... le COCOMO &
co). Avec certaines techniques adaptées à certains cas (les grosses
usines à gaz par exemple), d'autres pas.
Le tout c'est de réussir à trier ce qui est utile/pratique et qui peut
faire gagner du temps de ce qui est superflu/lourd/dépassé et qui en
fera finalement perdre. Et d'avoir les outils ad-hoc (dans certains cas
le coût des outils est très prohibitif).
De ce que j'ai pu voir du sommaire du livre de Tarek, ça ne m'a pas trop
choqué. Ca peut bien servie à un étudiant ou à un amateur qui veu t se
mettre à Python et qui devrais y trouver un raccourci vers les façons de
faires considérées généralement comme meilleurs.
Bonjour,
Merci pour la réponse Laurent, c'est exactement l'optique du livre.
Ce n'est pas un guide qui tente d'imposer telle ou telle méthodologie
de programmation ou d'analyse.
Mais simplement une synthèse, une introspection de mon expérience, mon
vécu dans la programmation de
petites et de grosses applications (zope, cps par exemple). Tout ce
que je me suis pris dans "les dents" en quelques sorte,
pendant 10 ans: pourquoi les tests unitaires servent vraiment,
pourquoi un outil comme subversion
est incontournable, des principes de base pour la conception (sans
prôner telle ou telle méthode),
les techniques Python qui marchent, comment écrire de la documentation
efficace sans
se noyer dedans, etc.
Je n'ai pas la prétention de dire que mon expérience est meilleure que
d'autres mais elle offre un
bon apercu de ce que peut vivre un développeur Python, et de ce qu'il
retient, comme le dit Laurent,
de toutes les techniques de programmation et d'analyse, pour son
travail de tous les jours.
A mon sens le développeur qui arrive à appliquer 100% de merise ou
d'UML sur un projet est un psychopathe ;)
Puisqu'en général, un diagramme de classe couvre la plupart des
besoins de compréhension de l'archi.
Pour les "vieux de la vieille", et s'ils ne la pratique pas déjà
la partie la plus intéressante du livre est sans doute le Document
Driven Developement, qui présente
une approche originale de développement utilisée par exemple dans Zope
3.
Cdl
++
Tarek
Mais, je sais que la plupart des petits djeuns, frais moulus des écol es,
sont friands de ce genre de chose. Je crois que ça les rassure.
Ouaips, même que certains ne veulent plus que faire de l'analyse,
surtout pas mettre les mains dans le camboui des lignes de code...
J'ai eu un collègue fou de la documentation et des notations UML & Co,
qui là où j'aurais fait une petite doc synthétique, éventuellemen t avec
un diagramme de classes pour expliquer un peu, pondait des pages et des
pages de trucs verbeux qui n'apportaient AMA pas grand chose (par
contre, il mettait les mains dans le camboui pour que le code
correspondant tourne).
J'avoue que je me hérisse un peu, dès qu'on veut me dire combien de glaçons je dois mettre dans mon pastis, de quelle façon il faut développer, ce que je (ne) dois (pas) manger, comment discuter avec l es utilisateurs, etc.
Mais toi tu as de l'expérience... combien de temps ça a pris ? J'ai eu des cours de sur ce genre de chose intéressant certaines fois, lourd d'autres fois (les comptages de lignes de codes... le COCOMO & co). Avec certaines techniques adaptées à certains cas (les grosses usines à gaz par exemple), d'autres pas. Le tout c'est de réussir à trier ce qui est utile/pratique et qui peut faire gagner du temps de ce qui est superflu/lourd/dépassé et qui en fera finalement perdre. Et d'avoir les outils ad-hoc (dans certains cas le coût des outils est très prohibitif).
De ce que j'ai pu voir du sommaire du livre de Tarek, ça ne m'a pas trop choqué. Ca peut bien servie à un étudiant ou à un amateur qui veu t se mettre à Python et qui devrais y trouver un raccourci vers les façons de faires considérées généralement comme meilleurs.
Bonjour,
Merci pour la réponse Laurent, c'est exactement l'optique du livre. Ce n'est pas un guide qui tente d'imposer telle ou telle méthodologie de programmation ou d'analyse. Mais simplement une synthèse, une introspection de mon expérience, mon vécu dans la programmation de petites et de grosses applications (zope, cps par exemple). Tout ce que je me suis pris dans "les dents" en quelques sorte, pendant 10 ans: pourquoi les tests unitaires servent vraiment, pourquoi un outil comme subversion est incontournable, des principes de base pour la conception (sans prôner telle ou telle méthode), les techniques Python qui marchent, comment écrire de la documentation efficace sans se noyer dedans, etc.
Je n'ai pas la prétention de dire que mon expérience est meilleure que d'autres mais elle offre un bon apercu de ce que peut vivre un développeur Python, et de ce qu'il retient, comme le dit Laurent, de toutes les techniques de programmation et d'analyse, pour son travail de tous les jours. A mon sens le développeur qui arrive à appliquer 100% de merise ou d'UML sur un projet est un psychopathe ;) Puisqu'en général, un diagramme de classe couvre la plupart des besoins de compréhension de l'archi.
Pour les "vieux de la vieille", et s'ils ne la pratique pas déjà la partie la plus intéressante du livre est sans doute le Document Driven Developement, qui présente une approche originale de développement utilisée par exemple dans Zope 3.
Cdl
++
Tarek
Mais, je sais que la plupart des petits djeuns, frais moulus des écol es, sont friands de ce genre de chose. Je crois que ça les rassure.
Ouaips, même que certains ne veulent plus que faire de l'analyse, surtout pas mettre les mains dans le camboui des lignes de code...
J'ai eu un collègue fou de la documentation et des notations UML & Co, qui là où j'aurais fait une petite doc synthétique, éventuellemen t avec un diagramme de classes pour expliquer un peu, pondait des pages et des pages de trucs verbeux qui n'apportaient AMA pas grand chose (par contre, il mettait les mains dans le camboui pour que le code correspondant tourne).
A+
Laurent.
Méta-MCI \(MVP\)
"vieux de la vieille"
'ttention, hein ! C'est pas parce qu'on est vendredi qu'il faut insulter : - moi ; - ma femme.
Nous avons su rester jeune d'esprit (surtout moi). Et, ça, c'est ma méthode secrète pour bien (hum ?) programmer.
Non mais...
@+
Michel Claveau
"vieux de la vieille"
'ttention, hein !
C'est pas parce qu'on est vendredi qu'il faut insulter :
- moi ;
- ma femme.
Nous avons su rester jeune d'esprit (surtout moi). Et, ça, c'est ma méthode secrète pour bien (hum
?) programmer.
Moi, je vous le dis : " y'en a qui doivent faire de l'assembleur en cachette, pour avoir l'esprit aussi tordu".
Pierre Maurette
Moi, je vous le dis : " y'en a qui doivent faire de l'assembleur en cachette, pour avoir l'esprit aussi tordu".
Mes inutiles remarques se voulaient légères, amusées. Un vendredi...
Ceci dit il y a effectivement un rapport indirect avec l'assembleur. J'ai effectivement publié, et écrire n'était pas mon métier. J'ai été pris de terreur, le mot est à peine exagéré, à l'idée d'être lu, ce qui est effectivement un comble, et jugé. J'ai eu la coquetterie de vouloir rédiger. Je juge d'ailleurs le résultat un peu verbeux, mais peu importe. Immédiatement s'est posée la question du temps et de la personne. Pour le temps, dans un ouvrage technique, le présent s'impose. Pour la personne, c'est un peu plus ouvert. J'élimine le "tu", bien entendu. Restent le "on", le "je" et le "vous". J'ai choisi le "vous". Là se pose la question de l'accord. J'ai décidé - et il me semble que c'est la règle - que ce "vous" s'accordait au singulier. Comme le "Nous" royal.
J'imagine que Tarek s'est plus ou moins posé les mêmes questions...
-- Pierre Maurette
Moi, je vous le dis : " y'en a qui doivent faire de l'assembleur en cachette,
pour avoir l'esprit aussi tordu".
Mes inutiles remarques se voulaient légères, amusées. Un vendredi...
Ceci dit il y a effectivement un rapport indirect avec l'assembleur.
J'ai effectivement publié, et écrire n'était pas mon métier. J'ai été
pris de terreur, le mot est à peine exagéré, à l'idée d'être lu, ce qui
est effectivement un comble, et jugé.
J'ai eu la coquetterie de vouloir rédiger. Je juge d'ailleurs le
résultat un peu verbeux, mais peu importe. Immédiatement s'est posée la
question du temps et de la personne. Pour le temps, dans un ouvrage
technique, le présent s'impose. Pour la personne, c'est un peu plus
ouvert. J'élimine le "tu", bien entendu. Restent le "on", le "je" et le
"vous". J'ai choisi le "vous". Là se pose la question de l'accord. J'ai
décidé - et il me semble que c'est la règle - que ce "vous" s'accordait
au singulier. Comme le "Nous" royal.
J'imagine que Tarek s'est plus ou moins posé les mêmes questions...
Moi, je vous le dis : " y'en a qui doivent faire de l'assembleur en cachette, pour avoir l'esprit aussi tordu".
Mes inutiles remarques se voulaient légères, amusées. Un vendredi...
Ceci dit il y a effectivement un rapport indirect avec l'assembleur. J'ai effectivement publié, et écrire n'était pas mon métier. J'ai été pris de terreur, le mot est à peine exagéré, à l'idée d'être lu, ce qui est effectivement un comble, et jugé. J'ai eu la coquetterie de vouloir rédiger. Je juge d'ailleurs le résultat un peu verbeux, mais peu importe. Immédiatement s'est posée la question du temps et de la personne. Pour le temps, dans un ouvrage technique, le présent s'impose. Pour la personne, c'est un peu plus ouvert. J'élimine le "tu", bien entendu. Restent le "on", le "je" et le "vous". J'ai choisi le "vous". Là se pose la question de l'accord. J'ai décidé - et il me semble que c'est la règle - que ce "vous" s'accordait au singulier. Comme le "Nous" royal.
J'imagine que Tarek s'est plus ou moins posé les mêmes questions...
-- Pierre Maurette
Méta-MCI \(MVP\)
Oulà !
J'utilisais simplement le passage de paramètres par position :
"vieux de la vieille" (moi, ma femme) vieux = "moi" vieille = "ma femme"
Bon faudra attendre Python-3000, pour mettre une étoile, ce qui obligera à utiliser des paramètres nommés.
Sur ce, je retourne à l'apéro...
Santé à tous !
Oulà !
J'utilisais simplement le passage de paramètres par position :
"vieux de la vieille" (moi, ma femme)
vieux = "moi"
vieille = "ma femme"
Bon faudra attendre Python-3000, pour mettre une étoile, ce qui obligera à utiliser des paramètres
nommés.