Le plongeur, biologiste et photographe Laurent Ballesta sera, ce soir, à
Océanopolis, à Brest, pour la rétrospective de trois années de plongée et de
tournage à la découverte de la biodiversité marine.
extrait : Ces plongées profondes sont possibles grâce à la technique du
scaphandre recycleur en circuit fermé et à gestion électronique, qui permet,
grâce à un fort taux d'hélium, de s'affranchir des risques de narcose,
l'ivresse des profondeurs. Discret, le système ne génère pas de bulles et
rend l'approche de la faune plus aisée. En revanche, descendre à 120 mètres
et y rester trente minutes pour photographier la faune impose ensuite de
respecter des paliers de décompression durant près de cinq heures. «Cela
coûte cher en fatigue. Mais c'est le prix à payer pour aller là où personne
d'autre ne va».