Pointeurs stéganographie et lois française/européennes
2 réponses
Sylvain Lévêque
Bonjour
Auriez-vous sous la main quelques pointeurs sur ce que dit la loi
française et la loi européenne au sujet de la stéganographie? Il me
semblait avoir lu quelque part "flou juridique" et "absence de
jurisprudence"...
Cette action est irreversible, confirmez la suppression du commentaire ?
Signaler le commentaire
Veuillez sélectionner un problème
Nudité
Violence
Harcèlement
Fraude
Vente illégale
Discours haineux
Terrorisme
Autre
Thierry VIGNAUD
On Mon, 24 Jan 2005 14:34:01 +0100, Sylvain Lévêque wrote:
Bonjour
Auriez-vous sous la main quelques pointeurs sur ce que dit la loi française et la loi européenne au sujet de la stéganographie? Il me semblait avoir lu quelque part "flou juridique" et "absence de jurisprudence"...
Merci
Voir du côté de la loi 2004-575 et son titre III http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjoìOX0200175L
A mon avis l'utilisation du terme "cryptologie" est mieux appropriée au niveau des moteurs de recherche.
On Mon, 24 Jan 2005 14:34:01 +0100, Sylvain Lévêque
<_NOSPAM_kag@laposte.net_NOSPAM_> wrote:
Bonjour
Auriez-vous sous la main quelques pointeurs sur ce que dit la loi
française et la loi européenne au sujet de la stéganographie? Il me
semblait avoir lu quelque part "flou juridique" et "absence de
jurisprudence"...
Merci
Voir du côté de la loi 2004-575 et son titre III
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjoìOX0200175L
A mon avis l'utilisation du terme "cryptologie" est mieux appropriée au niveau
des moteurs de recherche.
On Mon, 24 Jan 2005 14:34:01 +0100, Sylvain Lévêque wrote:
Bonjour
Auriez-vous sous la main quelques pointeurs sur ce que dit la loi française et la loi européenne au sujet de la stéganographie? Il me semblait avoir lu quelque part "flou juridique" et "absence de jurisprudence"...
Merci
Voir du côté de la loi 2004-575 et son titre III http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjoìOX0200175L
A mon avis l'utilisation du terme "cryptologie" est mieux appropriée au niveau des moteurs de recherche.
> Voir du côté de la loi 2004-575 et son titre III http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjoìOX0200175L
Merci, j'étais justement en train de lire la LCEN. Je recherche plus spécifiquement les dispositions concernant le watermarking et la stéganographie.
Vu la définition donnée par la loi des "moyens de cryptologie", on entre dans ce cadre.
La stéganographie consiste à dissimuler de l'information dans un support anodin, sans nécessairement la chiffrer. Est-ce que l'on peut parler de confidentialité si le système est simplement basé sur l'espoir que l'information secrète ne sera pas détectée (puis recherchée et retrouvée) à l'audition d'un son ou à l'affichage d'une image, par exemple?
Tournons celà encore autrement, plus techniquement: mon secret est disponible sous une forme non chiffrée mais fortement bruitée par le support anodin, à tel point qu'il est devenu imperceptible et espéré indétectable. Peut-on parler de confidentialité alors que l'ajout d'un bruit est courant (ça crachouille dans le téléphone fixe, portable ou à la radio), et qu'on a simplement amplifié le phénomène?
Je m'interroge en fait sur le travail que réalise Guillermito sur la stéganographie. Il a fait parler de lui dans le cadre d'une autre affaire, également dans le cadre de la sécurité informatique et de la cryptologie, mais sans rapport direct avec la stéganographie.
J'ai l'impression que le watermarking étant encore à un stade de recherche et d'expérimentation plutôt que d'emploi courant, la législation reste dans le flou. Avis d'informaticien, merci aux personnes mieux placées que moi de m'éclairer un petit peu plus :) -- Sylvain
> Voir du côté de la loi 2004-575 et son titre III
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjoìOX0200175L
Merci, j'étais justement en train de lire la LCEN.
Je recherche plus spécifiquement les dispositions concernant le
watermarking et la stéganographie.
Vu la définition donnée par la loi des "moyens de cryptologie", on entre
dans ce cadre.
La stéganographie consiste à dissimuler de l'information dans un support
anodin, sans nécessairement la chiffrer. Est-ce que l'on peut parler de
confidentialité si le système est simplement basé sur l'espoir que
l'information secrète ne sera pas détectée (puis recherchée et
retrouvée) à l'audition d'un son ou à l'affichage d'une image, par exemple?
Tournons celà encore autrement, plus techniquement:
mon secret est disponible sous une forme non chiffrée mais fortement
bruitée par le support anodin, à tel point qu'il est devenu
imperceptible et espéré indétectable. Peut-on parler de confidentialité
alors que l'ajout d'un bruit est courant (ça crachouille dans le
téléphone fixe, portable ou à la radio), et qu'on a simplement amplifié
le phénomène?
Je m'interroge en fait sur le travail que réalise Guillermito sur la
stéganographie. Il a fait parler de lui dans le cadre d'une autre
affaire, également dans le cadre de la sécurité informatique et de la
cryptologie, mais sans rapport direct avec la stéganographie.
J'ai l'impression que le watermarking étant encore à un stade de
recherche et d'expérimentation plutôt que d'emploi courant, la
législation reste dans le flou. Avis d'informaticien, merci aux
personnes mieux placées que moi de m'éclairer un petit peu plus :)
--
Sylvain
> Voir du côté de la loi 2004-575 et son titre III http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjoìOX0200175L
Merci, j'étais justement en train de lire la LCEN. Je recherche plus spécifiquement les dispositions concernant le watermarking et la stéganographie.
Vu la définition donnée par la loi des "moyens de cryptologie", on entre dans ce cadre.
La stéganographie consiste à dissimuler de l'information dans un support anodin, sans nécessairement la chiffrer. Est-ce que l'on peut parler de confidentialité si le système est simplement basé sur l'espoir que l'information secrète ne sera pas détectée (puis recherchée et retrouvée) à l'audition d'un son ou à l'affichage d'une image, par exemple?
Tournons celà encore autrement, plus techniquement: mon secret est disponible sous une forme non chiffrée mais fortement bruitée par le support anodin, à tel point qu'il est devenu imperceptible et espéré indétectable. Peut-on parler de confidentialité alors que l'ajout d'un bruit est courant (ça crachouille dans le téléphone fixe, portable ou à la radio), et qu'on a simplement amplifié le phénomène?
Je m'interroge en fait sur le travail que réalise Guillermito sur la stéganographie. Il a fait parler de lui dans le cadre d'une autre affaire, également dans le cadre de la sécurité informatique et de la cryptologie, mais sans rapport direct avec la stéganographie.
J'ai l'impression que le watermarking étant encore à un stade de recherche et d'expérimentation plutôt que d'emploi courant, la législation reste dans le flou. Avis d'informaticien, merci aux personnes mieux placées que moi de m'éclairer un petit peu plus :) -- Sylvain