Sur un disque dur, un bit (0 ou 1) est, en gros, défini par
la polarité de sa particule ferromagnétique, donc Nord/Sud
ou Sud/Nord.
Je cherche à connaître la référence utilisée pour qualifier
une particule de Nord/Sud ou de Sud/Nord : s'agit-il du sens de
rotation du disque par rapport à la position de la tête ?
Sur le petit dessin à l'adresse http://cjoint.com/data/cCwy0pr6Uf.htm
en admettant :
- qu'il s'agit d'un enregistrement longitudinal des particules,
- que le disque tourne dans le sens horaire,
- que la tête de lecture balaye le demi disque supérieur,
la particule magnétique A représenterait-elle un 0 (ou un 1) quelque soit
le fabricant du disque ?
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Emmanuel Florac
Le Tue, 28 Feb 2006 23:55:21 +0100, MP a écrit :
Bonjour,
Sur le petit dessin à l'adresse http://cjoint.com/data/cCwy0pr6Uf.htm en admettant : - qu'il s'agit d'un enregistrement longitudinal des particules, - que le disque tourne dans le sens horaire, - que la tête de lecture balaye le demi disque supérieur, la particule magnétique A représenterait-elle un 0 (ou un 1) quelque soit le fabricant du disque ?
Probablement pas. D'abord le codage d'un bit de données ne repose pas sur une seule particule aimantée; ensuite les signaux analogiques codant des flux de bits sont toujours encodés de manière à représenter les bits 0 ou 1 par des transitions d'états et non par des états, et je ne pense pas que les disques durs fassent exception.
-- Dix grammes d'abstraction valent des tonnes de bricolage. Loi de Booker.
Le Tue, 28 Feb 2006 23:55:21 +0100, MP a écrit :
Bonjour,
Sur le petit dessin à l'adresse http://cjoint.com/data/cCwy0pr6Uf.htm en
admettant :
- qu'il s'agit d'un enregistrement longitudinal des particules, - que
le disque tourne dans le sens horaire, - que la tête de lecture balaye
le demi disque supérieur, la particule magnétique A représenterait-elle
un 0 (ou un 1) quelque soit le fabricant du disque ?
Probablement pas. D'abord le codage d'un bit de données ne repose pas sur
une seule particule aimantée; ensuite les signaux analogiques codant des
flux de bits sont toujours encodés de manière à représenter les bits 0
ou 1 par des transitions d'états et non par des états, et je ne pense
pas que les disques durs fassent exception.
--
Dix grammes d'abstraction valent des tonnes de bricolage.
Loi de Booker.
Sur le petit dessin à l'adresse http://cjoint.com/data/cCwy0pr6Uf.htm en admettant : - qu'il s'agit d'un enregistrement longitudinal des particules, - que le disque tourne dans le sens horaire, - que la tête de lecture balaye le demi disque supérieur, la particule magnétique A représenterait-elle un 0 (ou un 1) quelque soit le fabricant du disque ?
Probablement pas. D'abord le codage d'un bit de données ne repose pas sur une seule particule aimantée; ensuite les signaux analogiques codant des flux de bits sont toujours encodés de manière à représenter les bits 0 ou 1 par des transitions d'états et non par des états, et je ne pense pas que les disques durs fassent exception.
-- Dix grammes d'abstraction valent des tonnes de bricolage. Loi de Booker.
Michel Carrère-Gée
Bonjour,
Sur le petit dessin à l'adresse http://cjoint.com/data/cCwy0pr6Uf.htm en admettant : - qu'il s'agit d'un enregistrement longitudinal des particules, - que le disque tourne dans le sens horaire, - que la tête de lecture balaye le demi disque supérieur, la particule magnétique A représenterait-elle un 0 (ou un 1) quelque soit le fabricant du disque ?
Probablement pas. D'abord le codage d'un bit de données ne repose pas sur une seule particule aimantée; ensuite les signaux analogiques codant des flux de bits sont toujours encodés de manière à représenter les bits 0 ou 1 par des transitions d'états et non par des états, et je ne pense pas que les disques durs fassent exception.
Exactement, et ces changements d'états eux même sont l'objets de codage, il faut par exemple: - distinguer entre l'absence d'information et une suite de zéros - synchroniser lecture et rotation du plateau - assurer la pérennité des informations - les compacter pour une meilleure capacité de stockage
etc ...
Bonjour,
Sur le petit dessin à l'adresse http://cjoint.com/data/cCwy0pr6Uf.htm en
admettant :
- qu'il s'agit d'un enregistrement longitudinal des particules, - que
le disque tourne dans le sens horaire, - que la tête de lecture balaye
le demi disque supérieur, la particule magnétique A représenterait-elle
un 0 (ou un 1) quelque soit le fabricant du disque ?
Probablement pas. D'abord le codage d'un bit de données ne repose pas sur
une seule particule aimantée; ensuite les signaux analogiques codant des
flux de bits sont toujours encodés de manière à représenter les bits 0
ou 1 par des transitions d'états et non par des états, et je ne pense
pas que les disques durs fassent exception.
Exactement, et ces changements d'états eux même sont l'objets de codage,
il faut par exemple:
- distinguer entre l'absence d'information et une suite de zéros
- synchroniser lecture et rotation du plateau
- assurer la pérennité des informations
- les compacter pour une meilleure capacité de stockage
Sur le petit dessin à l'adresse http://cjoint.com/data/cCwy0pr6Uf.htm en admettant : - qu'il s'agit d'un enregistrement longitudinal des particules, - que le disque tourne dans le sens horaire, - que la tête de lecture balaye le demi disque supérieur, la particule magnétique A représenterait-elle un 0 (ou un 1) quelque soit le fabricant du disque ?
Probablement pas. D'abord le codage d'un bit de données ne repose pas sur une seule particule aimantée; ensuite les signaux analogiques codant des flux de bits sont toujours encodés de manière à représenter les bits 0 ou 1 par des transitions d'états et non par des états, et je ne pense pas que les disques durs fassent exception.
Exactement, et ces changements d'états eux même sont l'objets de codage, il faut par exemple: - distinguer entre l'absence d'information et une suite de zéros - synchroniser lecture et rotation du plateau - assurer la pérennité des informations - les compacter pour une meilleure capacité de stockage
etc ...
Emmanuel Florac
Le Wed, 01 Mar 2006 15:36:30 +0100, Michel Carrère-Gée a écrit :
Exactement, et ces changements d'états eux même sont l'objets de codage, il faut par exemple: - distinguer entre l'absence d'information et une suite de zéros - synchroniser lecture et rotation du plateau - assurer la pérennité des informations - les compacter pour une meilleure capacité de stockage
Tout à fait, et si on en croit la documentation de SpinRite par exemple, chaque constructeur a ses petits secrets algorithmiques pour enregistrer les informations à la surface des disques.
-- Je suis riche des biens dont je sais me passer. Louis-Jean-Baptiste Etienne Vigée.
Le Wed, 01 Mar 2006 15:36:30 +0100, Michel Carrère-Gée a écrit :
Exactement, et ces changements d'états eux même sont l'objets de codage,
il faut par exemple:
- distinguer entre l'absence d'information et une suite de zéros -
synchroniser lecture et rotation du plateau - assurer la pérennité des
informations - les compacter pour une meilleure capacité de stockage
Tout à fait, et si on en croit la documentation de SpinRite par exemple,
chaque constructeur a ses petits secrets algorithmiques pour enregistrer
les informations à la surface des disques.
--
Je suis riche des biens dont je sais me passer.
Louis-Jean-Baptiste Etienne Vigée.
Le Wed, 01 Mar 2006 15:36:30 +0100, Michel Carrère-Gée a écrit :
Exactement, et ces changements d'états eux même sont l'objets de codage, il faut par exemple: - distinguer entre l'absence d'information et une suite de zéros - synchroniser lecture et rotation du plateau - assurer la pérennité des informations - les compacter pour une meilleure capacité de stockage
Tout à fait, et si on en croit la documentation de SpinRite par exemple, chaque constructeur a ses petits secrets algorithmiques pour enregistrer les informations à la surface des disques.
-- Je suis riche des biens dont je sais me passer. Louis-Jean-Baptiste Etienne Vigée.
Le Gaulois
Sur le petit dessin à l'adresse http://cjoint.com/data/cCwy0pr6Uf.htm en admettant : - qu'il s'agit d'un enregistrement longitudinal des particules, - que le disque tourne dans le sens horaire, - que la tête de lecture balaye le demi disque supérieur, la particule magnétique A représenterait-elle un 0 (ou un 1) quelque soit le fabricant du disque ?
Probablement pas. D'abord le codage d'un bit de données ne repose pas sur une seule particule aimantée; ensuite les signaux analogiques codant des flux de bits sont toujours encodés de manière à représenter les bits 0 ou 1 par des transitions d'états et non par des états, et je ne pense pas que les disques durs fassent exception.
Les changement d'état, c'était vrai dans les années 70-80 avec les modulations FM puis MFM. Ensuite on est passé au RLL, PRML, EPRML. C'est nettement plus compliqué.
Sur le petit dessin à l'adresse http://cjoint.com/data/cCwy0pr6Uf.htm en
admettant :
- qu'il s'agit d'un enregistrement longitudinal des particules, - que
le disque tourne dans le sens horaire, - que la tête de lecture balaye
le demi disque supérieur, la particule magnétique A représenterait-elle
un 0 (ou un 1) quelque soit le fabricant du disque ?
Probablement pas. D'abord le codage d'un bit de données ne repose pas sur
une seule particule aimantée; ensuite les signaux analogiques codant des
flux de bits sont toujours encodés de manière à représenter les bits 0
ou 1 par des transitions d'états et non par des états, et je ne pense
pas que les disques durs fassent exception.
Les changement d'état, c'était vrai dans les années 70-80 avec
les modulations FM puis MFM. Ensuite on est passé au RLL, PRML,
EPRML. C'est nettement plus compliqué.
Sur le petit dessin à l'adresse http://cjoint.com/data/cCwy0pr6Uf.htm en admettant : - qu'il s'agit d'un enregistrement longitudinal des particules, - que le disque tourne dans le sens horaire, - que la tête de lecture balaye le demi disque supérieur, la particule magnétique A représenterait-elle un 0 (ou un 1) quelque soit le fabricant du disque ?
Probablement pas. D'abord le codage d'un bit de données ne repose pas sur une seule particule aimantée; ensuite les signaux analogiques codant des flux de bits sont toujours encodés de manière à représenter les bits 0 ou 1 par des transitions d'états et non par des états, et je ne pense pas que les disques durs fassent exception.
Les changement d'état, c'était vrai dans les années 70-80 avec les modulations FM puis MFM. Ensuite on est passé au RLL, PRML, EPRML. C'est nettement plus compliqué.
Emmanuel Florac
Le Wed, 01 Mar 2006 16:30:33 +0100, Le Gaulois a écrit :
Les changement d'état, c'était vrai dans les années 70-80 avec les modulations FM puis MFM. Ensuite on est passé au RLL, PRML, EPRML. C'est nettement plus compliqué.
Bien sûr, mais au niveau de la détection analogique du signal magnétique ça reste basé sur la détection des transitions et pas la mesure d'une valeur ou d'une autre.
-- Pluralitas non est ponenda sine necessitate. Guillaume d'Ockham.
Le Wed, 01 Mar 2006 16:30:33 +0100, Le Gaulois a écrit :
Les changement d'état, c'était vrai dans les années 70-80 avec les
modulations FM puis MFM. Ensuite on est passé au RLL, PRML, EPRML. C'est
nettement plus compliqué.
Bien sûr, mais au niveau de la détection analogique du signal
magnétique ça reste basé sur la détection des transitions et pas la
mesure d'une valeur ou d'une autre.
--
Pluralitas non est ponenda sine necessitate.
Guillaume d'Ockham.
Le Wed, 01 Mar 2006 16:30:33 +0100, Le Gaulois a écrit :
Les changement d'état, c'était vrai dans les années 70-80 avec les modulations FM puis MFM. Ensuite on est passé au RLL, PRML, EPRML. C'est nettement plus compliqué.
Bien sûr, mais au niveau de la détection analogique du signal magnétique ça reste basé sur la détection des transitions et pas la mesure d'une valeur ou d'une autre.
-- Pluralitas non est ponenda sine necessitate. Guillaume d'Ockham.
