Allez, je la remets :
http://cjoint.com/data/ltrnoGi2vK_Cheval_qui_course_un_chien.jpg
Allez, je la remets :
http://cjoint.com/data/ltrnoGi2vK_Cheval_qui_course_un_chien.jpg
Allez, je la remets :
http://cjoint.com/data/ltrnoGi2vK_Cheval_qui_course_un_chien.jpg
Y en a d'autres :
http://www.thesun.co.uk/sol/homepage/news/article1838129.ece?slideshowPopup=true&articleId38129&nSlide=1
Y en a d'autres :
http://www.thesun.co.uk/sol/homepage/news/article1838129.ece?slideshowPopup=true&articleId38129&nSlide=1
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Delestaque a écrit
( news:4b053945$0$19607$ )Ben je pense que c'est exhaustif pour le coup !
Hélas on n'a rien sur l'angle de rotation des oreilles, ni sur
l'historique du mot chanfrein à travers les âges, pas plus que sur la
longueur des poils, l'usure des sabot et un tas de choses
essentielles à cette photo.
Pfff, tout se perd...
Delestaque a écrit
( news:4b053945$0$19607$426a34cc@news.free.fr )
Ben je pense que c'est exhaustif pour le coup !
Hélas on n'a rien sur l'angle de rotation des oreilles, ni sur
l'historique du mot chanfrein à travers les âges, pas plus que sur la
longueur des poils, l'usure des sabot et un tas de choses
essentielles à cette photo.
Pfff, tout se perd...
Delestaque a écrit
( news:4b053945$0$19607$ )Ben je pense que c'est exhaustif pour le coup !
Hélas on n'a rien sur l'angle de rotation des oreilles, ni sur
l'historique du mot chanfrein à travers les âges, pas plus que sur la
longueur des poils, l'usure des sabot et un tas de choses
essentielles à cette photo.
Pfff, tout se perd...
Hélas on n'a rien sur l'angle de rotation des oreilles, ni sur l'historique
du mot chanfrein à travers les âges, pas plus que sur la longueur des
poils,
l'usure des sabot et un tas de choses essentielles à cette photo.
Pfff, tout se perd...
Hélas on n'a rien sur l'angle de rotation des oreilles, ni sur l'historique
du mot chanfrein à travers les âges, pas plus que sur la longueur des
poils,
l'usure des sabot et un tas de choses essentielles à cette photo.
Pfff, tout se perd...
Hélas on n'a rien sur l'angle de rotation des oreilles, ni sur l'historique
du mot chanfrein à travers les âges, pas plus que sur la longueur des
poils,
l'usure des sabot et un tas de choses essentielles à cette photo.
Pfff, tout se perd...
Bour-Brown a écrit :Hélas on n'a rien sur l'angle de rotation des oreilles, ni sur
l'historique du mot chanfrein à travers les âges, pas plus que sur
la longueur des poils,
l'usure des sabot et un tas de choses essentielles à cette photo.
Pfff, tout se perd...
J'ai voulu faire court pour ne pas perdre l'attention fugitive des
lecteurs. Mais comme je sens monter vers moi l'espoir de parvenir à la
Connaissance, je précise un peu.
1 - Angle de rotation des oreilles.
1-1 Angle de rotation autour d'un axe se rapprochant de la verticale.
Il varie constamment, le cheval tourne une oreille, ou les deux en
direction d'un bruit, pour l'identifier et le localiser dans l'espace.
1-2 Angle de rotation dans un plan sagittal.
La position de l'oreille passe de :
1-2-1 Léger angle vers l'avant : cheval concentré, "à l'écoute" de
l'environnement
1-2-2 Léger angle vers l'arrière avec rotation éventuelle selon un axe
vertical : le cheval est à l'écoute de son cavalier
1-2-3 Angle plus accentué vers l'arrière : cheval inquiet, sur ses
gardes 1-2-4 Oreilles rabattues vers l'arrière : cheval en colère, va
attaquer.
2 - Historique du mot chanfrein :
Fera l'objet d'une communication ultérieure.
3- Longueur des poils.
Elle dépend de la race et de la saison.
Certains chevaux ont le poil toujours ras : Arabe, Akhal Téké...
D'autres ont des poils qui poussent en hiver et tombent au printemps.
On suppose, mais les études manquent, qu'il s'agit d'une adaptation
aux rigueurs du climat.
NB: la plupart des chevaux vus à la télévision en hiver sont tondus
pour éviter une transpiration excessive à l'effort. Ils sont ensuite
revêtus d'une couverture pour qu'ils ne prennent pas froid.
4- Usure des sabots
A l'état sauvage, pour une race donnée sur un type de terrain donné,
l'usure et la pousse des sabots se compensent exactement.
C'est le cas par exemple des mustangs sauvages de l'ouest américain.
Lorsque le cheval est déplacé hors de son terrain ancestral et/ou
astreint à un travail différent, le sabot peut s'user plus vite qu'il
ne pousse. Dans un tel cas, on fixe sur la face inférieure du sabot un
"fer" fixé par des "clous", après avoir "paré" le sabot, c'est à dire,
avoir réduit son épaisseur de la pousse qui a eu lieu depuis le
dernier parage, puisque le sabot, protégé par le fer, ne s'use plus
du tout.
NB : il existe des mouvements de cavaliers qui militent en faveur des
"pieds nus", c'est à dire que le sabot est simplement paré pour
égaliser sa surface et donner au cheval les bons aplombs, mais pas ferré,
car
alors le sabot s'adapte en pousse et en dureté selon le travail et le
terrain. La souplesse du sabot ainsi retrouvée permet une meilleure
circulation du sang dans les membres et d'éviter certaines
pathologies.
Les discussions entre les intégristes du pied nu et ceux qui disent
que ne pas ferrer un cheval est "criminel" sont aussi violentes que les
excommunications réciproques des avocats de Windows opposés à ceux de
Linux.
Bour-Brown a écrit :
Hélas on n'a rien sur l'angle de rotation des oreilles, ni sur
l'historique du mot chanfrein à travers les âges, pas plus que sur
la longueur des poils,
l'usure des sabot et un tas de choses essentielles à cette photo.
Pfff, tout se perd...
J'ai voulu faire court pour ne pas perdre l'attention fugitive des
lecteurs. Mais comme je sens monter vers moi l'espoir de parvenir à la
Connaissance, je précise un peu.
1 - Angle de rotation des oreilles.
1-1 Angle de rotation autour d'un axe se rapprochant de la verticale.
Il varie constamment, le cheval tourne une oreille, ou les deux en
direction d'un bruit, pour l'identifier et le localiser dans l'espace.
1-2 Angle de rotation dans un plan sagittal.
La position de l'oreille passe de :
1-2-1 Léger angle vers l'avant : cheval concentré, "à l'écoute" de
l'environnement
1-2-2 Léger angle vers l'arrière avec rotation éventuelle selon un axe
vertical : le cheval est à l'écoute de son cavalier
1-2-3 Angle plus accentué vers l'arrière : cheval inquiet, sur ses
gardes 1-2-4 Oreilles rabattues vers l'arrière : cheval en colère, va
attaquer.
2 - Historique du mot chanfrein :
Fera l'objet d'une communication ultérieure.
3- Longueur des poils.
Elle dépend de la race et de la saison.
Certains chevaux ont le poil toujours ras : Arabe, Akhal Téké...
D'autres ont des poils qui poussent en hiver et tombent au printemps.
On suppose, mais les études manquent, qu'il s'agit d'une adaptation
aux rigueurs du climat.
NB: la plupart des chevaux vus à la télévision en hiver sont tondus
pour éviter une transpiration excessive à l'effort. Ils sont ensuite
revêtus d'une couverture pour qu'ils ne prennent pas froid.
4- Usure des sabots
A l'état sauvage, pour une race donnée sur un type de terrain donné,
l'usure et la pousse des sabots se compensent exactement.
C'est le cas par exemple des mustangs sauvages de l'ouest américain.
Lorsque le cheval est déplacé hors de son terrain ancestral et/ou
astreint à un travail différent, le sabot peut s'user plus vite qu'il
ne pousse. Dans un tel cas, on fixe sur la face inférieure du sabot un
"fer" fixé par des "clous", après avoir "paré" le sabot, c'est à dire,
avoir réduit son épaisseur de la pousse qui a eu lieu depuis le
dernier parage, puisque le sabot, protégé par le fer, ne s'use plus
du tout.
NB : il existe des mouvements de cavaliers qui militent en faveur des
"pieds nus", c'est à dire que le sabot est simplement paré pour
égaliser sa surface et donner au cheval les bons aplombs, mais pas ferré,
car
alors le sabot s'adapte en pousse et en dureté selon le travail et le
terrain. La souplesse du sabot ainsi retrouvée permet une meilleure
circulation du sang dans les membres et d'éviter certaines
pathologies.
Les discussions entre les intégristes du pied nu et ceux qui disent
que ne pas ferrer un cheval est "criminel" sont aussi violentes que les
excommunications réciproques des avocats de Windows opposés à ceux de
Linux.
Bour-Brown a écrit :Hélas on n'a rien sur l'angle de rotation des oreilles, ni sur
l'historique du mot chanfrein à travers les âges, pas plus que sur
la longueur des poils,
l'usure des sabot et un tas de choses essentielles à cette photo.
Pfff, tout se perd...
J'ai voulu faire court pour ne pas perdre l'attention fugitive des
lecteurs. Mais comme je sens monter vers moi l'espoir de parvenir à la
Connaissance, je précise un peu.
1 - Angle de rotation des oreilles.
1-1 Angle de rotation autour d'un axe se rapprochant de la verticale.
Il varie constamment, le cheval tourne une oreille, ou les deux en
direction d'un bruit, pour l'identifier et le localiser dans l'espace.
1-2 Angle de rotation dans un plan sagittal.
La position de l'oreille passe de :
1-2-1 Léger angle vers l'avant : cheval concentré, "à l'écoute" de
l'environnement
1-2-2 Léger angle vers l'arrière avec rotation éventuelle selon un axe
vertical : le cheval est à l'écoute de son cavalier
1-2-3 Angle plus accentué vers l'arrière : cheval inquiet, sur ses
gardes 1-2-4 Oreilles rabattues vers l'arrière : cheval en colère, va
attaquer.
2 - Historique du mot chanfrein :
Fera l'objet d'une communication ultérieure.
3- Longueur des poils.
Elle dépend de la race et de la saison.
Certains chevaux ont le poil toujours ras : Arabe, Akhal Téké...
D'autres ont des poils qui poussent en hiver et tombent au printemps.
On suppose, mais les études manquent, qu'il s'agit d'une adaptation
aux rigueurs du climat.
NB: la plupart des chevaux vus à la télévision en hiver sont tondus
pour éviter une transpiration excessive à l'effort. Ils sont ensuite
revêtus d'une couverture pour qu'ils ne prennent pas froid.
4- Usure des sabots
A l'état sauvage, pour une race donnée sur un type de terrain donné,
l'usure et la pousse des sabots se compensent exactement.
C'est le cas par exemple des mustangs sauvages de l'ouest américain.
Lorsque le cheval est déplacé hors de son terrain ancestral et/ou
astreint à un travail différent, le sabot peut s'user plus vite qu'il
ne pousse. Dans un tel cas, on fixe sur la face inférieure du sabot un
"fer" fixé par des "clous", après avoir "paré" le sabot, c'est à dire,
avoir réduit son épaisseur de la pousse qui a eu lieu depuis le
dernier parage, puisque le sabot, protégé par le fer, ne s'use plus
du tout.
NB : il existe des mouvements de cavaliers qui militent en faveur des
"pieds nus", c'est à dire que le sabot est simplement paré pour
égaliser sa surface et donner au cheval les bons aplombs, mais pas ferré,
car
alors le sabot s'adapte en pousse et en dureté selon le travail et le
terrain. La souplesse du sabot ainsi retrouvée permet une meilleure
circulation du sang dans les membres et d'éviter certaines
pathologies.
Les discussions entre les intégristes du pied nu et ceux qui disent
que ne pas ferrer un cheval est "criminel" sont aussi violentes que les
excommunications réciproques des avocats de Windows opposés à ceux de
Linux.
Ghost-Rider wrote:Bour-Brown a écrit :Hélas on n'a rien sur l'angle de rotation des oreilles, ni sur
l'historique du mot chanfrein à travers les âges, pas plus que sur
la longueur des poils,
l'usure des sabot et un tas de choses essentielles à cette photo.
Pfff, tout se perd...
J'ai voulu faire court pour ne pas perdre l'attention fugitive des
lecteurs. Mais comme je sens monter vers moi l'espoir de parvenir à la
Connaissance, je précise un peu.
1 - Angle de rotation des oreilles.
1-1 Angle de rotation autour d'un axe se rapprochant de la verticale.
Il varie constamment, le cheval tourne une oreille, ou les deux en
direction d'un bruit, pour l'identifier et le localiser dans l'espace.
1-2 Angle de rotation dans un plan sagittal.
La position de l'oreille passe de :
1-2-1 Léger angle vers l'avant : cheval concentré, "à l'écoute" de
l'environnement
1-2-2 Léger angle vers l'arrière avec rotation éventuelle selon un axe
vertical : le cheval est à l'écoute de son cavalier
1-2-3 Angle plus accentué vers l'arrière : cheval inquiet, sur ses
gardes 1-2-4 Oreilles rabattues vers l'arrière : cheval en colère, va
attaquer.
2 - Historique du mot chanfrein :
Fera l'objet d'une communication ultérieure.
3- Longueur des poils.
Elle dépend de la race et de la saison.
Certains chevaux ont le poil toujours ras : Arabe, Akhal Téké...
D'autres ont des poils qui poussent en hiver et tombent au printemps.
On suppose, mais les études manquent, qu'il s'agit d'une adaptation
aux rigueurs du climat.
NB: la plupart des chevaux vus à la télévision en hiver sont tondus
pour éviter une transpiration excessive à l'effort. Ils sont ensuite
revêtus d'une couverture pour qu'ils ne prennent pas froid.
4- Usure des sabots
A l'état sauvage, pour une race donnée sur un type de terrain donné,
l'usure et la pousse des sabots se compensent exactement.
C'est le cas par exemple des mustangs sauvages de l'ouest américain.
Lorsque le cheval est déplacé hors de son terrain ancestral et/ou
astreint à un travail différent, le sabot peut s'user plus vite qu'il
ne pousse. Dans un tel cas, on fixe sur la face inférieure du sabot un
"fer" fixé par des "clous", après avoir "paré" le sabot, c'est à dire,
avoir réduit son épaisseur de la pousse qui a eu lieu depuis le
dernier parage, puisque le sabot, protégé par le fer, ne s'use plus
du tout.
NB : il existe des mouvements de cavaliers qui militent en faveur des
"pieds nus", c'est à dire que le sabot est simplement paré pour
égaliser sa surface et donner au cheval les bons aplombs, mais pas ferré,
car
alors le sabot s'adapte en pousse et en dureté selon le travail et le
terrain. La souplesse du sabot ainsi retrouvée permet une meilleure
circulation du sang dans les membres et d'éviter certaines
pathologies.
Les discussions entre les intégristes du pied nu et ceux qui disent
que ne pas ferrer un cheval est "criminel" sont aussi violentes que les
excommunications réciproques des avocats de Windows opposés à ceux de
Linux.
Bon, tu as fais court, à la Palmé !
--
G.Ricco
Ghost-Rider wrote:
Bour-Brown a écrit :
Hélas on n'a rien sur l'angle de rotation des oreilles, ni sur
l'historique du mot chanfrein à travers les âges, pas plus que sur
la longueur des poils,
l'usure des sabot et un tas de choses essentielles à cette photo.
Pfff, tout se perd...
J'ai voulu faire court pour ne pas perdre l'attention fugitive des
lecteurs. Mais comme je sens monter vers moi l'espoir de parvenir à la
Connaissance, je précise un peu.
1 - Angle de rotation des oreilles.
1-1 Angle de rotation autour d'un axe se rapprochant de la verticale.
Il varie constamment, le cheval tourne une oreille, ou les deux en
direction d'un bruit, pour l'identifier et le localiser dans l'espace.
1-2 Angle de rotation dans un plan sagittal.
La position de l'oreille passe de :
1-2-1 Léger angle vers l'avant : cheval concentré, "à l'écoute" de
l'environnement
1-2-2 Léger angle vers l'arrière avec rotation éventuelle selon un axe
vertical : le cheval est à l'écoute de son cavalier
1-2-3 Angle plus accentué vers l'arrière : cheval inquiet, sur ses
gardes 1-2-4 Oreilles rabattues vers l'arrière : cheval en colère, va
attaquer.
2 - Historique du mot chanfrein :
Fera l'objet d'une communication ultérieure.
3- Longueur des poils.
Elle dépend de la race et de la saison.
Certains chevaux ont le poil toujours ras : Arabe, Akhal Téké...
D'autres ont des poils qui poussent en hiver et tombent au printemps.
On suppose, mais les études manquent, qu'il s'agit d'une adaptation
aux rigueurs du climat.
NB: la plupart des chevaux vus à la télévision en hiver sont tondus
pour éviter une transpiration excessive à l'effort. Ils sont ensuite
revêtus d'une couverture pour qu'ils ne prennent pas froid.
4- Usure des sabots
A l'état sauvage, pour une race donnée sur un type de terrain donné,
l'usure et la pousse des sabots se compensent exactement.
C'est le cas par exemple des mustangs sauvages de l'ouest américain.
Lorsque le cheval est déplacé hors de son terrain ancestral et/ou
astreint à un travail différent, le sabot peut s'user plus vite qu'il
ne pousse. Dans un tel cas, on fixe sur la face inférieure du sabot un
"fer" fixé par des "clous", après avoir "paré" le sabot, c'est à dire,
avoir réduit son épaisseur de la pousse qui a eu lieu depuis le
dernier parage, puisque le sabot, protégé par le fer, ne s'use plus
du tout.
NB : il existe des mouvements de cavaliers qui militent en faveur des
"pieds nus", c'est à dire que le sabot est simplement paré pour
égaliser sa surface et donner au cheval les bons aplombs, mais pas ferré,
car
alors le sabot s'adapte en pousse et en dureté selon le travail et le
terrain. La souplesse du sabot ainsi retrouvée permet une meilleure
circulation du sang dans les membres et d'éviter certaines
pathologies.
Les discussions entre les intégristes du pied nu et ceux qui disent
que ne pas ferrer un cheval est "criminel" sont aussi violentes que les
excommunications réciproques des avocats de Windows opposés à ceux de
Linux.
Bon, tu as fais court, à la Palmé !
--
G.Ricco
Ghost-Rider wrote:Bour-Brown a écrit :Hélas on n'a rien sur l'angle de rotation des oreilles, ni sur
l'historique du mot chanfrein à travers les âges, pas plus que sur
la longueur des poils,
l'usure des sabot et un tas de choses essentielles à cette photo.
Pfff, tout se perd...
J'ai voulu faire court pour ne pas perdre l'attention fugitive des
lecteurs. Mais comme je sens monter vers moi l'espoir de parvenir à la
Connaissance, je précise un peu.
1 - Angle de rotation des oreilles.
1-1 Angle de rotation autour d'un axe se rapprochant de la verticale.
Il varie constamment, le cheval tourne une oreille, ou les deux en
direction d'un bruit, pour l'identifier et le localiser dans l'espace.
1-2 Angle de rotation dans un plan sagittal.
La position de l'oreille passe de :
1-2-1 Léger angle vers l'avant : cheval concentré, "à l'écoute" de
l'environnement
1-2-2 Léger angle vers l'arrière avec rotation éventuelle selon un axe
vertical : le cheval est à l'écoute de son cavalier
1-2-3 Angle plus accentué vers l'arrière : cheval inquiet, sur ses
gardes 1-2-4 Oreilles rabattues vers l'arrière : cheval en colère, va
attaquer.
2 - Historique du mot chanfrein :
Fera l'objet d'une communication ultérieure.
3- Longueur des poils.
Elle dépend de la race et de la saison.
Certains chevaux ont le poil toujours ras : Arabe, Akhal Téké...
D'autres ont des poils qui poussent en hiver et tombent au printemps.
On suppose, mais les études manquent, qu'il s'agit d'une adaptation
aux rigueurs du climat.
NB: la plupart des chevaux vus à la télévision en hiver sont tondus
pour éviter une transpiration excessive à l'effort. Ils sont ensuite
revêtus d'une couverture pour qu'ils ne prennent pas froid.
4- Usure des sabots
A l'état sauvage, pour une race donnée sur un type de terrain donné,
l'usure et la pousse des sabots se compensent exactement.
C'est le cas par exemple des mustangs sauvages de l'ouest américain.
Lorsque le cheval est déplacé hors de son terrain ancestral et/ou
astreint à un travail différent, le sabot peut s'user plus vite qu'il
ne pousse. Dans un tel cas, on fixe sur la face inférieure du sabot un
"fer" fixé par des "clous", après avoir "paré" le sabot, c'est à dire,
avoir réduit son épaisseur de la pousse qui a eu lieu depuis le
dernier parage, puisque le sabot, protégé par le fer, ne s'use plus
du tout.
NB : il existe des mouvements de cavaliers qui militent en faveur des
"pieds nus", c'est à dire que le sabot est simplement paré pour
égaliser sa surface et donner au cheval les bons aplombs, mais pas ferré,
car
alors le sabot s'adapte en pousse et en dureté selon le travail et le
terrain. La souplesse du sabot ainsi retrouvée permet une meilleure
circulation du sang dans les membres et d'éviter certaines
pathologies.
Les discussions entre les intégristes du pied nu et ceux qui disent
que ne pas ferrer un cheval est "criminel" sont aussi violentes que les
excommunications réciproques des avocats de Windows opposés à ceux de
Linux.
Bon, tu as fais court, à la Palmé !
--
G.Ricco