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Portable a UN euro ??? !!! 8-)

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cauchemardesque
Bijour,

Et, oui aujourd'huit est un grand jour !
Sortie officiel de l'ordinateur portable à un euro ( par jour, on sait
pas pendans combien d'années, il semblerait, trois du coup je trouve
sa chère !) , euh pour les filiére "sientifike" ( j'ai des doute et
vous conseil de casser la tirelire )!
Pour les autre, (voila le debat ! ) y a une offre linux ? ( du
mistère,(créme glacée avec accord commerciaux en vu ! ohhhh) parceque
commercial çà ne manque pas inutile de me faire parvenir les liens )
Si oui toutes les chances pour cette os, de ce developper, si non vous
étes une fois de plus au paquerettes et la : the question what's (
pourquoi pour les francophones ) ?

Cauchemare !

10 réponses

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Jérémy JUST
On Fri, 08 Oct 2004 18:18:16 +0200
Pierre Cerf wrote:

Je comprend pas, n'aurait il pas était mieux ne numériser et de
méttre les contenue des bibiothèque on-line ou sur extranet ?
Des projet de numérisation sur une grande échelle sont en cours.



La BNF y travaille très activement. On peut déjà consulter un volume
de documents conséquent extrait du « fonds ancien ».

Mais il y a un problème légal pour les documents récents (la BNF est
là pour archiver les publications, pas pour les photocopiller).


Mais je ne sais pas si tu te rends bien compte du boulot que ça
représente.


Et du point de vue de l'utilisateur, il est bien plus agréable de
travailler sur un vrai livre que sur un écran.
Pendant des années, j'ai transporté des livres de bio ou de maths dans
le bus ou le métro, pour les lire pendant mes trajets. Vite ouverts,
vite fermés, les Post-it gardent les pages, je me crains pas de me les
faire voler à l'arrachée, ils n'éblouissent pas dans le noir et se
lisent en plein soleil, n'ont pas besoin d'être rechargés tous les trois
jours, même ouverts à longueur de temps, craignent la pluie mais y
survivent quand même... Un écran électronique n'atteindra pas ce confort
avant longtemps!


Autant il est bien de pouvoir consulter un texte non réédité de Victor
Hugo sur Gallica (le site web/FTP de la BNF), autant pour un travail
long, un livre n'est pas remplaçable par un document électronique.

--
Jérémy JUST


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Michel Billaud
(cauchemare) writes:

Mais les enseignents, ils ont choisie quoi ?


Il est gentil lui ! Il s'imagine qu'on demande leur avis aux
enseignants !

Parceque, j'ai du mal à imaginé, que se soi en FAC ou au lycée, des
prof, gérée un parc hétérogenne ?


Je croyais que le boulot des profs était d'enseigner, et maintenant il
faut gérer des parcs matériels. A quoi servent les techniciens ?

MB

--
Michel BILLAUD
LABRI-Université Bordeaux I tel 05 4000 6922 / 05 5684 5792
351, cours de la Libération http://www.labri.fr/~billaud
33405 Talence (FRANCE)

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Jerome Lambert
Le Sat, 09 Oct 2004 20:52:52 +0200, Michel Billaud a écrit :

(cauchemare) writes:

Mais les enseignents, ils ont choisie quoi ?


Il est gentil lui ! Il s'imagine qu'on demande leur avis aux
enseignants !


Mais bien sûr qu'on leur demande! Mais de là à en tenir compte... :-(

Parceque, j'ai du mal à imaginé, que se soi en FAC ou au lycée, des
prof, gérée un parc hétérogenne ?


Je croyais que le boulot des profs était d'enseigner, et maintenant il
faut gérer des parcs matériels. A quoi servent les techniciens ?


A couler le budget des écoles, donc on demande au moins branque de la
bande s'en charger sur son temps libre.

--

Jerome. (Prof de maths et moins branque de la bande...)


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Jerome Lambert
Le Sat, 09 Oct 2004 20:52:52 +0200, Michel Billaud a écrit :

(cauchemare) writes:

Mais les enseignents, ils ont choisie quoi ?


Il est gentil lui ! Il s'imagine qu'on demande leur avis aux
enseignants !


Mais bien sûr qu'on leur demande! Mais de là à en tenir compte... :-(

Parceque, j'ai du mal à imaginé, que se soi en FAC ou au lycée, des
prof, gérée un parc hétérogenne ?


Je croyais que le boulot des profs était d'enseigner, et maintenant il
faut gérer des parcs matériels. A quoi servent les techniciens ?


A couler le budget des écoles, donc on demande au prof ayant la meilleure
connaissance de l'informatique de s'en charger, quitte à alléger un peu
sa charge horaire et/ou le faire sur son temps libre...

--

Jerome. (Prof de maths qui correspond au portrait-robot)


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Nicolas George
Jérémy JUST wrote in message
:
La BNF y travaille très activement. On peut déjà consulter un volume
de documents conséquent extrait du « fonds ancien ».


Sauf que la BNF se permet de prétendre mettre des restrictions d'utilisation
à ces documents, ce qui est inacceptable.

Et du point de vue de l'utilisateur, il est bien plus agréable de
travailler sur un vrai livre que sur un écran.


Ça dépend des goûts. En lisant sur écran, on n'a pas à se relever à chaque
fois que ça fait « bip » pour signaler un nouveau mail ou une demande de
talk :)

Et puis 50 Mo, c'est moins lourd à transporter dans le TGV que 25 volumes de
500 pages.

Autant il est bien de pouvoir consulter un texte non réédité de Victor
Hugo sur Gallica (le site web/FTP de la BNF), autant pour un travail
long, un livre n'est pas remplaçable par un document électronique.


Pour du travail littéraire, analyse de champs lexicaux, ce genre de choses,
une version numérique est un atout précieux.

Pour suivre une intrigue complexe avec beaucoup de personnages qui s'étend
sur une dizaine de pavés de 800 pages, un support greppable est un
complément indispensable.

Tiens, sais-tu combien de fois le mot « she » apparaît dans _The Hobbit_ ?

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Jérémy JUST
On Sun, 10 Oct 2004 11:17:45 +0000 (UTC)
Nicolas George <nicolas$ wrote:

La BNF y travaille très activement. On peut déjà consulter un
volume de documents conséquent extrait du « fonds ancien ».
Sauf que la BNF se permet de prétendre mettre des restrictions

d'utilisation à ces documents, ce qui est inacceptable.


Ça dépend des restrictions.
J'avoue ne pas avoir cherché sous quelle licence étaient distribués
ces documents (peut-être suis-je dans l'illégalité la plus complète en
ayant sur mon disque dur « Le dernier jour d'un condamné » de V. Hugo
depuis plus d'un an...).


En lisant sur écran, on n'a pas à se relever à chaque fois que ça fait
« bip » pour signaler un nouveau mail ou une demande de talk :)


Bah, quand tu bouquines dans le jardin, tu peux voir le facteur
arriver de loin, alors que tu n'entends pas forcément ton xbiff. ;)


Et puis 50 Mo, c'est moins lourd à transporter dans le TGV que
25 volumes de 500 pages.


Tu sembles avoir des trajets en TGV particulièrement longs...


Pour du travail littéraire, analyse de champs lexicaux, ce genre de
choses, une version numérique est un atout précieux.


Bien sûr.
De même que je serais bien embêté avec des séquences d'ADN imprimées
sur du papier-bible, reliées en cuir pleine fleur et dorées sur tranche.

Je ne disais pas que les versions électroniques des oeuvres étaient
inutiles.
Même quand il s'agit de lire artisanalement un texte, il arrive que
les versions électroniques aient des avantages. Par exemple pour les
articles scientifiques, je trouve très confortable de pouvoir en
télécharger une dizaine, lire tous les résumés et regarder les figures
et n'imprimer que ceux qui m'intéressent vraiment; sans les abonnements
en ligne, il faut commander les articles dans une bibliothèque distante,
ce qui revient rapidement plus cher que de payer un abonnement global
pour avoir accès à tous les articles de la revue.

Je disais que l'existence de livres dans les bibliothèques
universitaires risquait d'être indispensable pendant encore longtemps.


Pour suivre une intrigue complexe avec beaucoup de personnages qui
s'étend sur une dizaine de pavés de 800 pages, un support greppable
est un complément indispensable.


Un bon auteur n'impose pas de retours en arrière dans le livre. Tiens,
regarde « La vie, mode d'emploi » de Perec. Plus de 1300 personnages, et
pourtant un récit parfaitement clair. Jamais je n'ai feuilleté les pages
déjà lues pour retrouver un détail important.


Tiens, sais-tu combien de fois le mot « she » apparaît dans _The
Hobbit_ ?


Les oeuvres de Tolkien sont encore trop récentes pour être disponibles
gratuitement dans les banques publiques. À froid et de mémoire (j'ai lu
ce bouquin en 1992 et en français), je dirais que ça ne doit pas
dépasser la vingtaine de fois.
<TROLL>
Et puis, bon, on a déjà lu mieux, comme littérature.
</TROLL>

À ceux qui critiquent la vision des femmes dans l'oeuvre d'Hergé, je
conseillerais de s'intéresser *aussi* à cet aspect dans les récits des
Terres du Milieu.

--
Jérémy JUST


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Nicolas George
Jérémy JUST wrote in message
:
Ça dépend des restrictions.
J'avoue ne pas avoir cherché sous quelle licence étaient distribués
ces documents (peut-être suis-je dans l'illégalité la plus complète en
ayant sur mon disque dur « Le dernier jour d'un condamné » de V. Hugo
depuis plus d'un an...).


Non, heureusement, rien de tel.

« Pour un usage strictement privé, la reproduction du contenu de ce site est
libre. Dans le cadre de communication, d'édition ou autres actions à
caractère professionnel, ne sont autorisées que les courtes citations sous
réserve de la mention BnF/Gallica.

Tout autre reproduction ou représentation, intégrale ou substantielle du
contenu de ce site, par quelque procédé que ce soit, doit faire l'objet
d'une autorisation expresse de la BnF. »

Je suis désolé de les contredire, mais les textes du domaine publique, on a
le droit de les reproduire comme bon nous chante.

Bah, quand tu bouquines dans le jardin, tu peux voir le facteur
arriver de loin, alors que tu n'entends pas forcément ton xbiff. ;)


Ne pas entendre le mail arriver ? Quel cauchemar !

Tu sembles avoir des trajets en TGV particulièrement longs...


Les trajets eux-mêmes non, mais les séjours entre les trajets, parfois oui.

Un bon auteur n'impose pas de retours en arrière dans le livre.


Je trouve cette position péremptoire tout à fait fausse. Prenons simplement
le cas d'un roman policier : un bon roman policier contient des indices qui
permettent au lecteur de trouver le coupable aussi bien que le détective, et
qui doivent être quand même discrets. D'une manière générale, le fait d'être
« parfaitement clair » n'est pas une qualité indispensable pour un bon
roman. Ça dépend avant tout des genres.

Les oeuvres de Tolkien sont encore trop récentes pour être disponibles
gratuitement dans les banques publiques.


Évidemment. Mais je n'aurais rien contre acheter ces textes pour, disons, le
prix du livre papier moins son prix de revient (impression, acheminement
jusqu'au libraire) plus le prix du fonctionnement des serveurs. À condition
bien entendu que ce soit sous un format utilisable, et pas bourré de
restrictions à la con. Comme ça ne se trouve, à ma connaissance pas,
j'achète (ou pas) le livre papier, et je trouve de-ci, de-là des bourrins
qui ont joué de l'OCR.

À froid et de mémoire (j'ai lu
ce bouquin en 1992 et en français), je dirais que ça ne doit pas
dépasser la vingtaine de fois.


Deux fois...

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Jérémy JUST
On Sun, 10 Oct 2004 13:48:31 +0000 (UTC)
Nicolas George <nicolas$ wrote:

Tout autre reproduction ou représentation, intégrale ou substantielle
du contenu de ce site, par quelque procédé que ce soit, doit faire
l'objet d'une autorisation expresse de la BnF. »

Je suis désolé de les contredire, mais les textes du domaine publique,
on a le droit de les reproduire comme bon nous chante.


Certes, mais le travail de numérisation est leur propriété. Libre à
toi d'aller sur place consulter les ouvrages et les numériser toi-même.


Cela dit, je pense que si ton projet est un travail de recherche sans
but lucratif immédiat (j'entends par là que ton but n'est pas de vendre
un DVD de leurs documents), ils ne poseront pas de problème pour
t'accorder tout ce que tu veux.


Un bon auteur n'impose pas de retours en arrière dans le livre.
Je trouve cette position péremptoire tout à fait fausse.



Je ne nie pas l'existence de mauvais auteurs, hein. J'en lis, même,
des fois (souvent). :)


À condition bien entendu que ce soit sous un format utilisable, et pas
bourré de restrictions à la con.


C'est triste ton opinion sur les e-books et autres formats gadgétisés
de livres électroniques. ;)


ça ne doit pas dépasser la vingtaine de fois.
Deux fois...



Je mets mes 18 surnuméraires aux enchères.

--
Jérémy JUST


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Nicolas George
Jérémy JUST wrote in message
:
Certes, mais le travail de numérisation est leur propriété. Libre à
toi d'aller sur place consulter les ouvrages et les numériser toi-même.


Je ne vois pas le rapport avec ce qui précède

Cela dit, je pense que si ton projet est un travail de recherche sans
but lucratif immédiat (j'entends par là que ton but n'est pas de vendre
un DVD de leurs documents), ils ne poseront pas de problème pour
t'accorder tout ce que tu veux.


Mais scrogneugneu, même si je voulais télécharger un texte de Hugo pour
l'imprimer et le vendre, j'aurais le droit, c'est précisément ça que veut
dire le domaine public.

Je ne nie pas l'existence de mauvais auteurs, hein. J'en lis, même,
des fois (souvent). :)


Et moi, je nie que ce soient de mauvais auteurs.

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Jérémy JUST
On Sun, 10 Oct 2004 16:01:11 +0000 (UTC)
Nicolas George <nicolas$ wrote:

Certes, mais le travail de numérisation est leur propriété. Libre à
toi d'aller sur place consulter les ouvrages et les numériser
toi-même.


Je ne vois pas le rapport avec ce qui précède


Ce qui est sur leur site est le résultat (liste non exhaustive):
- du travail de l'auteur,
- du travail éventuel d'un traducteur,
- du travail éventuel d'un critique (annotations, préface, etc),
- du travail de l'éditeur/imprimeur (mise en page, etc),
- du travail de la BNF (numérisation).

Le droit d'auteur s'applique à tout ça. Si les 4 premiers points sont
tels que l'oeuvre est libre, alors la BNF (ou les projets indépendants)
peut numériser. Mais par ce travail, leur version électronique tombe
sous *leur* propriété, et ils en font ce qu'ils veulent.


ils ne poseront pas de problème pour t'accorder tout ce que tu veux.


Mais scrogneugneu, même si je voulais télécharger un texte de Hugo
pour l'imprimer et le vendre, j'aurais le droit, c'est précisément ça
que veut dire le domaine public.


Fais ce que tu veux avec le texte d'Hugo (non annoté par un critique
récent, non remis en page récemment) mais pas avec le travail de la BNF,
même s'il se trouve porter sur ce texte.
Le contenu littéraire est dans le domaine public mais l'emballage
électronique ne l'est pas.

Si tu veux du contenu directement libre, tu vas à la BNF et tu
consultes ce qu'ils ont numérisé.


Il m'est arrivé d'acheter des reproductions de documents du Cabinet
des Estampes (le bout de la BNF qui est resté rue Richelieu). Le type
qui les faisait allait directement là-bas faire des copies, il se
mettait juste à côté de la boutique officielle et vendait ses trucs
moins chers (le « moins cher », c'est pour l'anecdote, ça n'a aucune
importance dans l'exemple). Il en avait parfaitement le droit. Par
contre, il n'aurait pas pu acheter une copie officielle et la recopier
pour la vendre.

--
Jérémy JUST


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