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Pourquoi j'ai acheté un scanner

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__ GlamoutE __
Bonjour à tous.

Je viens d'acheter un scanner (en l'occurence un CanoScan 8400f) dans un
but bien précis.

J'ai pensé que le scanner était un bon outil pour réalisr des mesures
précises sur mes négatifs noir et blanc.

En particulier je voudrais m'en servir pour recalibrer tout mon
processus de développement de films NB, le problème étant de déterminer
pour un couple film/révélateur donné les bonnes conditions de
développement (temps, dilution etc ...).

Pour le moment, mon seul point de repère "objectif" est la planche
contact, mais ça n'est vraiment pas précis.

Le problème étant posé, je me suis tenu le raisonnement suivant :
Tout d'abord il faut que je soit en mesure de déterminer le temps de
développement qui me procurera une densité de négatif correct (le
contraste on verra plus tard).
Pour cela, en photographiant une charte gris Kodak, je dois obtenir une
densité correspondant au gris de la zone 5 (selon la terminologie Zone
System).
Pour contrôler que mon négatif a la densité voulue, je compte le
scanner; normalement je dois obtenir une image composée de la valeur de
gris 127 (si je ne dis pas de bêtise).

Le problème est que le raisonnement ne tient que si le scanner est
correctement calibré (n'est-ce pas ?).

Je jeté un petit coup d'oeil sur les méthodes sérieuses de calibrage
mais cela me parrait revenir très cher, d'autant plus que pour le
moment, je ne me soucis pas trop des problèmes de couleur.

J'ai donc pensé faire la chose suivante : je scanne la charte Kodak en
mode niveaux de gris et je bidouille un indicateur de luminosité dans le
pilote du scanner jusqu'à obtenir un gris 127.

Je ne sais pas si le raisonnement tiens debout et j'aimerais bien avoir
votre avis.

Pour aller un peu plus loin, je me demande s'il existe dans le commerce
des mires noir et blanc sur lesquelles on peut se baser pour faire ses
opérations de calibrage de la densité et du contraste.

2 réponses

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eric valentin

Je te remercie de ta sollicitude mais ne t'inquiètes pas pour moi; le
scanner va me servir à bien d'autres choses.
-bien sûr, ca je le crois volontiers


Mais je prend ta remarque très au sérieux.
- je ne disais pas ca pour rire :=)


Si effectivement la meilleure méthode de calibrage du développement est le
densitomètre allons-y ! A condition que j'en trouve un pas trop cher.
- j'en ai un qui fait la lecture en transmission , un X rite qui ne me sert

pas mais qui fonctionne

Par contre je ne sais pas du tout comment m'y prendre. As tu de la
documentation là dessus ?
- en fait la doc est dans les boites de "strips " je m'explique , ce sont

des sensitogrammes, constitués de plusieurs plages de gris exposés par le
fabriquant, tu en developpe un tu lis sous le densitometre les plages
utiles a la lecture, et apres un calcul, tu trouves les ecarts par rapport
au standard de traitement, tu modifie en consequence ton temps de
developpement, tu relis le resultat
et tu obtiens le resultat absolument dans les normes, si tu as un doute sur
l'efficacité de ton traitement, tu traite un sensito et tu le lis et c'est
parfait>
Que sont les "strips n&b kodak" ?


ex Kodak dit que pour avoir un negatif parfait pour un tirage avec un
agradisseur a lumiere diffuse, tu dois obtenir un facteur de contraste de
0.58, sachant que c'est un standard et que s'il ne te convient pas ou ne
convient pas a ton type d'agrandisseur tu peux en adopter un autre

tu traite un sensitogramme, les plages de gris sont identifiées ,
D min ( densité minimum) TD ( densité pied de courbe ) LD ( low densité ,
densité basse ) HD ( high density haute densité ) et Dmax ( densité
maximum )
on mesure les valeurs D min, TD, LD HD et Dmax en mode visuel sous le
densitomètre,
ensuite on fait ses calculs

HD - TD divisé par 2,26 + 0,10 = contraste 0.58 en diffus -0,15 en lumière
dirigée
140,9 x (TD -Dmin) + 335 = sensiblité en soustrayant cette valeur du
standard de reference 255 e
scart par rapport au satndard de la Dmin = Dmin mesurée -0,06
les ensitogrammes sont vendus par exemple par Prophot ref catalogue Kodak
180 2990
c'est la methode officielle, serieuse et irreprochable, comme je disais un
scanner n'est pas un outil de mesure à savoir qu un densitomètre coutait
plus de 50 mille anciens francs, dejà je vois les avis qui divergent sur la
methode et les valeurs, bof, ergottages, interpretaion, discussions sans
fins et resultat non concluant, ca en revanche c'est garanti, moi, la
methode officielle et qui existe pour les autres procédés, C14 E6 RA 4
c'est ce que nous utilisons en laboratoire professionel, il faut profiter de
la degringolade pour s'offrir des matos pros
Eric

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__ GlamoutE __
- en fait la doc est dans les boites de "strips " je m'explique , ce sont
des sensitogrammes, constitués de plusieurs plages de gris exposés par le
fabriquant, tu en developpe un tu lis sous le densitometre les plages
utiles a la lecture, et apres un calcul, tu trouves les ecarts par rapport
au standard de traitement, tu modifie en consequence ton temps de
developpement, tu relis le resultat
et tu obtiens le resultat absolument dans les normes, si tu as un doute sur
l'efficacité de ton traitement, tu traite un sensito et tu le lis et c'est
parfait>


Ce que je ne comprends pas c'est que la méthode que tu décris va me
permettre de déterminer le traitement correct pour le développement de
ces fameux strips.

Mais en quoi cela va-t-il m'aider à déterminer le temps de développement
d'un film Bergger dans du Tetenal Ultrafin par exemple ?

Si j'applique à mon film Bergger les conditions de développement que
j'ai déterminées avec le développement d'un strip, rien ne me dit que
mon film Bergger aura une densité ni un contraste correct.

Je ne comprend pas bien en fait.

Il faudrait pouvoir réaliser soi même les sensitogrammes avec le film de
son choix.

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