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Premières infos sur les candidatures pour le DMB

14 réponses
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Zeldus
Bonsoir,

Selon le Figaro, le DMB serait déjà totalement sollicité par 2 ou 3 grands
groupes déjà bien implantés en FM et qui ne privent pas pour demander une
plétore d'autorisations pour leurs radios...

Rien que NRJ demande 7 radios, pratiquement un multiplexe entier. Sachant
que le groupe souhaiterait créer 3 ou 4 nouvelles radios... Quand on voit la
qualité excecrable de cette radio qui passe pratiquement autant de pub que
de musique et quand on parle de musique, il faut bien penser à environ une
quinzaine de disques qui se répètent parfois toutes les heures... D'ailleurs
le groupe NRJ connait de sérieuses difficultés que ce soit dans le mobile
(NRJ Mobile), la diffusion (Towercast) ou la télé (NRJ12, NRJ hits). Comme
quoi en dehors de la radio, les dirigents n'arrivent pas à développer
correctement leurs affaires et même en radio, l'audimat d'NRJ s'effrite
régulièrement.

RTL demande 5 radios, RTL bien sur, RTL2, Fun et une nouvelle venue, Radio
128. Une autre radio "jeune"... J'ignore quelle est la dernière...

TF1 se lance aussi dans la radio et souhaite créer 3 radios (ils vont
pouvoir jouer à un concours de qualité avec NRJ)

Lagardère compte créer 6 radios... Si quelqu'un a des infos...

Et bien sur Radio France qui souhaite convertir au numérique l'ensemble de
ses stations c'est à dire 6 ou 7 ( mais là, ce n'est pas pour faire de
l'argent).

Aucune info sur les radios associatives et locales, mais quand on voit le
nombre de candidatures de 2 ou 3 grands groupes, on se demande quelle place
il peut leur rester... Car à part Paris, la plupart des autres villes
n'auront pas assez de multiplexes pour accueillir d'autres candidats que
NRJ, RTL, TF1, Lagardère et Radio France.

Dommage, le DMB était l'occasion d'avoir une plus grande diversité de radios
et on s'oriente à priori sur un clonage de stations déjà existantes en FM
(en plusieurs version), et sans aucune innovation.

Vive les webradios qui permettent elles, d'avoir de véritables radios
indépendantes.

Pierrot

4 réponses

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Nicolas Croiset
On Thu, 2 Oct 2008 04:07:45 -0700 (PDT), djeffy
wrote:

On 1 oct, 15:33, Nicolas Croiset wrote:

Pourquoi séparer les technologies en fonction des bandes ? C'est
stupide et cela limite la fexibilité.



Pourquoi stupide??? Le DAB+ sera forcément décodable par un récepteur
DMB donc totalement transparent pour l'utilisateur (pour le B20 il
faut passer de tv à radio mais dans les récepteurs à venir, je pense
qu'il sera possible de mélanger les normes non?)



Dire par décret que le DAB+ est en bande L et le DMB en bande III
limite la flexibilité de la planification est c'est stupide. Il y a
des zones ou les radios locales ont intérêt à être en bande III et pas
en bande L. L'exemple le plus flagrant c'est Paris.

Le choix TV/Radio sur le B20 n'est pas un problème de norme mais un
problème d'ergonomie, j'ai à de multiples reprises demandé à Iriver de
ne plus avoir ce filtre et d'avoir une liste mixte radio et télés.

A+
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mpx958
> Dire par décret que le DAB+ est en bande L et le DMB en bande III
limite la flexibilité de la planification est c'est stupide. Il y a
des zones ou les radios locales ont intérêt à être en bande III e t pas
en bande L. L'exemple le plus flagrant c'est Paris.



D'autant que personne n'en veut, de cette "chère" bande L, pour faire
de la radiodiffusion... Le monde du broadcast était tellement
enthousiaste qu'elle a été supprimée de l'appel.
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Nicolas Croiset
mpx958 wrote :


Dire par décret que le DAB+ est en bande L et le DMB en bande III
limite la flexibilité de la planification est c'est stupide. Il y a
des zones ou les radios locales ont intérêt à être en bande III et pas
en bande L. L'exemple le plus flagrant c'est Paris.



D'autant que personne n'en veut, de cette "chère" bande L, pour faire
de la radiodiffusion... Le monde du broadcast était tellement
enthousiaste qu'elle a été supprimée de l'appel.



Salut,

je dirai plutôt que les villes de la phase 1 n'étaient pas adaptées pour
avoir une couverture bande L. Je connais des tonnes d'endroits en France
ou la bande L pourra être utilisée avec beaucoup d'efficacité.

A+
+------------------------------------------------------------+
| E-mail : |
| Annuaire des radios AM/FM/DMB : http://www.annuradio.fr/ |
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palmerclaude
"Nicolas Croiset" a écrit dans le message de
news:
On Wed, 1 Oct 2008 09:25:26 +0200, "Zeldus" wrote:


"Nicolas Croiset" a écrit dans le message de
news:
"Zeldus" wrote :

Bonsoir,

Selon le Figaro, le DMB serait déjà totalement sollicité par 2 ou 3
grands
groupes déjà bien implantés en FM et qui ne privent pas pour demander
une
plétore d'autorisations pour leurs radios...



Salut Pierrot,

la loi donne un droit de priorité aux radios analogique pour la
diffusion numérique sur les zones en question. Donc les nouveaux
programmes passeront après la première sélection que la loi impose.

Le travail du CSA ne sera pas simple.





Salut Nicolas,

L'autre problème, c'est la viabilité économique de toutes ces radios.
Quand
on voit par exemple le nombre de radio "jeune" qui vont cohabiter, entre
toutes celles qui sont déjà existantes et les nouvelles, je doute qu'il y
ait assez d'annonceurs pour les faire vivre. Et avec la crise actuelle qui
commence a avoir de sérieuses répercussions sur la consommation, et donc,
les annonceurs, la plupart de ces radios ne sont pas prêtes de gagner de
l'argent sur le DMB.



Faire une radio musicale ne coûte vraiment pas très cher avec le voice
track et la synergie de groupe.

c'est différent pour des radios talk.

A+


Nicolas, je lis tes threads et je les trouve lumineux...:-)
A part cela la ministre s'est engagée pou les associatives lors de sa
conférence de presse sur son budget, à entamer une procédure de financement
pour les associatives figurant dans le 1er appel à canididature, ce que nous
évaluons à 1,5-2 millions d'euros. mais comme cela ne sera pas fait tout de
suite, le CSA a accepté que les dossiers des associartives laissent en blanc
le financement du numérique.
On peut craindre que cette aide soit par exemple un remboursement de la TVA
ce qui ne nous concerne que peu, puisque la plupart des radios ne sont pas
assujetties.

Par ailleurs, ce que tu décris (l'article du Figaro est conforté comme
ce qui précede dans ce fil par un autre article du Canard enchäiné
d'avant-hier...
Il m'a fait tiquer : Canal Sud donne encore uen fois une image misérabiliste
du secteur xpliquant qu'il est trés inquiet pour son avenir étant sur la
ligne majoritaire du secteur (SNRL et Radios en lutte); ça me fait sourire,
mais comme j'ai envoyé l'article aux membres du CA de la CNRA (230
cotisations PAYEES), à mon avis la chose ne fera sourire que moi.



Pour ce qui est du financement FSER nous avons à plusieurs harcelé
Matignon, Albanel, des députés et sénateurs ces trois derniers mois, et la
bonne surprise est que le fonds sera augmenté en 2009 de 6%

Donc la situation actuelle semble stable pour le moment à part la perte
progressive des emplois aidés .

(Cela concerne aussi le spectacle vivant qui en réduction en 2008
s'attendait au pire).



Mais on ne peut supposer que le FSER budgeté à partir de 2009, l'Etat
ne doive compenser cette charge par d'autres ressources sur les médias
électroniques ou l'augmentation des droits d'auteurs et d'interprètes..

.

Bien d'accord avec toi sur l'afflux du formast jeunes qui paraît une
formule séduisante et "facile", mais peut mettre en difficulté des radios
comme Pusar à Poitiers par exemple.

Quant aux radios musicales avec voice-tracks, à part avoir un format
copiant les grands (Europe ou NRJ), ce n'est pas tant une question de coût
mais une usure du format qui ne peut que s'aggraver :on le voit avec NRJ
etc. Pour une petite locale avec infos et magazines développés, une radio
tournant avec 150 000 à 200 000 euros peut être tout à fait honorable en
qualité...Et comme de plus en plus de collectivités territoriales les
soutiennent on peut leur prédire encore des années de stabilité sinon de
développement.

Et nous avons évidemment des projections de développement après le passage
au numérique...Elles passent en dépit de l'individualisme forcené de
certains par une mutualisation d'hommes, de moyens, et de programmes sur un
territoire donné.Et cela vaut pour les sociètés constituées pour la
diffusion.


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