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Présence à l'audience

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legardon
Bonjour,

Je cherche une jurisprudence, qui pr=E9ciserait que m=EAme si le demandeur
est absent =E0 l'audience (juridiction de proximit=E9), le juge ne peut
pas prononcer un d=E9bout=E9.
Cet arr=EAt rendu par une cour d'appel existe. Merci de bien vouloir
m'aider.

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svbeev
Philippe écrivait news:ed5e632c-b740-47fc-ba29-
:

Bonjour,

Encyclopedie dalloz procedure civile :
"Les difficultés commencent avec le domaine ratione materiae.
L’effectivité de la garantie d’un procès équitable est d’autant
plus forte que la jurisprudence européenne a progressivement
étendu celle-ci à tous les contentieux, interprétant d’une manière
autonome non pas la notion de contentieux, qui lui est, à ce titre,
indifférente, mais la notion de contestation civile ou d’accusation
pénale (sur une critique de cette jurisprudence, P. TAVERNIER,
Faut-il réviser l’article 6 de la Convention européenne des
droits de l’homme ? [à propos du champ d’application de l’art. 6],
dans Mélanges Pettiti préc., p. 707 et s.). Avec les sources
européennes
du droit processuel, la distinction française du contentieux
selon les ordres de juridiction est balayée ; au regard de
la Convention européenne et de l’interprétation qu’en donne la
Cour européenne, le contentieux administratif n’existe pas ; il y
a une matière, civile ou pénale, peu importe la juridiction qui en
est saisie. La matière civile peut donc relever de la compétence
d’une juridiction administrative et la matière pénale d’une autorité
administrative indépendante. Il y a parfois des flottements sur
les frontières « intérieures » et « extérieures » (les termes sont
de R. KOERING-JOULIN, dans Les nouveaux développements
du procès équitable, Introduction générale, 1996, La Documentation
française, p. 17 : l’intérieur, c’est ce qui relève ou non de
l’article 6 ; l’extérieur, la distinction du volet civil et du volet
pénal
de l’article 6, mais les garanties sont de plus en plus contraignantes
en matière processuelle, et il n’est donc pas anormal
qu’elles soient reconnues dans tous les contentieux)."

Puis
"Toutes les procédures dont l’issue est déterminante pour un
droit civil sont soumises aux exigences de la Convention (CEDH
28 juin 1978, König c/Autriche, série A, no 27), peu important la
nature de la loi selon laquelle la contestation doit être tranchée
et la nature de l’autorité compétente pour se déterminer sur ce
droit ; le critère n’est pas organique, mais matériel."


Voili voila ....

L'article 6 ne fait qu'un, peut-être remai tu en cause la
jurisprudence de la CEDH, ou y aurait il un revirement émanent de
l'ONU ? (profite va lire celle là de convention !)

Ptilou



Cela sera mon dernier message car les dialogues de sourds ne mènent à
rien.

L'article 6 relatif à la nécessité d'un procés équitable est évidement
applicable au procès civil et le texte le rappelle expressément.
Il n'en demeure pas moins que les alinéas 2 et 3 traitent du procès
pénal les termes utilisés sont sans ambiguité.
Dire qu'un article ne fait qu'un en refusant d'admettre qu'il puisse
différement traiter diverses sortes de contentieux est un argument peu
convaincant.
Que les (bons?) auteurs affirment que ces dispositions doivent
s'appliquer à tous les contentieux est une chose mais toute la doctrine
du monde ne fait pas une décision.

Vous entretenez l'auteur du message dans une illusion, et ce d'autant
que nous dissertons sur la possiblité édictée par la CEDH d'assurer
sois-même sa défense ce qui ne présente aucun intérêt dans notre cas de
figure puisqu'il s'agit simplement de savoir si un justiciable peut
obtenir l'examen de sa prétention sans comparaître si la loi le prévoit.
Je ne sache pas qu'une décision ait jamais indiqué que la nécessité de
comparaître ou de se faire représenter (et pas forcément par un avocat
cf art 828 du CPC) soit contraire aux exigences du procès équitable.

J'attends donc de votre part une décision de condamnation de la France
au regard des dispositions du code de procédure civile et des exigences
jurisprudentielles de comparution rappelées dans mes messages précédents
et appliquées sans faille par la Cour de Cassation sans, au demeurant,
de résistance particulière des juridictions du fond.

Dans l'état actuel des choses, en dehors de la démonstration que
j'attends de votre part, tout n'est que litterature.

Je suis un homme de terrain et mes affirmation sont le fruit d'une
expérience judiciaire quotidienne de ces questions et non d'un débat
universitaire aussi intéressant soit-il.

Mon propos ne porte donc pas sur la justice telle qu'elle devrait
fonctionner selon certains mais sur la façon dont elle fonctionne en
réalité au quotidien dans la vraie vie.

Dans cette vraie vie il y a à ce jour des réalités qui font que les
juges s'en tiennent au code de procédure civile et que, ne vous en
déplaise, l'issue d'une instance engagée devant la juridicition de
proximité à laquelle le défendeur ne comparaîtrait pas en se contentant
d'envoyer un courrier ne fait pas l'ombre d'un doute.

Maintenant, si l'auteur du message veut s'en tenir à vos judicieux
conseils et s'abstenir de faire le déplacement comme il l'intention de
le faire en brandissant par courrier la menace du courroux de la CEDH,
libre à lui, il verra bien si cette menace produit un quelconque effet
et si son affaire est jugée en son absence...
On en reparlera alors.
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Philippe
Bonjour,

On 20 avr, 15:07, svbeev wrote:
Philippe écrivait news:ed5e632c-b740-47fc-ba29-
:









> Bonjour,

> Encyclopedie dalloz procedure civile :
> "Les difficultés commencent avec le domaine ratione materiae.
> L’effectivité de la garantie d’un procès équitable est d’au tant
> plus forte que la jurisprudence européenne a progressivement
> étendu celle-ci à tous les contentieux, interprétant d’une mani ère
> autonome non pas la notion de contentieux, qui lui est, à ce titre,
> indifférente, mais la notion de contestation civile ou d’accusation
> pénale (sur une critique de cette jurisprudence, P. TAVERNIER,
> Faut-il réviser l’article 6 de la Convention européenne des
> droits de l’homme ? [à propos du champ d’application de l’art. 6],
> dans Mélanges Pettiti préc., p. 707 et s.). Avec les sources
> européennes
> du droit processuel, la distinction française du contentieux
> selon les ordres de juridiction est balayée ; au regard de
> la Convention européenne et de l’interprétation qu’en donne la
> Cour européenne, le contentieux administratif n’existe pas ; il y
> a une matière, civile ou pénale, peu importe la juridiction qui en
> est saisie. La matière civile peut donc relever de la compétence
> d’une juridiction administrative et la matière pénale d’une aut orité
> administrative indépendante. Il y a parfois des flottements sur
> les frontières « intérieures » et « extérieures » (les te rmes sont
> de R. KOERING-JOULIN, dans Les nouveaux développements
> du procès équitable, Introduction générale, 1996, La Documentat ion
> française, p. 17 : l’intérieur, c’est ce qui relève ou non de
> l’article 6 ; l’extérieur, la distinction du volet civil et du vo let
> pénal
> de l’article 6, mais les garanties sont de plus en plus contraignante s
> en matière processuelle, et il n’est donc pas anormal
> qu’elles soient reconnues dans tous les contentieux)."

> Puis
> "Toutes les procédures dont l’issue est déterminante pour un
> droit civil sont soumises aux exigences de la Convention (CEDH
> 28 juin 1978, König c/Autriche, série A, no 27), peu important la
> nature de la loi selon laquelle la contestation doit être tranchée
> et la nature de l’autorité compétente pour se déterminer sur ce
> droit ; le critère n’est pas organique, mais matériel."

> Voili voila ....

> L'article 6 ne fait qu'un, peut-être remai tu en cause la
> jurisprudence de la CEDH, ou y aurait il un revirement émanent de
> l'ONU ? (profite va lire celle là de convention !)

> Ptilou

Cela sera mon dernier message car les dialogues de sourds ne mènent à
rien.

L'article 6 relatif à la nécessité d'un procés équitable est évidement
applicable au procès civil et le texte le rappelle expressément.
Il n'en demeure pas moins que les alinéas 2 et 3 traitent du procès
pénal les termes utilisés sont sans ambiguité.
Dire qu'un article ne fait qu'un en refusant d'admettre qu'il puisse
différement traiter diverses sortes de contentieux est un argument peu
convaincant.
Que les (bons?) auteurs affirment que ces dispositions doivent
s'appliquer à tous les contentieux est une chose mais toute la doctrine
du monde ne fait pas une décision.

Vous entretenez l'auteur du message dans une illusion, et ce d'autant
que nous dissertons sur la possiblité édictée par la CEDH d'assurer
sois-même sa défense ce qui ne présente aucun intérêt dans notr e cas de
figure puisqu'il s'agit simplement de savoir si un justiciable peut
obtenir l'examen de sa prétention sans comparaître si la loi le pré voit.
Je ne sache pas qu'une décision ait jamais indiqué que la nécessit é de
comparaître ou de se faire représenter (et pas forcément par un avo cat
cf art 828 du CPC) soit contraire aux exigences du procès équitable.

J'attends donc de votre part une décision de condamnation de la France
au regard des dispositions du code de procédure civile et des exigences
jurisprudentielles de comparution rappelées dans mes messages précé dents
et appliquées sans faille par la Cour de Cassation sans, au demeurant,
de résistance particulière des juridictions du fond.

Dans l'état actuel des choses, en dehors de la démonstration que
j'attends de votre part, tout n'est que litterature.

Je suis un homme de terrain et mes affirmation sont le fruit d'une
expérience judiciaire quotidienne de ces questions et non d'un débat
universitaire aussi intéressant soit-il.

Mon propos ne porte donc pas sur la justice telle qu'elle devrait
fonctionner selon certains mais sur la façon dont elle fonctionne en
réalité au quotidien dans la vraie vie.

Dans cette vraie vie il y a à ce jour des réalités qui font que les
juges s'en tiennent au code de procédure civile et que, ne vous en
déplaise, l'issue d'une instance engagée devant la juridicition de
proximité à laquelle le défendeur ne comparaîtrait pas en se cont entant
d'envoyer un courrier ne fait pas l'ombre d'un doute.

Maintenant, si l'auteur du message veut s'en tenir à vos judicieux
conseils et s'abstenir de faire le déplacement comme il l'intention de
le faire en brandissant par courrier la menace du courroux de la CEDH,
libre à lui, il verra bien si cette menace produit un quelconque effet
et si son affaire est jugée en son absence...
On en reparlera alors.



Tout d'abord, en se qui concerne la question de départ, vous me
répondez "si sans motif légitime", donc vous ajoutez une condition, on
ne sait si elle est remplie ...
Ensuite, je n'ai jamais dit de brandir quoi que se soi par courrier.

En se qui concerne le 6-3-c, rien ne dit que se que j'avance ne pourra
trouver un écho favorable auprès d'un magistrat et je m'en expliquerai
plus bas, ou je reconnais une erreur de droit c'est à la lecture de la
version anglaise ... ( d’ailleurs, il me semble que la version
anglaise prime sur la version française, qui plus est en ce moment )
Que l'on puisse se passer d'un avocat en toute circonstance, c'est un
avocat qui me l'a dit, vous parlez plus haut de pratique juridique,
laisser moi vous dire qu'il n'y aurai pas de Cour de cassation, si
l'égalité de tout un chacun devant le droit était respecté de faç on
naturel, spontané, inné ... ( n’abordons pas les juridictions
international ! )
Explication :
Donc j'étais agent immobilier pour un client avec un patrimoine de
plusieurs dizaines de millions d'euros, déjeuner avec l'avocat,
discutions "pas besoin d'avocat ...", c'est le genre de conseil, qui
fait pas les fonds de terroir avec l'aide juridictionnelle,
malheureusement inaccessible à mon portefeuille ...
Et ce conseil qui refuse de se déplacé devant un TI, nous recommande
de prendre un huissier, pour exécuter basse besogne ...
( affaire gagné personne expulsée ...)
La même en couleur dans le sud ... ( y a pas qu'à Paris qu'il y a des
cadors du droit ! )
Moi je me pointe au TI dans le Val d'Oise, je saisie en référée, le
magistrat nous demande de réfléchir ... ( concilier, du coup je l'ai
trouver bon ....)
On change de juge il se déclare incompétent ! ( des blaguounettes sur
la justice je pourrai en écrire une encyclopédie )
Tient une dernière, j'ai fait de haute étude de droit, j'ai un
camarade de classe magistrat, j'ai une affaire embarrassante, je
déjeune avec le camarade, et lui demande influence en ma faveur, le
juge, ben celui là n'a pas du tout apprécié tu verrais l'astreinte
qu'il lui a collé, moi j'en ai conclu qu'il y a des magistrats qui
font bien leur boulot ...
Et il faut toujours relativisé un magistrat va faire une mauvaise
décision, et à coté va en rendre mille extraordinaire !
Le mot de la fin la justice elle est rendu par des humain, alors
prédire quoi que se soi, tu montai et descendre ...
Cette dernière est devenu une industrie, et on peut dire que sous
Sarkozy, les avocats ont été gâtés ....

Ptilou
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