Bonjour à tous,
Est-il intéressant, pour de la photo de nuit en négatif (24x36) N&B, de
surexposer (un peu) à la prise de vue et de sous-développer le film ?
Bonjour à tous,
Est-il intéressant, pour de la photo de nuit en négatif (24x36) N&B, de
surexposer (un peu) à la prise de vue et de sous-développer le film ?
Bonjour à tous,
Est-il intéressant, pour de la photo de nuit en négatif (24x36) N&B, de
surexposer (un peu) à la prise de vue et de sous-développer le film ?
Hello,
Je ne suis qu'un pauvre amateur, et du zone système je n'en connais que la
surface.
PierreM wrote:Bonjour à tous,
Est-il intéressant, pour de la photo de nuit en négatif (24x36) N&B, de
surexposer (un peu) à la prise de vue et de sous-développer le film ?
Si je peux me permettre, à moins que tu utilises une cellule à main
(exemple sous un lampadaire), ou mieux un spotmètre, c'est la cellule de
ton appareil qui va faire la mesure. Celle-ci (comme les deux autres
appareils cités plus haut) va calculer l'exposition (le mode de calcul
peut différer d'un appareil à l'autre) de sorte qu'elle arrive à une
moyenne de gris de 18%.
Cela veut dire que si tu ne touches à rien, si tu laisses la cellule de
ton appareil photo interprêter ce qu'elle reçoit (pas de correction), tu
devrais a priori déjà être en surexposition de 1, 2 voire 3 diaphragmes.
Pour t'en convaincre : prend en photo un truc tout noir et prend en photo
un truc tout blanc, si tu ne fais rien au niveau de l'appareil, ni au
niveau du tirage, la photo apparaîtra grise.
Pour être à peu près sûr de ce que tu veux, il faudrait que tu mesures
avec un spotmètre (ou un mode spotmètre si ton appareil en possède un) une
partie de ta scène que tu souhaiterais voir noir sur le tirage final (une
ombre dans la nuit :)) et sous-exposer de 4 diaphragmes* pour obtenir le
temps nécessaire pour obtenir le noir (presque noir) sur ta photo.
Ensuite, mesurer ce qui devrait te sembler blanc ou proche du blanc et
sur-exposer d'environ 4 diaphs pour avoir le temps du blanc (complètement
blanc, cramé). Si la différence de contraste entre le noir et le blanc
dépasse 9 diaphragmes (c'est la mesure pour le noir qui est fiable, un
film supportant la sur-exposition - moins bien la sous-ex - si tu veux
garder des détail dans les ombres) alors tu risques d'avoir en effet
besoin de sous développer. Si ce n'est pas le cas, alors ce n'est pas
nécessaire.
Evidemment, cela sous-entend que tu as au préalable étalonné la véritable
sensibilité de ton film par rapport au matos utilisé (appareil photo et
agrandisseur).
Je laisse le soins aux autres de corriger mes approximations et le manque
de précision de mes propos.
Sébastien.
* C'est une méthode assez rapide que l'on appelle Yob System.
on ne peut pas dire qu il y a beaucoup a corriger, au contraire, le zonz
Hello,
Je ne suis qu'un pauvre amateur, et du zone système je n'en connais que la
surface.
PierreM wrote:
Bonjour à tous,
Est-il intéressant, pour de la photo de nuit en négatif (24x36) N&B, de
surexposer (un peu) à la prise de vue et de sous-développer le film ?
Si je peux me permettre, à moins que tu utilises une cellule à main
(exemple sous un lampadaire), ou mieux un spotmètre, c'est la cellule de
ton appareil qui va faire la mesure. Celle-ci (comme les deux autres
appareils cités plus haut) va calculer l'exposition (le mode de calcul
peut différer d'un appareil à l'autre) de sorte qu'elle arrive à une
moyenne de gris de 18%.
Cela veut dire que si tu ne touches à rien, si tu laisses la cellule de
ton appareil photo interprêter ce qu'elle reçoit (pas de correction), tu
devrais a priori déjà être en surexposition de 1, 2 voire 3 diaphragmes.
Pour t'en convaincre : prend en photo un truc tout noir et prend en photo
un truc tout blanc, si tu ne fais rien au niveau de l'appareil, ni au
niveau du tirage, la photo apparaîtra grise.
Pour être à peu près sûr de ce que tu veux, il faudrait que tu mesures
avec un spotmètre (ou un mode spotmètre si ton appareil en possède un) une
partie de ta scène que tu souhaiterais voir noir sur le tirage final (une
ombre dans la nuit :)) et sous-exposer de 4 diaphragmes* pour obtenir le
temps nécessaire pour obtenir le noir (presque noir) sur ta photo.
Ensuite, mesurer ce qui devrait te sembler blanc ou proche du blanc et
sur-exposer d'environ 4 diaphs pour avoir le temps du blanc (complètement
blanc, cramé). Si la différence de contraste entre le noir et le blanc
dépasse 9 diaphragmes (c'est la mesure pour le noir qui est fiable, un
film supportant la sur-exposition - moins bien la sous-ex - si tu veux
garder des détail dans les ombres) alors tu risques d'avoir en effet
besoin de sous développer. Si ce n'est pas le cas, alors ce n'est pas
nécessaire.
Evidemment, cela sous-entend que tu as au préalable étalonné la véritable
sensibilité de ton film par rapport au matos utilisé (appareil photo et
agrandisseur).
Je laisse le soins aux autres de corriger mes approximations et le manque
de précision de mes propos.
Sébastien.
* C'est une méthode assez rapide que l'on appelle Yob System.
on ne peut pas dire qu il y a beaucoup a corriger, au contraire, le zonz
Hello,
Je ne suis qu'un pauvre amateur, et du zone système je n'en connais que la
surface.
PierreM wrote:Bonjour à tous,
Est-il intéressant, pour de la photo de nuit en négatif (24x36) N&B, de
surexposer (un peu) à la prise de vue et de sous-développer le film ?
Si je peux me permettre, à moins que tu utilises une cellule à main
(exemple sous un lampadaire), ou mieux un spotmètre, c'est la cellule de
ton appareil qui va faire la mesure. Celle-ci (comme les deux autres
appareils cités plus haut) va calculer l'exposition (le mode de calcul
peut différer d'un appareil à l'autre) de sorte qu'elle arrive à une
moyenne de gris de 18%.
Cela veut dire que si tu ne touches à rien, si tu laisses la cellule de
ton appareil photo interprêter ce qu'elle reçoit (pas de correction), tu
devrais a priori déjà être en surexposition de 1, 2 voire 3 diaphragmes.
Pour t'en convaincre : prend en photo un truc tout noir et prend en photo
un truc tout blanc, si tu ne fais rien au niveau de l'appareil, ni au
niveau du tirage, la photo apparaîtra grise.
Pour être à peu près sûr de ce que tu veux, il faudrait que tu mesures
avec un spotmètre (ou un mode spotmètre si ton appareil en possède un) une
partie de ta scène que tu souhaiterais voir noir sur le tirage final (une
ombre dans la nuit :)) et sous-exposer de 4 diaphragmes* pour obtenir le
temps nécessaire pour obtenir le noir (presque noir) sur ta photo.
Ensuite, mesurer ce qui devrait te sembler blanc ou proche du blanc et
sur-exposer d'environ 4 diaphs pour avoir le temps du blanc (complètement
blanc, cramé). Si la différence de contraste entre le noir et le blanc
dépasse 9 diaphragmes (c'est la mesure pour le noir qui est fiable, un
film supportant la sur-exposition - moins bien la sous-ex - si tu veux
garder des détail dans les ombres) alors tu risques d'avoir en effet
besoin de sous développer. Si ce n'est pas le cas, alors ce n'est pas
nécessaire.
Evidemment, cela sous-entend que tu as au préalable étalonné la véritable
sensibilité de ton film par rapport au matos utilisé (appareil photo et
agrandisseur).
Je laisse le soins aux autres de corriger mes approximations et le manque
de précision de mes propos.
Sébastien.
* C'est une méthode assez rapide que l'on appelle Yob System.
on ne peut pas dire qu il y a beaucoup a corriger, au contraire, le zonz
Bonjour à tous,
Est-il intéressant, pour de la photo de nuit en négatif (24x36) N&B, de
surexposer (un peu) à la prise de vue et de sous-développer le film ? Vu
qu’il s’agit de scènes avec de grands contrastes, les principes du
système des zones privilégient ce traitement il me semble.
Quelle est votre expérience à ce sujet ? Avez-vous des exemples concrets ?
J’aimerai réussir au mieux des prises de vue la nuit et obtenir des
négatifs faciles à tirer.
Merci,
Pierre.
Bonjour à tous,
Est-il intéressant, pour de la photo de nuit en négatif (24x36) N&B, de
surexposer (un peu) à la prise de vue et de sous-développer le film ? Vu
qu’il s’agit de scènes avec de grands contrastes, les principes du
système des zones privilégient ce traitement il me semble.
Quelle est votre expérience à ce sujet ? Avez-vous des exemples concrets ?
J’aimerai réussir au mieux des prises de vue la nuit et obtenir des
négatifs faciles à tirer.
Merci,
Pierre.
Bonjour à tous,
Est-il intéressant, pour de la photo de nuit en négatif (24x36) N&B, de
surexposer (un peu) à la prise de vue et de sous-développer le film ? Vu
qu’il s’agit de scènes avec de grands contrastes, les principes du
système des zones privilégient ce traitement il me semble.
Quelle est votre expérience à ce sujet ? Avez-vous des exemples concrets ?
J’aimerai réussir au mieux des prises de vue la nuit et obtenir des
négatifs faciles à tirer.
Merci,
Pierre.
Avec les pellicules modernes, genre films à grains T (T-Max, Delta,
Acros), l'intérêt du zone system a, à mon avis (et tu trouveras forcément
quelqu'un qui te dira tout le contraire), un intérêt bien moindre qu'au
temps d'Ansel Adams & Co.
- je souscris parfaitement a ton analyse, du temps d'A Adams, fallait ruser
Ces pellicules ont une faculté absolument remarquable à encaisser les
fortes lumières sans saturer ni que le grain explose, ce qui permet, en
gros, de s'assurer que les ombres reçoivent une exposition suffisante, le
film se chargeant d'encaisser tout le reste.
- avec un bon developpement derrière je pense que tu as parfaitement raison,
Avec les pellicules modernes, genre films à grains T (T-Max, Delta,
Acros), l'intérêt du zone system a, à mon avis (et tu trouveras forcément
quelqu'un qui te dira tout le contraire), un intérêt bien moindre qu'au
temps d'Ansel Adams & Co.
- je souscris parfaitement a ton analyse, du temps d'A Adams, fallait ruser
Ces pellicules ont une faculté absolument remarquable à encaisser les
fortes lumières sans saturer ni que le grain explose, ce qui permet, en
gros, de s'assurer que les ombres reçoivent une exposition suffisante, le
film se chargeant d'encaisser tout le reste.
- avec un bon developpement derrière je pense que tu as parfaitement raison,
Avec les pellicules modernes, genre films à grains T (T-Max, Delta,
Acros), l'intérêt du zone system a, à mon avis (et tu trouveras forcément
quelqu'un qui te dira tout le contraire), un intérêt bien moindre qu'au
temps d'Ansel Adams & Co.
- je souscris parfaitement a ton analyse, du temps d'A Adams, fallait ruser
Ces pellicules ont une faculté absolument remarquable à encaisser les
fortes lumières sans saturer ni que le grain explose, ce qui permet, en
gros, de s'assurer que les ombres reçoivent une exposition suffisante, le
film se chargeant d'encaisser tout le reste.
- avec un bon developpement derrière je pense que tu as parfaitement raison,