Y'a quelques jours, à la télé, j'ai entendu dans une pub (ma télé est
toujours dans mon dos lorsque je bosse) "The Passenger" d'Iggy Pop
(album Lust For Live, je crois bien)
La dernière "bonne surprise" de ce type remonte à Joey Ramone avec "What
A Wonderful Word"... a croire qu'il reste encore quelque(s) agence(s) de
Pub dont les DA ont encore un peu de "bon gôut"...
Ce que je dis, moi, c'est que lorsque tu es devant ta télé et que tu dois "subir" une serie de spots publicitaires, c'est toujours plus sympa de tomber sur des bons morceaux qui te rappellent plein de trucs, plutôt que de tomber sur des..."tu-dague-digue-dague-
'ttends, mais justement, "Belle des Champs" c'est encore une *bonne* musique *originale* de publicité, c'est un des "classiques" fin 70s commis par les frères Engel (Claude et Celmar) et Richard Gotainer. Et dans le genre, mélodiquement, c'est très bon, parce que c'est facilement mémorisable... et tu t'en souviens encre des années plus tard (comme la pub "Banga" des année 70-80, aussi du Engel-Gotainer) Je trouve au contraire assez lamentable que les publicitaires n'ient rien d'autre à foutre que de commanditer des reprises foireuses de standards rock ou jazz, parce qu'ils sont incapable de faire confiance à des musiciens qui pourraient leur tailler une identité sonore originale et *durable*.
A+
Laurent
-- Warning : you may encounter French language beyond this point.
Le téléphérique fou a encore frappé... (F'murrr)
Laurent Mousson, Berne, Switzerland
jean-marc Mannucci wrote:
Ce que je dis, moi, c'est que lorsque tu es devant ta télé et que tu
dois "subir" une serie de spots publicitaires, c'est toujours plus sympa
de tomber sur des bons morceaux qui te rappellent plein de trucs, plutôt
que de tomber sur des..."tu-dague-digue-dague-
'ttends, mais justement, "Belle des Champs" c'est encore une *bonne*
musique *originale* de publicité, c'est un des "classiques" fin 70s
commis par les frères Engel (Claude et Celmar) et Richard Gotainer. Et
dans le genre, mélodiquement, c'est très bon, parce que c'est facilement
mémorisable... et tu t'en souviens encre des années plus tard (comme la
pub "Banga" des année 70-80, aussi du Engel-Gotainer)
Je trouve au contraire assez lamentable que les publicitaires n'ient
rien d'autre à foutre que de commanditer des reprises foireuses de
standards rock ou jazz, parce qu'ils sont incapable de faire confiance à
des musiciens qui pourraient leur tailler une identité sonore originale
et *durable*.
A+
Laurent
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Ce que je dis, moi, c'est que lorsque tu es devant ta télé et que tu dois "subir" une serie de spots publicitaires, c'est toujours plus sympa de tomber sur des bons morceaux qui te rappellent plein de trucs, plutôt que de tomber sur des..."tu-dague-digue-dague-
'ttends, mais justement, "Belle des Champs" c'est encore une *bonne* musique *originale* de publicité, c'est un des "classiques" fin 70s commis par les frères Engel (Claude et Celmar) et Richard Gotainer. Et dans le genre, mélodiquement, c'est très bon, parce que c'est facilement mémorisable... et tu t'en souviens encre des années plus tard (comme la pub "Banga" des année 70-80, aussi du Engel-Gotainer) Je trouve au contraire assez lamentable que les publicitaires n'ient rien d'autre à foutre que de commanditer des reprises foireuses de standards rock ou jazz, parce qu'ils sont incapable de faire confiance à des musiciens qui pourraient leur tailler une identité sonore originale et *durable*.
A+
Laurent
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Laurent Mousson, Berne, Switzerland
The Submarine Captain
jean-marc Mannucci wrote:
Marco Polo wrote:
La question c'est qui a donné l'autorisation?
La maison de disque...
perdu. c'est le cas le plus rare.
selon l'artiste et la nature de ses contrats, l'autorisation de diffusion d'un morceau peut venir de plein de sources differentes : - l'artiste lui-même - sa maison "d'edition" (et non pas "de disque") - sa maison de disque (mais ça pré-suppose que c'est la même maison qui est en contrat d'edition avec l'artiste, ce qui est loin d'être la majorité des cas)
Giusto ! :o) Une maison d'édition musicale sert généralement à ça : elle gère les droits qui sont véritablement les droits "d'auteur" (= sur la création "originale" des paroles et de la musique). Ce que la maison de disques gère, c'est l'utilisation des *interprétations* enregistrées par des artistes sous contrat avec elle.
Comme les maisons de disques sont souvent très gourmandes, il y a des musiciens qui se sont taillé un créneau dans l'enregistrement de reprises à la texture sonore aussi proche que possible de l'original, et minutées pile-poil pour la pub. Il me semble que Mike Ratledge (clavier des Soft Machine, pas tout neuf...) fait ça depuis une quinzaine d'années, par exemple.
A+
Laurent
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Laurent Mousson, Berne, Switzerland
jean-marc Mannucci wrote:
Marco Polo <m.p@e-voyageur.fr> wrote:
La question c'est qui a donné l'autorisation?
La maison de disque...
perdu.
c'est le cas le plus rare.
selon l'artiste et la nature de ses contrats, l'autorisation de
diffusion d'un morceau peut venir de plein de sources differentes :
- l'artiste lui-même
- sa maison "d'edition" (et non pas "de disque")
- sa maison de disque (mais ça pré-suppose que c'est la même maison qui
est en contrat d'edition avec l'artiste, ce qui est loin d'être la
majorité des cas)
Giusto ! :o)
Une maison d'édition musicale sert généralement à ça : elle gère les
droits qui sont véritablement les droits "d'auteur" (= sur la création
"originale" des paroles et de la musique).
Ce que la maison de disques gère, c'est l'utilisation des
*interprétations* enregistrées par des artistes sous contrat avec elle.
Comme les maisons de disques sont souvent très gourmandes, il y a des
musiciens qui se sont taillé un créneau dans l'enregistrement de
reprises à la texture sonore aussi proche que possible de l'original, et
minutées pile-poil pour la pub. Il me semble que Mike Ratledge (clavier
des Soft Machine, pas tout neuf...) fait ça depuis une quinzaine
d'années, par exemple.
A+
Laurent
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selon l'artiste et la nature de ses contrats, l'autorisation de diffusion d'un morceau peut venir de plein de sources differentes : - l'artiste lui-même - sa maison "d'edition" (et non pas "de disque") - sa maison de disque (mais ça pré-suppose que c'est la même maison qui est en contrat d'edition avec l'artiste, ce qui est loin d'être la majorité des cas)
Giusto ! :o) Une maison d'édition musicale sert généralement à ça : elle gère les droits qui sont véritablement les droits "d'auteur" (= sur la création "originale" des paroles et de la musique). Ce que la maison de disques gère, c'est l'utilisation des *interprétations* enregistrées par des artistes sous contrat avec elle.
Comme les maisons de disques sont souvent très gourmandes, il y a des musiciens qui se sont taillé un créneau dans l'enregistrement de reprises à la texture sonore aussi proche que possible de l'original, et minutées pile-poil pour la pub. Il me semble que Mike Ratledge (clavier des Soft Machine, pas tout neuf...) fait ça depuis une quinzaine d'années, par exemple.
A+
Laurent
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Laurent Mousson, Berne, Switzerland
The Submarine Captain
jean-marc Mannucci wrote:
[...]
Et je peux même te dire que la simple pratique qui consiste à "emprunter-des-trucs-à-droite-à-gauche", ça n'est pas un exercice aussi "facile" qu'on peut le croire
Ouais, le "clearing" en matière de droits d'auteurs et droits voisins est un joli cauchemar juridique, parce que c'est extrêmemement rare qu'on puisse règler tous les droits avec un seul interlocuteur. Et la musique, est encore un cas relativement simple... dès qu'on touche à l'audiovisuel, ça se corse encore un peu...
Pour toutes ces raisons, pour moi, celui qui chosit un bon morceau, qui sonne, un tantinet "enfoui" dans les méoires, il sera définitivement meilleur meilleur que celui qui va choisir un morceau d'Obispo ou de Michele Torre...
C'est un principe proche de celui de la Muzak pour supermarchés, qui est calibrée pour être perçue, mais pas vraiment écoutée consciemment. Une des ficelles courantes dans le domaine est justement d'utiliser des mélodies connues, mais pas trop, et relativement anciennes /"enfouies", le connu étant supposé rassurer le client et l'aider à consommer. Par contre, un morceau trop connu ou trop frais dans les mémoires s'imposera trop à l'esprit du consommateur, qui se concentrera dessus au lieu de se concentres sur ses achats... De la même manière que l'utilisation de morceaux très connus pour l'illustration sonore de films est contre-productive, le spectateur prêtant plus attention à la musique qu'aux images ou aux dialogues.
S'arrêter au milieu du supermarché toutes les 3 à 5 minutes et écouter ce qui passe comme musique est une expérience à faire une fois dans sa vie... ;o)
A+
Laurent
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Laurent Mousson, Berne, Switzerland
jean-marc Mannucci wrote:
[...]
Et je peux même te dire que la simple pratique qui consiste à
"emprunter-des-trucs-à-droite-à-gauche", ça n'est pas un exercice aussi
"facile" qu'on peut le croire
Ouais, le "clearing" en matière de droits d'auteurs et droits voisins
est un joli cauchemar juridique, parce que c'est extrêmemement rare
qu'on puisse règler tous les droits avec un seul interlocuteur. Et la
musique, est encore un cas relativement simple... dès qu'on touche à
l'audiovisuel, ça se corse encore un peu...
Pour toutes ces raisons, pour moi, celui qui chosit un bon morceau, qui
sonne, un tantinet "enfoui" dans les méoires, il sera définitivement
meilleur meilleur que celui qui va choisir un morceau d'Obispo ou de
Michele Torre...
C'est un principe proche de celui de la Muzak pour supermarchés, qui est
calibrée pour être perçue, mais pas vraiment écoutée consciemment.
Une des ficelles courantes dans le domaine est justement d'utiliser des
mélodies connues, mais pas trop, et relativement anciennes /"enfouies",
le connu étant supposé rassurer le client et l'aider à consommer. Par
contre, un morceau trop connu ou trop frais dans les mémoires s'imposera
trop à l'esprit du consommateur, qui se concentrera dessus au lieu de se
concentres sur ses achats...
De la même manière que l'utilisation de morceaux très connus pour
l'illustration sonore de films est contre-productive, le spectateur
prêtant plus attention à la musique qu'aux images ou aux dialogues.
S'arrêter au milieu du supermarché toutes les 3 à 5 minutes et écouter
ce qui passe comme musique est une expérience à faire une fois dans sa
vie... ;o)
A+
Laurent
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Et je peux même te dire que la simple pratique qui consiste à "emprunter-des-trucs-à-droite-à-gauche", ça n'est pas un exercice aussi "facile" qu'on peut le croire
Ouais, le "clearing" en matière de droits d'auteurs et droits voisins est un joli cauchemar juridique, parce que c'est extrêmemement rare qu'on puisse règler tous les droits avec un seul interlocuteur. Et la musique, est encore un cas relativement simple... dès qu'on touche à l'audiovisuel, ça se corse encore un peu...
Pour toutes ces raisons, pour moi, celui qui chosit un bon morceau, qui sonne, un tantinet "enfoui" dans les méoires, il sera définitivement meilleur meilleur que celui qui va choisir un morceau d'Obispo ou de Michele Torre...
C'est un principe proche de celui de la Muzak pour supermarchés, qui est calibrée pour être perçue, mais pas vraiment écoutée consciemment. Une des ficelles courantes dans le domaine est justement d'utiliser des mélodies connues, mais pas trop, et relativement anciennes /"enfouies", le connu étant supposé rassurer le client et l'aider à consommer. Par contre, un morceau trop connu ou trop frais dans les mémoires s'imposera trop à l'esprit du consommateur, qui se concentrera dessus au lieu de se concentres sur ses achats... De la même manière que l'utilisation de morceaux très connus pour l'illustration sonore de films est contre-productive, le spectateur prêtant plus attention à la musique qu'aux images ou aux dialogues.
S'arrêter au milieu du supermarché toutes les 3 à 5 minutes et écouter ce qui passe comme musique est une expérience à faire une fois dans sa vie... ;o)
A+
Laurent
-- Warning : you may encounter French language beyond this point.
Le téléphérique fou a encore frappé... (F'murrr)
Laurent Mousson, Berne, Switzerland
Kevin K
"Vince D." a écrit dans le message de news: 40184d31$0$32526$
"10th man down" de Nightwish pour TF6 (trop fort comme antinomie, une chanson qui parle de soldats pour une chaine de télé...)
Nightwish sur TF6 ? Merde alors ! Pouvaient pas mettre la starac ou Lorie ?
"Vince D." <dk16@nospam.com> a écrit dans le message de news:
40184d31$0$32526$626a54ce@news.free.fr...
"10th man down" de Nightwish pour TF6 (trop fort comme antinomie, une
chanson qui parle de soldats pour une chaine de télé...)
Nightwish sur TF6 ? Merde alors ! Pouvaient pas mettre la starac ou Lorie ?
> > "10th man down" de Nightwish pour TF6 (trop fort comme antinomie, une > chanson qui parle de soldats pour une chaine de télé...)
Nightwish sur TF6 ? Merde alors ! Pouvaient pas mettre la starac ou Lorie
?
C'était la première pub pour la chaine, j'ai trouvé ça un peu... Hors de propos aussi.
Vince D.
-- If you think education is expensive, try ignorance!
Gabriel Ballet
"jean-marc Mannucci" a écrit dans le message de news: 1g8al8k.oivoe6ozo51cN%
Pierre Cerf wrote:
(...)
Maintenant, ils sont soumis, c'est vrai, au "théorème" qui régit tous les metiers sans exception : il y en a des "bons" et des "mauvais"... Mais dire "les creatifs de la pub" sont des charognards,là, tss-tss... c'est pas très malin.
Certaines pubs sont d'ailleurs de véritables chefs d'oeuvre : actuellement la pub Vedior Bis me transporte d'extase... "Vas-y, fais ton boulot !" dit le vieil homme à la Mort. C'est original, ça flirte avec un tabou avec un humour irrévérencieux et décalé, sans se prendre au sérieux et tout en restant pertinent, j'adore ! C'est évidemment rare, mais au niveau planétaire on trouve régulièrement de sacrées perles, ce n'est pas pour rien que des émissions comme Culture Pub sont consacrées à cet art (artisanat ?) maudit.
(...)
"jean-marc Mannucci" <mannucciNOSPAM@wild-works.net> a écrit dans le message
de news: 1g8al8k.oivoe6ozo51cN%mannucciNOSPAM@wild-works.net...
Pierre Cerf <cerfpmaps@tiscali.fr> wrote:
(...)
Maintenant, ils sont soumis, c'est vrai, au "théorème" qui régit tous
les metiers sans exception : il y en a des "bons" et des "mauvais"...
Mais dire "les creatifs de la pub" sont des charognards,là, tss-tss...
c'est pas très malin.
Certaines pubs sont d'ailleurs de véritables chefs d'oeuvre : actuellement
la pub Vedior Bis me transporte d'extase...
"Vas-y, fais ton boulot !" dit le vieil homme à la Mort.
C'est original, ça flirte avec un tabou avec un humour irrévérencieux et
décalé, sans se prendre au sérieux et tout en restant pertinent, j'adore !
C'est évidemment rare, mais au niveau planétaire on trouve régulièrement de
sacrées perles, ce n'est pas pour rien que des émissions comme Culture Pub
sont consacrées à cet art (artisanat ?) maudit.
"jean-marc Mannucci" a écrit dans le message de news: 1g8al8k.oivoe6ozo51cN%
Pierre Cerf wrote:
(...)
Maintenant, ils sont soumis, c'est vrai, au "théorème" qui régit tous les metiers sans exception : il y en a des "bons" et des "mauvais"... Mais dire "les creatifs de la pub" sont des charognards,là, tss-tss... c'est pas très malin.
Certaines pubs sont d'ailleurs de véritables chefs d'oeuvre : actuellement la pub Vedior Bis me transporte d'extase... "Vas-y, fais ton boulot !" dit le vieil homme à la Mort. C'est original, ça flirte avec un tabou avec un humour irrévérencieux et décalé, sans se prendre au sérieux et tout en restant pertinent, j'adore ! C'est évidemment rare, mais au niveau planétaire on trouve régulièrement de sacrées perles, ce n'est pas pour rien que des émissions comme Culture Pub sont consacrées à cet art (artisanat ?) maudit.