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Puis-je porter plainte pour... ? (tapage nocturne, ivresse sur la voie publique, conduite en état d'ivresse)

14 réponses
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Le Savanturier
Bonsoir à tous !

Un "banal" problème de voisinage :

Le fils de mon voisin (40 ans quand même le jeunôt), est le prototype du
parasite social : alcoolique, toxicomane, vivant aux crochets de son
père (il vit chez lui), de sa mère (elle vient régulièrement lui acheter
de la bouffe), et de la société par le biais du RMI et de la CMU (je ne
l'invente pas : c'est lui même qui me l'a hurlé une nuit vers 3 heures
du matin alors qu'il rentrait ivre comme la plupart des soirs quand son
papa est absent).

Bref, ce sympathique personnage rentre environ 4 nuit par semaine chez
lui - enfin chez son père - de sa cuite vespérale en "conduisant" sa
mobylette (mais il est casqué, probablement pour protéger l'unique
neurone non cirrhosé qui lui reste). A son arrivée dans l'impasse (vers
les 2-3 heures du matin), il se place devant mon portail (ou celui d'un
des autres habitants de l'impasse, mais dernièrement il montre une nette
préférence pour mon portillon...) et hurle des insultes et des
provocations - parfois des menaces de mort à l'aide d'une "22"-,
espérant qu'un jour je sortirais pour lui défoncer la mâchoire. Plutôt
du genre stoïque (il doit mesurer 1m-12 et peser 50kg tout mouillé ; je
dois en faire le double car j'ai plutôt la carrure d'un pilier de
rugby - poste que j'ai d'ailleurs occupé un temps), je me garde bien de
réagir. Probablement vexé - mais ça peut durer des heures -(et le larynx
peut-être fatigué) il rentre alors chez lui et fait hurler de la musique
(de 5 à 45 minutes en moyenne). Hier soir ça n'a été que 5 minutes et du
(bon) Joe Cocker : ça n'a donc pas réveillé mon fils âgé de 3
semaines...

J'ai décidé de ne pas commettre de nouveau l'erreur de demander aux
gendarmes de se déplacer : les rares fois ou ceux -ci l'ont fait, ils
n'ont réussi qu'à énerver le bonhomme avant de repartir la queue basse
1/2 heure après, me laissant l'autre galvanisé par son succés à avoir
fait fuir "même les gendarmes"... Sur le quartier nous devons en être à
une dizaine de plaintes : même le maire du village est au courant (pour
ceux qui ne l'auraient pas compris j'habite en province ;-) ).

Les mêmes gendarmes appelés hier soir m'ont conseillé de porter plainte
à chaque fois pour tapage ("parce que vous comprenez, on a souvent autre
chose à faire que de régler des problèmes de tapage..."), ces plaintes
répétées devant amener le procureur à réagir...

Donc mes questions :
- ces plaintes répétées peuvent-elles réellement amener le procureur à
réagir, et si oui de quelle façon (si c'est une simple amende, le gugus
n'étant pas solvable...) ?
- les plaintes pour tapage nocturne seront-elles suffisantes et quelles
sont les sanctions prévues pour ce type de problème ?
- puis-je "alourdir" le dossier (et y ai-je intérêt) en portant plainte
en plus pour "ivresse sur la voie publique" et "conduite en état
d'ivresse", sachant que bien évidemment, aucun gendarme ne viendra faire
le planton dans mon impasse pour constater les faits ?
- étant médecin, une hospitalisation d'office ou à la demande d'un tiers
est-elle envisageable dans ce contexte ?
- ai-je une autre solution à long terme (en dehors du déménagement ou de
l'isolation phonique parfaite avec climatisation - il fait 35° à l'ombre
en été dans ma région) que de défoncer la mâchoire - pour qu'il arrête
de hurler - et de fracasser les mains -pour l'empêcher d'allumer sa
chaine stéréo- du fils de mon voisin, actes qui bien sûr m'ameneront -
moi - directement en prison ?

Désolé pour la longueur (mais je préfère en rire pour l'instant, tant
qu'il ne réveille pas mon gosse...) et merci pour vos réponses !

4 réponses

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Le Savanturier
rollandm me suggerait :
invite le à boire du cyanure ...



Nan, ça laisse des traces, et vu l'américanisation à grande vitesse de
notre justice française, et comme il y'a plethore d'avocats (le numerus
clausus n'existant qu'en médecine) il y'en aura bien un pour me chercher
des poux, et permettre à ce voisin honorable citoyen, si je le rate, de
toucher des dommages et intérêts...
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Le Savanturier
dominique.gobeaut suggerait :

Ayant eu le même à la maison et l'ayant viré avec difficultés, je
compatis largement à votre problème.
Etant médecin, ne pouvez vous prendre contact avec un confrère
alcoologue du coin pour combiner un internement à la demande d'un
tiers?



Le sevrage d'un toxicomane non consentant est malheureusement illusoire
(c'est pour cela que les injonctions de soins ne marchent pas)...

Vous dites qu'il vit chez papa, le papa n'a t'il rien à dire? Par
expérience, toujours, je sais qu'il arrive que ces alcooliques soient
violents avec leurs parents!Le papa ne serait il pas brutalisé par
son fils et n'aurait il pas besoin d'aide plus que vous?



Le père, avec qui je discute régulièrement, ne me semble pas maltraité.
D'ailleurs le fils ne fait son cirque dans le quartier que quand son
père est absent...

Par ailleurs, si les gendarmes ne font rien (là aussi, par expérience
personnelle...), portez plainte par courrier au Procureur pour tapage,
menaces avec arme à feu, ivresse sur la voie publique et si possible
joignez des attestations des autres voisins, ça revient chez les
gendarmes qui sont alors obligés de faire un minimum d'enquête et de
vous interroger ainsi que le personnage en question et les témoins.



C'est pas qu'ils ne font "rien" : ils viennent parfois, s'invectivent
avec le gugus retranché chez lui qui les insulte copieusement pendant
1/2h, puis repartent, laissant l'autre fier comme un pape qui reprend de
plus belle... Et là, les gendarmes refusent de revenir !
Il a même forcé un soir un barrage de gendarmerie. Ils l'ont poursuivi
jusque chez lui (c'était pas la brigade du coin qui était de garde),
mais ne sont pas entrés et ne sont même pas revenus le lendemain pour
l'arrêter...

Vous pouvez aussi signaler au patron du troquet qu'il risque une
fermeture administrative de son estaminet s'il sert de l'alcool à une
personne manifestement ivre et qu'elle se plante ensuite ou blesse
quelqu'un.



Effectivement, c'est à envisager.

Faites attention de garder vos poings en poche (mazette pilier ça
cogne!), parce que moi j'ai répliqué à des menaces avec arme
(couteau) et je me retrouve avec une plainte contre moi pour violence!



C'est justement pour ça que quand le soir il hurle devant mon portail :
"alors Docteur, on fait caca dans sa culotte...", je ne réplique pas.
Mais je ne suis qu'un être humain, pas à l'abri d'une faiblesse (eh oui,
cogner est une faiblesse) un jour où je serais épuisé et où j'aurais
vraiment besoin de calme et de repos... Et puis vu sa carrure, je risque
de cogner trop fort. C'est vraiment rageant de se faire emmerder par ce
genre de petites mauviettes.

Bisou au bébé



Merci
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Legi-Roll
"Le Savanturier" a écrit dans le message news:
40d420e3$0$292$

Et puis, il ne sort que pour aller picoler (vers 17h30) : le reste du
temps, il dort...



Ne pourriez-vous vous cotiser pour investir dans une tronçonneuse ou un
marteau-piqueur que vous vous prêteriez entre voisins ? Etre dans
l'impossibilité de dormir le jour devrait favoriser le sommeil nocturne du
tapageux.
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COCO
En tout cas, si tu cognes, fais en sorte que tu sois pas reconnu, du genre à
cette heure là, j'étais à 20 kms sur une urgence (mais ça devient rare) ou
chez une maîtresse qui attestera de ta présence...

"Le Savanturier" a écrit dans le message de
news:40d44efd$0$290$
dominique.gobeaut suggerait :

> Ayant eu le même à la maison et l'ayant viré avec difficultés, je
> compatis largement à votre problème.
> Etant médecin, ne pouvez vous prendre contact avec un confrère
> alcoologue du coin pour combiner un internement à la demande d'un
> tiers?

Le sevrage d'un toxicomane non consentant est malheureusement illusoire
(c'est pour cela que les injonctions de soins ne marchent pas)...

> Vous dites qu'il vit chez papa, le papa n'a t'il rien à dire? Par
> expérience, toujours, je sais qu'il arrive que ces alcooliques soient
> violents avec leurs parents!Le papa ne serait il pas brutalisé par
> son fils et n'aurait il pas besoin d'aide plus que vous?

Le père, avec qui je discute régulièrement, ne me semble pas maltraité.
D'ailleurs le fils ne fait son cirque dans le quartier que quand son
père est absent...

> Par ailleurs, si les gendarmes ne font rien (là aussi, par expérience
> personnelle...), portez plainte par courrier au Procureur pour tapage,
> menaces avec arme à feu, ivresse sur la voie publique et si possible
> joignez des attestations des autres voisins, ça revient chez les
> gendarmes qui sont alors obligés de faire un minimum d'enquête et de
> vous interroger ainsi que le personnage en question et les témoins.

C'est pas qu'ils ne font "rien" : ils viennent parfois, s'invectivent
avec le gugus retranché chez lui qui les insulte copieusement pendant
1/2h, puis repartent, laissant l'autre fier comme un pape qui reprend de
plus belle... Et là, les gendarmes refusent de revenir !
Il a même forcé un soir un barrage de gendarmerie. Ils l'ont poursuivi
jusque chez lui (c'était pas la brigade du coin qui était de garde),
mais ne sont pas entrés et ne sont même pas revenus le lendemain pour
l'arrêter...

> Vous pouvez aussi signaler au patron du troquet qu'il risque une
> fermeture administrative de son estaminet s'il sert de l'alcool à une
> personne manifestement ivre et qu'elle se plante ensuite ou blesse
> quelqu'un.

Effectivement, c'est à envisager.

> Faites attention de garder vos poings en poche (mazette pilier ça
> cogne!), parce que moi j'ai répliqué à des menaces avec arme
> (couteau) et je me retrouve avec une plainte contre moi pour violence!

C'est justement pour ça que quand le soir il hurle devant mon portail :
"alors Docteur, on fait caca dans sa culotte...", je ne réplique pas.
Mais je ne suis qu'un être humain, pas à l'abri d'une faiblesse (eh oui,
cogner est une faiblesse) un jour où je serais épuisé et où j'aurais
vraiment besoin de calme et de repos... Et puis vu sa carrure, je risque
de cogner trop fort. C'est vraiment rageant de se faire emmerder par ce
genre de petites mauviettes.

> Bisou au bébé

Merci



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