Finalement, j'ai reçu la réponse de Son Excellence Beaudet. Oui, oui, vous
savez, le Directeur général des communications à la SRC. Et, sa réponse,
c'est qu'il ne répondra pas. La voici, au complet:
Monsieur
J'ai bien reçu du bureau de l'ombudsman votre lettre du 14 septembre.
J'en transmets copie aux responsables de ce secteur à Radio-Canada, lesquels
détermineront s'ils entendent débattre plus avant des questions que vous
soulevez, chose dont je m'asbtiendrai personnellement.
André Beaudet
--------------------------------
Voici ma protestation auprès de l'ombudsman:
(Notez que c'est lui qui avait pris la peine de m'informer de la publication
de la lettre de M. Beaudet.)
Après presque une semaine de réflexion, M. Beaudet me répond qu'il... ne me
répondra tout simplement pas! Il va refiler l'affaire «aux responsables de
ce secteur à Radio-Canada».
Pourtant, lorsqu'il a répondu à Michel Dumais, sur exactement les mêmes
questions -- il sera difficile de prétendre le contraire, puisque je l'ai
cité tout au long de ma réponse -- c'était bel et bien lui, le responsable.
Les responsables changent-ils au gré du vent à la SRC ou M. Beaudet est-il
incapable de défendre sa position quant à l'acoquinage de la SRC au monopole
Microsoft?
(Citation de la lettre de M. Beaudet.)
Gilles Pelletier
-------------------------------
Voici la réponse de l'ombudsman, celui qui est là pour défendre nos droits:
Monsieur,
J'ai bien lu le courriel que vous avez adressé au directeur général des
communications, M. André Beaudet, ainsi que sa réponse.
Comme vous le savez (www.radio-canada.ca/ombudsman), le mandat de
l'ombudsman porte sur l'information. L'objet de votre plainte n'est pas de
son ressort. Je n'interviendrai donc pas dans ce dossier.
Veuillez agréer, monsieur, l'expression de mes sentiments respectueux.
Renaud Gilbert
Ombudsman des services français
Société Radio-Canada
--------------------------------
Vous voyez comme c'est bizarre? À chaque fois qu'on en vient à quelque chose
d'important, personne n'a le mandat. Le mandat, il est passé dans les
craques du plancher.
Voici maintenant le commentaire de la ministre du Patrimoine:
Zzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz.
--------------------------------
Vous comprenez, il ne faut pas énerver la ministre avec des niaiseries. La
SRC a beau n'offrir ses fichiers qu'en format propriétaire Microsoft, Le
Monopole a beau avoir une adresse à son enseigne, si un certain Beaudet jure
tous ses saints dieux que la SRC n'est pas en train de tomber dans les mains
de Crimosoft, l'affaire est dite.
C'est que, la ministre, voyez-vous, la technique, elle n'y comprend rien. Sa
spécialité, c'est la culture. Ainsi:
La ministre du Patrimoine canadien, Liza Frulla, se trouvait à Montréal,
mardi, pour rencontrer les représentants du milieu culturel, en compagnie de
la ministre québécoise de la Culture, Line Beauchamp.
Mme Frulla a déploré que les gouvernements provinciaux, particulièrement
celui de l'Ontario, ne défendaient pas le droit des États à adopter leurs
propres politiques culturelles avec la même conviction que le Québec et le
Canada.
Pratiquant déjà, mais "sans le claironner", le "fédéralisme asymétrique", la
ministre Liza Frulla laisse entendre que le Québec pourra parfois parler au
nom du Canada lors de rencontres internationales portant sur la Diversité
culturelle.
(...)
"Line ne pouvait pas être ici, mais moi oui, a raconté la ministre fédérale,
arrivée d'Athènes en début de semaine. J'ai assisté à la rencontre et je
vais l'appeler. Mais il arrivera des cas où moi je ne serai pas là, où je
serai prise au Parlement, alors que Line pourra assister à ces réunions. On
a un modus operandi. Line peut très bien parler pour nous deux. On
s'entendra au préalable."
Nous voyez? C'est ça le rôle d'une ministre. C'est de tenir un «discours
rassembleur». Line et elle, ce sont des femmes, donc, elles vont s'entendre.
En fait, c'est une véritable bénédiction qu'il y ait un palier de
gouvernement au-dessus de celui du Québec, autrement, on serait absent de la
moitié des conférences internationales.
Rassembleur.
Alors, il ne faut pas l'embêter avec la technique, la ministre. Point. Vous
viendrez lui serrer la main trois semaines avant les prochaines élections.
Vous allez voir, ça va être tellement sincère, franc et amical que le jus va
en couler par terre. C'est que là, juste actuellement là, elle vient
d'arriver à son nouveau poste, elle est pressée, elle s'evole pour
Tombouctou, elle n'a pas le temps.
Meanwhile, back on the farm, Nécrosoft empoche les millions et nos
gouvernements donnent des cours de Visual Basic, «réalité du marché» oblige.
La /recherche fondamentale/ reste aux États, nous on est contents comme des
cochons quand on réussit à comprendre leurs interfaces débiles!
-----------------------------
Et, qu'on me permette de l'ajouter ici, Linux-Québec, auquel participe
l'immensément brillant Marc Collin, reste muet comme une carpe.
Finalement, j'ai reçu la réponse de Son Excellence Beaudet. Oui, oui, vous savez, le Directeur général des communications à la SRC. Et, sa réponse, c'est qu'il ne répondra pas. La voici, au complet:
Monsieur
J'ai bien reçu du bureau de l'ombudsman votre lettre du 14 septembre.
J'en transmets copie aux responsables de ce secteur à Radio-Canada, lesquels détermineront s'ils entendent débattre plus avant des questions que vous soulevez, chose dont je m'asbtiendrai personnellement.
André Beaudet
[...]
Finalement, vous nous avez démontré que faire pression *uniquement* par courrier électronique n'est pas efficace, surtout si le contenu ressemble fort à un règlement de compte...
C'est que, la ministre, voyez-vous, la technique, elle n'y comprend rien. Sa spécialité, c'est la culture. Ainsi: [...]
Voilà une piste de réflexion: comment faire comprendre à nos élus les véritables enjeux des formats de données, sans utiliser un discours technique.
J'en conviens, cet exercice n'est pas aisé...
Alors, il ne faut pas l'embêter avec la technique, la ministre. Point. Vous viendrez lui serrer la main trois semaines avant les prochaines élections. Vous allez voir, ça va être tellement sincère, franc et amical que le jus va en couler par terre.
Je n'ai pas suivi toute l'affaire. Cependant, n'avez-vous jamais songé à prendre rendez-vous avec vos élus pour leur faire une belle présentation sur le LL, GNU, les formats ouverts et ceatera ?
Finalement, j'ai reçu la réponse de Son Excellence Beaudet. Oui, oui,
vous savez, le Directeur général des communications à la SRC. Et, sa
réponse, c'est qu'il ne répondra pas. La voici, au complet:
Monsieur
J'ai bien reçu du bureau de l'ombudsman votre lettre du 14 septembre.
J'en transmets copie aux responsables de ce secteur à Radio-Canada,
lesquels détermineront s'ils entendent débattre plus avant des questions
que vous soulevez, chose dont je m'asbtiendrai personnellement.
André Beaudet
[...]
Finalement, vous nous avez démontré que faire pression *uniquement* par
courrier électronique n'est pas efficace, surtout si le contenu
ressemble fort à un règlement de compte...
C'est que, la ministre, voyez-vous, la technique, elle n'y comprend
rien. Sa spécialité, c'est la culture. Ainsi:
[...]
Voilà une piste de réflexion: comment faire comprendre à nos élus les
véritables enjeux des formats de données, sans utiliser un discours
technique.
J'en conviens, cet exercice n'est pas aisé...
Alors, il ne faut pas l'embêter avec la technique, la ministre. Point.
Vous viendrez lui serrer la main trois semaines avant les prochaines
élections. Vous allez voir, ça va être tellement sincère, franc et
amical que le jus va en couler par terre.
Je n'ai pas suivi toute l'affaire. Cependant, n'avez-vous jamais songé à
prendre rendez-vous avec vos élus pour leur faire une belle présentation
sur le LL, GNU, les formats ouverts et ceatera ?
Finalement, j'ai reçu la réponse de Son Excellence Beaudet. Oui, oui, vous savez, le Directeur général des communications à la SRC. Et, sa réponse, c'est qu'il ne répondra pas. La voici, au complet:
Monsieur
J'ai bien reçu du bureau de l'ombudsman votre lettre du 14 septembre.
J'en transmets copie aux responsables de ce secteur à Radio-Canada, lesquels détermineront s'ils entendent débattre plus avant des questions que vous soulevez, chose dont je m'asbtiendrai personnellement.
André Beaudet
[...]
Finalement, vous nous avez démontré que faire pression *uniquement* par courrier électronique n'est pas efficace, surtout si le contenu ressemble fort à un règlement de compte...
C'est que, la ministre, voyez-vous, la technique, elle n'y comprend rien. Sa spécialité, c'est la culture. Ainsi: [...]
Voilà une piste de réflexion: comment faire comprendre à nos élus les véritables enjeux des formats de données, sans utiliser un discours technique.
J'en conviens, cet exercice n'est pas aisé...
Alors, il ne faut pas l'embêter avec la technique, la ministre. Point. Vous viendrez lui serrer la main trois semaines avant les prochaines élections. Vous allez voir, ça va être tellement sincère, franc et amical que le jus va en couler par terre.
Je n'ai pas suivi toute l'affaire. Cependant, n'avez-vous jamais songé à prendre rendez-vous avec vos élus pour leur faire une belle présentation sur le LL, GNU, les formats ouverts et ceatera ?
GP
Herve wrote:
Finalement, j'ai reçu la réponse de Son Excellence Beaudet. Oui, oui, vous savez, le Directeur général des communications à la SRC. Et, sa réponse, c'est qu'il ne répondra pas. La voici, au complet:
Monsieur
J'ai bien reçu du bureau de l'ombudsman votre lettre du 14 septembre.
J'en transmets copie aux responsables de ce secteur à Radio-Canada, lesquels détermineront s'ils entendent débattre plus avant des questions que vous soulevez, chose dont je m'asbtiendrai personnellement.
André Beaudet
[...]
Finalement, vous nous avez démontré que faire pression *uniquement* par courrier électronique n'est pas efficace, surtout si le contenu ressemble fort à un règlement de compte...
Un règlement de compte? Cetet société d'État offre ses reprotage en Windows Media, Microsoft a une adresse chez eux et le DG Communications prétend qu'il n'a pas partie liée avec Microsoft. Dans le style conneries, Raël ne fait pas mieux.
Et il aurait fallu que je réponde come si je m'étais adressé au pape? Je n'aurais pas obtenu de réponse de toute façon pour bonne et simple raison: il n'y en a pas de réponse. Mon impression est que Microsoft à la SRC avec des contrats clés en main et dit «Vous n'avez rien à faire. Signez là.» Eux, ils n'en demandent pas plus.
C'est que, la ministre, voyez-vous, la technique, elle n'y comprend rien. Sa spécialité, c'est la culture. Ainsi:
[...]
Voilà une piste de réflexion: comment faire comprendre à nos élus les véritables enjeux des formats de données, sans utiliser un discours technique.
J'en conviens, cet exercice n'est pas aisé...
Penses-tu que je peux faire moins trechnique que ce que j'ai écrit là? Je dis que je ne puis lire le format fourni par une société d'État que je finance avec mes impôts sans un hack de programmeurs en Hongrie qui pourrait être contesté en cour. C'est pas clair?
Alors, il ne faut pas l'embêter avec la technique, la ministre. Point. Vous viendrez lui serrer la main trois semaines avant les prochaines élections. Vous allez voir, ça va être tellement sincère, franc et amical que le jus va en couler par terre.
Je n'ai pas suivi toute l'affaire. Cependant, n'avez-vous jamais songé à prendre rendez-vous avec vos élus pour leur faire une belle présentation sur le LL, GNU, les formats ouverts et ceatera ?
Ça fait deux mois que je réclame une rencontre avec la minsitre, qui se trouve aussi être ma députée, mais je ne réussis en général qu'à atteindre sa secrétaire au bureau de comté. Elle m'a d'abord dit que je ne devais pas m'adresser à la députée, mais à la ministre. La même Liza Frulla se dédouble, voyez-vous!
Seulement, à Ottawa, on ne parle jamais à la ministre et du haut en bas, tout le monde se renvoie la patate chaude. Il n'y en a pas de réponse, comprends-tu ça?
Une fois, j'ai réussi à parler à une assistante. Elle m'a dit qu'elle ne comprenait rien à tout ça. C'est trop technique!
Bullshit! Même sur les sujets qui ne sont aucunement techniques, nos larves de députés ne bougent pas. Ainsi, tu leur expliques, exactement comme s'ils ne savaient pas lire, que les réglements du Conseil de la radio-télédiffusion canadienne stipulent que la sollicitation téléphonique peut se faire en plein milieu de la nuit et ils ne réagissent pas.
Faut épeler, leur montrer l'alphabet, peut-être? Pourtant ils viennent de se voter, ainsi qu'aux juges, une petite augmentation de salaire de 10% alors qu'on ne consent que 2,5% aux fonctionnaires.
Pourtant encore, «Consciente qu'elle pourrait bien devoir avant longtemps demander un nouveau mandat à la population, l'équipe libérale de Paul Martin est déjà en mode électoral, trois mois à peine après avoir pris le pouvoir.»
Merde! C'est quoi le mode électoral? Je ne comprends pas.
On dit des pays sous-développés que ce sont des républiques de bananes. Peux-tu m'expliquer comment on peut être plus république de bananes que le Canada?
Je t'écoute.
GP
Herve wrote:
Finalement, j'ai reçu la réponse de Son Excellence Beaudet. Oui, oui,
vous savez, le Directeur général des communications à la SRC. Et, sa
réponse, c'est qu'il ne répondra pas. La voici, au complet:
Monsieur
J'ai bien reçu du bureau de l'ombudsman votre lettre du 14 septembre.
J'en transmets copie aux responsables de ce secteur à Radio-Canada,
lesquels détermineront s'ils entendent débattre plus avant des
questions que vous soulevez, chose dont je m'asbtiendrai personnellement.
André Beaudet
[...]
Finalement, vous nous avez démontré que faire pression *uniquement* par
courrier électronique n'est pas efficace, surtout si le contenu
ressemble fort à un règlement de compte...
Un règlement de compte? Cetet société d'État offre ses reprotage en Windows
Media, Microsoft a une adresse chez eux et le DG Communications prétend
qu'il n'a pas partie liée avec Microsoft. Dans le style conneries, Raël ne
fait pas mieux.
Et il aurait fallu que je réponde come si je m'étais adressé au pape? Je
n'aurais pas obtenu de réponse de toute façon pour bonne et simple raison:
il n'y en a pas de réponse. Mon impression est que Microsoft à la SRC avec
des contrats clés en main et dit «Vous n'avez rien à faire. Signez là.» Eux,
ils n'en demandent pas plus.
C'est que, la ministre, voyez-vous, la technique, elle n'y comprend
rien. Sa spécialité, c'est la culture. Ainsi:
[...]
Voilà une piste de réflexion: comment faire comprendre à nos élus les
véritables enjeux des formats de données, sans utiliser un discours
technique.
J'en conviens, cet exercice n'est pas aisé...
Penses-tu que je peux faire moins trechnique que ce que j'ai écrit là? Je
dis que je ne puis lire le format fourni par une société d'État que je
finance avec mes impôts sans un hack de programmeurs en Hongrie qui pourrait
être contesté en cour. C'est pas clair?
Alors, il ne faut pas l'embêter avec la technique, la ministre. Point.
Vous viendrez lui serrer la main trois semaines avant les prochaines
élections. Vous allez voir, ça va être tellement sincère, franc et
amical que le jus va en couler par terre.
Je n'ai pas suivi toute l'affaire. Cependant, n'avez-vous jamais songé à
prendre rendez-vous avec vos élus pour leur faire une belle présentation
sur le LL, GNU, les formats ouverts et ceatera ?
Ça fait deux mois que je réclame une rencontre avec la minsitre, qui se
trouve aussi être ma députée, mais je ne réussis en général qu'à atteindre
sa secrétaire au bureau de comté. Elle m'a d'abord dit que je ne devais pas
m'adresser à la députée, mais à la ministre. La même Liza Frulla se
dédouble, voyez-vous!
Seulement, à Ottawa, on ne parle jamais à la ministre et du haut en bas,
tout le monde se renvoie la patate chaude. Il n'y en a pas de réponse,
comprends-tu ça?
Une fois, j'ai réussi à parler à une assistante. Elle m'a dit qu'elle ne
comprenait rien à tout ça. C'est trop technique!
Bullshit! Même sur les sujets qui ne sont aucunement techniques, nos larves
de députés ne bougent pas. Ainsi, tu leur expliques, exactement comme s'ils
ne savaient pas lire, que les réglements du Conseil de la
radio-télédiffusion canadienne stipulent que la sollicitation téléphonique
peut se faire en plein milieu de la nuit et ils ne réagissent pas.
Faut épeler, leur montrer l'alphabet, peut-être? Pourtant ils viennent de se
voter, ainsi qu'aux juges, une petite augmentation de salaire de 10% alors
qu'on ne consent que 2,5% aux fonctionnaires.
Pourtant encore, «Consciente qu'elle pourrait bien devoir avant longtemps
demander un nouveau mandat à la population, l'équipe libérale de Paul Martin
est déjà en mode électoral, trois mois à peine après avoir pris le pouvoir.»
Merde! C'est quoi le mode électoral? Je ne comprends pas.
On dit des pays sous-développés que ce sont des républiques de bananes.
Peux-tu m'expliquer comment on peut être plus république de bananes que le
Canada?
Finalement, j'ai reçu la réponse de Son Excellence Beaudet. Oui, oui, vous savez, le Directeur général des communications à la SRC. Et, sa réponse, c'est qu'il ne répondra pas. La voici, au complet:
Monsieur
J'ai bien reçu du bureau de l'ombudsman votre lettre du 14 septembre.
J'en transmets copie aux responsables de ce secteur à Radio-Canada, lesquels détermineront s'ils entendent débattre plus avant des questions que vous soulevez, chose dont je m'asbtiendrai personnellement.
André Beaudet
[...]
Finalement, vous nous avez démontré que faire pression *uniquement* par courrier électronique n'est pas efficace, surtout si le contenu ressemble fort à un règlement de compte...
Un règlement de compte? Cetet société d'État offre ses reprotage en Windows Media, Microsoft a une adresse chez eux et le DG Communications prétend qu'il n'a pas partie liée avec Microsoft. Dans le style conneries, Raël ne fait pas mieux.
Et il aurait fallu que je réponde come si je m'étais adressé au pape? Je n'aurais pas obtenu de réponse de toute façon pour bonne et simple raison: il n'y en a pas de réponse. Mon impression est que Microsoft à la SRC avec des contrats clés en main et dit «Vous n'avez rien à faire. Signez là.» Eux, ils n'en demandent pas plus.
C'est que, la ministre, voyez-vous, la technique, elle n'y comprend rien. Sa spécialité, c'est la culture. Ainsi:
[...]
Voilà une piste de réflexion: comment faire comprendre à nos élus les véritables enjeux des formats de données, sans utiliser un discours technique.
J'en conviens, cet exercice n'est pas aisé...
Penses-tu que je peux faire moins trechnique que ce que j'ai écrit là? Je dis que je ne puis lire le format fourni par une société d'État que je finance avec mes impôts sans un hack de programmeurs en Hongrie qui pourrait être contesté en cour. C'est pas clair?
Alors, il ne faut pas l'embêter avec la technique, la ministre. Point. Vous viendrez lui serrer la main trois semaines avant les prochaines élections. Vous allez voir, ça va être tellement sincère, franc et amical que le jus va en couler par terre.
Je n'ai pas suivi toute l'affaire. Cependant, n'avez-vous jamais songé à prendre rendez-vous avec vos élus pour leur faire une belle présentation sur le LL, GNU, les formats ouverts et ceatera ?
Ça fait deux mois que je réclame une rencontre avec la minsitre, qui se trouve aussi être ma députée, mais je ne réussis en général qu'à atteindre sa secrétaire au bureau de comté. Elle m'a d'abord dit que je ne devais pas m'adresser à la députée, mais à la ministre. La même Liza Frulla se dédouble, voyez-vous!
Seulement, à Ottawa, on ne parle jamais à la ministre et du haut en bas, tout le monde se renvoie la patate chaude. Il n'y en a pas de réponse, comprends-tu ça?
Une fois, j'ai réussi à parler à une assistante. Elle m'a dit qu'elle ne comprenait rien à tout ça. C'est trop technique!
Bullshit! Même sur les sujets qui ne sont aucunement techniques, nos larves de députés ne bougent pas. Ainsi, tu leur expliques, exactement comme s'ils ne savaient pas lire, que les réglements du Conseil de la radio-télédiffusion canadienne stipulent que la sollicitation téléphonique peut se faire en plein milieu de la nuit et ils ne réagissent pas.
Faut épeler, leur montrer l'alphabet, peut-être? Pourtant ils viennent de se voter, ainsi qu'aux juges, une petite augmentation de salaire de 10% alors qu'on ne consent que 2,5% aux fonctionnaires.
Pourtant encore, «Consciente qu'elle pourrait bien devoir avant longtemps demander un nouveau mandat à la population, l'équipe libérale de Paul Martin est déjà en mode électoral, trois mois à peine après avoir pris le pouvoir.»
Merde! C'est quoi le mode électoral? Je ne comprends pas.
On dit des pays sous-développés que ce sont des républiques de bananes. Peux-tu m'expliquer comment on peut être plus république de bananes que le Canada?
Je t'écoute.
GP
Herve
GP wrote:
Herve wrote:
[...]
Finalement, vous nous avez démontré que faire pression *uniquement* par courrier électronique n'est pas efficace, surtout si le contenu ressemble fort à un règlement de compte...
Un règlement de compte? Cetet société d'État offre ses reprotage en Windows Media, Microsoft a une adresse chez eux et le DG Communications prétend qu'il n'a pas partie liée avec Microsoft. Dans le style conneries, Raël ne fait pas mieux.
Et il aurait fallu que je réponde come si je m'étais adressé au pape? Je n'aurais pas obtenu de réponse de toute façon pour bonne et simple raison: il n'y en a pas de réponse. Mon impression est que Microsoft à la SRC avec des contrats clés en main et dit «Vous n'avez rien à faire. Signez là.» Eux, ils n'en demandent pas plus. [...]
Peut-on réellement condamner ceux qui achètent des solutions "clés en main" ? S'ils ne disposent pas de service informatique important pour mettre en place ce type d'infrastructure, comment voulez-vous qu'ils fassent autrement.
En revanche, en France, lorsqu'un nouveau marché plublic est lancé, il est obligatoire de faire un appel d'offre à partir d'un certain montant de prestation. Une première étape serait de vérifier si l'appel d'offre a bien été respecté et d'analyser les autres solutions proposées.
Ça fait deux mois que je réclame une rencontre avec la minsitre, qui se trouve aussi être ma députée, mais je ne réussis en général qu'à atteindre sa secrétaire au bureau de comté. Elle m'a d'abord dit que je ne devais pas m'adresser à la députée, mais à la ministre. La même Liza Frulla se dédouble, voyez-vous! [...]
Vous avez peut-être perdu toutes vos chances avec ce ministre. Essayez avec un autre député ou un maire (pour commencer) en utilisant un style d'argumentation moins *direct*.
Je t'écoute.
Je n'ai malheureusement pas grand chose d'autre à dire. Ne connaissant pas suffisament le contexte politique au Canada, je préfère encore me taire.
Désolé.
GP wrote:
Herve wrote:
[...]
Finalement, vous nous avez démontré que faire pression *uniquement* par
courrier électronique n'est pas efficace, surtout si le contenu
ressemble fort à un règlement de compte...
Un règlement de compte? Cetet société d'État offre ses reprotage en
Windows Media, Microsoft a une adresse chez eux et le DG Communications
prétend qu'il n'a pas partie liée avec Microsoft. Dans le style
conneries, Raël ne fait pas mieux.
Et il aurait fallu que je réponde come si je m'étais adressé au pape? Je
n'aurais pas obtenu de réponse de toute façon pour bonne et simple
raison: il n'y en a pas de réponse. Mon impression est que Microsoft à
la SRC avec des contrats clés en main et dit «Vous n'avez rien à faire.
Signez là.» Eux, ils n'en demandent pas plus.
[...]
Peut-on réellement condamner ceux qui achètent des solutions "clés en
main" ? S'ils ne disposent pas de service informatique important pour
mettre en place ce type d'infrastructure, comment voulez-vous qu'ils
fassent autrement.
En revanche, en France, lorsqu'un nouveau marché plublic est lancé, il
est obligatoire de faire un appel d'offre à partir d'un certain montant
de prestation.
Une première étape serait de vérifier si l'appel d'offre a bien été
respecté et d'analyser les autres solutions proposées.
Ça fait deux mois que je réclame une rencontre avec la minsitre, qui se
trouve aussi être ma députée, mais je ne réussis en général qu'à
atteindre sa secrétaire au bureau de comté. Elle m'a d'abord dit que je
ne devais pas m'adresser à la députée, mais à la ministre. La même Liza
Frulla se dédouble, voyez-vous!
[...]
Vous avez peut-être perdu toutes vos chances avec ce ministre.
Essayez avec un autre député ou un maire (pour commencer) en utilisant
un style d'argumentation moins *direct*.
Je t'écoute.
Je n'ai malheureusement pas grand chose d'autre à dire. Ne connaissant
pas suffisament le contexte politique au Canada, je préfère encore me taire.
Finalement, vous nous avez démontré que faire pression *uniquement* par courrier électronique n'est pas efficace, surtout si le contenu ressemble fort à un règlement de compte...
Un règlement de compte? Cetet société d'État offre ses reprotage en Windows Media, Microsoft a une adresse chez eux et le DG Communications prétend qu'il n'a pas partie liée avec Microsoft. Dans le style conneries, Raël ne fait pas mieux.
Et il aurait fallu que je réponde come si je m'étais adressé au pape? Je n'aurais pas obtenu de réponse de toute façon pour bonne et simple raison: il n'y en a pas de réponse. Mon impression est que Microsoft à la SRC avec des contrats clés en main et dit «Vous n'avez rien à faire. Signez là.» Eux, ils n'en demandent pas plus. [...]
Peut-on réellement condamner ceux qui achètent des solutions "clés en main" ? S'ils ne disposent pas de service informatique important pour mettre en place ce type d'infrastructure, comment voulez-vous qu'ils fassent autrement.
En revanche, en France, lorsqu'un nouveau marché plublic est lancé, il est obligatoire de faire un appel d'offre à partir d'un certain montant de prestation. Une première étape serait de vérifier si l'appel d'offre a bien été respecté et d'analyser les autres solutions proposées.
Ça fait deux mois que je réclame une rencontre avec la minsitre, qui se trouve aussi être ma députée, mais je ne réussis en général qu'à atteindre sa secrétaire au bureau de comté. Elle m'a d'abord dit que je ne devais pas m'adresser à la députée, mais à la ministre. La même Liza Frulla se dédouble, voyez-vous! [...]
Vous avez peut-être perdu toutes vos chances avec ce ministre. Essayez avec un autre député ou un maire (pour commencer) en utilisant un style d'argumentation moins *direct*.
Je t'écoute.
Je n'ai malheureusement pas grand chose d'autre à dire. Ne connaissant pas suffisament le contexte politique au Canada, je préfère encore me taire.