«L'Affaire Bruay-en-Artois», diffusé hier soir sur la première chaîne,
revenait sur un fait divers sordide sur fond de pseudo lutte des classes
vieux de 36 ans.
Nous sommes en 1972, le 5 avril. Le corps dénudé de Brigitte Dewèvre,
15 ans et demi, est découvert sur un terrain vague de Bruay-en-Artois,
dans le Nord. La toute jeune fille a été étranglée et mutilée à coups de
hache.
Henri Pascal, le juge d'instruction de Béthune chargé du dossier, désigne
rapidement un coupable : Pierre Leroy. Amant de Monique Mayeur, dont
la propriété jouxte le terrain vague, Leroy est surtout notaire. Tandis que
la petite Brigitte est fille de mineur. Pour Henri Pascal, le « petit juge »,
c'est une raison suffisante pour commencer à instruire entièrement à charge
contre Leroy, ce notable - donc, ce dévoyé - et Monique Mayeur, sa complice
dépravée. Deux bourgeois qui ont assouvi leurs basses pulsions sur une
enfant du peuple !
Les journalistes se jettent sur cette sordide histoire qu'ils érigent en symbole
de la lutte des classes, avec l'aide du juge Pascal qui les abreuve en informations.
Des comités « Justice et vérité », soutenus par l'extrême gauche, se créent.
Objectif : avoir la peau de Leroy, sur lequel ils colportent les ragots les plus
crapoteux. Lorsque le notaire est incarcéré, c'est la victoire du prolétariat.
Même Jean-Paul Sartre jubile. Leroy et sa compagne finiront cependant
par faire la preuve de leur innocence, et obtenir un non-lieu.
Les auteurs du scénario ont repris à leur compte les théories du juge Pascal
et des comités « Justice et Vérité ». Un notable, c'est forcément coupable,
aurait dit Duras. C'est ce que croyait l'extrême gauche à l'époque du crime
de Bruay.
Ensuite, c'est vrai que plus qu'un fait-divers quelconque, le fond de cette affaire était un antagonisme entre 2 classes sociales.
Certes, mais la *justice* ne doit pas être faite, quel que soit le coupable ?
En principe, oui, c'est mieux. Mais à cette époque-là, les moyens d'investigation étaient limités. Et surtout l'affaire a été étouffée par le débat social.
"Zorglub" <zorglub@bulgroz.fr> a écrit dans le message de news:
zorglub-F02029.16153524092008@news-reader.wanadooportails.com...
Ensuite, c'est vrai que plus qu'un fait-divers quelconque, le fond de
cette
affaire était un antagonisme entre 2 classes sociales.
Certes, mais la *justice* ne doit pas être faite, quel que soit le
coupable ?
En principe, oui, c'est mieux. Mais à cette époque-là, les moyens
d'investigation étaient limités. Et surtout l'affaire a été étouffée par le
débat social.
Ensuite, c'est vrai que plus qu'un fait-divers quelconque, le fond de cette affaire était un antagonisme entre 2 classes sociales.
Certes, mais la *justice* ne doit pas être faite, quel que soit le coupable ?
En principe, oui, c'est mieux. Mais à cette époque-là, les moyens d'investigation étaient limités. Et surtout l'affaire a été étouffée par le débat social.
Jeffbie
Dans son message précédent, Gerard95 nous a écrit :
Pour les uns forcément coupable parce qu il était noir, pour les autres forcément innocent parce qu'il était noir. Et la justice ? .. on laisse ca à Dieu....
Excusez-moi, mais évitez de Me déranger pendant Ma sieste. Merci.
-- "Quand les ténèbres chrétiennes se furent abattues sur le monde occidental, l'homme n'osa presque plus rien penser." (Aragon)
Dans son message précédent, Gerard95 nous a écrit :
Pour les uns forcément coupable parce qu il était noir, pour les autres
forcément innocent parce qu'il était noir.
Et la justice ? .. on laisse ca à Dieu....
Excusez-moi, mais évitez de Me déranger pendant Ma sieste. Merci.
--
"Quand les ténèbres chrétiennes se furent abattues sur le monde
occidental,
l'homme n'osa presque plus rien penser."
(Aragon)
Dans son message précédent, Gerard95 nous a écrit :
Pour les uns forcément coupable parce qu il était noir, pour les autres forcément innocent parce qu'il était noir. Et la justice ? .. on laisse ca à Dieu....
Excusez-moi, mais évitez de Me déranger pendant Ma sieste. Merci.
-- "Quand les ténèbres chrétiennes se furent abattues sur le monde occidental, l'homme n'osa presque plus rien penser." (Aragon)
Jeffbie
Vitae forma vocatur jef1, die mercredi 24/09/2008, vere scripsit quod sequitur :
Ensuite, c'est vrai que plus qu'un fait-divers quelconque, le fond de cette affaire était un antagonisme entre 2 classes sociales.
Certes, mais la *justice* ne doit pas être faite, quel que soit le coupable ?
En principe, oui, c'est mieux. Mais à cette époque-là, les moyens d'investigation étaient limités. Et surtout l'affaire a été étouffée par le débat social.
On ne peut pas comprendre l'affaire Dewèvre quand on ne connaît pas la ville, la région, les corons, la mine, l'ambiance, l'époque ... Le magistrat instructeur, les juges, les médias ne connaissaient pas tout ça, époque mise à part. Ajoutons-y les pressions diverses des deux bords politiques et on a une affaire qui ne sera probablement jamais résolue. La famille et les parents de Brigitte Dewèvre ... on s'en fout, bien entendu. Une gamine de 15 ans, parce qu'elle était mignonne et bien gaulée, a été violée et son corps a été massacré à la hache. C'est pas grave ...
-- Il y a pire que le bruit des bottes : le silence des pantoufles.
Vitae forma vocatur jef1, die mercredi 24/09/2008, vere scripsit quod
sequitur :
Ensuite, c'est vrai que plus qu'un fait-divers quelconque, le fond de
cette affaire était un antagonisme entre 2 classes sociales.
Certes, mais la *justice* ne doit pas être faite, quel que soit le
coupable ?
En principe, oui, c'est mieux. Mais à cette époque-là, les moyens
d'investigation étaient limités. Et surtout l'affaire a été étouffée par le
débat social.
On ne peut pas comprendre l'affaire Dewèvre quand on ne connaît pas la
ville, la région, les corons, la mine, l'ambiance, l'époque ...
Le magistrat instructeur, les juges, les médias ne connaissaient pas
tout ça, époque mise à part.
Ajoutons-y les pressions diverses des deux bords politiques et on a une
affaire qui ne sera probablement jamais résolue.
La famille et les parents de Brigitte Dewèvre ... on s'en fout, bien
entendu. Une gamine de 15 ans, parce qu'elle était mignonne et bien
gaulée, a été violée et son corps a été massacré à la hache. C'est pas
grave ...
--
Il y a pire que le bruit des bottes : le silence des pantoufles.
Vitae forma vocatur jef1, die mercredi 24/09/2008, vere scripsit quod sequitur :
Ensuite, c'est vrai que plus qu'un fait-divers quelconque, le fond de cette affaire était un antagonisme entre 2 classes sociales.
Certes, mais la *justice* ne doit pas être faite, quel que soit le coupable ?
En principe, oui, c'est mieux. Mais à cette époque-là, les moyens d'investigation étaient limités. Et surtout l'affaire a été étouffée par le débat social.
On ne peut pas comprendre l'affaire Dewèvre quand on ne connaît pas la ville, la région, les corons, la mine, l'ambiance, l'époque ... Le magistrat instructeur, les juges, les médias ne connaissaient pas tout ça, époque mise à part. Ajoutons-y les pressions diverses des deux bords politiques et on a une affaire qui ne sera probablement jamais résolue. La famille et les parents de Brigitte Dewèvre ... on s'en fout, bien entendu. Une gamine de 15 ans, parce qu'elle était mignonne et bien gaulée, a été violée et son corps a été massacré à la hache. C'est pas grave ...
-- Il y a pire que le bruit des bottes : le silence des pantoufles.
jef1
"Jeffbie" a écrit dans le message de news:
On ne peut pas comprendre l'affaire Dewèvre quand on ne connaît pas la ville, la région, les corons, la mine, l'ambiance, l'époque ... Le magistrat instructeur, les juges, les médias ne connaissaient pas tout ça, époque mise à part. Ajoutons-y les pressions diverses des deux bords politiques et on a une affaire qui ne sera probablement jamais résolue. --
Il y a un élément sociétal qui n'a été évoqué que très peu dans le téléfilm. A l'époque après 68, le bourge était partouzard alors que le prolo était très prude. Difficile maintenant, depuis la libération des moeurs, d'imaginer l'ambiance de cette époque.
La famille et les parents de Brigitte Dewèvre ... on s'en fout, bien entendu. Une gamine de 15 ans, parce qu'elle était mignonne et bien gaulée, a été violée et son corps a été massacré à la hache. C'est pas grave ... ....
Ce n'est pas que " c'est pas grave" mais c'est si courant que l'on n'y prête même plus attention et encore moins d'émotion.
"Jeffbie" <jeffbie@citrus.fr> a écrit dans le message de news:
mn.ca6f7d8926a00066.79457@citrus.fr...
On ne peut pas comprendre l'affaire Dewèvre quand on ne connaît pas la
ville, la région, les corons, la mine, l'ambiance, l'époque ...
Le magistrat instructeur, les juges, les médias ne connaissaient pas tout
ça, époque mise à part.
Ajoutons-y les pressions diverses des deux bords politiques et on a une
affaire qui ne sera probablement jamais résolue.
--
Il y a un élément sociétal qui n'a été évoqué que très peu dans le téléfilm.
A l'époque après 68, le bourge était partouzard alors que le prolo était
très prude.
Difficile maintenant, depuis la libération des moeurs, d'imaginer l'ambiance
de cette époque.
La famille et les parents de Brigitte Dewèvre ... on s'en fout, bien
entendu. Une gamine de 15 ans, parce qu'elle était mignonne et bien
gaulée, a été violée et son corps a été massacré à la hache. C'est pas
grave ...
....
Ce n'est pas que " c'est pas grave" mais c'est si courant que l'on n'y prête
même plus attention et encore moins d'émotion.
On ne peut pas comprendre l'affaire Dewèvre quand on ne connaît pas la ville, la région, les corons, la mine, l'ambiance, l'époque ... Le magistrat instructeur, les juges, les médias ne connaissaient pas tout ça, époque mise à part. Ajoutons-y les pressions diverses des deux bords politiques et on a une affaire qui ne sera probablement jamais résolue. --
Il y a un élément sociétal qui n'a été évoqué que très peu dans le téléfilm. A l'époque après 68, le bourge était partouzard alors que le prolo était très prude. Difficile maintenant, depuis la libération des moeurs, d'imaginer l'ambiance de cette époque.
La famille et les parents de Brigitte Dewèvre ... on s'en fout, bien entendu. Une gamine de 15 ans, parce qu'elle était mignonne et bien gaulée, a été violée et son corps a été massacré à la hache. C'est pas grave ... ....
Ce n'est pas que " c'est pas grave" mais c'est si courant que l'on n'y prête même plus attention et encore moins d'émotion.
Pierre Maurette
jef1, le 24/09/2008 a écrit :
"john" a écrit dans le message de news: 48da06ac$0$10396$
«L'Affaire Bruay-en-Artois», diffusé hier soir sur la première chaîne, revenait sur un fait divers sordide sur fond de pseudo lutte des classes vieux de 36 ans.
D'abord, ce n'était pas hier mais avant-hier. Ensuite, c'est vrai que plus qu'un fait-divers quelconque, le fond de cette affaire était un antagonisme entre 2 classes sociales. Depuis Zola, dans le bassin minier, c'était ainsi. D'un côté la bourgeoisie, de l'autre, les mineurs. En 72, il y avait aussi un élément qui n'a pas été mentionné, c'est que l'on fermait progressivement les mines jusqu'en 75, année de la catastrophe de Liévin qui a accéléré la fermeture définitive. Le mineur était une espèce en voie de disparition, d'ailleurs les derniers mineurs étaient essentiellement des Marocains. Pourtant, l'écart entre la "société des riches" et "celles des pauvres" a perduré. Autant du fait d'une bourgeoisie qui se murait dans les remparts de l'argent que de celui du prolétariat qui avait du mal à digérer le fait d'avoir été exploité pendant des décennies puis d'être jeté avec mépris.
Pour une fois, ce que vous écrivez m'intéresse. Liévin a changé ma façon d'aborder la politique sociale. J'étais allé manifester à Malville, et l'horreur du charbon m'a ramené vers le nucléaire. Vous ne parlez pas de Courrières ? J'ai vécu un peu plus de deux ans dans une "foyer d'arabes" à Dunkerque. J'ai un peu bossé à l'INA à Lille. Il faut savoir que six mois avant la fermeture, en connaissant l'issue, les Charbonnages de France "importaient" encore des travailleurs du maghreb. Bien entendu, vous avez raison. Il y a un rapport du sexe à la misère et à la violence sociale...
-- Pierre Maurette
jef1, le 24/09/2008 a écrit :
"john" <john@yahoo.fr> a écrit dans le message de news:
48da06ac$0$10396$426a74cc@news.free.fr...
«L'Affaire Bruay-en-Artois», diffusé hier soir sur la première chaîne,
revenait sur un fait divers sordide sur fond de pseudo lutte des classes
vieux de 36 ans.
D'abord, ce n'était pas hier mais avant-hier.
Ensuite, c'est vrai que plus qu'un fait-divers quelconque, le fond de cette
affaire était un antagonisme entre 2 classes sociales.
Depuis Zola, dans le bassin minier, c'était ainsi. D'un côté la bourgeoisie,
de l'autre, les mineurs.
En 72, il y avait aussi un élément qui n'a pas été mentionné, c'est que l'on
fermait progressivement les mines jusqu'en 75, année de la catastrophe de
Liévin qui a accéléré la fermeture définitive.
Le mineur était une espèce en voie de disparition, d'ailleurs les derniers
mineurs étaient essentiellement des Marocains.
Pourtant, l'écart entre la "société des riches" et "celles des pauvres" a
perduré. Autant du fait d'une bourgeoisie qui se murait dans les remparts de
l'argent que de celui du prolétariat qui avait du mal à digérer le fait
d'avoir été exploité pendant des décennies puis d'être jeté avec mépris.
Pour une fois, ce que vous écrivez m'intéresse. Liévin a changé ma
façon d'aborder la politique sociale. J'étais allé manifester à
Malville, et l'horreur du charbon m'a ramené vers le nucléaire. Vous ne
parlez pas de Courrières ?
J'ai vécu un peu plus de deux ans dans une "foyer d'arabes" à
Dunkerque. J'ai un peu bossé à l'INA à Lille. Il faut savoir que six
mois avant la fermeture, en connaissant l'issue, les Charbonnages de
France "importaient" encore des travailleurs du maghreb.
Bien entendu, vous avez raison. Il y a un rapport du sexe à la misère
et à la violence sociale...
"john" a écrit dans le message de news: 48da06ac$0$10396$
«L'Affaire Bruay-en-Artois», diffusé hier soir sur la première chaîne, revenait sur un fait divers sordide sur fond de pseudo lutte des classes vieux de 36 ans.
D'abord, ce n'était pas hier mais avant-hier. Ensuite, c'est vrai que plus qu'un fait-divers quelconque, le fond de cette affaire était un antagonisme entre 2 classes sociales. Depuis Zola, dans le bassin minier, c'était ainsi. D'un côté la bourgeoisie, de l'autre, les mineurs. En 72, il y avait aussi un élément qui n'a pas été mentionné, c'est que l'on fermait progressivement les mines jusqu'en 75, année de la catastrophe de Liévin qui a accéléré la fermeture définitive. Le mineur était une espèce en voie de disparition, d'ailleurs les derniers mineurs étaient essentiellement des Marocains. Pourtant, l'écart entre la "société des riches" et "celles des pauvres" a perduré. Autant du fait d'une bourgeoisie qui se murait dans les remparts de l'argent que de celui du prolétariat qui avait du mal à digérer le fait d'avoir été exploité pendant des décennies puis d'être jeté avec mépris.
Pour une fois, ce que vous écrivez m'intéresse. Liévin a changé ma façon d'aborder la politique sociale. J'étais allé manifester à Malville, et l'horreur du charbon m'a ramené vers le nucléaire. Vous ne parlez pas de Courrières ? J'ai vécu un peu plus de deux ans dans une "foyer d'arabes" à Dunkerque. J'ai un peu bossé à l'INA à Lille. Il faut savoir que six mois avant la fermeture, en connaissant l'issue, les Charbonnages de France "importaient" encore des travailleurs du maghreb. Bien entendu, vous avez raison. Il y a un rapport du sexe à la misère et à la violence sociale...
-- Pierre Maurette
Jeffbie
Pensant avoir bien réfléchi, Pierre Maurette répondit celi et ceça :
Bien entendu, vous avez raison. Il y a un rapport du sexe à la misère et à la violence sociale...
Vos textes sont de mieux en mieux léchés. Bravo.
-- Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas. C'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles. (Sénèque)
Pensant avoir bien réfléchi, Pierre Maurette répondit celi et ceça :
Bien entendu, vous avez raison. Il y a un rapport du sexe à la misère et à la
violence sociale...
Vos textes sont de mieux en mieux léchés. Bravo.
--
Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas.
C'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles.
(Sénèque)
Pensant avoir bien réfléchi, Pierre Maurette répondit celi et ceça :
Bien entendu, vous avez raison. Il y a un rapport du sexe à la misère et à la violence sociale...
Vos textes sont de mieux en mieux léchés. Bravo.
-- Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas. C'est parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles. (Sénèque)
jef1
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de news:
Pour une fois, ce que vous écrivez m'intéresse.
Flatteur, va ;-)))
>Liévin a changé ma
façon d'aborder la politique sociale. J'étais allé manifester à Malville, et l'horreur du charbon m'a ramené vers le nucléaire. Vous ne parlez pas de Courrières ?
Courrières, c'était en 1900 et des broutilles. Liévin, c'était en 1975 ( 45 morts ). D'ailleurs, à cette époque le juge Pascal devenu avocat a pris la défense des familles de victimes face aux huoillères. Opposer charbon et nucléaire, c'est une sottise. Pour les populations locales, le charbon, c'était plutôt une mort lente alors qu'avec le nucléaire soi-disant ressource propre, ça peut-être beaucoup plus rapide. Le problème n'est pas là ; ce qui compte, c'est ceux qui tirent profit de l'exploitation de ces sources d'énergie. Pour eux, la rentabilité passe avant la sécurité des populations et ça, c'est aussi vlable pour le charbon quer pour l'atome.
J'ai vécu un peu plus de deux ans dans une "foyer d'arabes" à Dunkerque. J'ai un peu bossé à l'INA à Lille. Il faut savoir que six mois avant la fermeture, en connaissant l'issue, les Charbonnages de France "importaient" encore des travailleurs du maghreb. Bien entendu, vous avez raison. Il y a un rapport du sexe à la misère et à la violence sociale...
J'ai dit ça ? J'ai simplement signalé que, dans ces années-là, le monde ouvrier était très strict sur les moeurs alors que l'on subodorait, souvent à juste titre, une certaine dépravation, dans certains cercles très fermés d'une bourgeoisie en apparence très prude. Mais ça existe depuis longtemps, il faut relire ou lire Flaubert ou Maupassant pour se rendre compte que ce n'est pas une nouveauté.
"Pierre Maurette" <maurettepierre@wanadoo.fr> a écrit dans le message de
news: mn.cc697d89a3b52d94.79899@wanadoo.fr...
Pour une fois, ce que vous écrivez m'intéresse.
Flatteur, va ;-)))
>Liévin a changé ma
façon d'aborder la politique sociale. J'étais allé manifester à Malville,
et l'horreur du charbon m'a ramené vers le nucléaire. Vous ne parlez pas
de Courrières ?
Courrières, c'était en 1900 et des broutilles. Liévin, c'était en 1975 ( 45
morts ). D'ailleurs, à cette époque le juge Pascal devenu avocat a pris la
défense des familles de victimes face aux huoillères.
Opposer charbon et nucléaire, c'est une sottise. Pour les populations
locales, le charbon, c'était plutôt une mort lente alors qu'avec le
nucléaire soi-disant ressource propre, ça peut-être beaucoup plus rapide.
Le problème n'est pas là ; ce qui compte, c'est ceux qui tirent profit de
l'exploitation de ces sources d'énergie. Pour eux, la rentabilité passe
avant la sécurité des populations et ça, c'est aussi vlable pour le charbon
quer pour l'atome.
J'ai vécu un peu plus de deux ans dans une "foyer d'arabes" à Dunkerque.
J'ai un peu bossé à l'INA à Lille. Il faut savoir que six mois avant la
fermeture, en connaissant l'issue, les Charbonnages de France
"importaient" encore des travailleurs du maghreb.
Bien entendu, vous avez raison. Il y a un rapport du sexe à la misère et à
la violence sociale...
J'ai dit ça ?
J'ai simplement signalé que, dans ces années-là, le monde ouvrier était très
strict sur les moeurs alors que l'on subodorait, souvent à juste titre, une
certaine dépravation, dans certains cercles très fermés d'une bourgeoisie en
apparence très prude. Mais ça existe depuis longtemps, il faut relire ou
lire Flaubert ou Maupassant pour se rendre compte que ce n'est pas une
nouveauté.
"Pierre Maurette" a écrit dans le message de news:
Pour une fois, ce que vous écrivez m'intéresse.
Flatteur, va ;-)))
>Liévin a changé ma
façon d'aborder la politique sociale. J'étais allé manifester à Malville, et l'horreur du charbon m'a ramené vers le nucléaire. Vous ne parlez pas de Courrières ?
Courrières, c'était en 1900 et des broutilles. Liévin, c'était en 1975 ( 45 morts ). D'ailleurs, à cette époque le juge Pascal devenu avocat a pris la défense des familles de victimes face aux huoillères. Opposer charbon et nucléaire, c'est une sottise. Pour les populations locales, le charbon, c'était plutôt une mort lente alors qu'avec le nucléaire soi-disant ressource propre, ça peut-être beaucoup plus rapide. Le problème n'est pas là ; ce qui compte, c'est ceux qui tirent profit de l'exploitation de ces sources d'énergie. Pour eux, la rentabilité passe avant la sécurité des populations et ça, c'est aussi vlable pour le charbon quer pour l'atome.
J'ai vécu un peu plus de deux ans dans une "foyer d'arabes" à Dunkerque. J'ai un peu bossé à l'INA à Lille. Il faut savoir que six mois avant la fermeture, en connaissant l'issue, les Charbonnages de France "importaient" encore des travailleurs du maghreb. Bien entendu, vous avez raison. Il y a un rapport du sexe à la misère et à la violence sociale...
J'ai dit ça ? J'ai simplement signalé que, dans ces années-là, le monde ouvrier était très strict sur les moeurs alors que l'on subodorait, souvent à juste titre, une certaine dépravation, dans certains cercles très fermés d'une bourgeoisie en apparence très prude. Mais ça existe depuis longtemps, il faut relire ou lire Flaubert ou Maupassant pour se rendre compte que ce n'est pas une nouveauté.