Une cl=E9 de chiffrement de 128 bits par exemple peut-elle =EAtre
repr=E9sent=E9e par un polyn=F4me ?
L'objet de ma r=E9flexion est la suivante :
Dans les transmissions optiques =E0 tr=E8s haut d=E9bit, le signal est
embrouill=E9 avant transmission sur la fibre optique, pour des raisons
de maintien de rythme. Cet embrouillage est r=E9alis=E9 =E0 l'aide d'un
polyn=F4me g=E9n=E9rateur 1+X6+X7, construit avec 7 bascules D. A
l'=E9mission, les bits =E0 embrouiller subissent le OU exclusif de
l'embrouilleur et, =E0 la r=E9ception, les bits embrouill=E9s repassent
dans le m=EAme embrouilleur pour se trouver d=E9sembrouill=E9s.
En comparaison des m=E9canismes de chiffrement, je penserais que cet
embrouillage est similaire =E0 :
un chiffrement =E0 cl=E9 sym=E9trique de 8 bits, de valeur bien connue.
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Francois Grieu
"Michelot" demande:
Une clé de chiffrement de 128 bits par exemple peut-elle être représentée par un polynôme ?
Rien n'empêche en effet de considérer les coefficients (0 ou 1) des termes x^128 à x^0 d'un polynôme de degré 128, comme une clé de 128 bits.
L'objet de ma réflexion est la suivante :
Dans les transmissions optiques à très haut débit, le signal est embrouillé avant transmission sur la fibre optique, pour des raisons de maintien de rythme. Cet embrouillage est réalisé à l'aide d'un polynôme générateur 1+X6+X7, construit avec 7 bascules D. A l'émission, les bits à embrouiller subissent le OU exclusif de l'embrouilleur et, à la réception, les bits embrouillés repassent dans le même embrouilleur pour se trouver désembrouillés.
En comparaison des mécanismes de chiffrement, je penserais que cet embrouillage est similaire à : un chiffrement à clé symétrique de 8 bits, de valeur bien connue.
Oui, mais c'est une très mauvaise technique de chiffrement. Etant donné le clair et le chiffré, l'algorithme de Berlekamp-Massey permet de reconstituer le polynome (et l'état du générateur pseudo aléatoire utlisant ce polynôme, même si en l'espèce cette information n'est nécessaire que pour décoder le début du message, du fait que le débrouilleur s'auto-synchronise).
Très accessoirement, l'espace des clés serait un peu réduit, du fait de la nécessité d'utilsier un polynôme primitif.
François Grieu
"Michelot" <mhostettler@voila.fr> demande:
Une clé de chiffrement de 128 bits par exemple peut-elle être
représentée par un polynôme ?
Rien n'empêche en effet de considérer les coefficients (0 ou 1)
des termes x^128 à x^0 d'un polynôme de degré 128, comme une
clé de 128 bits.
L'objet de ma réflexion est la suivante :
Dans les transmissions optiques à très haut débit, le signal est
embrouillé avant transmission sur la fibre optique, pour des raisons
de maintien de rythme. Cet embrouillage est réalisé à l'aide d'un
polynôme générateur 1+X6+X7, construit avec 7 bascules D. A
l'émission, les bits à embrouiller subissent le OU exclusif de
l'embrouilleur et, à la réception, les bits embrouillés repassent
dans le même embrouilleur pour se trouver désembrouillés.
En comparaison des mécanismes de chiffrement, je penserais que cet
embrouillage est similaire à :
un chiffrement à clé symétrique de 8 bits, de valeur bien connue.
Oui, mais c'est une très mauvaise technique de chiffrement.
Etant donné le clair et le chiffré, l'algorithme de Berlekamp-Massey
permet de reconstituer le polynome (et l'état du générateur pseudo
aléatoire utlisant ce polynôme, même si en l'espèce cette information
n'est nécessaire que pour décoder le début du message, du fait que
le débrouilleur s'auto-synchronise).
Très accessoirement, l'espace des clés serait un peu réduit, du fait
de la nécessité d'utilsier un polynôme primitif.
Une clé de chiffrement de 128 bits par exemple peut-elle être représentée par un polynôme ?
Rien n'empêche en effet de considérer les coefficients (0 ou 1) des termes x^128 à x^0 d'un polynôme de degré 128, comme une clé de 128 bits.
L'objet de ma réflexion est la suivante :
Dans les transmissions optiques à très haut débit, le signal est embrouillé avant transmission sur la fibre optique, pour des raisons de maintien de rythme. Cet embrouillage est réalisé à l'aide d'un polynôme générateur 1+X6+X7, construit avec 7 bascules D. A l'émission, les bits à embrouiller subissent le OU exclusif de l'embrouilleur et, à la réception, les bits embrouillés repassent dans le même embrouilleur pour se trouver désembrouillés.
En comparaison des mécanismes de chiffrement, je penserais que cet embrouillage est similaire à : un chiffrement à clé symétrique de 8 bits, de valeur bien connue.
Oui, mais c'est une très mauvaise technique de chiffrement. Etant donné le clair et le chiffré, l'algorithme de Berlekamp-Massey permet de reconstituer le polynome (et l'état du générateur pseudo aléatoire utlisant ce polynôme, même si en l'espèce cette information n'est nécessaire que pour décoder le début du message, du fait que le débrouilleur s'auto-synchronise).
Très accessoirement, l'espace des clés serait un peu réduit, du fait de la nécessité d'utilsier un polynôme primitif.
François Grieu
Francois Grieu
"Michelot" demande:
Une clé de chiffrement de 128 bits par exemple peut-elle être représentée par un polynôme ?
Rien n'empêche en effet de considérer les coefficients (0 ou 1) des termes x^127 à x^0 d'un polynôme de degré 128, comme une clé de 128 bits.
L'objet de ma réflexion est la suivante :
Dans les transmissions optiques à très haut débit, le signal est embrouillé avant transmission sur la fibre optique, pour des raisons de maintien de rythme. Cet embrouillage est réalisé à l'aide d'un polynôme générateur 1+X6+X7, construit avec 7 bascules D. A l'émission, les bits à embrouiller subissent le OU exclusif de l'embrouilleur et, à la réception, les bits embrouillés repassent dans le même embrouilleur pour se trouver désembrouillés.
En comparaison des mécanismes de chiffrement, je penserais que cet embrouillage est similaire à : un chiffrement à clé symétrique de 8 bits, de valeur bien connue.
Oui, mais c'est une très mauvaise technique de chiffrement. Etant donné le clair et le chiffré, l'algorithme de Berlekamp-Massey permet de reconstituer le polynome (et l'état du générateur pseudo aléatoire utlisant ce polynôme, même si en l'espèce cette information n'est nécessaire que pour décoder le début du message, du fait que le débrouilleur s'auto-synchronise).
Très accessoirement, l'espace des clés serait un peu réduit, du fait de la nécessité d'utilsier un polynôme primitif.
François Grieu
"Michelot" <mhostettler@voila.fr> demande:
Une clé de chiffrement de 128 bits par exemple peut-elle être
représentée par un polynôme ?
Rien n'empêche en effet de considérer les coefficients (0 ou 1)
des termes x^127 à x^0 d'un polynôme de degré 128, comme une
clé de 128 bits.
L'objet de ma réflexion est la suivante :
Dans les transmissions optiques à très haut débit, le signal est
embrouillé avant transmission sur la fibre optique, pour des raisons
de maintien de rythme. Cet embrouillage est réalisé à l'aide d'un
polynôme générateur 1+X6+X7, construit avec 7 bascules D. A
l'émission, les bits à embrouiller subissent le OU exclusif de
l'embrouilleur et, à la réception, les bits embrouillés repassent
dans le même embrouilleur pour se trouver désembrouillés.
En comparaison des mécanismes de chiffrement, je penserais que cet
embrouillage est similaire à :
un chiffrement à clé symétrique de 8 bits, de valeur bien connue.
Oui, mais c'est une très mauvaise technique de chiffrement.
Etant donné le clair et le chiffré, l'algorithme de Berlekamp-Massey
permet de reconstituer le polynome (et l'état du générateur pseudo
aléatoire utlisant ce polynôme, même si en l'espèce cette information
n'est nécessaire que pour décoder le début du message, du fait que
le débrouilleur s'auto-synchronise).
Très accessoirement, l'espace des clés serait un peu réduit, du fait
de la nécessité d'utilsier un polynôme primitif.
Une clé de chiffrement de 128 bits par exemple peut-elle être représentée par un polynôme ?
Rien n'empêche en effet de considérer les coefficients (0 ou 1) des termes x^127 à x^0 d'un polynôme de degré 128, comme une clé de 128 bits.
L'objet de ma réflexion est la suivante :
Dans les transmissions optiques à très haut débit, le signal est embrouillé avant transmission sur la fibre optique, pour des raisons de maintien de rythme. Cet embrouillage est réalisé à l'aide d'un polynôme générateur 1+X6+X7, construit avec 7 bascules D. A l'émission, les bits à embrouiller subissent le OU exclusif de l'embrouilleur et, à la réception, les bits embrouillés repassent dans le même embrouilleur pour se trouver désembrouillés.
En comparaison des mécanismes de chiffrement, je penserais que cet embrouillage est similaire à : un chiffrement à clé symétrique de 8 bits, de valeur bien connue.
Oui, mais c'est une très mauvaise technique de chiffrement. Etant donné le clair et le chiffré, l'algorithme de Berlekamp-Massey permet de reconstituer le polynome (et l'état du générateur pseudo aléatoire utlisant ce polynôme, même si en l'espèce cette information n'est nécessaire que pour décoder le début du message, du fait que le débrouilleur s'auto-synchronise).
Très accessoirement, l'espace des clés serait un peu réduit, du fait de la nécessité d'utilsier un polynôme primitif.
François Grieu
Michelot
Bonsoir François,
Merci beaucoup pour cette discussion. J'aurais pu l'intituler "analogie entre un embrouillage optique et un chiffrement"
Rien n'empêche en effet de considérer les coefficients (0 ou 1) des termes x^127 à x^0 d'un polynôme de degré 128, comme une clé de 128 bits.
Merci pour la confirmation
Oui, mais c'est une très mauvaise technique de chiffrement. Etant donné le clair et le chiffré, l'algorithme de Berlekamp-Massey permet de reconstituer le polynome
Je découvre le nom de Berlekamp-Massey
... (et l'état du générateur pseudo aléatoire utlisant ce polynôme, même si en l'espèce cette informa tion n'est nécessaire que pour décoder le début du message, du fait que le débrouilleur s'auto-synchronise).
Dans la technologie SDH, les trames SDH de 125 µs (par exemple la trame STM-1 de 2430 octets) débutent par une séquence d'octets bien définie qui signale le fait que nous sommes au début d'une trame. Par conséquent, ce début de trame ne peut être embrouillé. Pendant cette séquence, à l'émission, l'embrouilleur est réinitialisé et, à la réception, le désembrouilleur est réinitialisé toutes les 125 µs après détection du début de trame par la couche physique.
Très accessoirement, l'espace des clés serait un peu réduit, du fait de la nécessité d'utilsier un polynôme primitif.
Oui, et polynôme primitif connu (recommendation ITU-T G.707).
Cordialement, Michelot
Bonsoir François,
Merci beaucoup pour cette discussion. J'aurais pu l'intituler "analogie
entre un embrouillage optique et un chiffrement"
Rien n'empêche en effet de considérer les coefficients (0 ou 1)
des termes x^127 à x^0 d'un polynôme de degré 128, comme une
clé de 128 bits.
Merci pour la confirmation
Oui, mais c'est une très mauvaise technique de chiffrement.
Etant donné le clair et le chiffré, l'algorithme de Berlekamp-Massey
permet de reconstituer le polynome
Je découvre le nom de Berlekamp-Massey
... (et l'état du générateur pseudo
aléatoire utlisant ce polynôme, même si en l'espèce cette informa tion
n'est nécessaire que pour décoder le début du message, du fait que
le débrouilleur s'auto-synchronise).
Dans la technologie SDH, les trames SDH de 125 µs (par exemple la
trame STM-1 de 2430 octets) débutent par une séquence d'octets bien
définie qui signale le fait que nous sommes au début d'une trame. Par
conséquent, ce début de trame ne peut être embrouillé. Pendant
cette séquence, à l'émission, l'embrouilleur est réinitialisé et,
à la réception, le désembrouilleur est réinitialisé toutes les 125
µs après détection du début de trame par la couche physique.
Très accessoirement, l'espace des clés serait un peu réduit, du fait
de la nécessité d'utilsier un polynôme primitif.
Oui, et polynôme primitif connu (recommendation ITU-T G.707).
Merci beaucoup pour cette discussion. J'aurais pu l'intituler "analogie entre un embrouillage optique et un chiffrement"
Rien n'empêche en effet de considérer les coefficients (0 ou 1) des termes x^127 à x^0 d'un polynôme de degré 128, comme une clé de 128 bits.
Merci pour la confirmation
Oui, mais c'est une très mauvaise technique de chiffrement. Etant donné le clair et le chiffré, l'algorithme de Berlekamp-Massey permet de reconstituer le polynome
Je découvre le nom de Berlekamp-Massey
... (et l'état du générateur pseudo aléatoire utlisant ce polynôme, même si en l'espèce cette informa tion n'est nécessaire que pour décoder le début du message, du fait que le débrouilleur s'auto-synchronise).
Dans la technologie SDH, les trames SDH de 125 µs (par exemple la trame STM-1 de 2430 octets) débutent par une séquence d'octets bien définie qui signale le fait que nous sommes au début d'une trame. Par conséquent, ce début de trame ne peut être embrouillé. Pendant cette séquence, à l'émission, l'embrouilleur est réinitialisé et, à la réception, le désembrouilleur est réinitialisé toutes les 125 µs après détection du début de trame par la couche physique.
Très accessoirement, l'espace des clés serait un peu réduit, du fait de la nécessité d'utilsier un polynôme primitif.
Oui, et polynôme primitif connu (recommendation ITU-T G.707).