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Question clavier midi

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Nicolas Catard
salut

Ca fait une éternité que j'ai pas fait de MAO, et je voudrais un peu m'y
remettre.

Est-ce les petit claviers USB genre Edirol a moins de 150? sont valables ?

Merci !

7 réponses

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Gerald
Nicolas Catard wrote:

Ca fait une éternité que j'ai pas fait de MAO, et je voudrais un peu m'y
remettre.

Est-ce les petit claviers USB genre Edirol a moins de 150? sont valables ?



Ils sont certainement valables pour faire ce qu'ils sont prévus pour
faire... la question restant de savoir si ça se recoupe avec ce que tu
prévois de faire ! À quoi on n'a évidemment pas de réponse faute d'en
savoir plus !

Sais-tu jouer du piano ? ou de l'orgue ? à quel niveau ? quel genre de
musique ? C'est quoi la MAO (voir à ce sujet une contrib de ma main et
d'un jour ou deux sur laquelle personne n'a rebondi. Sera-ce l'occasion
?), quelle machine, quel système, quels logiciels est censé piloter ce
clavier USB ?

La contrainte budgétaire est-elle essentielle ? Si c'est le cas, à quoi
bon se poser la question : qu'ils soient valables ou pas, qu'ils te
conviennent ou pas, si tu n'as pas le choix...

Déjà que le conseil n'est pas chose facile, mais si en plus on n'est pas
aidé ! Ah, là là ! :-)
--
Gérald
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Nicolas Catard
alors MAO : musique assistée par ordinateur, c'est ringard comme terme ?
:)

c juste pour faire mumuse avec Cubasis et Halion

en fait le critere c'est la taille : le clavier doit faire maxi 60cm de long
c'est juste la place que j'ai pour le poser sur mon bureau :)
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RedGiantStar
Gerald wrote:

Nicolas Catard wrote:


Ca fait une éternité que j'ai pas fait de MAO, et je voudrais un peu m'y
remettre.

Est-ce les petit claviers USB genre Edirol a moins de 150? sont valables ?






Salut,

L'Edirol PCR50 que je possède me donne entière satisfaction mais je ne
suis pas un pianiste pro! Le meilleurs conseil que je puisse te donner
c'est d'aller dans un magasin de musique (playback, universon, etc...)
et de l'essayer et de le comparait a ses concurrents.


Ils sont certainement valables pour faire ce qu'ils sont prévus pour
faire... la question restant de savoir si ça se recoupe avec ce que tu
prévois de faire ! À quoi on n'a évidemment pas de réponse faute d'en
savoir plus !



Je devine qu'il veut un clavier USB car il n'a pas d'interface MIDI
hardware. Puisque c'est pour cela que je l'ai acheté (le midi n'est pas
en standard sur les ordinateurs portables).


Sais-tu jouer du piano ? ou de l'orgue ? à quel niveau ? quel genre de
musique ? C'est quoi la MAO (voir à ce sujet une contrib de ma main et
d'un jour ou deux sur laquelle personne n'a rebondi. Sera-ce l'occasion
?), quelle machine, quel système, quels logiciels est censé piloter ce
clavier USB ?



Ce qui importe c'est si le clavier a un bon touché pour lui et là on ne
peut pas repondre à sa place.

La contrainte budgétaire est-elle essentielle ? Si c'est le cas, à quoi
bon se poser la question : qu'ils soient valables ou pas, qu'ils te
conviennent ou pas, si tu n'as pas le choix...

Déjà que le conseil n'est pas chose facile, mais si en plus on n'est pas
aidé ! Ah, là là ! :-)


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Gerald
Nicolas Catard wrote:

alors MAO : musique assistée par ordinateur, c'est ringard comme terme ?



non, pas du tout camarade ! Mais puisque tu n'as semble-t-il pas
retrouvé ma contribution d'il y a quatre jours, je la recopie ci-dessous
(désolé pour la redite pour ceux qui l'ont déjà lue). Il s'agissait d'un
suivi d'un fil interminable initié sur fr.comp.os.mac-os.x dans lequel
un trolleur qui n'y connaissait que couic bavait sur les capacités
d'Apple à tenir son rang en MAO, ce qui m'a amené à préciser ce qu'on
pouvait entendre (selon moi) par MAO, avec un ton un peu "fort en
gueule" qui correspondait à celui de l'enfilade :

-----------------------------------------
Si en termes de ventes *pour l'instant* les principaux crénaux
"musicaux" sont constitués par des logiciels de séquence audio-MIDI
(dont ceux que tu cites) avec leurs satellites : instruments virtuels,
effets, etc. sur le plan théorique ils n'en sont qu'une *petite* partie,
de surcroît en voie de "blaireautisation" rapide. Essentiellement parce
que des trucs comme GarageBand font très bien pour peanuts ce que les
utilisateurs moyens et même professionnels ne tentaient de toutes façons
pas de dépasser sur les gros logiciels pros, FAUTE DE COMPÉTENCES
MUSICALES RÉELLES !

Les "vrais" pros, qui ont appris la composition et l'orchestration et
savent ce qu'ils font *avant* d'enregistrer (et pas *après* par essais
et erreurs) continueront de faire leur business de tâcherons dans la
musique illustrative avec les outils haut de gamme à leur disposition,
et les autres ratisseront dans le bac à sable de la soupe médiatique les
succès faciles obtenus in fine à grands coups de vaseline et de
déflorations de plus en plus précoces. On vit à ce niveau ce que fut (et
est encore) le clipart dans l'édition, sauf que les enjeux financiers
sont différents et que la décision se fait au lit ou sous le bureau.

Pour la segmentation du RESTE de l'informatique musicale, je propose :

- l'aide à la composition (OpenMusic en tête)
- l'enseignement interactif (on verra bien ré-émerger quinze ans plus
tard un successeur digne de ce nom au Musicologue, ses concepteurs sont
toujours vivants !)
- la recherche, avec au premier plan, pour l'instant amha, Max/MSP, mais
il y a bien d'autres approches (Grame par exemple).
- le monde de l'édition avec la nouvelle donne sur l'interprétation
générée par le MIDI
- l'archivage sonore et médiatique, avec compilation et exégèse
- l'interactivité avec d'autres espaces artistiques (sculpture au
premier rang peut-être ?)
- l'interactivité géographique via la télématique et les projets
coopératifs (que de mots obscènes dont le dernier !).
- des approches thérapeutiques à destination, par exemple, de
déficitaires via la nouvelle donne offerte par le système MIDI qui est à
la base une gestionnaire de GESTES.
- ... (c'est un premier jet et je suis sûr d'en oublier).

Ces différents domaines ont en commun de nécessiter de connaître la
*musique* qui est un art et un langage dont l'apprentissage demande un
EFFORT (encore un mot très obscène aujourd'hui !) soutenu et de surcroît
précoce (pour diverses raisons trop longues à expliquer).

Mais il n'est pas dit pour autant que l'hégémonie du fric soit éternelle
et que des sociétés fondées sur d'autres valeurs ne soient pas viables.
On attendra donc patiemment la fin des temps barbares en maintenant,
tant qu'on pourra, les outils en l'état, voire en les améliorant si on
peut.

----------------------------------------------

Pour résumer : sans remettre le moins du monde en question la légitimité
de chacun à faire "mumuse avec Cubasis et Halion" comme tu le dis, je
demande seulement, sur le forum qui lui est consacré, qu'on accepte que
la MAO dépasse *aussi* largement ce type d'utilisation qui n'est qu'un
artefact très provisoire dans l'histoire de la musique en général et de
la musique électronique en particulier.

Pour donner une analogie : au milieu des années 80 on s'énervait
beaucoup sur la *programmation* des synthés à destination d'une musique
synthétique expressive qui s'est vue renvoyer d'un coup aux oubliettes
avec la sortie du MT-32 Roland (qui parachevait le travail initialisé
par les CX5M, FB01 et TX81Z Yam d'une part et Mirage Ensoniq d'autre
part) ...au profit d'une musique compressée dans une plage de 2 dB, sur
des tempos de 120 à 160, où toute "interprétation" ou qualité spécifique
d'un son est gommée au profit d'une démarche de perturbation des sens et
de la conscience de type psychédélique.

On verra dans quelques temps retomber le soufflé MAO-séquence et les
rats quitter le navire : devant la difficulté à faire quelque chose de
neuf (quand on ne s'est pas donné les outils théoriques pour) et avec la
lassitude d'entendre toujours les même choses, ce "marché" ou cette
activité reprendront une place plus modeste, où perdureront quelques
passionnés qui sortiront sans doute alors des créations intéressantes,
tout comme il existe encore des gens pour créer, encore aujourd'hui, des
sons de synthèse expressifs (...même pas honte !).

Ben, si t'as lu jusque là, chapeau ! et bien cordialement,

--
Gérald
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Guillaume Fallet
Moi j'ai tout lu m'sieur
Je suis musicien depuis l'âge de 6 ans.
Et je suis entièrement d'accord avec toi...

... sauf peut-être quand tu dis que ceux qui n'ont pas un bagage théorique
solide ne font pas des trucs de qualité (je pense que c'est un peu dur, il y
a beaucoup beaucoup d'artistes de qualité qui ont commencé sur le tard, qui
n'ont pas fait trop de solfège et qui sont néanmoins très très doués), et
sauf aussi sur ton paragraphe sur le MT32 (pour moi le travail des sons est
important mais compte moins que la qualité des textes, de l'harmonie et des
arrangements, du moment que l'auditeur ressent un petit quelque chose au
bout du compte en écoutant l'oeuvre! Ceci dit, je reconnais que question
expressivité, il faut se lever de bonne heure avec le MT32!)

Donc longue vie aux musicos newbies, certains méritent bien leur titre
d'artistes.
Sans eux la MAO n'en serait peut-être pas là où elle est aujourd'hui.

(je ne parle pas des staracadémiciens décérébrés qui bouchent tout le
passage en ce moment)

Cordialement

--
GF





"Gerald" a écrit dans le message de
news:1g9fvy9.itcrga14l6629N%
Nicolas Catard wrote:

> alors MAO : musique assistée par ordinateur, c'est ringard comme terme ?

non, pas du tout camarade ! Mais puisque tu n'as semble-t-il pas
retrouvé ma contribution d'il y a quatre jours, je la recopie ci-dessous
(désolé pour la redite pour ceux qui l'ont déjà lue). Il s'agissait d'un
suivi d'un fil interminable initié sur fr.comp.os.mac-os.x dans lequel
un trolleur qui n'y connaissait que couic bavait sur les capacités
d'Apple à tenir son rang en MAO, ce qui m'a amené à préciser ce qu'on
pouvait entendre (selon moi) par MAO, avec un ton un peu "fort en
gueule" qui correspondait à celui de l'enfilade :

-----------------------------------------
Si en termes de ventes *pour l'instant* les principaux crénaux
"musicaux" sont constitués par des logiciels de séquence audio-MIDI
(dont ceux que tu cites) avec leurs satellites : instruments virtuels,
effets, etc. sur le plan théorique ils n'en sont qu'une *petite* partie,
de surcroît en voie de "blaireautisation" rapide. Essentiellement parce
que des trucs comme GarageBand font très bien pour peanuts ce que les
utilisateurs moyens et même professionnels ne tentaient de toutes façons
pas de dépasser sur les gros logiciels pros, FAUTE DE COMPÉTENCES
MUSICALES RÉELLES !

Les "vrais" pros, qui ont appris la composition et l'orchestration et
savent ce qu'ils font *avant* d'enregistrer (et pas *après* par essais
et erreurs) continueront de faire leur business de tâcherons dans la
musique illustrative avec les outils haut de gamme à leur disposition,
et les autres ratisseront dans le bac à sable de la soupe médiatique les
succès faciles obtenus in fine à grands coups de vaseline et de
déflorations de plus en plus précoces. On vit à ce niveau ce que fut (et
est encore) le clipart dans l'édition, sauf que les enjeux financiers
sont différents et que la décision se fait au lit ou sous le bureau.

Pour la segmentation du RESTE de l'informatique musicale, je propose :

- l'aide à la composition (OpenMusic en tête)
- l'enseignement interactif (on verra bien ré-émerger quinze ans plus
tard un successeur digne de ce nom au Musicologue, ses concepteurs sont
toujours vivants !)
- la recherche, avec au premier plan, pour l'instant amha, Max/MSP, mais
il y a bien d'autres approches (Grame par exemple).
- le monde de l'édition avec la nouvelle donne sur l'interprétation
générée par le MIDI
- l'archivage sonore et médiatique, avec compilation et exégèse
- l'interactivité avec d'autres espaces artistiques (sculpture au
premier rang peut-être ?)
- l'interactivité géographique via la télématique et les projets
coopératifs (que de mots obscènes dont le dernier !).
- des approches thérapeutiques à destination, par exemple, de
déficitaires via la nouvelle donne offerte par le système MIDI qui est à
la base une gestionnaire de GESTES.
- ... (c'est un premier jet et je suis sûr d'en oublier).

Ces différents domaines ont en commun de nécessiter de connaître la
*musique* qui est un art et un langage dont l'apprentissage demande un
EFFORT (encore un mot très obscène aujourd'hui !) soutenu et de surcroît
précoce (pour diverses raisons trop longues à expliquer).

Mais il n'est pas dit pour autant que l'hégémonie du fric soit éternelle
et que des sociétés fondées sur d'autres valeurs ne soient pas viables.
On attendra donc patiemment la fin des temps barbares en maintenant,
tant qu'on pourra, les outils en l'état, voire en les améliorant si on
peut.

----------------------------------------------

Pour résumer : sans remettre le moins du monde en question la légitimité
de chacun à faire "mumuse avec Cubasis et Halion" comme tu le dis, je
demande seulement, sur le forum qui lui est consacré, qu'on accepte que
la MAO dépasse *aussi* largement ce type d'utilisation qui n'est qu'un
artefact très provisoire dans l'histoire de la musique en général et de
la musique électronique en particulier.

Pour donner une analogie : au milieu des années 80 on s'énervait
beaucoup sur la *programmation* des synthés à destination d'une musique
synthétique expressive qui s'est vue renvoyer d'un coup aux oubliettes
avec la sortie du MT-32 Roland (qui parachevait le travail initialisé
par les CX5M, FB01 et TX81Z Yam d'une part et Mirage Ensoniq d'autre
part) ...au profit d'une musique compressée dans une plage de 2 dB, sur
des tempos de 120 à 160, où toute "interprétation" ou qualité spécifique
d'un son est gommée au profit d'une démarche de perturbation des sens et
de la conscience de type psychédélique.

On verra dans quelques temps retomber le soufflé MAO-séquence et les
rats quitter le navire : devant la difficulté à faire quelque chose de
neuf (quand on ne s'est pas donné les outils théoriques pour) et avec la
lassitude d'entendre toujours les même choses, ce "marché" ou cette
activité reprendront une place plus modeste, où perdureront quelques
passionnés qui sortiront sans doute alors des créations intéressantes,
tout comme il existe encore des gens pour créer, encore aujourd'hui, des
sons de synthèse expressifs (...même pas honte !).

Ben, si t'as lu jusque là, chapeau ! et bien cordialement,

--
Gérald


Avatar
Gerald
Guillaume Fallet wrote:

... sauf peut-être quand tu dis que ceux qui n'ont pas un bagage théorique
solide ne font pas des trucs de qualité (je pense que c'est un peu dur, il y
a beaucoup beaucoup d'artistes de qualité qui ont commencé sur le tard, qui
n'ont pas fait trop de solfège et qui sont néanmoins très très doués), et



Je parlais *surtout* de cette nécessité pour les autres aspects de la
MAO que je listais. Et je ne parlais pas non plus de solfège pour la
partie "composition" sur base séquenceur : plutôt d'une véritable
*culture* musicale qui soit suffisante pour créer quelque chose
d'original et en même temps de relié à ce qui a précédé. Le problème
c'est que si des génies (genre Charlie Parker) peuvent intégrer cette
connaissance sans avoir besoin de l'apprendre, ils ne peuvent pas servir
véritablement d'exemple pour la masse, chez qui le fait de se définir *a
priori* comme "génie" n'est souvent pas le chemin du succès ni de la
santé mentale :-)) Je suis tombé par hasard à la télé sur le casting de
la "nouvelle star" qui est édifiant à ce sujet !

sauf aussi sur ton paragraphe sur le MT32 (pour moi le travail des sons est
important mais compte moins que la qualité des textes, de l'harmonie et des
arrangements, du moment que l'auditeur ressent un petit quelque chose au
bout du compte en écoutant l'oeuvre! Ceci dit, je reconnais que question
expressivité, il faut se lever de bonne heure avec le MT32!)



Si j'accepte de faire abstraction de ma petite amertume par rapport à la
remise en question de la musique que j'aimais et qui était induite par
la "nouvelle donne", il reste un point d'importance : pour de nombreuses
musiques dans le monde (classique occidentale, mais aussi orientale,
extrême-orientale, folklorique ou ethnique) les variations d'amplitude
DYNAMIQUE sont essentielles dans l'expressivité et le ressenti dont tu
parles, qu'il s'agisse d'une chanson de Peter Paul and Mary ou du
premier mouvement de la Symphonie du Nouveau Monde ou d'une pièce de
théatre Kabuki, ou encore d'Oum Kalsoum etc. Ça, pour l'instant, c'est
perdu corps et bien, et pas forcément par choix esthétique (qui pourrait
se comprendre : faire passer le rythme au premier plan), mais par
nécessité économique, à la fois induite par des outils de production
insuffisants (MT32 ! ou carte-son même-pas-mieux !) et par un
utilisation de l'écoute dominée par le volume maximum permanent (qu'il
s'agisse de radios FM - faut-il des noms ? - de discothèques, d'écoute
en environnement sonores perturbés, voiture, ou balladeur dans le
métro). C'est la banalisation d'une consommation de la musique comme
bruit de fond ou excitant nécessaire permanent en lieu et place d'une
écoute-plaisir qui interviendrait entre des moments de *silence* (qui
est pourtant encore le lot de la *majorité de l'humanité* ne l'oublions
pas !). Je pense que notre culture y perd quelque chose d'essentiel et
de profondément musical et artistique.

Donc longue vie aux musicos newbies, certains méritent bien leur titre
d'artistes.



Je crois avoir évoqué le fait que quand la masse boueuse aura dégagé, il
pourrait bien rester quelque pépites. Je reste un peu moins optimiste
que toi sur le nombre, mais je sais reconnaître qu'au niveau qualité de
production (technique) et maîtrise du son (par des moyens souvent
hallucinants !) j'ai *beaucoup* à apprendre de *certains* d'entre eux.
J'en suis, par exemple, à décortiquer les exemples fournis avec Reason,
et il y a de quoi faire !

Sans eux la MAO n'en serait peut-être pas là où elle est aujourd'hui.



Retour case départ : ceux dont tu parles ne font un passage par la MAO
que provisoire et presque accidentel Ils ne lui apportent absolument
rien et la jetteront dès qu'une autre solution se présentera. C'est
comme pour les synthés : cent mille français ne se sont pas levés un
jour de 1983 avec une passion pour la synthèse FM ! Le DX7 n'a
globalement pas été utilisé par plus de 1% d'entre eux pour ce qui était
son but premier. Mais l'absence de protection sur les "sons" a par
contre permis au 99% restants de venir piquer les sons des 1% (dont
j'étais) pour faire un maximum de fric avec dans une démarche qui
consistait à remplacer les musiciens par de la synthèse et qui se
poursuit aujourd'hui avec GigaStudio, MachFive et Kontakt (ou Kyma). Je
ne sais pas où en est la MAO-séquence mais la musique instrumentale, par
contre, en souffre !

Et à part ça la MAO-recherche s'en fout : on est déjà bien moins isolés
qu'avant ! Peu importe qu'on ne soit pas beaucoup.

Cordialement,
--
Gérald
Avatar
siegfried
> >
>>Ca fait une éternité que j'ai pas fait de MAO, et je voudrais un peu m'y
>>remettre.
>>
>>Est-ce les petit claviers USB genre Edirol a moins de 150? sont valables


?
>


Si ça fait longtemps que tu n'as pas fait de MAO qui me fait supputer que tu
n'as pas une des toutes dernières cartes sons, pourquoi ne vises-tu pas les
claviers avec interfaces audio/midi intégrés type, ben Edirol par exemple,
ou Evolution qui a été bouffé par M-Audio. C'est pas le même prix, mais pour
ce qui est de la taille et de l'ergonomie, ça devrait correspondre à ce que
tu cherches.