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Question suite au Scandale de l'IMC

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JB
http://indymedia.org/en/static/fbi
http://paris.indymedia.org/

Malgrès les raisons encore floues et tirées par les cheveux.. est-ce qu'une
chose comparable pourrait arriver en France?

Comment pourrait réagir les fournisseurs et hébergeurs de l'héxagone?

Et, que ferait un fournisseur s'il on héberge soi-meme un site que des
isntances étrangères voudraient voir coupé pour de pseudos raisons
d'"ingérance" ?

JB./.

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tut.u
JB wrote:
http://indymedia.org/en/static/fbi
http://paris.indymedia.org/

Malgrès les raisons encore floues et tirées par les cheveux.. est-ce qu'une
chose comparable pourrait arriver en France?

Comment pourrait réagir les fournisseurs et hébergeurs de l'héxagone?

Et, que ferait un fournisseur s'il on héberge soi-meme un site que des
isntances étrangères voudraient voir coupé pour de pseudos raisons
d'"ingérance" ?

JB./.



si trois pays sont mêlés à cette histoire c'est qu'il doit y avoir une
affaire sérieuse derrière, pas juste une fermeture sur denonciation à la
mode LEN


- 09 Oct 2004
L'Italie et la Suisse ont fait saisir des serveurs Indymedia

Le 8 octobre 2004, Indymedia a appris que la demande de saisir des
serveurs Indymedia hébergés par une société américaine au Royaume-Uni
provenait d'autorités publiques en Italie et en Suisse. Plus de 20 sites
Indymedia, plusieurs streamings radio Internet et d'autres projets
étaient hébergés sur les serveurs. Ils ont été mis hors ligne le 7
octobre après que Rackspace, Inc., un des hébergeurs web d'Indymedia, a
reçu une injonction en ce sens.
Indymedia ignore toujours les raisons de l'injonction et qui détient
actuellement les serveurs.
Selon des dépêches d'une agence de presse italienne et une interview de
l'Agence France-Presse (AFP) avec Joe Parris, porte-parole du FBI, le
FBI a agi à la demande de l'Italie et de la Suisse. «Ce n'est pas une
opération du FBI,» a déclaré Parris à l'AFP. «L'assignation était pour
le compte d'un pays tiers, via un traité d'assistance légale.» (1)
Le 8 octobre, Rackspace a publié un communiqué indiquant qu'ils avaient
remis les serveurs suite à une injonction relevant du Mutual Legal
Assistance Treaty (traité d'assistance légale mutuelle). Ce traité
établit des procédures d'assistance mutuelle entre pays pour des
enquêtes relatives à des faits de terrorisme international, de
kidnapping et de blanchiment d'argent. Le tribunal interdit à Rackspace
tout autre commentaire à ce sujet. (2)
Un administrateur système d'Indymedia a indiqué: «Nous ne savons pas si
Rackspace a reçu injonction de se taire, ni quelles restrictions légales
leur ont été imposées pour qu'ils agissent ainsi, ni si leur service
juridique a eu assez de temps pour étudier la demande.»
Aidan White, secrétaire général de la Fédération internationale des
journalistes, a déclaré: «Nous sommes les témoins d'une opération
internationale de police intolérable et intrusive contre un réseau
spécialié dans le journalisme indépendant. La manière dont ceci a été
mené sent plus l'intimidation contre l'enquête journalistique légitime
que l'investigation criminelle.» (3)
Indymedia condamne le fait que, 24 heures après la mise hors ligne de
deux serveurs complets, Indymedia n'obtient toujours aucune information
sur les raisons de l'injonction.
La déconnexion des 2 serveurs a affecté plus de 20 sites Indymedia de
différents pays ainsi que plusieurs projets sans lien avec Indymedia.
Indymedia considère que cette opération extrêmement intrusive est une
menace sérieuse contre la liberté d'expression dans le monde entier.
Indymedia insiste pour que les serveurs soient restitués, parce que
chaque jour où ils sont inopérants et où les données irremplaçables
d'Indymedia sont inaccessibles augmente le préjudice matériel subi par
Indymedia dans le monde entier.

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JB
tut.u wrote:

JB wrote:
http://indymedia.org/en/static/fbi
http://paris.indymedia.org/

Malgrès les raisons encore floues et tirées par les cheveux.. est-ce
qu'une chose comparable pourrait arriver en France?

Comment pourrait réagir les fournisseurs et hébergeurs de l'héxagone?

Et, que ferait un fournisseur s'il on héberge soi-meme un site que des
isntances étrangères voudraient voir coupé pour de pseudos raisons
d'"ingérance" ?

JB./.



si trois pays sont mêlés à cette histoire c'est qu'il doit y avoir une
affaire sérieuse derrière, pas juste une fermeture sur denonciation à la
mode LEN


- 09 Oct 2004
L'Italie et la Suisse ont fait saisir des serveurs Indymedia

Le 8 octobre 2004, Indymedia a appris que la demande de saisir des
serveurs Indymedia hébergés par une société américaine au Royaume-Uni
provenait d'autorités publiques en Italie et en Suisse. [...]


M'enfin, ça partait, semble-t-il d'une plainte déposé suite à la publication
d'informations personelles sur 2 policiers.

Or ces informations ont étés vite retirés, et ne figurent meme plus dans les
caches google...

C'est un peu gros tout de meme. Personne ni comprends quoique ce soit... ni
Indy, ni Rackspace. Si c'était pour la première raison, alors on vire/édite
la page incriminé (ce qui fut fait)... on embarque pas les serveurs en 4ème
vitesse...

Je souhaite à Amen, OVH, EuropeanServers, Online, Oasis, iKoula et consors
bien du courage... Z'avez des portes blindés etdes fusils a pompes, ou vous
vous laisseriez faire ? Ou, de préférence, attendrez vous une décision de
justice (Euro)Française ?


JB./.


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Spyou
"JB" a écrit dans le message de news:
416a4436$0$298$
http://indymedia.org/en/static/fbi
http://paris.indymedia.org/

Malgrès les raisons encore floues et tirées par les cheveux.. est-ce
qu'une

chose comparable pourrait arriver en France?


Biensur

Comment pourrait réagir les fournisseurs et hébergeurs de l'héxagone?


En tant qu'hebergeur, si on me montre un site hebergé chez moi et presentant
du materiel illégal (a la foi dans mon pays et dans le pays de la personne
qui a déposé plainte), j'efface le contenu en question (en l'occurence une
photographie de policiers en service et a visage découvert)

Et, que ferait un fournisseur s'il on héberge soi-meme un site que des
isntances étrangères voudraient voir coupé pour de pseudos raisons
d'"ingérance" ?


Un fournisseur qui s'en fout attendra de recevoir une requisition
judiciaire. Un autre fermera probablement le site. L'un dans l'autre, le
site sera fermé tot ou tard.

Ce n'est pas parcqu'un site est hebergé sur un territoire X qu'il est
forcément intouchable par les citoyens du territoire Y.

Tue quelqu'un en russie et rentre en france apres .. tu verra si tu te fais
pas attraper .. C'est le meme principe (hormis que la punition est moins
elevée pour un site a contenu illegal que pour un meurte)

Reste qu'il faut tout de meme adapter les legislations ... le net n'a pas de
frontieres (hormis dans quelques pays) .. donc soit il faut un "gendarme
mondial" soit il faut segmenter le réseau et instaurer des frontieres. Sans
l'un ou l'autre, la situation restera toujours telle qu'elle est.

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JB
Spyou wrote:


"JB" a écrit dans le message de news:
416a4436$0$298$
http://indymedia.org/en/static/fbi
http://paris.indymedia.org/

Malgrès les raisons encore floues et tirées par les cheveux.. est-ce
qu'une

chose comparable pourrait arriver en France?


Biensur

Comment pourrait réagir les fournisseurs et hébergeurs de l'héxagone?


En tant qu'hebergeur, si on me montre un site hebergé chez moi et
presentant du materiel illégal (a la foi dans mon pays et dans le pays de
la personne qui a déposé plainte), j'efface le contenu en question (en
l'occurence une photographie de policiers en service et a visage
découvert)

Et, que ferait un fournisseur s'il on héberge soi-meme un site que des
isntances étrangères voudraient voir coupé pour de pseudos raisons
d'"ingérance" ?


Un fournisseur qui s'en fout attendra de recevoir une requisition
judiciaire. Un autre fermera probablement le site. L'un dans l'autre, le
site sera fermé tot ou tard.

Ce n'est pas parcqu'un site est hebergé sur un territoire X qu'il est
forcément intouchable par les citoyens du territoire Y.

Tue quelqu'un en russie et rentre en france apres .. tu verra si tu te
fais pas attraper .. C'est le meme principe (hormis que la punition est
moins elevée pour un site a contenu illegal que pour un meurte)

Reste qu'il faut tout de meme adapter les legislations ... le net n'a pas
de frontieres (hormis dans quelques pays)


A ce propos chuis bien emmerdé (techniquement parlant) par un de ces
pays :-)

.. donc soit il faut un
"gendarme mondial" soit il faut segmenter le réseau et instaurer des
frontieres. Sans l'un ou l'autre, la situation restera toujours telle
qu'elle est.


Je suis entièrement d'accord... Il est certain que sur le coup, l'IMC a
abusé, du moins, une petite poignée de personnes sans jugeotte...

Mais entre laisser qqs minutes aux admins pour retirer la page en question
(ce qui a visiblement été fait pour une partie des sites de l'IMC) (voir le
faire soit meme, mais de manière chirurgical) et débouler grenade aux dents
et bandana autour de la tete (pour l'image 'Rambo-esque' ;-) ) en
embarquant serveurs et matos qui d'ailleurs n'appartient souvent pas aux
fautifs, y'a un monde... d'autant plus que ca crée de sacrés vagues qui
jouent contre ceux qui ont diligentés l'opération...

Pour le fond, il fallait gicler la page... pour la forme, y'avait pas a
embarquer toute la machinerie!

Ca reste seulement mon avis...

JB./.


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David
"tut.u" a écrit dans le message de news:
416a4723$0$275$

si trois pays sont mêlés à cette histoire c'est qu'il doit y avoir une
affaire sérieuse derrière, pas juste une fermeture sur denonciation à la
mode LEN


Le côté il n'y a pas de fumée sans feu, est inacceptable dans un état de
droit. De toute façon c'est à une cour Britannique de décider ce qu'il y a
lieu de faire...